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Votre avis sur Comme des frères ?
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Une comédie dramatique gentillette et un peu tiède. Ni très drôle ni vraiment poignante, l'histoire, un peu longuette (quelques scènes vraiment inutiles font remplissage), ne réserve pas vraiment de surprises et ne repose que sur les 3 interprètes principaux. Du coup on aurait aimé des rôles mieux écrits, des personnages plus travaillés (celui de Demaison est assez pauvre) et des dialogues ciselés. Reste que l'ensemble, à défaut de retenir l'attention, se regarde avec plaisir.
Une bonne comédie dramatique, avec 4 acteurs excellents, et malgré le fait que l'on a du mal à croire que l'amitié entre ces individus est possible, on passe un bon moment.
Le pitch parait banal et après visionnage, je ne suis pas déçu. Je m’attendais parfaitement à tout ce que le film allait raconter mais ça n’a pas entaché mon jugement. Les comédiens, la musique, le scénario ont réussi à me convaincre et à me faire croire à cette histoire.
Ce n’était pas gagné, Demaison n’est pas le top de la crédibilité en personnage dramatique mais il remporte rapidement l’adhésion avec un ton souvent juste. Duvauchelle est d’un naturel troublant. Avec son faux air de méchant, il arrive à rendre son personnage épais et attachant. Le petit nouveau Pierre Niney est d’une spontanéité et d’une naïveté déconcertantes, la révélation du film assurément. On rit souvent et c’est déjà un gage de qualité. Me faire rire est assez dur alors quand un film y arrive, je ne peux que « plussoyer »
La construction du film est simple, à l’aide de flashbacks, on en apprend un peu plus sur la relation qu’entretenaient les garçons avec la jeune fille. Et si on peut sortir la liste des lieux communs de ce type de films (scène de chant, de danse, de souvenirs, de vidéos, de triangle amoureux, de rire/larme, d’engueulades), le procédé reste quand même bien utilisé. Le trio d’acteurs / personnages est vraiment bons, les répliques fusent avec une efficacité redoutable et le script n’oublie jamais son passif et ses codes.
Un road-movie généreux, humain, qui n’oublie pas ses personnages même si le script en fait un peu trop dans l’empathie avec des séquences peut-être un peu trop artificielles comme sur la vie amoureuse de Boris ou la figure paternelle d’Elie. Le film aurait besoin de dix minutes en moins pour vraiment être fluide.
Ce n’était pas gagné, Demaison n’est pas le top de la crédibilité en personnage dramatique mais il remporte rapidement l’adhésion avec un ton souvent juste. Duvauchelle est d’un naturel troublant. Avec son faux air de méchant, il arrive à rendre son personnage épais et attachant. Le petit nouveau Pierre Niney est d’une spontanéité et d’une naïveté déconcertantes, la révélation du film assurément. On rit souvent et c’est déjà un gage de qualité. Me faire rire est assez dur alors quand un film y arrive, je ne peux que « plussoyer »
La construction du film est simple, à l’aide de flashbacks, on en apprend un peu plus sur la relation qu’entretenaient les garçons avec la jeune fille. Et si on peut sortir la liste des lieux communs de ce type de films (scène de chant, de danse, de souvenirs, de vidéos, de triangle amoureux, de rire/larme, d’engueulades), le procédé reste quand même bien utilisé. Le trio d’acteurs / personnages est vraiment bons, les répliques fusent avec une efficacité redoutable et le script n’oublie jamais son passif et ses codes.
Un road-movie généreux, humain, qui n’oublie pas ses personnages même si le script en fait un peu trop dans l’empathie avec des séquences peut-être un peu trop artificielles comme sur la vie amoureuse de Boris ou la figure paternelle d’Elie. Le film aurait besoin de dix minutes en moins pour vraiment être fluide.
3* / 3,5* : Premier long d'Hugo Gélin sur un scénario qu'il a aussi co-écrit.
J'y attendais une petite comédie sympatoche dans la moyenne, avec les limites que cela implique.
Au final on a une bonne petite comédie, bien supérieure à la moyenne et ce principalement dû à deux éléments :
- Les acteurs : mis à part FX Demaison, toujours un peu trop dans son registre habituel, Pierre Niney et Nicolas Duvauchelle sont très bons.
Le premier, plutôt habitué de ce genre de films a ici un de ses vrais premier rôle qui lui permet de s'exprimer pleinement, tout en justesse.
Le second, plutôt habitué à des rôles plutôt musclés, démontre qu'il est aussi à l'aise dans des films plus intimistes et comiques.
Mais surtout c'est l'alchimie entre les trois acteurs qui fait qu'il se dégage à l'écran une vraie histoire de potes, et cela grâce au second point fort du film : le scénario.
- Le scénario donc : Ceux qui espèrent voire un road-trip entre potes en seront pour leurs frais.
Certes, sur le papier, on a des amis qui vont d'un point A à un point B, mais la comparaison s'arrête à peu près là.
Ici, on ne s'attarde pas trop sur les paysages, et les différents lieux ne sont pas l'objet de rencontres particulières.
Et pour une bonne raison : l'histoire se concentre sur ces trois amis que tout séparait au départ, qui au fil de rencontres se dont connus de plus en plus.
D'ailleurs j'ai lu que certains trouvaient les flash-backs "du remplissage" : or ceux-ci expliquent tout des relations que l'on suit dans le film et même quelques petits clins d'oeil, donc sont loin d'êtres superflus.
Au final, ce qui va vraiment les rapprocher et en faire des amis, est ce voyage de x jours, riche en rebondissements, en "petites leçons de la vie", malgré quelques tensions.
Et ça là la force du film : mis à part deux petites scènes au début du film un peu tirées par les cheveux, tout paraît vrai, j'ai l'impression d'avoir vécu quasiment toutes les situations qu'il y a à un moment donné avec justement quelques uns de mes meilleurs amis.
On passe de franches rigolades à des moments plus sérieux, intimes et le tout sans que cela semble artificiel.
Autre bon point : la BO signée Revolver (le groupe français) qui accompagne très bien le film, dans un genre à la Yodelice, dont le chanteur Maxime Nucci a composé et joué dans...les petits mouchoirs (CF infra).
Alors au rayon des mauvais points ou plutôt moins bons :
- La réalisation est bonne, surtout pour un premier long et on voit que le réa essaye d'avoir des prises un peu plus originales que la moyenne pour ce genre de film, cependant on arrive vite à retrouver le même travelling avant sur les acteurs lors de conversations, etc.
- Deux-trois moments, situations, qui auraient justement mérité d'être plus développés, qui auraient fait gagner le film en profondeur, même si j'ai parfaitement conscience que l'équilibre avec la comédie est dur à trouver.
Au final, on a un genre de "Les petits mouchoirs" moins glam', moins chorale, mais peut-être plus intimiste et qui du coup semblera peut-être plus vrai.
Un film à aller voir qui met de bonne humeur malgré la gravité du sujet et ne prend pas ses spectateurs pour des cons.
J'y attendais une petite comédie sympatoche dans la moyenne, avec les limites que cela implique.
Au final on a une bonne petite comédie, bien supérieure à la moyenne et ce principalement dû à deux éléments :
- Les acteurs : mis à part FX Demaison, toujours un peu trop dans son registre habituel, Pierre Niney et Nicolas Duvauchelle sont très bons.
Le premier, plutôt habitué de ce genre de films a ici un de ses vrais premier rôle qui lui permet de s'exprimer pleinement, tout en justesse.
Le second, plutôt habitué à des rôles plutôt musclés, démontre qu'il est aussi à l'aise dans des films plus intimistes et comiques.
Mais surtout c'est l'alchimie entre les trois acteurs qui fait qu'il se dégage à l'écran une vraie histoire de potes, et cela grâce au second point fort du film : le scénario.
- Le scénario donc : Ceux qui espèrent voire un road-trip entre potes en seront pour leurs frais.
Certes, sur le papier, on a des amis qui vont d'un point A à un point B, mais la comparaison s'arrête à peu près là.
Ici, on ne s'attarde pas trop sur les paysages, et les différents lieux ne sont pas l'objet de rencontres particulières.
Et pour une bonne raison : l'histoire se concentre sur ces trois amis que tout séparait au départ, qui au fil de rencontres se dont connus de plus en plus.
D'ailleurs j'ai lu que certains trouvaient les flash-backs "du remplissage" : or ceux-ci expliquent tout des relations que l'on suit dans le film et même quelques petits clins d'oeil, donc sont loin d'êtres superflus.
Au final, ce qui va vraiment les rapprocher et en faire des amis, est ce voyage de x jours, riche en rebondissements, en "petites leçons de la vie", malgré quelques tensions.
Et ça là la force du film : mis à part deux petites scènes au début du film un peu tirées par les cheveux, tout paraît vrai, j'ai l'impression d'avoir vécu quasiment toutes les situations qu'il y a à un moment donné avec justement quelques uns de mes meilleurs amis.
On passe de franches rigolades à des moments plus sérieux, intimes et le tout sans que cela semble artificiel.
Autre bon point : la BO signée Revolver (le groupe français) qui accompagne très bien le film, dans un genre à la Yodelice, dont le chanteur Maxime Nucci a composé et joué dans...les petits mouchoirs (CF infra).
Alors au rayon des mauvais points ou plutôt moins bons :
- La réalisation est bonne, surtout pour un premier long et on voit que le réa essaye d'avoir des prises un peu plus originales que la moyenne pour ce genre de film, cependant on arrive vite à retrouver le même travelling avant sur les acteurs lors de conversations, etc.
- Deux-trois moments, situations, qui auraient justement mérité d'être plus développés, qui auraient fait gagner le film en profondeur, même si j'ai parfaitement conscience que l'équilibre avec la comédie est dur à trouver.
Au final, on a un genre de "Les petits mouchoirs" moins glam', moins chorale, mais peut-être plus intimiste et qui du coup semblera peut-être plus vrai.
Un film à aller voir qui met de bonne humeur malgré la gravité du sujet et ne prend pas ses spectateurs pour des cons.
Premier film d'Hugo Gelin qui sent bon la fraicheur d'un premier long métrage dans sa sensibilité et son désir de bien remplir sa fonction de comédie dramatique, en utilisant (hélas) quelques ficelles bien faciles et une apparence volontairement jeune et (merci la BO de Revolver) branchée. Cela se laisse regarder et "Comme des frères" se révèle au final comme étant une comédie pleine de tendresse. Les flash back sont légion et un peu trop souvent utilisés. Cependant, le film réside sur la belle complicité des acteurs et sur le charme lumineux de Mélanie Thierry. FX Demaison est parfait, Duvauchelle excellent... mais force est de reconnaître que ces acteurs confirmés se font voler la vedette par Pierre Niney dont la fraicheur et la maturité du jeu sont époustouflantes (chacun des films que j'ai vu où il jouait dedans me le confirme... il aura le César cette année). A voir pour passer un moment frais, sans pour autant que "Comme des frères" soit le chef d'oeuvre annoncé par son importante compagne de promotion.
Une comédie fort sympathique, qui met beaucoup de temps à se mettre en place avec ses flash backs à répétition et des personnages dont on apprend le rôle et l'importance au fur et à mesure du film. Le trio fonctionne super bien, avec des acteurs drôles, talentueux et à la réplique cinglante. Comme des Frères est un très bon film, oscillant entre drame et comédie, qui ravira sans nul doute ceux qui apprécient les trois acteurs.
Un film plein de tendresses et d'émotions d'Hugo Gélin, réalisateur de "Demain tout commence". Disons qu'il sait manier et aborder avec légèreté le sujet bouleversant qu'est la mort d'une personne. L'intrigue est d'autant plus unique via le fait que les trois protagonistes étaient et resteront amoureux de Charlie. Charlie qui je pensais, étais un gars de la bande. C'est un très bon film français, comme j'aime personnellement, qui aborde des sujets de la vie quotidienne, des sujets qui concernent tout le monde. Ce film vous donnera encore plus envie de profiter de vos proches et amis et de respirer un bon coup. A voir, au chaud sous la couette, seul ou accompagné. Je recommande à 100%.
Une histoire émouvante servie par une belle brochette d’acteurs. Malheureusement certains dialogues sonnent faux ce qui gâche l’authenticité et l’émotion de ce drame.
Le sujet est universel, les acteurs sont interchangeables : on aurait très bien pu avoir Cotillard, Dujardin, Lafitte et Magimel à la place. C'est d'ailleurs une variante du film "Les petits mouchoirs", projet casse-gueule, mais on sent qu'il y a du coeur et une vraie complicité entre les acteurs, qui tiennent lieu de ciment à l'ensemble. Hugo Gélin, jeune réalisateur, est aussi à surveiller pour ses prochains films. J'attends de le voir dans d'autres registres. C'est donc une très bonne surprise, au même niveau que "Les petits mouchoirs" selon moi, mouchoirs qui d'ailleurs seront nécessaires à ceux qui, sensibles, se sentiront touchés par cette belle histoire.
Avec comme toile de fond un sujet grave (la maladie qui emporte un proche), le film parvient habilement à toucher et divertir, oscillant en permanence entre l'émotion et le rire, sans jamais tomber dans le pathos larmoyant ou le vulgaire à tout-va, préférant un côté en apparence assez minimaliste mais très efficace et audacieux dans ce qu'il tente. En effet, la narration en sens inverse du temps est un choix judicieux qui permet de voir progressivement comment chacun des 3 personnages a d'abord aimé à sa façon Charlie, puis l'a cotoyée, puis rencontrée et enfin le début amusant de toute l'aventure. C'est comme découvrir peu à peu des détails importants qui expliquent le ressenti présent des 3 hommes, chaque flashback étant étroitement lié à chacune des péripéties, souvent cocasses, du road trip par le biais d'un montage maîtrisé. Le tout fonctionne à merveille grâce à un excellent humour (répliques, situations) et l'alchimie évidente entre les acteurs, l'insouciant et épatant Pierre Niney, le bourru Nicolas Duvauchelle, le mesuré François-Xavier Demaison et la très sympathique et magnifique Mélanie Thierry. Sans temps mort, Comme des frères est l'exemple quasi-parfait du road movie/ film de potes/ dramédie, ne péchant que par un excès de placements produits.
Alternant le bon et le moins bon, il nous touche pas essentiellement au niveau de corde sensible, là étant bel et bien son but principal.
Un joli film qui mele habilement comédie et émotion. Les 3 acteurs jouent parfaitement et on ressent une belle alchimie entre les 3 hommes. Le film nous montre une belle histoire d'amitié entre ces 3 personnages aux caractères bien différents lié par une amie commune qui vient de mourir. En son honneur ils partent en Corse faire le voyage qu'ils avaient prévu de faire avec elle. En route ils apprennent a mieux se connaître. Plusieurs flashbacks nous éclairent sur l'amitié qui les liaient a leur amie décédée. Un beau moment de cinéma.
La réalisation est bonne, les acteurs sont convaincants, Duvauchelle surtout évidemment, les dialogues sont excellents, en revanche, la prise de son est en dessous du médiocre et beaucoup de choses dites sont à peu près inaudibles. Tout cela pourrait encore aller si l'on pouvait prendre au sérieux cette histoire de fille et de ses anciens amants, ou plus ou moins amants, devenus amis par... (je n'ose dire par quelle voie). Le film pêche par cette espèce d'optimisme naïf et irréaliste de rivaux contents d'être rivaux. On est parfois tant dans l'invraisemblable que l'on se croirait parfois dans un conte de fées... mais sans les fées et tout ce qui rend un conte de fées aimable. Dans cette perspective, faut-il comprendre comme on y invite que, en fin de compte, les trois amis de Charlie n'étaient que des charlots ? Le réalisateur peut mieux faire avec un meilleur scénario.
A priori rien de nouveau dans ce film qui réunit trois hommes complètement différents à la suite de la mort de leur meilleure amie. Et d'ailleurs quand on voit le résultat, "Comme des frères" n'a rien d'original. Seulement il a une véritable fraîcheur et une belle énergie apportée par un trio de comédiens au sommet, entre rires, larmes et coups de gueules. Ces trois mecs que rien ne rapproche vont se retrouver réunis par amour pour leur amie et vont prolonger cette amitié. Et si Hugo Gélin n'est pas un grand metteur en scène, il n'en réalise pas moins un beau film sur l'amitié porté par une très belle musique.
Christoblog
Premier film d'Hugo Gélin, Comme des frères présente toutes les caractéristiques du cassage de gueule : scénario en marshmallow, péripéties classiques du road movie franchouillard, film de potes assaisonné aux bons mots. La bande-annonce et ses effets tire-larmes laissait augurer du pire.
C'est donc une sorte de miracle qui fait tenir le film debout, miracle qui repose principalement sur les épaules des trois acteurs mâles du film. Le jeune Pierre Niney, de l'académie française cher môssieu, est relativement irrésistible dans son rôle de benêt sensible. Nicolas Duvauchelle en grosse brute mal dégrossie est distrayant. François Xavier Demaison est quant à lui tout ..... la suite ici : http://0z.fr/0hTOU
C'est donc une sorte de miracle qui fait tenir le film debout, miracle qui repose principalement sur les épaules des trois acteurs mâles du film. Le jeune Pierre Niney, de l'académie française cher môssieu, est relativement irrésistible dans son rôle de benêt sensible. Nicolas Duvauchelle en grosse brute mal dégrossie est distrayant. François Xavier Demaison est quant à lui tout ..... la suite ici : http://0z.fr/0hTOU
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