Premier volet d'une trilogie du réalisateur Renato Castellani consacrée aux gens de condition modeste dans l'Italie d'après-guerre, les films composant cette dernière se distinguent des autres œuvres du même genre et de la même époque en ayant un ton léger. "Sous le soleil de Rome" ne fait pas exception à la règle, même si contrairement au troisième et dernier opus "Deux sous d'espoir", qui était toujours comique même dans les moments a-priori les plus dramatiques, on a le droit à quelques fortes ruptures de ton en allant quelques fois vers le tragique ; ce qui fait que l'ensemble constitue plus une comédie dramatique qu'une comédie. La mise en scène réaliste mais néanmoins très soignée (la photo est très belle !!!) ainsi que l'interprétation charmante en font un joli film.
excellent film italien tourné juste quelques années après la seconde guerre mondiale, on y dépeint la vie de d'ados désoeuvrés qui se cherchent dans une rome "épargnée" par la guerre , où les somptueux décors naturels viennent comme témoigner de l'éternité de cette ville mythique et où les habitants ne sont pas du tout mythiques mais encrés dans des préoccupations terre à terre
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3,0
Publiée le 27 juillet 2013
il ne s'agit pas ici d'une fiction mais d'une belle oeuvre qui surfe sur la vague du film misèrabiliste! Prix du meilleur film italien à la Mostra de Venise, "Sotto il sole di Roma" nous entraîne dans le Rome de l'ètè 43 (qui semblait plus chaud que les ètès prècèdents), celui de la libèration par les alliès, où un ado se lance dans les combines du marchè du noir! Avec son ètang et son dancing, dans une capitale romaine du côtè de la porte Saint-Jean, du parc Appia Antica et du Colisèe, Renato Castellani nous dècrit la misère de ces jeunes gens qui vivent d'expèdients! Animès par la certitude d'être vouès à une vie dure et sans espoir, Ciro, Neron, Nounours, Pirate et les autres sont à la fois gais, insouciants et sans illusions et acceptent la vie telle qu'elle est! Castellani nous les montre tels qu'ils sont, utilisant avec brio la voix-off de son triste hèros dont la vie n'est pas une partie de plaisir mais communique encore aujourd'hui d'une vraie force! Courte apparition d'Alberto Sordi en vendeur de chaussures qui se reconvertira bien vite dans le marchè noir et musique de Nino Rota qu'on ne prèsente plus...