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    Camille Claudel, 1915
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    126 critiques spectateurs

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    conrad7893
    conrad7893

    298 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 21 février 2014
    malgré l'interprétation magistrale de Juliette BINOCHE, qui n'a pas hésité pour ce film à se montrer sans fard, je me suis ennnuyé litéralement.
    Le rythme lent du film voulu pour montrer l'enfer de l'internement psychiatrique m'a gêné.
    l'acteur jouant Paul CLAUDEL est un piètre acteur
    trop de scènes répétitives et sans intérêt
    même l'atout réalité en mettant en scène de vrais malades n'arrive pas faire décoller ce film
    bien triste
    kevinsolstice
    kevinsolstice

    55 abonnés 1 931 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 février 2014
    Décidément, je déteste le cinéma de Dumont, ça n'a pour moi aucun intérêt à part celui de documentaires sur la misère et la tristesse.
    JuLieNSauReL
    JuLieNSauReL

    9 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 février 2014
    Dumont se réfère à l'esthétique de Bresson, avec l'humilité en moins. S'intéressant aux moments anti-narratifs (l'oisiveté, les temps morts, l'attente, la solitude, etc.), il filme avec complaisance tant les acteurs non-professionnels que les moments de folie de la Binoche, si bien que ses images deviennent rapidement indigestes et hermétiques.
    shmifmuf
    shmifmuf

    178 abonnés 1 761 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 janvier 2014
    "Camille Claudel, 1915" est une reconstitution clinique à la fois aride et exigeante, rien d'étonnant vu qu'il s'agit d'un film de Bruno Dumont.
    La chose intéressante avec ce film est plutôt la performance qu'offre Juliette Binoche entre les mains d'un réalisateur habitué aux acteurs amateurs. De ce point de vue, cette entreprise est un réel succès. La composition de l'actrice est intense.
    En prenant Binoche, Dumont l'entraîne dans son univers et ne perd rien de sa spécificité en tant que metteur en scène singulier du cinéma français.
    Léa H.
    Léa H.

    32 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 janvier 2014
    Une expérience très inconfortable, qui met nos nerfs à rude épreuve (la confrontation avec la maladie mentale, le silence et l’opacité du monde), mais finalement très marquante. Le visage de Juliette Binoche (excellente) reste imprimé en nous, comme figure ultime de la résistance, celle de l’existence face au néant. Une résistance qui nous ronge et nous habite à la fois dans ce film austère et dur. Dumont reste l’un des plus grands filmeurs du cinéma français.
    Roub E.
    Roub E.

    940 abonnés 4 977 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 janvier 2014
    Le film de part son côté trop austère n arrive que trop rarement à montrer véritablement son enjeu soit l enfermement d un esprit dans une forme de pensée uniformisée (à plus forte raison un esprit riche comme celui de l artiste). Juliette Binoche s en sort quand à elle avec les honneurs.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 20 janvier 2014
    Camille Claudel 1915: Triste et déprimant, JBinoche s'en sort mais le film est trop austère. Milieu fermé!
     Kurosawa
    Kurosawa

    578 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 janvier 2014
    Le film impressionne par sa puissance formelle et se révèle intéressant par le questionnement suivant qu'il développe: Comment une artiste peut-elle vivre dans un asile, soit un lieu terriblement matériel. Dumont trouve des idées de mises en scènes percutantes, comme filmer Claudel éblouie par la lumière du jour, ou encore en train de contempler un arbre ou même regarder une pièce de théâtre. Malheureusement, le film heurte véritablement par son austérité, et aussi par le fait qu'il n'y ait aucun moment d'humanité. Très explicatif et verbeux, "Camille Claudel, 1915" finit par se fusiller en faisant apparaitre Paul Claudel, dont les longs monologues repoussent les limites de l'ennui au cinéma. Un pur film d'auteur aux qualités certaines, mais aux maladresses impardonnables.
    BURIDAN
    BURIDAN

    21 abonnés 201 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 janvier 2014
    "Camille Claudel 1915" : plongée abyssale dans le monde caché de l’humain…
    Ce qui nous agite tous mais qui est bien retenu, bien caché, sous le couvercle des civilités.

    Un film courageux, réaliste, âpre et difficile.

    Pauvre Camille Claudel recluse et doutant de tous et d’elle-même d’abord!
    Pauvre victime, suicidée de la société (au sens d’Artaud), aliénée par les conventions. Car l’imprévu au milieu des rats puissants, friqués et élitistes est insupportable !
    Le manteau bien coupé de la (dé)raison admise…

    Maelström des sentiments… Camille attend Paul. Trois jours de sa réclusion sur trente cinq ans !
    Paul, le mystique, le chrétien, se tait. Ou donne des raisons déraisonnables…
    Paul présent. Renoncement pour Camille.
    Sa croix !

    Le film de Dumont (auteur du magnifique « L’Humanité ») n’est nullement en opposition à celui de Nuytten si beau aussi… Il le prolonge et éclaire la fin de vie tragique de cette si grande artiste : Camille Claudel.
    L’amour perdu de Rodin a jeté Camille dans le désespoir…
    Et le monde perclus de conventions (sa famille !) gêné par cette femme libre (une faute inexpiable !) l’enferme … A vie !
    Fantôme gênant écarté pour effacer le crime des jaloux…
    L’artiste prince des nuées exilé sur la terre !

    Oscillant entre fiction et documentaire sur le monde des souffrants, suffoquant de tristesse et de vérité, Bruno Dumont nous offre une merveille de film éloigné des canons actuels et vains du cinéma convenu qui envahit nos salles…
    Deux acteurs professionnels, Juliette Binoche, Jean Luc Vincent, magnifiques adossent leur interprétation sur des non-professionnels, patients et infirmiers réels d’un hôpital psychiatrique… Et ceux-ci déploient une humanité généreuse, au travers des marques visibles de leur souffrance, qui illumine le film !
    La forme aussi est parfaite. Longs plans étendus dans la pénombre ressortant de l’exaltation mystique. Longs plans posés sur le réel, les choses ordinaires…
    La beauté des rayons de soleils posés sur les branches de quelques arbres habitant une cour arthritique.
    La montagne rugueuse…

    Une autre temporalité de la narration.
    La lenteur profonde. La durée des choses.

    UN CHEF-D'OEUVRE !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 janvier 2014
    Ce film m'a saisi. Glacial. C'est un film de cinéaste avec des choix tranchés et un goût pour les images qu'il donne à voir. Il m'en reste un sentiment âpre, amer. J'ai senti le temps long, non l'ennui du spectateur, mais l'ennui de cette femme, son gouffre dans ce huit clos qui n'en finit pas. J'ai apprécié le jeu de Juliette Binoche. Il n'y a pas d'hystérie, ni de romantisme mais une qualité de présence magnifique, sans psychologie mal placée. On perçoit son désir d'exister mais il n'est pas appuyé, il n'est pas sur-joué.
    Plus qu'un film sur Camille Claudel, il s'agit ici de traiter l'enfermement. Il y a celui de cette grande artiste et celui de son frère, Paul. Deux types d'enfermements. Je suis sorti en me disant que la foi de Paul Claudel est dévastatrice. Le face à face de ces deux solitudes à la fin est vertigineux. On se demande lequel des deux est le plus enfermé. Certes Camille Claudel subit la folie de son frère, mais lui est démuni face au tempérament de sa soeur, à sa folie créatrice et ses besoins.
    Je me questionne sur la création. Cette femme se bat pour pouvoir créer à nouveau, sculpter. Sa condition de femme libre est donc nécessaire pour cet acte de dépassement de soi. Son frère, lui, ne suit que le chemin du créateur pour protéger sa soeur des afres de la création. C'est dur et difficile à avaler.
    framboise32
    framboise32

    149 abonnés 1 289 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 novembre 2013
    Bruno Dumont propose un film intime. Le film se concentre sur 3 jours de la vie de l’artiste. 1915, Camille Claudel est résidente de l’hôpital psychiatrique de Montdevergues, près d’Avignon, quand le médecin-chef lui annonce que son frère lui a écrit, et qu’il viendra lui rendre visite dans 3 jours.

    La première partie du film présente Camille Claudel, son sentiment de persécution, sa solitude, l’hôpital, le silence assourdissant de l’asile, les malades, la souffrance, les cris. Cette première partie a quelques longueurs, peut être est-ce du à l’impatience, que l’on ressent, de l’artiste à revoir son frère. Puis le frère arrive, attendu comme le Messie par sa soeur ainée. Toute "l’action" est concentrée sur cette attente. Puis la rencontre se passe, 10 minutes, un vain tête à tête déchirant.

    L’actrice Juliette Binoche est Camille Claudel. Elle est somptueuse. Elle apparait sans maquillage, le visage torturé. La détresse se lit sur son visage, on est touché. Jean-Luc Vincent, Paul Claudel, est lui aussi impressionnant.

    Camille Claudel,1915 est un film brut et "fort" avec l’impressionnante Juliette Binoche, un des meilleurs rôles de l’actrice. Touchant
    Aspro
    Aspro

    14 abonnés 357 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 octobre 2013
    Difficile et incroyablement discorde, le réalisateur Bruno Dumont est reconnu pour ses portraits poignants et pénible de la vie moderne, qui se situent quelque part entre drame réaliste et altérité avant-garde. Son dernier long métrage, Camille Claudel 1915 , est un biopic et demeure tout aussi taxer, mais manque curieusement l'élégance et la provocation qui fait habituellement sa marque si nécessaire. Pendant les premières années du 20ème siècle, Camille Claudel (Juliette Binoche) est l'une des plus éminentes femmes sculpteurs de France, amassant de nombreux mécènes, marchands et un revenu modeste de son travail.

    Cependant, dès 1905, Claudel montre des signes de maladie mentale, détruisant plusieurs de ses statues et accusant son ancien amant, Auguste Rodin, de tenter de la tuer. Ces signes de paranoïa ont valu le diagnostic de schizophrénie , Paul Claudel (Jean-Luc Vincent), l'ayant admis dans un hôpital psychiatrique en milieu rural. Dumont prend ainsi son influence dans les lettres envoyées entre Claudel et son frère au cours de cette incarcération, agissant comme une fenêtre sur sa vie au sein de cette institution.

    Le travail de Dumont a toujours mis l'accent sur ​​la corporéité de l'existence humaine, la distillation souvent de ses personnages jusque dans leurs os métaphysiques . Camille Claudel 1915 n'est pas différent, chronique de la routine de sa protagoniste , fatigant optimisme et sa veillée sans fin pour le retour de son frère. Pendant ce temps, nous observons l'intégration forcée de Claudel avec ses codétenus, aboutissant à un mélange d'affection, d'empathie et de dégoût , une émotion poussée sur le public par la décision controversée de Dumont d'utiliser des acteurs handicapés . L'état mental de Claudel est laissée intentionnellement vague, permettant au public de déchiffrer sa santé mentale par eux-mêmes.

    Cependant, malgré cette curieuse ambiguïté, le film reste très fragile sur la psychologie de l'artiste. La caméra de Dumont est rarement autorisée à quitter l'enceinte de l'hôpital psychiatrique, nous confiner dans une grande partie de la même manière que notre héroïne tragique, à l'approche étonnamment minimaliste et graveleux du réalisateur français en créant un sentiment palpable de l'oppression et de l'anxiété nerveuse. Lorsque nous sommes autorisés à partir, c'est seulement pour rejoindre le frère e de Claudel, dont les actions pénibles et monotones font atteinte à un film construit autour d'une performance vraiment captivante de Binoche.

    Ce détournement de l'observation individuelle, et pourtant incroyablement bienveillant et humble s'avère, en fin de compte, n'être qu'un conte hypnotique méditatif dans une épuisante et pénible corvée. À la fois beau et pourtant aussi laid, Camille Claudel 1915 n'est qu'un petit exemple de la véritable capacité de Dumont et cela reste une expérience décevante. 2.5/5
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 620 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 septembre 2013
    On est loin du film biographique et romantique avec Isabelle Adjani traitant plutôt de la passion de Camille pour Rodin. Très star system avec ses 6 Césars, Dumont livre un film aux antipodes du précédent. Il décide déjà de ne traiter que quelques jours de la vie de Camille. Les quelques jours de 1915 où elle attend la visite de son frère Paul ; visite sur laquelle elle compte beaucoup. Elle est en effet interné depuis 2 ans dans un asile de fous par sa famille ; elle y restera 30 ans, jusqu’à sa mort en 1943. Elle paraît très vite saine d’esprit au milieu de ces fous ; tout juste un sentiment de persécution est perceptible. Les infirmières et nonnes lui confient même des patientes. La folie cachée aux yeux de la société est un des sujets du film. Et Bruno Dumont anti cinéma commercial au possible met Juliette Binoche au cœur du film mais l’entoure de véritables déments, nonnes et infirmières. C’est un peu la limite du film, on voie très vite la médiocrité du jeu des non comédiens. Le seul mérite est que cela sublime encore plus la performance de Binoche. On finit même par se demander si c’est un film sur Camille ou sur Juliette. Peu de parole, mais de longs plans fixes et serrés sur le visage de Binoche viennent révéler au combien son jeu relève de l’incarnation ; la détresse dans les yeux de cette femme ne comprenant pas son internement est impressionnante. Après derrière ce stratagème de l’entourer de véritables malades nait quelques moments de grâce mais aussi de grosses longueurs. Et la rencontre tant attendue entre Paul et sa sœur qui devait être d’une richesse absolue est bâclée en 10 minutes et nous laisse sur notre faim. Tout est trop lent dans la première heure et tout est trop rapide dans le dernier quart d’heure. Cette rencontre où deux visions du monde s’opposent méritait plus. Paul, submergé par l’exubérance d’une sœur dépassée par sa joie de le revoir (joie comprise par le spectateur car il a appréhendé sa réalité), ne perçoit pas ou refuse de commprendre la raison en elle. Il prend congé, enfin plutôt il s’enfuit. Terrible et déchirant, cette femme est laissée à son sort. Mais çà ne prend par guère, le rythme est tellement inadapté au réndre la raison en elle. Il prend congé, enfin plutôt il s’enfuit. Terrible et déchirant, cette femme est laissée à son sort. Mais çà ne prend par guère, le rythme est tellement inadapté au réndre la raison en elle. Il prend congé, enfin plutôt il s’enfuit. Terrible et déchirant, cette femme
    Parkko
    Parkko

    158 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 septembre 2013
    Je n'aime pas le cinéma de Bruno Dumont qui est pour moi un cinéma sur la douleur mais surtout de la douleur pour le spectateur. C'est un cinéma que je n'arrive pas à aimer, que je n'arrive pas à comprendre, qui m'échappe (pour peu qu'il y aurait quelque chose à prendre là dedans). On s'emballe beaucoup sur Dumont depuis quelque temps, comme l'héritier de Bresson. Bon, je suis pas fan de Bresson (j'ai rien contre hein, j'ai beaucoup aimé un condamné à mort s'est échappé, par exemple, mais ce n'est pas du tout faire justice à Bresson de le comparer à Dumont, chez Bresson y a une sorte de grâce quand même qui émane de ses films, chez Dumont c'est laid, je crois qu'il essaie justement de faire émerger une beauté de ce qu'il filme mais il n'y parvient pas. Et dans Camille Claudel, il n'y parvient pas non plus. C'est pas le film de Dumont que j'aime le moins, il est pas horrible hein, y a des qualités, mais je sais pas, c'est un cinéma qui ne me plait vraiment pas.
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    112 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 septembre 2013
    Un texto de Juliette Binoche, un livre sur Camille Claudel à son chevet et monsieur Bruno Dumont nous sort un film de malade !!! (sans jeu de mot) Une œuvre sublime, forte où le plus grand défi qu’il a relevé haut la main avec toute l’équipe du film aura été de tourner avec d’ authentiques malades mentaux. Je ne suis pas surpris qu’il ait voulu explorer cette période mystérieuse de la vie de Camille Claudel car ça lui a permis d’extrapoler avec les thèmes qui lui sont chers : la folie et le mysticisme. Voir les derniers jours de Camille entrain de sombrer désespérément dans un état d’aliénation mentale, impuissante à faire entendre raison à sa propre famille bien décidée à l’abandonner définitivement, témoigne de l’imagination sans borne de cet auteur. Il déroge un peu à ses principes en travaillant avec une grande star dans la personne de Juliette Binoche (une des plus grandes actrices au monde à mon avis) et n’a pas hésité une seconde à la mettre au milieu d’autistes, de trisomiques et de schizophrènes dans cette ambiance, cet univers de l’internement et de la démence, particulièrement bien retranscrit, tant on se sent à ses côtés. Par contre, sa mise en scène ne change pas, beaucoup de plans fixes, peu de dialogues, une prise de son pure, c’est magnifique ! La production est impeccable (décors, costumes, accessoires), on se croirait au début du 20ème siècle et on peut dire que ça change de le voir quitter le nord de la France qui est son terrain de jeu habituel (à part Twentynine Palms évidemment). Comme la quasi-totalité de son casting sont d’authentiques pensionnaires d’un asile, il n’y a que Juliette Binoche qu’il aura dû diriger et quelles performances ! On a droit à 3 scènes particulièrement intenses qui n’ont pas dû être faciles pour cette immense actrice quand on connaît la dureté de la direction d’acteur de Bruno Dumont qui n’y va pas avec le dos de la cuillère pour les déstabiliser et obtenir ce résultat si fascinant. Dans les moins, je dirais que le directeur de cet asile fait un peu trop vieux débris, à bout de force pour vraiment les aider et le personnage de Paul Claudel ne m’a pas non plus transporter. Il y a pourtant une superbe scène de réflexion sur Dieu, le christianisme, le bien et le mal liés ou pas à tous les évènements qui entourent cette famille mais sa performance ne m’a pas envouté. Il y a peu de références à la vie de sculptrice de Camille mais j’ai trouvé les petites touches écrites par Bruno Dumont fines et bien vues : un joli croquis sur une lettre, un malaxage de terre glaise dans le jardin pour remémorer ses sensations. Enfin, je le trouve plutôt court et il manque ses habituelles scènes d’amour torride et/ou de violence, là on reste enfermé dans les méandres de Camille mais rien que la sensation d’internement et de frustration qui en découle est à ne pas manquer…
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