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Kalie
60 abonnés
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3,0
Publiée le 9 septembre 2014
Il y a un peu des « Minimoys », de « Chérie, j’ai rétréci les gosses » et d’ « Avatar » dans cette aventure en images de synthèse des studios Blue Sky. Les péripéties de l'héroïne, devenue minuscule dans un milieu où tout est plus grand, sentent un peu le déjà-vu (la souris, le chien). De même, la course à dos d’oiseaux rappelle celle des pods dans l'épisode I de « Star Wars ». Heureusement, certaines idées sont inédites. Comme l’invisibilité du peuple de la forêt aux yeux des humains qui s’explique par la rapidité des lilliputiens. La lenteur des gestes et de la voix du père de l’héroïne est amusante. Même les hommes-feuilles se moquent du chercheur en le singeant. La guerre très manichéenne réserve quelques morceaux de bravoure non dénués d’émotions (la mort de la reine, les incursions des belligérants d’un camp à l’autre). Dommage que le scénario ne pousse pas suffisamment loin la réflexion écologique en se cantonnant à une opposition classique gentils/méchants. Par rapport à d’habitude, les personnages comiques manquent de mordant (la chenille, la limace et l’escargot). Sauf lorsque la limace concurrence le héros sur le terrain amoureux… Sinon, l’animation et les graphismes sont corrects malgré le style proche des « Barbie » en images de synthèse. En définitive, comme pour la plupart des contes, ce film intéressera surtout les plus jeunes.
Les créateurs de " L'Age de Glace " signe un film d'animation divertissent et spectaculaire. Le point fort de cette production est sans aucun doute sa qualité technique. L'animation est excellente : un sans fautes. L'univers est captivant, avec ses multitudes de personnages fantastiques, la mise en scène maintiens le rythmé et les scènes de batailles tiennent en haleine. Ses références au Monde de Narnia et au Seigneurs des Anneaux sont très bien trouvés. Un bon divertissement.
Un joli dessin anime pour les enfants qui leur apprend de belles valeurs écologiques . Certes , l'histoire est classique et on devine tous ce qui va se passer a l'avance mais le dessin animé est bien fait et les personnages attachants . De plus , pour une fois la 3D apporte un vrai plus a ce dessin animé notamment pendant les courses poursuites dans les arbres ou les scènes de batailles . Bref , s'il ne révolutionne pas le genre Epic est assez bien fait pour que l'on passe un agréable moment en famille .
Un conte épique et féérique, avec de très belles images et une histoire bien sympathique. ça plaira aussi bien aux jeunes enfants à partir de 4 ans qu'aux adultes.
Tout ce que l'on peut ressentir pendant le film est résumé dans le titre : c'est juste épique. Après nous avoir livré une daube du nom de "L'Age de Glace 4" l'été dernier , et dont je n'étais pas vraiment près à pardonner ; le studio d'animation Blue Sky revient ici avec un excellent film d'animation. "Epic : La Bataille du Royaume Secret" est un excellent cru d'animation à partager seul , entre amis et famille. Pour petits et grands. Seuls les 10 premières minutes pourront en inquiéter certains quand à la (petite) ressemblance avec un certain film nommé "Arthur et les Minimoys". Mais on dévie rapidement sur quelque chose de différent et de bien plus intéressant. L'univers qu'on nous présente est en tout point fascinant , que ce soit les lieux , les personnages attachants (énorme coup de cœur pour les 2 limaces qui rappellent beaucoup Timon et Pumba) et la musique dont la mélodie est très belle et rythmée avec les images. Je ne l'ai pas vu en 3D donc je ne peux rien dire à ce niveau , si ce n'est qu'en 2D les images sont toutefois très belles et colorées (à part 2-3 plans un peu flou au niveau du grain mais rien de grave) . Donc , à voir pour la 3D. Le doublage VF est d'excellente facture avec Mélanie Laurent et Jérémie Rennier derrière les personnages principaux. Un seul hic' pour les connaisseurs de film d'animations : la voix du méchant est la même que celui de 1001 pattes ce qui déroute un peu au départ . L'histoire n'est pas dingue , à vrai dire c'est plutôt du déjà-vu dans le contexte global , mais on se laisse prendre et bercé par le récit des événements entouré de toute cette virtuosité et vivacité. Bien sûr , il faut encore un peu de chemin à parcourir avant que les studios Blue Sky arrivent à la cheville de DreamWorks ou Disney-Pixar , mais pour l'heure"Epic La Bataille du Royaume Secret" est excellent. Un bon moment de cinéma à passer , pour tous les goûts et âges. Ruez-vous dans les salles.
Un bon film d'animation. Les personnages sont attachants et les dessins tres bien realises. L'hisoire a un petit cote "deja-vu", mais le film reste tout de meme agreable a regarder et divertissant.
Je n'attendais pas grand chose de ce film et j'ai été agréablement surprise. C'est un dessin animé destiné à un public plus âgé que la plupart des autres du studio. Le doublage français est plutôt réussi, j'ai adoré Garou. Il y a des scènes drôles spoiler: celles avec l'escargot et la limace et aussi des scènes émouvantes, mais avec un juste milieu, jamais d'excès ni d'un côté ni de l'autre.
"Epic" est un film d'animation coloré qui nous emmène dans le décor verdoyant de la nature, dans le monde fantastique des "Hommes-feuilles". Une adolescente va vivre une aventure extraordinaire dans la forêt en rapetissant à l'échelle d'un insecte. L'idée n'est franchement pas nouvelle, déjà vue avec "Arthur et les Minimoys" et le point de vue rappelle dans un autre genre "Chérie j'ai rétrécit les gosses". Cependant, le monde féerique décrit par ce nouveau film d'animation avec ses elfes de la nature réussit à fonder sa propre identité, et ce n'est pas pour déplaire à notre imaginaire d'enfant.
Le graphisme offre un visuel très esthétique, mais peut-être pas aussi époustouflant que prévu (un dessin "poupée barbie", et surtout une 3D qui ternit la qualité des couleurs). Du côté des personnages, le film nous réserve un bon assortiment de caractère bien trempé. Les histoires sentimentales sont plutôt bien développées, et la compagnie d'un duo limace/escargot amène quelque traits d'humour. Contrairement à ce qu'on peut imaginer, le message écolo n'est pas au centre des préoccupations.
Le scénario n'est pas plus original que ça, la bataille du Royaume Secret se résume aux méchants contre les gentils.
Comment ne pas penser aux minnimoys de Luc Besson ? On y est plus que dans l'univers Pixar, indubitablement....Les graphiques, l'histoire, les petits hommes, la trame, tout concorde..... Le film n'est en rien extraordinaire et je l'ai vu en 2D, mais on devine deux ou trois séquences faites pour la 3D... Reste une histoire intéressante, et quelques traits d'humour assurés par la limace et l'escargot...... A voir par un public aux alentours des 10 ans.... Un film très en dessous des productions Pixar, quand même......
Un film d'animation ultra classique que ce soit dans ses enjeux classiques d'opposition manichéenne entre gentil peuple et méchant peuple, ses personnages fades, son scénario paresseux où tout est expédié rapidement, son animation passable et sa conclusion en happy ending. Epic est bien loin du génie de L'Age de Glace.
Ce film reprend un peu trop le concept de Arthur et les minimoys. A part ça, on passe un bon moment sans prise de tête parce que c'est simple et amusant par moment. De très beaux plans, du rythme et une histoire attachante en font un bon divertissement pour petits et grands.
Le cadre écolo aux gros sabots pose d'emblée un souci, de même que le ton résolument à destination du jeune public. Pourtant la sauce finit par prendre car même avec un manque de finesse, le rythme est dynamique et les petits gags entre personnages sympathiques. La 3D est également un atout.
L’animation à l’américaine se surpasse autant qu’elle se répète. Paradoxal me direz-vous, mais c’est pourtant ce qui ressort de la projection de nouvel opus des studios Blue Sky, les créateurs de l’Âge de Glace. Epic : La Bataille du Royaume Secret, dont l’originalité du nom en dit déjà long, est ainsi l’archétype d’une branche du cinéma américain qui tente de cacher un essoufflement scénaristique par une débâcle d’innovation visuelle. Il suffit de se pencher sur les dernières années dans l’animation pour se rendre compte que les perles ne sont plus américaines : Ernest et Célestine (France, 2012), Les Enfants Loups (Japon, 2012) et L’Illusionniste (France, 2010). Nous pouvons être chauvins de l’excellence de l’animation française qui séduit même la terre de Walt Disney puisque ce sont les studios Mac Guff qui ont dessiné Moi, Moche et Méchant. Seuls des réalisateurs confirmés hors de l’animation parviennent à échapper à la redondance : Gore Verbinski signe le western déjanté Rango (2011), Wes Anderson le fantasque et sucré Fantastic Mr. Fox (2009) et Tim Burton transpose son univers comico-morbide avec Les Noces Funèbres (2005) et Frankenweenie (2012). Dans l’univers formaté et redondant de l’animation américaine, seul le génie de Henry Selick amène une alternative qui allie rêve et cauchemar, beauté et laideur, enfance et adulte. On lui doit L’Etrange Noël de Monsieur Jack (1993), James et la Pêche Géante (1996), Coraline (2009).
Epic : La Bataille du Royaume Secret regroupe ainsi toutes les dynamiques du cinéma d’animation américain contemporain. Ce long-métrage s’inscrit dans la course à la technique des studios américains qui rivalisent entre eux pour donner au public le film le plus abouti d’un point de vue du graphisme. Epic en est alors l’apothéose. Visuellement, jamais les textures n’ont été si palpables et si abouties. Chris Wedge et son équipe cherche à ancrer son image dans une réalité répondant aux critères du réalisme. Une quête du détail qui s’exprime par un cheveu en bataille, un rayon de lumière répondant sur le miroir d’une caméra fictive. Dans cette nature trompe-l’œil, le réalisateur prend le parti-pris de suivre ses micro-personnages à la manière de Larry, le père de Mary Katherine, par le biais de plusieurs « fausses » caméras disséminées dans la forêt. Le spectateur surprend un monde plus qu’il n’y entre.
Si la forme est spectaculaire oscillant entre réalité et fantasme d’une nature bien vivante, le fond condense les défauts tenaces à l’animation américaine et plus largement au cinéma américain. Tout d’abord, l’animation ne peut s’empêcher de faire de ses héros des personnages vides et sans intérêt tant la banalité de leurs sentiments bien-pensants laisse le spectateur de marbre. Seule une amourette courue d’avance égaie un peu le triste tableau de la fadeur de Mary Katherine ou de Nod. Pour intéresser le spectateur, les studios développent alors de savoureux personnages secondaires irrésistibles. Pour Epic, ce sera les gastéropodes Mud et Grub. Parfaitement réussi et extrêmement drôle, les personnages secondaires sont-ils voués au rire et les personnages principaux à la moral ? Cette distinction arbitraire entraîne le film dans un balancement fatiguant entre comédie et quête personnelle. La limace et l’escargot seront assurément les personnages qui resteront dans Epic. Seuls quelques long-métrage d’animation avaient réussi à faire de personnage principal des farces ambulantes : Kuzco (2000) et Bob Razowski (2001).
De plus, la famille américaine est-elle si atomisée qu’elle ne peut se concevoir sans le deuil ou le divorce ? Epic continue cette quête familiale de la construction de l’être en dehors d’un cercle familiale qui ne peut tenir et qui n’est plus une sphère solide. Mais la névrose américaine pour le déchirement familiale forcée (deuil) ou non (divorce) n’est-elle pas trop maladive et surtout trop répétitive ? Epic fonctionne amplement sans le passé familiale de Mary Katherine dont le but ne devient ainsi que lacrymal. Il est navrant de voir que le lien qui unit les deux mondes (Mary Katherine et Nod) ce n’est finalement que la connaissance commune, et donc universelle, de la perte d’un parent. Le monde serait-il si faible en idéaux et en coutumes pour nous affliger cela ? Dans le cinéma américain, l’absence d’un parent est un passage obligé lourdingue qui par sa répétition devient un cliché qui commence à faire sourire.
Epic : La Bataille du Royaume Secret est une réussite visuelle reposant sur un scénario comprenant les multiples ratés de l’animation américaine. Il reste cependant un bon moment aux ficelles prévisibles.
Trés bon film d'animation, une fois n'est pas coutume ! D'année en année, l'animation arrive à se renouveler et à nous sortir des perles exceptionnelles, on se demande même combien de temps cela peut-il durer, à un tel niveau d'excellence. Quoiqu'il en soit, on ne peut que se réjouir devant le spectacle offert par Epic ! Une grosse dose d'humour ( en VO, c'est hilarant ! ), une animation vraiment soignée et une histoire fort sympathique, il n'en faut pas plus pour se convaincre que Epic : La Bataille du Royaume Secret est une réussite !