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Un visiteur
3,0
Publiée le 10 mai 2013
On est dans la continuité de la science des rêves avec des acteurs formidables et une inventivité visuelle qui mérite le détour. Cette adaptation est un sacré défi et comme dans la science des rêves, on se perd parfois en cours de route, comme si l'histoire est un prétexte pour traiter certaines scènes en particulier ou encore tester des effets visuels. C'est dommage car Gondry est vraiment capable de rendre captivant les scènes du quotidien comme dans "The we and the I" ou "Tokyo".
A voir pour l'ambiance, le visuel, les acteurs, l'originalité des scènes.
On ne pourra pas dire que Michel Gondry ne prend pas de risques et que ses films manquent d'ambition !
A la lecture du roman de culte de Boris Vian, on se dit que Michel Gondry est le réalisateur tout indiqué pour mettre en scène cet univers fantaisiste et loufoque, à la fois enchanteur et inquiétant, commençant dans l'euphorie et terminant dans la noirceur la plus totale (évolution traduite par le traitement de l'image, passant d'une image saturée de couleurs à du noir et blanc). Et il est vrai qu'esthétiquement, c'est très réussi. Il n'y a pas un plan dans tout le film qui ne contienne une trouvaille visuelle, au point que c'en est presque épuisant. Je ne suis pas une admiratrice du roman et il me semble que le problème du film est le même que celui du livre. Les personnages ne nous touchent jamais. Ils sont uni-dimensionnels, n'ont aucune complexité, ils sont trop lisses, trop pures. Et quelque chose se dresse entre les héros et nous. L'omniprésence des bricolages, marque de fabrique de Gondry, va jusqu'à l'overdose. Ce mur infranchissable nous sépare des personnages et l'empathie est impossible. Et pour ne rien arranger, aucun acteur ne semble à l'aise. C'est un casting très « dans l'air du temps », avec plein de têtes connues, mais qui n'est jamais convaincant.
C ‘est un projet cinématographique ambitieux dans lequel Michel Gondry s’est lancé car les adaptations sont souvent décevantes et le récit moderne de Boris Vian frise tellement l’absurde que sa retranscription visuelle semble proche de l’impossible. Et pour ce faire, Gondry a tenu à ce que la correspondance visuelle soit exécutée de manière mécanique et non en images de synthèses. Les effets spéciaux ont donc été produits à l’aide de procédés artisanaux par le chef décorateur Stéphane Rozenbaum et ses équipes. Une myriade de créations ingénieuses animées en stop motion. Une technique qui alimentait déjà l’univers onirique La Science des Rêves de Gondry. Ces artifices fourmillants et parfois un peu confus font office de passerelle entre les pensées extravagantes de Vian et leur adaptation au cinéma.
En ce qui concerne le casting, le réalisateur français ne prend pas beaucoup de risques. Avec un Romain Duris naïf, une Audrey Tautou transie en tête d’affiche, le film s’assure un succès populaire. Et comme si cela ne suffisait pas l’on retrouve aussi le très médiatisé Omar Sy, le comique Gad Elmaleh, l’ex miss météo Charlotte Le Bon et on note même les apparitions appréciables d’Alain Chabat. Un casting de stars qui peinent tout de même à trouver leur place dans le film. En effet, malgré des bruitages et des décors animés très travaillés, le bricolage visuel qui faisait le charme de Gondry jusqu’alors dessert à L’écume des Jours. La palette d’effets vidéo (stop motion, light painting) impose un rythme effréné qui en devient presque fatiguant. La florescence de décors et d’animation prend le pas sur le jeu d’acteur. On oublie presque la présence des personnages tant les mouvements autour d’eux se font remarquer. Les rêveries perdent leur finesse et leur profondeur dans un fatras assourdissant de bruits et de couleurs. On vient pour assister à l’écume et l’on se fait emporter par un torrent.
casting de stars pour un navet affligeant. une succession d'images psychédéliques dans lesquelles se noient les personnages. dialogues monocordes qui confinent a l'ennui le plus total, pour preuve je me suis endormi en milieu de séance. ça plaira peut être aux bobos parisiens
Un très bon film. Ce long métrage a d'abord le mérite de refaire découvrir l’œuvre de Boris Vian, remplie de joie et de noirceur, trop souvent oubliée. Il arrive à faire coïncider la loufoquerie du début et la noirceur de la fin du roman. La force de Michel Gondry est d'avoir su sonner vie nos souvenirs de (jeunes) lecteurs tout en apportant sa propre vision de l’œuvre littéraire. Michel Gondry met en images tous les thèmes du romancier assez rares dans le cinéma français, ceux qui sont les plus touchants (l'amour), les plus violent (l'armée, la police) et les plus ironiques (la religion). En effet, le long-métrage n'est pas facile d'accès et ne met pas forcément à l' incite aux spectateurs à s'investir pour comprendre l'univers de Boris Vian (tout comme celui de Michel Gondry). Ce qui est plutôt rare dans le cinéma français. L'Ecume des jours est un film qui marque et dont on se souvient bien après la projection.
Je ressorts a l'instant de la séance. J'ai la même sensation qu'un lendemain de cuite douloureux. Si vous n'êtes pas adepte des champignons hallucinogènes, ecstazy ou autres drogues, fuyez, sauver votre soirée et vos portefeuilles du naufrage évident auquel ils sont voués. Ce film est visiblement trop intellectuel et de manière évidente totalement hors de portée pour le commun des mortels.
Après avoir lu le livre, il y a quelques années, le film est destiné à un public averti de l'univers de Boris Vian, la réalisation est ubuesque, mais dont poésie raffinée et l'histoire est simplement magique...... Romain Duris, Audrey Tautou, Gad Elmaleh et Omar Sy sont magnifiques .... A voir .... et à lire.....
Un film qui part d’un univers déjà assez farfelu que Michel Gondry renforce encore par sa mise en scène. Malgré quelques jolies trouvailles, c’est une esthétique et un style général qui ne me plaisent guère.
Une chose à dire : il fait avoir lu le livre pour apprécier ce film. Le livre est complètement fou, il me paraissait infaisable d'en faire un film. Pari réussis sur le début mais la fin devient du grand n'importe quoi, on n'y retrouve plus du tout la poésie de boris vian dommage. très bon choix d'acteurs
Plus qu'un film, cet "Ecume des Jours" tient presque du poème tant l'univers de Gondry s'avère complètement décalé. La réalisation est vraiment particulière et ce n'est guère étonnant de voir des spectateurs rester sur le bord de la route, dès les premières minutes, on est plongé dans un monde surréaliste et parfois absurde sans tout de suite comprendre le but de l'oeuvre et après une première partie haute en couleur, l'intrigue prend tout son sens lorsque le couple perd pied et sombre petit à petit dans les méandres de la pauvreté et de la mélancolie. Les métaphores deviennent au fur et à mesure plus claires et si on se donne la peine de faire fonctionner un tant soit peu sa matière grise, il y a de belles choses à se mettre sous la dent et malgré quelques longueurs et une durée trop longue, le questionnement reste de mise durant la totalité de la projection. Au final, c'est une expérience un peu déstabilisante au début que nous offre cette adaptation de Vian, puis une traduction imagée de la vie en général avec ses hauts et ses bas, c'est très spécial mais ça vaut la peine d'être vu, au moins pour la mise en scène barrée et pour Romain Duris, toujours juste.
Ce film commence de manière assez hermétique, avec beaucoup d'effets rapide, il est donc dure de pénétrer dans l'histoire, mais une fois qu'on est installé, on ne veut plus en sortir et le film est trop court.
Un deuxième visionnage sera nécessaire pour une critique plus détaillée.
Ce film est d'un genre particulier et surtout tellement triste !!! Tel a été ma réaction à chaud ! Après la journée passée , ma critique à mûrie et je vois cela différemment. Je vois cela autrement. A vous de découvrir ce beau film avec une très belle prestation des acteurs.
Me suis endormie au bout de 20 minutes. Tellement dommage, la bande annonce m'avait fait rêver. Cependant c'est la faute au livre qui est assez déconcertant.