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    Camille Claudel, 1915
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    126 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 avril 2013
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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 11 avril 2013
    Bonne surprise. J'arrive enfin à m'y faire avec Dumont (l'Humanité et Hadewijch m'avaient beaucoup troublé).
    Binoche est au sommet de son art, la mise en scène de Dumont est aussi sobre que cruelle, toute la dernière partie avec le frère est magnifique.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    167 abonnés 532 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 avril 2013
    Dans une ambiance toujours aussi bressonienne, Bruno Dumont nous fait vivre le quotidien de Camille Claudel dans son asile. Plusieurs scènes restent dans les mémoires comme la représentation théâtrale de Don Juan ou la promenade sur les cimes. Juliette Binoche trouve ici un très beau rôle et démontre sa capacité à changer d'émotion trois fois en un même plan. Le film se concentre d'ailleurs un peu trop sur ce jeu de comédienne. De même, il était très pertinent de montrer de véritables fous et de porter sur eux un regard humain mais là encore, le film en joue un peu trop. J'étais sorti au bout de 30 minutes du dernier film de Dumont, cette fois j'ai eu plaisir à rester jusqu'au bout. Il y a du progrès !
    gemini-hell
    gemini-hell

    26 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 avril 2013
    Bruno Dumont avait réussi jusqu’ici à échafauder au travers de ses films un univers singulier, constamment exigeant et d’une parfaite cohérence. Il aura fallu qu’il embauche, une fois n’est pas coutume, une « star » comme tête d’affiche pour se planter magistralement et entacher ainsi un si beau palmarès. « Camille Claudel 1915 » évoque les thèmes de la privation de liberté, de l’abandon, du renoncement ; des thèmes forts donc mais qui ne réussissent jamais à susciter notre empathie tant le style et le contenu scénaristique du film sont ampoulés, creux et désespérément dévitalisés. Le metteur en scène s’attarde de manière interminable et injustifiée sur ses personnages principaux (Camille et son frère) rendant certaines scènes particulièrement éprouvantes à suivre. Juliette Binoche nous gratifie avec lourdeur de son abécédaire de toute la gamme d’émotion que l’on peut faire passer sur le visage (et on y a largement droit, le réalisateur ayant oublié de dire « coupez » lors du tournage et ayant omis de monter correctement son film), chiale à n’en plus finir et ânonne son peu de texte.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 avril 2013
    Film magnifique, grande qualité de la photographie, de la lumière et du cadrage.
    On se régale du début à la fin !
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 avril 2013
    Camille Claudel 1915 est une splendeur, selon moi le meilleur film de Bruno Dumont. Des images d'une grande beauté extatique, des plans séquences somptueux où les paysages sont magnifiés sans aucune musique additionnelle, du grand cinéma. Dumont parvient à capter au mieux le solitude et la folie de Camille Claudel. L'ambiguïté de son personnage (celle-ci hurlant qu'elle n'a commis aucun crime") mais refusant d'admettre sa folie. Paranoïaque, elle a un type spécifique de folie qui la ronge. Dumont réussit tout autant les plans fixes "habités" que les belles balades dans la plaine rocailleuse ventée ou cette prenante montée d'escalier de Claudel et du prêtre, assèchement des scènes mais magnificience mystique. Camille Claudel 1915 est doté d'une rare richesse d'évocation. La recherche d'émotion, de réalisme (bravo pour le jeu des acteurs non professionnels - on se demande d'ailleurs à quel point ils jouent leur propre vie-) et le mystique (Dieu convoqué par Paul Claudel) font de ce film une oeuvre majeure. Dumont se joue parfaitement du rôle de Camille Claudel. On se demande si ce que nous, cinéphiles, voyons n'est pas ce que la sculptrice hallucine, au moins en partie (les soeurs qui l'épient). Bien sûr, Juliette Binoche est incroyable, ascétique, sans fard (assumant son âge), sûrement sa performance la plus aboutie et filmé entomologiquement et sans jugement par Dumont. Jean Luc Vincent, une découverte, semble avoir une grande palette dans son jeu à la fois halluciné, touchant et inquiétant. Etonnante cette scène d'écriture torse nu, muscles bandés, possédé telle un acte masturbatoire mystique. La scène où il narre sa foi au prêtre est bouleversante. L'usage personnel des champs contrechamps de Dumont (axés sur Binoche dans la scène avec le vieux médecin (acteur étonnant) et sur Paul Claudel avec le prêtre confère à ces scènes un aspect mystique. Mystique mais différent de Malick, il prouve qu'il est l'égal de robert Bresson. Pour la première fois, l'apport d'une vedette donne une puissance inégalée à ce film, austère mais habité.
    traversay1
    traversay1

    3 568 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 janvier 2014
    Camille Claudel 1915 est l'oeuvre d'un peintre. Qui filme les paysages de la région d'Avignon dans des plans larges somptueux et le paysage intérieur d'une recluse malgré elle, incarnée par une Juliette Binoche inouïe dans son jeu, son visage nu reflétant toutes les nuances, de la détresse à l'espoir. Un stradivarius entre les mains d'un Bruno Dumont fidèle au cinéma qu'il impose depuis quelques années, comme un continuateur de l'esprit bressonien, dans l'austérité et le dépouillement. Pas de lyrisme dans cette oeuvre au noir, à l'opposé de la Camille Claudel romantique de Bruno Nuytten, interprétée par Isabelle Adjani. La rigueur de Dumont, son penchant de plus en plus affirmé pour la spiritualité, peuvent freiner l'émotion et rendre l'exercice languissant pour certains. Sa Camille Claudel, au style "rustique" et (faussement) fruste dérange et pose question. Et si c'était une oeuvre d'art davantage qu'un film de cinéma ? A admirer plutôt qu'à aimer ?
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 avril 2013
    Camille Claudel 1915 est une réussite !
    Je ne connaissais pas cette artiste et ce film qui se concentre sur quelques jours de son internement a su me donner une approche qui semblait réelle, de ce qu'elle a vécu pendant cette période.
    Alors oui, il y en plus d'un qui a dû et qui va s'ennuyer car le film compte de nombreux longs plans fixes mais qui sont tout à fait justifiés.
    Imaginez-vous, vivre dans un asile où les conditions de vie (nourriture...) n'étaient pas des plus agréables (c'est d'ailleurs, il me semble, suite à un problème alimentaire que sa maladie va survenir et qu'elle va décéder), qu'on vous traite comme si vous étiez une folle, une handicapée mentale alors que vous avez un mental bien développé et à priori un grand génie, votre famille ne vient pas vous voir ou presque, il n'y a pas beaucoup d'activité. Vous devez donc PROFONDEMENT vous ennuyer, vous sentir seule.
    Ces longs plans fixes semblent donc nous montrer son ennui, son mal-être. Ils sont donc justifiés et j'ai même envie de dire nécessaire puisque c'est un film où tout se passe à l'intérieur du personnage. Elle est tellement anéantie qu'elle n'a plus la force de réagir, elle s'enferme dans un mutisme mais ça bouillonne, vit très mal à l'intérieur. Le personnage est renfermé sur lui-même, il ne se passe pas de choses « rapides » autour d'elle donc forcément le film ne va pas être dans l’exubérance, l'action visible constante.
    Et puis comment voulez-vous vous ennuyez face à une Juliette Binoche qui nous témoigne un jeu d'une si grande sincérité ? Elle ne fait pas « regardez-moi, je fais Camille Claudel qui pleure, regardez-vous moi je fais Camille Claudel qui souffre ». Non, elle est vraiment là. Alors évidemment, elle ne ressent pas ce que pouvais ressentir Camille Claudel mais tente de s'en approcher le plus possible. Son jeu est vrai.
    Le seul bémol que je pourrai donner au film est l'interprétation de Paul Claudel par Jean-Luc Vincent. Au contraire du jeu de Juliette Binoche, je n'ai pas ressenti dans le sien une réelle sincérité. J'ai vu un Paul Claudel intellectuel, aux grandes envolées mis qui s'avèrent plates car l'acteur n'a pas l'air de croire en ce qu'il dit.
    Hormis cela, film A VOIR absolument !
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 2 avril 2013
    Le titre déjà en dit long : en ne s’intéressant qu’à l’une des 30 années de l’internement de la sculptrice, Bruno Dumont veut filmer le vide, une vie de néant, une femme qui s’absente peu à peu d’elle-même. Pénible et très austère, son film ne vaut que par Binoche, dont le regard appelle l’abîme. Jamais touché, le spectateur reste extérieur à ce drame morne et presque mort.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 avril 2013
    Ce Camille Claudel commence là où se termine celui avec Adjani. Elle est internée dans une maison, mi hôpital - mi couvent puisqu’on la diagnostique folle, hystérique, etc... On se dit qu’elle ne va pas tarder à mourir, mais elle y vivra encore...35 ans !
    On est donc dans ce lieu paumé dans la région d’Avignon, dirigé par des soeurs et un vieux médecin fatigué. Camille est à fleur de peau, elle ne comprend pas vraiment pourquoi on l’a isolée ici, pourquoi sa famille l’a abandonnée. On se rend compte qu’elle est un peu déglinguée, mais pas plus que cela. Disons qu’elle est fragile. D’ailleurs si on la compare aux autres pensionnaires, elle pourrait facilement en être l’infirmière tant son comportement nous parait stable.
    C’est un film où il ne se passe pas grand chose, mais où chaque chose est essentielle. Les trois jours que dure l’action sont un échantillon des trente cinq ans que durera le séjour de Camille, avec des micro instants où «ça va», et de longs moments où «ça ne va pas».
    Bruno Dumont, le cinéaste du nord, des Flandres, du Pas de Calais filme la Provence ! Mais celle ci est grise, tourmentée comme les pieds de vigne qui fascinent Camille...elle ressemble à la Belgique, même quand il y a un peu de soleil !
    Juliette Binoche atteint un sommet, à mon sens jamais inégalé par personne. J’en ai vu des comédiennes bouleversantes, mais je n’ai jamais vu cela. Tout le monde se souvient de la séquence dans «L’important c’est d’aimer», où Romy Schneider s’adresse au photographe qui la shoote pendant qu’elle tourne un film de merde où la réalisatrice lui gueule dessus ? Elle lui dit «ne faites pas de photos...je suis une comédienne, je sais faire des trucs bien», cette scène qui me troue le ventre, à chaque fois que je la regarde ? Ben, Camille Claudel 1915, c’est comme ça tout le temps...Binoche est l’épée qui t’ouvre le ventre. C’est tellement fort que par moments je ne regardais plus l’écran tant j’étais chamboulé par ce qui est proposé. Elle est filmée à nue, sans artifice, sans maquillage, pure. J’étais un peu en froid avec elle depuis qu’elle s’était perdue dans des films de merde, mais je dois dire que j’ai reçu ce matin, la plus grande claque de ma vie de cinéphile. Franchement c’est pas le film le plus facile à voir en ce moment, mais je recommande.
    Eldacar
    Eldacar

    48 abonnés 357 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 avril 2013
    Comme toujours chez Bruno Dumont, on retrouve dans "Camille Claudel 1915" cette recherche du réalisme le plus pur possible. Dans cette optique, de vrais patients d'un hôpital psychiatrique « jouent » les malades de l'asile, les acteurs sont filmés au plus prés pour saisir l'émotion vraie... C'est la principale qualité de la mise en scène, rester au plus près de Camille, s'attacher à elle est suivre tous ses mouvements mais sans voyeurisme, en restant d'une grande sobriété. Dès lors, Juliette Binoche a toute latitude pour faire exister Camille sous nos yeux. Et force est de constater qu'elle est fantastique, elle se met totalement à nu et fait éclater par petites touches tout le désespoir contenu de l'artiste. Son jeu passe ici moins par la parole que par le corps, ce qui est caractéristique récurrente du cinéma très physique (dans le sens tourné vers les corps et non vers la parole) de Dumont.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 1 avril 2013
    Film qui aurait pu avoir un gros potentiel et qui est très décevant au final !! Si on fait le choix de raconter camille claudel à partir de son enfermement et de passer toute sa vie antérieure, il faut au moins le relater avec intérêts et passions ! Scénario très plat, on ne voit presque rien de la prise en charge en psychiatrie ou de la santé mentale à cette époque.
    Quelques points positifs : le jeu de juliette binoche dans ce rôle et l'intégration de vrais patients et soignants de structures existantes.
    Charles R
    Charles R

    51 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mars 2013
    En 1988, Adjani et Depardieu crevaient l'écran en interprétant respectivement Camille Claudel et Auguste Rodin. Le style était flamboyant et le romanesque y allait de tous ses éclats. Aujourd'hui Bruno Dumont nous livre un film d'une sobriété toute bressonienne, un film lent, où les silences ont autant d'importance que les mots échangés. Camille se morfond dans son asile du midi où la famille l'a placée pour mieux la tenir éloignée. C'est qu'elle avait causé bien du scandale et qu'on ne pouvait supporter ce déshonneur infligé à une famille respectable comptant parmi les siens un diplomate émérite doublé d'un poète et dramaturge de génie. Camille n'attend qu'une chose: la venue de son frère à qui elle pourra confier son désarroi. Le frère arrive au volant de sa pimpante automobile, mais le dialogue n'aura pas lieu. C'est que Paul, converti au catholicisme, a embrassé farouchement la cause de Dieu et ne saurait expliquer les ressorts du monde que par la volonté de Dieu. Dès lors, que vienne la guerre et l'on reconnaîtra la volonté de Dieu, que Camille présente quelques incongruités neurologiques et l'on reconnaîtra encore la volonté de Dieu. Deux acteurs extraordinaires incarnent ces deux géants des arts et des lettres. D'un côté une Juliette Binoche au sommet de son art, magistrale et émouvante. De l'autre un acteur peu connu, Jean-Luc Vincent, qui interprète à merveille le rôle du frère diplomate (sauf vis-à-vis de sa soeur), coincé dans sa nouvelle personnalité de poète au renom qui ne cesse de s'étendre et de chrétien oublieux du devoir d'amour et de pardon. Et puis il y a tous ces acteurs et toutes ces actrices qui ne jouent aucun rôle sinon le leur: pensionnaires de l'hôpital psychiatrique où le film a été tourné, ils ne font que montrer leurs visages blessés et enlaidis par la maladie mentale. C'est dur et le parti pris est discutable... Mais on conservera de ce film un souvenir d'autant plus ému et l'on ne repartira pas indemne de la projection. Du début à la fin du film, aucune musique et lorsque dans la seconde partie du générique on entend le "Suscepit Israel" extrait du "Magnificat" de Bach, on reprend goût à la réalité des choses.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 31 mars 2013
    Globalement lent et éprouvant...Binoche y est, toutefois, impressionnante.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 30 mars 2013
    Quel grand film! Merci madame Binoche. C'est le temps de la folie, de l'enfermement que nous ressentons tout au long de ce film. C'est l'angoisse de la maladie mentale que nous vivons. C'est la solitude qui nous sidère dans ce film, cet enfermement intérieur, cette tristesse. Je ne me suis pas ennuyé 5 minutes. Dans un monde où l'on pense que seule l'action et l'agir peut nous remplir, ce film nous emmène dans les contrées de la lenteur et du vide.
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