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    Camille Claudel, 1915
    Note moyenne
    3,0
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    126 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 10 septembre 2013
    C'est dans ce genre de film que l'on constate le talent d'un comédien. Ici, Juliette Binoche est surprenante et remarquablement épatante. Les émotions sont extrêmement perceptibles et cela donne au film tout son intérêt. A voir...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 3 septembre 2013
    Film juste ennuyant pour ma part. Des gros plans interminables. Des dialogues incompréhensibles. Aucun rebondissement. Aucune information sur sa vie, ses oeuvres. Je ne sais pas si j'ai loupé le message du film.
    max burton
    max burton

    17 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 septembre 2013
    "Camille Caudel" est un film austère dans sa forme mais empli d'humanité dans les visages, Juliette Binoche y est extraordinaire.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 30 août 2013
    Depuis toujours, ce sont les éléments qui attirent Dumont. Ado, j'avais aimé sa "Vie de Jésus" pour le plaisir de sentir le vent, la pluie ou la terre qu'il sait (encore) prendre le temps de filmer. Puis j'ai compris que ses films étaient creux, ses personnages schématiques, ses histoires louches et sa prétention infinie. Légèrement arriéré, Dumont trafique des mises en scène binaires et scolaires qui ne touchent éventuellement le spectateur que parce qu'il en rajoute systématiquement une bonne couche dans le monstrueux, la violence et l'opacité des motivations. "Camille Claudel 1915" a en plus le défaut d'être très mal joué (en particulier par J-L Vincent/Paul Claudel). Le pire Dumont (avec "Hors Satan").
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 28 août 2013
    Le pari pris est audacieux, traiter de Camille Claudel uniquement via son internement. Le rythme est un peu lent et les acteurs pas toujours au niveau (seconds rôles) mais ce focus sur la vie de l'artiste est troublant.
    Chloecinecritique
    Chloecinecritique

    11 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 août 2013
    Mon Dieu mais ce film est d'un pathétique, dans tous les sens du terme. Du voyeurisme pur, les internés ne sont que des pions pour le réalisateur et J. Binoche qui s'amusent à les déplacer pour gagner de l'argent dans un cas et se tenter dans un (piètre?) exercice de style pour l'autre. Oh ça oui, l'actrice aura, au cours de cette expérience, appris à pleurer (en faisant et en voyant ce film).
    A bon entendeur salut
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 août 2013
    Juliette Binoche sauve ce film qui n'est pas suffisamment abouti et où certaines scènes sont décevantes car les acteurs pas à la hauteur.
    danna2509
    danna2509

    24 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 juillet 2013
    Pendant le visionnage, je me suis souvent demandé si Bruno Dumont était un poseur. Je me disais est-il nécessaire de faire une séquence sur Juliette Binoche prenant ses bottes, les enfilant et nouant ses lacets (très longs lacets), ou encore prendre une minute à la regarder manger, et voir des gens marcher sur des graviers comme le souligne un internaute....Tout ça pose question mais ce qui est certain c'est que cette approche m'a permis d'entrer dans une autre temporalité et si ceci était un choix de Dumont alors c'est réussi.
    Juliette Binoche est excellente, j'ai adoré ce qui se passe dans les 15 premières minutes et comment Dumont par un simple sourire de l'actrice arrive à transformer ce lieu moribond en un lieu presque amusant.
    Le film se divise en deux parties, qui permettent le développement de deux points de vue. La première est une immersion dans le centre où Camille Claudel est internée. La deuxième, plus sombre, nous montre l'artiste à travers les yeux de son frère Paul, interprété par Jean-Luc Vincent à la fois affectueux et dur. Le film prend une tournure plus métaphysique et s'interroge sur Dieu, l'Art, la transcendance et la faiblesse. Elle ramène aussi Camille Claudel parmi les hommes et révèle sa folie. Cette partie est passionnante pour la confrontation entre les deux acteurs mais j'ai préféré la première partie plus aérienne.
    C'est un film superbe, épuré, sans musique dans lequel l'immobilité de la caméra de Dumont fait parfois jaillir des plans d'une force ou d'une violence inouïes.
    Septième Sens
    Septième Sens

    84 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 juin 2013
    Une femme, filmée de dos, telle une ombre immobile ne faisant qu'un avec le décor. Voici la première image que nous avons de Camille Claudel, sculptrice et ancienne compagne de Rodin. Nous sommes en 1915, et l'artiste se trouve désormais dans un asile à Montdevergues, là où ses proches l'ont placée.

    La folie est un terme à mettre au pluriel, car elle peut prendre différentes formes. Claudel n'a pas sa place dans cette maison d'aliénés car elle ne souffre pas des mêmes maux que ces derniers. Être en compagnie de ces handicapés mentaux ne peut que faire régresser son état mental. Ce comportement, Juliette Binoche réussit parfaitement bien à le retranscrire à l'écran, dans le cadre fixe de Dumont qui l'emprisonne petit à petit. L'actrice apparaît pratiquement dans tous les plans du réalisateur, et parvient à être déchirante dans chacun de ses regards et le moindre de ses gestes.

    Camille Claudel 1915 est un film fascinant non pas parce qu'il traite d'une artiste mystérieuse (et par ailleurs déjà vue au cinéma en 1988 avec Adjani), mais parce qu'il flirte constamment avec la réalité (pensionnaires et sœurs jouant leurs propres rôles dans un décor réel). Il y a ici une réinvention du rapport au réel car la fiction s'ouvre à une dimension documentaire. Le quotidien de l'asile met mal à l'aise et le cinéaste n'hésite pas à faire de gros plans sur les pensionnaires pour pointer du doigt l'injustice de la nature.

    Alors que sa famille l'a totalement abandonnée, la sculptrice semble être habitée par la paranoïa. Ses plaintes auxquelles personne ne répond deviennent des monologues. Dommage que la visite de son frère Paul donne lieu à des thèmes religieux assez obscurs pour les néophytes. Mais néanmoins, l'ensemble n'en reste pas moins cohérent et tout à fait abouti. En bref, il faut avouer que Camille Claudel 1915 est déprimant, mais réussi.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 mai 2013
    A Perpétuité

    "Il n'y a pas pire métier que l'art, le génie se paie". En proie à un délire de persécution, Camille Claudel, l'ancienne compagne du sculpteur Rodin est internée à Montdevergues près d'Avignon. En 1915, confinée dans un asile, elle attend la visite de son frère Paul. Dans ce long métrage poignant, presque insoutenable, Bruno Dumont nous enferme dans l'indicible souffrance de l'artiste.

    Un silence de marbre

    Dès le premier plan, une femme de dos, sans identité perce la toile. L'anonymat interpelle le spectateur. Et si c'était nous? Au- delà du regard, les larmes lèvent le voile sur une plaie invisible. La parole n'existe plus. Seuls les bruits du quotidiens, les cris et les rires stridents témoignent d'une vie organique. Au cœur d'une nature gémissante, l'être humain pousse un hurlement muet. Les journées rythmées par les repas se ressemblent et se succèdent. Dans l'attente d'une délivrance, la prière, cette unique échappatoire permet à Camille de survivre. De longs plans fixes, photographiques dressent les limites d'un cachot. L'utilisation méticuleuse d'un décor austère participe au dépouillement. Les plans rapprochés sur le triste visage de Mme Claudel nous emprisonnent. Le vide est rempli par un désarroi presque constant entrecoupé par de brefs moments d'espérance. Le réalisateur ne triche pas. A l'exception du Magnificat final, la musique est absente et les dialogues se font rares. Et encore! Doit-on considérer l'entretien de Camille avec son médecin comme un véritable échange? Rongée par la solitude de la réclusion, elle demande à sortir du pensionnat. Mais le soignant n'accède pas à sa requête et elle obtient pour seule réponse: "Nous nous revoyons la semaine prochaine Mademoiselle." L'entrevue avec son frère tourne elle aussi au monologue. Nous voudrions l'aider, protester, hurler à sa place pour convaincre Paul de la libérer.

    "Il n'y a point de génie sans un grain de folie"

    Toute la force du film repose sur la collaboration de véritables malades mentaux et des infirmières qui remplacent les acteurs professionnels. Nul besoin de sur jouer, d'ajouter des artifices, ils nous transmettent la vérité. Ces amateurs toujours justes, attachants "bluffent" le spectateur. Humble dans son "jeu", Juliette Binoche étonne par sa sincérité. Une connivence entre les patients, le personnel médical et l'actrice se met en place. Cette dernière ne s'impose pas, elle s'adapte, improvise, habite pleinement son personnage. Dans le rôle de Paul, Jean-Luc Vincent met l'accent sur la froideur et la folie mystique de l'écrivain. Contrairement à sa sœur, cet homme de la bonne société ne laisse rien transparaître de ses émotions. Une telle maîtrise devient très vite suspecte. Sa parole est policée, mécanique comme répondant à un délire systématisé dans lequel Dieu serait au centre. Nous doutons: lequel du frère ou de la sœur est le plus fou? Incomprise dans son art, Camille le sera aussi par sa famille. En réalité, elle paraît humaine, raisonnée, respectueuse d'un frère qui la méprise presque. Ses accusations sur Rodin ne semblent pas complètement infondées. Elle souffre avant tout de la solitude et finira sa vie à l'asile. Une peine de 29 ans trop sévère pour une innocente? Le dernier plan fixe, long, silencieux; est criant de désespoir. L'image se tait et achève de nous enfermer.

    Ce nouvel hommage à la sculptrice complète le Camille Claudel de Bruno Nuytten et fournit quelques clés de lecture sur la personnalité et l'oeuvre de Paul Claudel. Le traitement de la folie est moins spectaculaire mais nettement plus proche de la vérité. Pour autant, n'est-il pas regrettable d'attendre la mort d'une artiste pour lui faire preuve de reconnaissance?

    Camille Claudel 1915, Bruno Dumont, Juliette Binoche, Jean-Luc Vincent, Sortie le 13 mars 2013, 1h37, 3B Productions, DCP-35mm.
    Christophe C.
    Christophe C.

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 mai 2013
    Film poignant, impressionante interprétation de la part de Juliette Binoche, égalée par un surprenant Jean Luc Vincent qui impose la personnalité glaçante de Paul Claudel. L'humanité dans la folie; la folie dans la normalité.
    Yves G.
    Yves G.

    1 450 abonnés 3 474 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 13 mai 2013
    J'avais vu à sa sortie en 1988 "Camille Claudel" en avant-première, un dimanche matin au MK2 odéon - qui s'appelait à l'époque le 14-Juilet Odéon. Voici sa "suite".
    En 1915, l'artiste a été abandonnée par Rodin et a sombré dans la est enfermée dans un asile d'aliénés, en Provence.
    L'austère huis clos de bruno Dumont n'a pas grand chose à voire avec la fresque romantique de Bruno Nuytten.
    Comme dans ses autres films, ce réalisateur radical cherche à capter l'essence de ses personnages et se désintéresse de leur existence.
    Abonné aux acteurs amateurs, il filme pour la première fois une te Binoche - dont la performance lui vaudra une (neuvième !!) nomination aux Césars - a joué sans maquillage au milieu de vraies malades mentales.
    Un cinéma terriblement exigeant et desespérément inaccessible.
    clamarch
    clamarch

    11 abonnés 217 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mai 2013
    ça ne sera pas un "block buster" mais on prend une vraie leçon , de cinéma d'abord, c'est très bien filmé, presque en documentaire. Seule Binoche, magnifique de justesse comme d'habitude, nous rappelle que c'est du 7e art. Pas de musique. Le temps est long, comme l'ont été ces 30 années de réclusion pour Camille Claudel. On approche le mysticisme de son frère Paul. Merci aux résidents handicapés d'avoir apporté leur talent. C'est dur mais c'est vraiment bien.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 29 avril 2013
    On ne s'étonnera pas de voir la presse "cinéphilique-exigente" encenser Bruno Dumont. Tous les codes du film d'auteur complaisant sont là. On filme longuement les regards "qui sont censés dire tellement", on joue des plans sur les visages (les plus beaux paysages du cinéma, n'est ce pas ?), la réalité crue, etc... etc... Peut-on infliger à son spectateur cette idéologie austère du cinéma, sans scénario à peu près intéressant, des personnages à peu près existant ? Camille Claudel 1915 est de ces films qui bégayent sur des vieilles habitudes. Ce fera plaisir aux inrocks ou au monde (surement, je n'ai pas vérifié), mais le spectateur lui crie au supplice.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 17 avril 2013
    C est nul !!!!!!
    Carrément nul !!!!!!!
    J ai quitté la salle au bout d une heure !!!!!!
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