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    Camille Claudel, 1915
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    JeffPage
    JeffPage

    39 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 mars 2013
    Bruno Dumont livre un film magnifique sur le calvaire de Camille Claudel. Photographie magnifique et jeu d'acteurs exceptionnel font de ce film l'un des meilleur film français de ce début d'année.
    alexdelaforest
    alexdelaforest

    38 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 avril 2013
    Le charme de Binoche n'aura pas opéré sur moi. Le vide sur lequel le film est construit ne m'est apparu que plus clairement. Il n'y a rien. Sinon c'est pas mal fait.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 29 mars 2013
    J'adore l'artiste et je pensais adorer ce film. Déception totale !
    Oui Camille Claudel a terminé sa vie enfermée mais elle n'a HEUREUSEMENT pas vécu que l'internement. Le film traîne en longueur, le temps passe difficilement à la fois dans le film et dans la salle... Le présence des malades mentaux auprès de Juliette Binoche est touchante mais déconcertante et dérangeante pour le spectateur. Cela fait plus voyeurisme que film d'analyse de l'internement de Camille Claudel dans un asile. Bref grosse déception ! Un point positif ? Belle prestation de Juliette Binoche.
    Piwi47
    Piwi47

    42 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mars 2013
    Camille Claudel, sœur du poète, dramaturge, diplomate et écrivain Paul Claudel, a entretenu une relation passionnelle et tumultueuse avec le sculpteur Auguste Rodin, de vingt quatre ans son aîné. Cet amour impossible, ainsi que son internement psychiatrique en 1913, la murant dans le silence le plus total, l'ont dotée d'une aura à hauteur de son génie.

    Le succès du film – biopic de Bruno Nuytten en 1988, auréolé à la fois du César du meilleur film et du César de la meilleure actrice pour Isabelle Adjani, est venu la sortir de l’oubli.

    Aujourd’hui, c’est un autre Bruno qui vient lui rendre grâce, le réalisateur / scénariste Bruno Dumont, un habitué des récompenses Cannoises (Caméra d’or pour « La Vie de Jésus » en 1997, Grand Prix du Jury au Festival de Cannes 1999 avec « L’Humanité », et même sacre en 2006 grâce à « Flandres »), dans une nouvelle œuvre cinématographique, sobrement intitulée « Camille Claudel 1915 », avec Juliette Binoche dans le rôle-titre et le metteur en scène Rachid Bouchareb à la production.

    Avec « Camille Claudel », Bruno Dumont livre un portrait poignant, viscéral, brutal, et dépouillé de l’artiste (mal reconnue) Claudel, mais en même temps âpre et sans concession du fait d’un traitement assez radical, il faut l’avouer.

    Au-delà du postulat de départ intéressant, le film de Dumont soulève également la question de l’asile aliénant – l’isolement institutionnel qui déshumanise – et de la frontière si mince en psychiatrie entre le Normal et le Pathologique. En effet, le « délire » de Claudel à thématique de persécution, d’empoisonnement et de spoliation interpelle tant il apparaît systématisé et plausible, au gré des faits historiques – jalousie du maître et amant Rodin, non reconnaissance à cette époque des productions artistiques de la Femme…

    On regrettera peut être seulement deux choses : la mise en scène très sèche (absence totale de BO, huis clos, plans fixes rebutants), justifiée par une volonté d’hyperréalisme de la part du réalisateur, qui donne un arrière-goût d’austérité à l’odorat cinématographiquement nauséabond et au format un peu inadapté (il aurait peut être mieux valu calibrer l’œuvre pour style reportage – tv film France 2 afin de gagner en impact), ainsi que la représentation archaïque et grossière de l’aliénation mentale et des soins prodigués (séances d’ergothérapie, d’art-thérapie, sortie et repas thérapeutiques, ambiance terne, intrusion constante de la religion), néanmoins à recontextualiser et considérer dans leur époque, nettement plus triviale dans la prise en charge de ces patients.

    Au contact de réels handicapés mentaux, Juliette Binoche livre une prestation de haute gamme de bout en bout, au regard des larmes coulant sur ses joues et des puissants monologues, cadrés de face en gros plans, comme si Dumont prenait à partie son actrice à la manière d’un témoin pour transcender un cinéma-vérité.

    « L’art s’adresse à des facultés de l’esprit bien périlleuses » s’exclame Paul Claudel, incarné par Jean-Luc Vincent, dans un face-à-face final cinglant où l’heure de vérité a sonné, ponctuant ainsi l’intolérance du frère vis-à-vis de la « pathologie » de sa sœur.

    Bilan : Bruno Dumont, réalisateur reconnu dans le monde de la critique, offre un film biographique étourdissant et bourru de l’artiste Camille Claudel, qui avait peut être plutôt la trempe d’un TV film que d’une fiction cinéma.
    Marc F.
    Marc F.

    6 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 28 mars 2013
    Le film se vend sur deux noms, Juliette Binoche qui est une excellente actrice, et qui le prouve dans les deux scènes du film où elle a quelque chose à faire, et Camille Claudel dont le destin intrigue et fascine.
    La communion est parfaite entre l'actrice qui s'ennuie à mourir et se demande ce qu'elle fout là, et le spectateur qui lui aussi s'ennuie à mourir et se demande pourquoi il a bien pu aller voir ce film.
    Il ne se passe rien, aucune action, aucune analyse psychologique,et même l'esthétique est tout à fait banale. A aucun moment on ne rentre dans la folie supposée de Camille Claudel. Les gros plans prolongés sur les patients handicapés donnent envie de vomir par leur voyeurisme, qui régalera ceux qui sont déçus de ne plus pouvoir payer pour admirer à loisir les monstres dans les foires. Au bout d'une demi heure, la lenteur de la mise en scène donne envie de lire la presse sur son smartphone ou de sortir de la salle. Mais on reste tout de même en espérant que quelque chose va sauver le film, vers la fin peut être...
    Oui, c'est ça, tout à la fin, la musique du générique est belle, et la perspective imminente de la sortie de la salle nous redonne enfin le sourire.
    ferdinand
    ferdinand

    14 abonnés 452 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mars 2013
    C'est un film admirable, évidemment! Binoche est formidable de bout en bout, et son eutourage, véritables -disons- handicapés mentaux, vraies infirmières déguisées en bonnes soeurs, vrais médecins donnent au film un réalisme hallucinant. Il ne faut pas attendre de tout cela un moment de franche gaïté, ce n'est pas le genre de bruno Dumont. D'une poésie bouleversante, par moments... La question finale étant : Magnifique! -à quoi ça sert?
    titicaca120
    titicaca120

    382 abonnés 2 179 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 mars 2013
    un film dur très dur,avec de véritables malades mentaux, le destin de cette femme, qui va rester enfermée 30 dans un asile sans véritable motif.
    et cette scène quand les malades jouent dom juan est d'une grandeur d'âme exceptionnelle.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 26 mars 2013
    Bruno Dumont s’attaque à Camille Claudel après Bruno Nuytten dont le film avait été un grand succès. Avec Isabelle Adjani et Gérard Depardieu en têtes d’affiche, ces multiples récompenses et nominations, le métrage avait fait date. De quelle manière le cinéaste originaire du Nord allait-il s’en sortir ?
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 25 mars 2013
    Ce film ne fait vibrer que Juliette Binoche et Dumont qui s attarde sur des plans sans fin et sans intéret á part une belle nature et un beau mur... Le jeu vire dans le pathos misérabiliste. Il n´y aucun contraste dans le jeu des sentiments, ça pleure ou ça prie en souriant béatement. De plus, il y a une véritable ignorance de ce que pouvait etre un asile à cette époque. Le travail de recherche est plat. Prendre une dizaine de résidants de la meme Maison d´Accueil Spécialisée pour traduire la complexité de l´enferment asilaire relève de la paresse et du mépris pour tous ceux qui sont concernés par ce monde. Ici c´est ´´Juliette chez les fous´´. Ce qui me choque le plus, c´est le regard porté sur ces résidants qui ont été ´´recrutés´´, il y a un effet de monstration qui manque de subtilité et de réflexion sur la maladie mentale et l´enfermement. Ce film manque de pudeur et de profondeur. Une platitude vulgaire. Bravo seulement à J. Binoche d´avoir réussi à tenir un role si pauvre aussi longtemps seule.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 25 mars 2013
    Impossible de s'extasier... c'est âpre... très âpre... ça se veut tellurique, mystique... soporifique aussi... Et "Binoche chez les fous" c'est quand même un peu "too much", non ?
    Saepe
    Saepe

    6 abonnés 70 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 avril 2013
    Un morceau de la vie de Camille Claudel filmé à une époque où bizarrement la caméra n'existait pas. De plus Camille Claudel ressemble beaucoup à Juliette Binoche. Nous ne sommes pas dupes. Une imposture!
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 25 mars 2013
    Ai vu hier soir ce film.........
    Je ne savais pas qu'il pouvait exister film aussi nullissime et chiant !!!!!!
    Les pseudos intellos se gargariseront, bien sûr
    et nous imposeront leur masturbation débile
    mais il n'en reste pas moins vrai
    que je vous déconseille, franchement, ce film.
    Allez vous promener à la place !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 mars 2013
    Une histoire poignante d'une artiste maudite. Juliette Binoche crève l'écran !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 24 mars 2013
    Camille Claude 1915 , très beau film de Bruno Dumont , austère et âpre , un peu différent des films précédents de Dumont , avec des acteurs professionnels , et des amateurs , les pensionnaires de l’asile , un des meilleurs rôles de Juliette Binoche , très belles scènes , une promenade dans la montagne avec les fous , Don Juan joué par les fous . Film exigeant à voir .
    shimizu
    shimizu

    9 abonnés 228 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 avril 2013
    Grande performance de Juliette Binoche, que l'on n'avait pas vue dans un rôle aussi fort depuis des années. Par ailleurs, c'est sans doute le meilleur film, et le plus radical, de Bruno Dumont. Le scénario est quasiment inexistant. Le film est très statique, organisé pour culminer lors de la confrontation entre Camille et son frère, un bigot légèrement psycho-rigide, très bien interprété lui aussi. Face à ce frère sûr de lui, de son bon droit, qui évolue dans un monde rassurant, éclairé par la douce lumière divine, le chaos et le tourment qu'incarne Camille ressort d'autant plus violemment, sous le soleil noir de sa mélancolie. La réserve : durant les deux premiers tiers du film, Camille attend la visite de son frère, isolée dans sa maison de fous. Cette attente, on l'éprouve aussi. C'est long. Le film prend tout son intérêt avec l'arrivée de Paul Claudel. Mais la confrontation est un peu courte, surtout eu égard à la longueur de l'attente. En un mot, le film aurait pu être plus court.
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