Mon compte
    Près du feu
    Note moyenne
    2,5
    7 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Près du feu ?

    2 critiques spectateurs

    5
    0 critique
    4
    0 critique
    3
    2 critiques
    2
    0 critique
    1
    0 critique
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    traversay1
    traversay1

    3 671 abonnés 4 887 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 août 2012
    Près du feu est assez typique d'une tendance de fond du cinéma d'auteur latino-américain, soit le minimalisme. Plans fixes étirés dans la longueur (langueur), dialogues et gestes du quotidien, refus de la psychologie, ellipses temporelles qui occultent les événements importants ... Divisé en plusieurs chapitres, le film du chilien Alejandro Fernandez Almendras, déjà auteur de l'austère Huacho, est foncièrement inégal, passionnant lorsqu'il évoque les conséquences de la maladie sur la vie d'un couple déjà menacé par l'usure, moins convaincant quand il se fait contemplatif dans les interminables travaux des champs. Mais il y a cependant une humanité et une pudeur farouche qui réussissent à faire sourdre une vraie qualité d'émotion. Elle n'est pas facile mais elle est réelle.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    273 abonnés 1 650 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 novembre 2013
    C'est le second long-métrage du Chilien Alejandro Fernández Almendras, après Huacho (2009). On y retrouve le même réalisme minimaliste, cette lente, patiente et minutieuse captation du quotidien. Un quotidien rural qui faisait l'objet d'une chronique dans Huacho, mais qui est ici plutôt un cadre à valeur symbolique, le coeur du film étant l'observation des relations entre un homme et une femme, l'observation d'une vie qui s'assombrit peu à peu à cause de la maladie. Chapitré par saisons, avec des intertitres mentionnant un lieu, une date et un extrait d'un dialogue à venir, le film évoque le temps qui passe, l'inéluctable cycle de vie et de mort. Il propose une succession de tranches de vie avec ellipses et non-dits. Un mode de narration qui zappe les informations ou événements majeurs pour n'en montrer que les répercussions. Il y a beaucoup de pudeur et de délicatesse dans cette approche de la maladie et de la mort. En focalisant sur des conversations apparemment anodines ou de petits détails de la vie, Alejandro Fernández Almendras parvient à exprimer un mélange de lassitude et de tristesse, d'attachement fort et de délitement des relations. La scène de la balade en montagne, avec le traîneau, dans un paysage sans neige, est particulièrement émouvante.
    Près du feu est un film subtil, c'est une évidence. Il est beau également, grâce au joli travail sur la lumière du chef op' Inti Briones. Mais il est parfois mince et aride. Un peu plus de matière dramatique n'aurait pas forcément nui au propos. Un peu plus de variété dans les plans, non plus. Les plans-séquences appuient le réalisme et l'idée d'étirement du temps, chers au réalisateur, mais ils génèrent également des longueurs... Bref, le parti pris radical se tient, il est maîtrisé, il a ses qualités et ses limites.
    Les meilleurs films de tous les temps
    Back to Top