Difficile et incroyablement discorde, le réalisateur Bruno Dumont est reconnu pour ses portraits poignants et pénible de la vie moderne, qui se situent quelque part entre drame réaliste et altérité avant-garde. Son dernier long métrage, Camille Claudel 1915 , est un biopic et demeure tout aussi taxer, mais manque curieusement l'élégance et la provocation qui fait habituellement sa marque si nécessaire. Pendant les premières années du 20ème siècle, Camille Claudel (Juliette Binoche) est l'une des plus éminentes femmes sculpteurs de France, amassant de nombreux mécènes, marchands et un revenu modeste de son travail.
Cependant, dès 1905, Claudel montre des signes de maladie mentale, détruisant plusieurs de ses statues et accusant son ancien amant, Auguste Rodin, de tenter de la tuer. Ces signes de paranoïa ont valu le diagnostic de schizophrénie , Paul Claudel (Jean-Luc Vincent), l'ayant admis dans un hôpital psychiatrique en milieu rural. Dumont prend ainsi son influence dans les lettres envoyées entre Claudel et son frère au cours de cette incarcération, agissant comme une fenêtre sur sa vie au sein de cette institution.
Le travail de Dumont a toujours mis l'accent sur la corporéité de l'existence humaine, la distillation souvent de ses personnages jusque dans leurs os métaphysiques . Camille Claudel 1915 n'est pas différent, chronique de la routine de sa protagoniste , fatigant optimisme et sa veillée sans fin pour le retour de son frère. Pendant ce temps, nous observons l'intégration forcée de Claudel avec ses codétenus, aboutissant à un mélange d'affection, d'empathie et de dégoût , une émotion poussée sur le public par la décision controversée de Dumont d'utiliser des acteurs handicapés . L'état mental de Claudel est laissée intentionnellement vague, permettant au public de déchiffrer sa santé mentale par eux-mêmes.
Cependant, malgré cette curieuse ambiguïté, le film reste très fragile sur la psychologie de l'artiste. La caméra de Dumont est rarement autorisée à quitter l'enceinte de l'hôpital psychiatrique, nous confiner dans une grande partie de la même manière que notre héroïne tragique, à l'approche étonnamment minimaliste et graveleux du réalisateur français en créant un sentiment palpable de l'oppression et de l'anxiété nerveuse. Lorsque nous sommes autorisés à partir, c'est seulement pour rejoindre le frère e de Claudel, dont les actions pénibles et monotones font atteinte à un film construit autour d'une performance vraiment captivante de Binoche.
Ce détournement de l'observation individuelle, et pourtant incroyablement bienveillant et humble s'avère, en fin de compte, n'être qu'un conte hypnotique méditatif dans une épuisante et pénible corvée. À la fois beau et pourtant aussi laid, Camille Claudel 1915 n'est qu'un petit exemple de la véritable capacité de Dumont et cela reste une expérience décevante. 2.5/5