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    Camille Claudel, 1915
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    126 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 23 mars 2013
    Un très beau film, juliette binoche magnifique, poignante, silencieuse, close, perdue. Un film où
    il faut prêter attention à la bande son, aux pas, à la solitude, à la présence du vent et à cette Provence
    rude, austère qui invite à la méditation, et aux questions qui restent au fond de notre gorge nouée.
    Dumont filme, filme la dimension humaine, son mystère et nous enchante.
    JoRod
    JoRod

    58 abonnés 335 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 mai 2013
    Bruno Dumont, réalisateur français, connu pour avoir un cinéma assez atypique, revient avec Camille Claudel 1915 où il retrace une période de la vie de Camille Claudel lorsqu’elle fut internée par sa famille dans un asile. Le résultat est mitigé. Mais donne toutefois l’occasion à Juliette Binoche de signer un beau rôle. Le film est parsemé de bonnes idées mais demeure trop inégal et dans l’ensemble pas assez bien joué pour être convaincant et crédible. On pense notamment à Jean-Luc Vincent qui campe le personnage de Paul Claudel, constamment en train de surjouer. Rien n’est naturel. La plupart des scènes avec les handicapés mentaux rendent mal à l’aise sans réelle raison ou même motifs quelconque. C’est dommage parce qu’il y avait matière à faire beaucoup mieux.
    Robin M
    Robin M

    70 abonnés 283 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 avril 2013
    Certains œuvres seulement parviennent à devenir des leçons de cinéma. Camille Claudel 1915 en est incontestablement une : celle de l’effacement du sentimentalisme pour pouvoir enregistrer l’âme humaine dans ses retranchements les plus secrets. Bruno Dumont nous emporte dans le cinéma du vide. Un vide de l’espace où seuls les visages tiennent des rôles d’ornement. Un vide de clameurs où le silence monacal est plus signifiant qu’un monologue shakespearien. Un vide de temps que l’on croit suspendu comme pour mieux montrer les meurtrissures des âmes qui errent tels des fantômes altérés par le destin. Camille Claudel 1915, c’est l’évocation de deux mondes contradictoires qui s’entrechoquent par le biais d’un jeu magistral de champs/contrechamps. D’un côté, un univers extérieur de silence dans lequel la moindre communication se heurte aux troubles des patients dont seuls les gémissements et les rires nerveux troublent ce néant. De l’autre, la rage bouillonnante qui s’empare du corps de Camille Claudel. Une bestialité retenue qui éclot uniquement dans des excès de colère libérateurs rares mais empreint d’une tristesse et d’un abandon pénétrant. C’est l’épuration environnante qui permet à Camille Claudel de briller, de prendre littéralement la caméra pour en faire comme une alliée. Bruno Dumont utilise ainsi le champs/contrechamps pour signifier l’incapacité d’union entre ces deux mondes. Il alterne avec maestria entre des plans somptueux du visage meurtri et pénétrant de Camille Claudel (Juliette Binoche) et des plans de ce qu’elle voit, de ce qui se trouve en face d’elle : tantôt des patients de l’établissement psychiatrique, tantôt des détails d’une pièce, la lumière enivrant un tapis, une fenêtre donnant sur la nature. Il y a cette volonté vaine de croire à la liberté du corps par la nature. Camille Claudel est comme une nymphe trouvant sa vitalité lorsque le vent lui caresse le corps ou lorsque la lumière réchauffe son visage. Mais, c’est toujours dans l’ombre des murs de pierre du couvent qu’elle finit ses jours dans l’espoir inlassable d’une amnistie de sa famille.

    L’intelligence de Bruno Dumont est de ne pas faire pencher son film ni vers le plaidoyer ni vers la condamnation de Camille Claudel. Le réalisateur français ne prend pas de parti pris oscillant son personnage entre victime et folie. Elle est ainsi inclue pleinement dans l’institution psychiatrique. Elle fait partie de cette univers de cris, de rires, et de murmures dont parfois elle montre des signes comme sa gestuelle dans la cuisine lorsque le médecin lui demande ce qu’elle fait ici en lui touchant le bras, ou encore par ses crises de larmes. Elle est une patiente. Cependant, Bruno Dumont fait d’elle également une anomalie et donc une prisonnière. Elle est finalement seule à porter l’image, et seule à déambuler, à pouvoir tenir une conversation avec le personnel soignant. Les plans en champs/contrechamps ne permettent finalement que d’asseoir plus fortement, puisque même dans l’image, cette anomalie. Camille Claudel est seule dans les plans face aux patients qui peuplent les champs contraires. Elle hurle dans le cloître « je suis une créature humaine », « je ne suis pas comme eux ».

    Camille Claudel 1915 a aussi cette particularité de savoir effacer l’actrice au profit du rôle. Juliette Binoche est une immense actrice, mais encore une fois elle parvient à surprendre en créant une performance magnifique et magnifiée par le talent de réalisation de Bruno Dumont. Mais, elle a surtout le talent de ne pas se montrer elle devant la caméra, mais de transformer son aura pour devenir cette Camille Claudel. L’autre maestria de Camille Claudel 1915 est également de parvenir à effacer le personnage historique. Bruno Dumont n’a pas le regard du biopic ou du film historique. Il ne suit, que pendant 3 jours, le quotidien de cette femme qui lutte pour la vie. C’est en cela qu’il toucherait à l’universalisme de l’être humain, mais aussi du cinéma. Ce n’est ni Juliette Binoche, ni totalement Camille Claudel qui peuplent la caméra du réalisateur mais l’aura d’une femme désemparée et acculée par son destin.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 21 mars 2013
    interet reduit malgre la qualite du jeu de juliette Binoche.
    Il ne se passe rien. A voir si l'on aime la vision et les cris d'attardes profonds, l'atmosphere des vieilles institutions catholiques.
    Christine B
    Christine B

    1 critique Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 mars 2013
    film soporifique malgré l'interprétation inspirée de J. Binoche ; les autres acteurs (mis à part les malades ) sont plutôt mauvais . L'ambiance glauque et pesante est bien rendue
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 20 mars 2013
    Deux à avoir visionner ce film... deux à ne pas avoir "accrocher"... Trois jours de la vie de Camille Claudel dans cet enfermement, pourquoi filmer cela ainsi avec de vrais "fous"? Un difficile jeu de rôle pour Juliette Binoche, dont finalement on en ressort dubitatif pour un personnage comme celui de Camille Claudel. La venue de son frère n'apporte pas grand chose non plus au film. Ils jouent juste, mais c'est au final juste sans saveur, mis à part quelques jolis plans de la nature. Ce "complément" de la vie de Camille Claudel après le film tourné avec Isabelle Adjani paraît plat sans réel force et plutôt insipide. Cela ne vaut pas le détour à "notre" goût.
    Frédéric D
    Frédéric D

    8 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 mars 2013
    Excellente soirée au-Ciné St-Leu lundi soir autour du film Camille Claudel 1915 de Bruno Dumont, suivi d'une discussion avec l'association freudienne, et d'un documentaire (assez applaudi à la fin car assez remarquable) sur le tournage du film. Avec des réalisateurs de ce calibre, tournant jusqu'à présent avec des acteurs non professionnels (ici avec d'authentiques malades mentaux et infirmières seulement placés dans des costumes et des décors pour s'ajuster avec l'année 1915), avec cette dialectique entre la folie et la normalité, le spirituel et le quotidien, on est en lieu d'acquérir pour le moins de l'humilité tant le niveau d'exigence est élevé. Les "résidents" sont plus "vrais" que nature (et lorsqu'on voit le documentaire on prend aussi conscience de leur propre travail de création de leur personnage, malgré leurs réels handicaps).Juliette Binoche, seule actrice professionnelle du film doit être dans une improvisation réelle tout en maîtrisant à la perfection les mots et les gestes de Camille Claudel. Elle ose, elle prend le risque et c'est formidable. Tout comme l'autre acteur professionnel du film, Jean-Luc Vincent dans le personnage de Paul Claudel, symétrique de Camille, mais tout aussi enfoncé dans sa propre forme de folie, comme lorsque nu, écrivant dans sa chambre il questionne son bras. Seule note un peu discordante à mon sens, et à l'inverse du travail des acteurs professionnels et des résidents, le personnel soignant en costume forme un contrepoint par son jouer-faux... Mais le résultat est là. Le film de ces 3 jours de 1915 (un point dans les 30 ans de son internement psychiatrique) est d'une maîtrise, d'un lumineux (un brasier de passion intérieure et d'une lumière contemplative extérieure), d'un niveau de lecture imbriqué alors que tout est en dépouillement ! Aussi on ne peut que dire, chapeau bas monsieur Dumont. Je ne vous connaissais pas en tant que réalisateur, mais comme disent les jeunes, "Total respect". C'est grand, c'est beau, ça lave, ça rachète de toutes ces séances convenues de cinéma commercial, proprettes que je vois souvent. On en ressort grandi. On peut même dire que dans cette forme de cinéma très prisée aujourd'hui autours du spirituel comme dans le "A la merveille" de Terrence Malick, vous apportez une vrai valeur ajoutée, et pas seulement de l'esthétique creuse, où quand on ressort on ne sait pas quel film on a vu et ce qu'il s'y est passé. Merci encore.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 18 mars 2013
    Quel ennui.
    Un numéro d'actrice de Binoche qui est à la peine.
    A part pleurer ou sourire béatement on n'y croit pas une seconde.
    Ensuite la participation de vrais "fous" frise le voyeurisme ;on tourne en rond dans le scénario comme dans cet asile du début du 20° siècle.
    A éviter donc.
    norman06
    norman06

    345 abonnés 1 664 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 juin 2014
    Prodigieux Bruno Dumont, qui réussit un nouveau modèle d'épure, en greffant l'univers de Camille Claudel au sien. Juliette Binoche enrichit quant à elle sa palette d'actrice par un rôle surprenant.
    Laurent C.
    Laurent C.

    255 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 mars 2013
    Sans doute le plus grand film de B. Dumont. Binoche est magistrale. Un
    film véritablement envoûtant et glaçant.
    lacroix p
    lacroix p

    19 abonnés 167 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 mars 2013
    Une étoile : Juliette Binoche !
    Si vous avez envie de voir un docu sur les asiles d'aliénés, allez y.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 28 mars 2013
    horriblement chiant!!!!!!!!!!!!!! quelle longueur! Et pourquoi un tel titre? Que vient faire Camille Claudel dans ce navet glacial!!!!! Elle pourrait être une femme larguée, une mère qui vient de perdre un enfant... Une chèvre qui a perdu sa famille à la guerre. Non!!!!!!!!!! J. Binoche est pourtant une bonne actrice mais il ne suffit pas d'avoir l'air de n'avoir pas dormi trois jours pour livrer une prestation inoubliable. J. Binoche n'est pas Camille Claudel. Et malheureusement par ce film, elle oblige la comparaison que nous ne voulions pas. Seule Adjani pouvait jouer ce rôle.
    roger pierre
    roger pierre

    8 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 mars 2013
    Drôle de sentiment devant le nouveau film de Bruno Dumont.
    Sentiment à la vision de "Camille Claudel 1915" que le réalisateur et l'actrice n'ont pas fait le même film.
    Sentiment renforcé par la lecture des divers entretiens qu'ils ont donnés à deux.
    Juliette qui travaille avec un coach/ psy dans le dos de Dumont ?
    Où est ici la radicalité du travail mené jusqu'à présent par le cinéaste dans ce qui fait la force de son cinéma, à savoir le travail avec des noms comédiens ?
    Embarrassé par ces longs plans séquences sur le visage d'une actrice qui "joue" (quoiqu'elle en dise) face à un cinéaste que le "jeu" rebute ....
    Bouffée d'oxygène lorsque arrive le personnage de Paul Claudel. Moment magnifique de cinéma lorsqu'il écrit seul dans sa chambre, torse nu.
    Voilà ce qu'il me reste de ce "Camille Claudel 1915" .
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 17 mars 2013
    1h35 de contemplation ennuyeuse. Le meilleur personnage de ce film, c'est finalement le cloître roman. Et encore, la caméra fainéante de Dumont peine à lui rendre hommage.
    fornasetti
    fornasetti

    2 abonnés 42 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 mars 2013
    Bruno Dumont propose un film relatant 3 jours de la vie de la sculptrice au début de son internement. Je me dis, pourquoi pas... Dès le début du film je vois que Juliette B. a du mal avec Camille C. Elle traîne son ennui. Elle attend d'être délivrée. Délivrée de ce rôle qu'elle ne comprend pas vraiment. Tout est très beau dans cet asile. Même les religieuses. Mêmes les vraies "dingues" (alors que je pensais l'inverse). Et puis arrive le frère : Paul Claudel, beaucoup plus "fou" que sa soeur. En conclusion : Embarras vis à vis de ce film où visiblement tout m'échappe. Ne sais pas trop quoi en penser finalement.
    Aurais préféré que Bruno Dumont s'en tienne avec ce qu'il faisait auparavant : ne faire tourner que des "vrais" gens avec de "vrais" corps et des gueules.
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