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    Camille Claudel, 1915
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    126 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 25 août 2015
    Camille Claudel est typiquement le genre de film qui avait tout pour plaire, mais qui se révèle très décevant. Se reposant uniquement sur la prestation (impressionnante de réalisme, il faut le dire) de Juliette Binoche, Bruno Dumont en oublie totalement la mise en scène, ne nous servant pratiquement que des champs/contre-champs d'une platitude extrême. Les plans-séquences sur Juliette Binoche qui pleure sont nombreux, et témoigne du peu d’inventivité visuelle du réalisateur, qui se contente uniquement de soigner quelques cadres qui valent le coup d’œil. D'un point de vue scénaristique, c'est tout bonnement proche du néant tant tout cela est répétitif et part dans une direction inattendue et stupide vers la toute fin. A cela s'ajoute la piètre performance des acteurs secondaires (qui, apparemment, serait voulue... étrange d'aimer saboter son propre film), qui rendent les dialogues insupportables. Qu'est-ce qu'on retiendra donc de ce film ? Pas grand chose à part la performance de Juliette Binoche et le sens du cadre de Dumont, alors que cela aurait pu être un grand film.
    maxime ...
    maxime ...

    235 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 février 2017
    Camille Claudel 1915 a été ma première expérience avec le cinéma de Bruno Dumont, je dois dire que ce film m'avais à l'époque quelque peu perturbé de part son austérité et surtout par l’approche sans fioritures de son auteur. Depuis, j'ai vu l'intégralité des films de Bruno Dumont ( hormis Ma Loute ) et je suis donc bien moins impressionné par sa méthode qui plus est après Twentynine Palms, Flandres ou bien encore Hors Satan ... Ce second essai ne me parait pas aussi terne que dans le passé, les effusions de larmes et de cris m'ont réellement ému et chagriné, cette entrevue frère et sœur dans les deniers instants du long métrage me reste encore sur le cœur ! La violence de cette échange sonne jusque dans les compliments emplis de défiance et de reproche, le moment est terrible. Juliette Binoche compose avec l'ambiance froide du long métrage, une actrice que j'aime de plus en plus et qui me ravit dans chaque rôle ( Les Amants du Pont-Neuf, Sils Maria, Caché ... ). Le métrage est d'ailleurs à son image, fascinant et troublant.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 351 abonnés 4 157 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 février 2015
    On relèvera dans un premier temps la performance magistrale de Juliette Bonche. Suivi de prêt par le calme et la patience qui envahit le spectateur grâce à une mise en scène sobre et juste. Dumont a su instaurer cette folie imposée à Camille Claudel. Cependant, les autres acteurs ne sont pas à la hauteur de Juliette et la deuxième partie en subit les conséquences. C’est fort dommage car l’ensemble de Camille Claudel, 1915 avait un fort potentiel.
    D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 29 novembre 2014
    Très belle interprétation de Juliette Binoche, c’est incontestable. Mais ce n’est pas pour autant que le film est très accessible. C’est lourd, pesant, assez ennuyeux même, et au final c’est décevant.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 18 octobre 2014
    Beaucoup d'éléments qui auraient pu donner un film magnifique, mais Dumont parait plus soucieux de faire "son" film que d'être accessible au spectateur. Des séquences plus courtes ou suggérées auraient pu faire comprendre aussi bien ou mieux l'enfer vécu par cette femme. Heureusement j'ai vu ce film en DVD !!!! j'aurais été très malheureuse d'être piégée dans ce malheur dans une salle de cinéma. D'une certaine manière une réussite : quelque chose d'insoutenable !!!...Juliette Binoche sublime.
    Henrick H.
    Henrick H.

    4 abonnés 119 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 octobre 2014
    Du Dumont dans toute sa splendeur, du talent et de l'austérité, pas de musique rien que les sons naturels et des silences assourdissants. On y suit l'internement de Camille Claudel suite à sa rupture avec Rodin, elle n'a clairement rien à faire là tant son intelligence tranche avec les troubles sévères des autres patients (qui sont réellement des patients dans la vie, ce qui est assez troublant voire dérangeant). L'interprétation de Juliette Binoche est excellente. On y sent tout l'ennui et l'attente qu'elle peut vivre (l'attente de son frère Paul). C'est très bien fait tant et si bien, que l'on s'ennuie aussi en attendant le frère tant espéré. L'arrivée de celui-ci n'engendrant que déception pour la soeur comme pour le spectateur car l'interprétation n'est pas à la hauteur de celle de Binoche et le personnage est particulièrement sinistre.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 12 septembre 2014
    Comme le dit si bien le critique maison de Libé, il y a effacement de la star, et effacement du personnage historique. Il aurait pu ajouter: "effacement du film".
    Car c'est du Dumont, quoi. Autrement dit toujours la même cuisine, dans un film immobile au cours duquel il ne se passe rien. Soit, Juliette Binoche qui ne parle pas, Juliette Binoche qui crie, Juliette Binoche qui pleure, au milieu des fous, donc. C'est vertigineux d'ennui, mais on nous dira que c'est le sujet du film.
    La partie avec Claudel, et c'est une gageure, est encore plus ennuyeuse, et de plus mal jouée.
    Mais c'est Dumont, et Dumont = 20/20 aux Inrocks, à Libé, etc.
    Rien que du très convenu donc!
    Behta A
    Behta A

    35 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 juillet 2014
    Un film bouleversant qui ôte les mots et laisse au fond de soi cette rage sourde de l'impuissance.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 22 avril 2014
    A l'issue du visionnage de ce film une seule double impression domine : Belle photo, mauvais film.
    J'en suis complètement désolé, mais les bras m'en sont tombés !
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    748 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 avril 2014
    Comme son titre l’indique, ce long-métrage nous propose de voir Camille Claudel durant l’hiver 1915, une période où elle se retrouve internée par sa famille dans un asile du sud de la France et où elle est dans l’attente de la visite de son frère, Paul. L’interprétation de Juliette Binoche dans le rôle principal est vraiment remarquable, l’actrice fait en effet preuve d’une énorme humilité par rapport à son personnage et elle s’impose clairement comme la plus grosse satisfaction de ce long-métrage. La mise en scène de Bruno Dumont est bien plus convaincante que dans Hors Satan, même si je trouve que le réalisateur abuse un peu trop de plans fixes. Quant à l’histoire, si le début est vraiment prometteur, le déroulement de l’intrigue est sans réelle surprise. Au final, il s’agit d’une œuvre à découvrir ne serait-ce que pour la prestation d’exception de Juliette Binoche.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 avril 2014
    Depuis le temps que j'entends parler du cinéma de Bruno Dumont et depuis le temps que je souhaitais me faire sa filmographie, il faut bien sur que je commence par son dernier en date, à savoir "Camille Claudel, 1915" qui suit une brève période de la vie de l'artiste, plus précisément durant son année d'internement en asile psychiatrique. Je ne sais pas si c'est une bonne chose de commencer la filmographie d'un réalisateur en démarrant par sa dernière œuvre. Toutefois, force est de constater que "Camille Claudel" est un film monstre dans les deux sens du terme. Monstre à la fois dans le cadre de la fiction, un asile psychiatrique, peuplé de "freaks" plus ou moins attachant, et monstre dans le comportement même de Claudel et de son entourage, dans lesquels Dumont prend soin de ne jamais être concret. Ainsi, le réalisateur laisse aux spectateurs libre court de définir eux même l'état mental de Claudel, et même des personnes qui l'entourent. Au final, qui serait le véritable monstre dans tout ça? La grande force du film tient aussi dans son avarice de dialogues. Peu de blabla, Bruno Dumont se concentre sur le ressenti des personnages, sur les émotions sans l'usage de la parole. Et le réalisateur le fait très bien. Durant ces plans silencieux, on ressent toute la détresse, toute la joie, toute la peur que ressent Claudel. A noter que Juliette Binoche est superbement dirigée par Dumont. Jamais son jeu d'actrice n'aura été aussi fort, ou du moins je n'en ai aucun souvenirs. En gros, pour mon premier Dumont, je ne suis en aucun cas déçu et j'ai hâte de poursuivre sa filmographie. "Camille Claudel" est un film profond et fort, riche en émotions de par une atmosphère forte dans une simplicité remarquable.
    poneyexpress10
    poneyexpress10

    2 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 avril 2014
    Le titre porte une année comme le bras d’un condamné un matricule. Les deux acteurs principaux Juliette Binoche et Jean Luc Vincent sont épatants. L’asile dévoilée par le film, la situation asilaire est moins repoussant par des traitements brutaux qu’on ferait subir aux malades, ce qui était le cas dans « Vol au-dessus d’un nid de coucou » que par les malades eux-mêmes qui ont des traits grotesques, inhumains, un peu la peinture de Bosch, quelque chose du Moyen Age, des gargouilles, des créatures selon Camille qui n’ont pas figure humaine. Elle qui aimait, choyait la beauté, les formes sensuelles, l’harmonie, faire ressentir à travers son art des sentiments, les faire rayonner dans sculpture, elle, ici, dans cet asile depuis 20 ans, possède la lucidité que personne ne semble lui reconnaître, et dans son discours, c’est souvent gâché par ses obsessions de persécuté, qui sont aussitôt prises pour des preuves de folie. Quand le frère apparaît, c’est sublime : quel texte ! Sa prière qu’il adresse en chemin face au paysage si beau de la Provence, son expression tourné vers l’évidence de sa foi, on dirait mystère pour Camille qui cherche un soutien, une lumière en elle, quelque chose qui lui permette de supporter, un espoir, une lueur, alors que son frère tire le religieux jusqu’à son incandescence qui est la sainteté, recherche insatiable dans ses écrits. Au début il est vrai que le film, semble gigogne, comment une malade peut elle être aussi lucide, au milieu de cette cour des miracles, comment personne ne s’aperçoit de son intelligence, de sa finesse, de sa souffrance surtout, et puis le film fait plier cette tension, parce que les deux esprits qui se rencontrent à la fin, sont exceptionnels Camille et Paul.
    tixou0
    tixou0

    692 abonnés 1 995 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 avril 2014
    3 jours de la vie de Camille Claudel. Internée à la demande de sa famille depuis 1913.
    Dehors, et au Nord, comme à l'Est, c'est la guerre. Nous sommes en 1915. Précisément, à cause du conflit, Camille, 50 ans, a été transférée de la banlieue parisienne à celle d'Avignon. On sait que diagnostiquée paranoïaque, elle ne sortira jamais de Montdevergues (et y mourra, d'un ictus apoplectique sans doute dû à la malnutrition, lors du Second conflit mondial, en 1943).
    Elle était totalement mutique depuis sa réclusion en milieu psychiatrique, mais Bruno Dumont la fait parler dans son film..... même si la part "contemplative" y est importante.
    Juliette Binoche trouve là un de ses meilleurs rôles, assurément.
    Les qualités plastiques de la réalisation, outre la superbe performance du rôle-titre, sont à porter au (grand) crédit de ce film austère - la photo de Guillaume Deffontaines est sublime.
    La dramaturgie générale est opportune - une vie qui bascule dans le néant, réduite à des lambeaux. Dumont (scénariste) réussit à donner à Dumont metteur en scène suffisamment de "grain à moudre" pour nous faire entrer dans la tête de Camille, qui chavire dans cet "enfer" au quotidien (de vrais malades mentaux entourent Binoche - impressionnant). L'immense sculpteur qu'elle fut n'est plus, la femme survit simplement en surface.....
    Mais le "point de vue" devient discutable quand est introduite la variable "Paul" (incarné par Jean-Luc Vincent, amidonné). Le cadet de Camille, diplomate, grand essayiste et dramaturge, est en route pour lui rendre visite. Touché par la grâce (rappel plutôt artificiel de sa "conversion" de Notre-Dame), c'est un écrivain animé par la foi catholique. Le parallèle sec entre son inspiration confessionnelle et son absence d'empathie avec sa soeur n'est évidemment pas innocent. Les relations Paul/Camille ne peuvent pas se limiter à cette commode "analyse". Cette fois, c'est un net bémol.
    Hastur64
    Hastur64

    221 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 28 mars 2014
    Le film est sorti à l’occasion du 70ème anniversaire de la mort de Camille Claudel et personnellement je pense qu’avec ce long-métrage on l’a enterrée une deuxième fois. À force de vouloir jouer l’épure et la vérité, le réalisateur nous livre une œuvre d’une assez grande vacuité. On suit Camille Claudel internée contre son gré à Montdevergues les quelques jours qui précèdent une des rares visites de son frère l’écrivain Paul Claudel. Alors, Camille mange, Camille pleure, Camille se promène, Camille prie, Camille s’assoie et fixe le vide… Bref on suit Camille Claudel dans les ennuyeuses journées qui font tout ce qu'elle va connaître durant les 30 dernières années de sa vie. Si cela éclaire le spectateur sur l’injustice de ce traitement, il n’en reste pas moins que c’est un peu maigre pour faire un film et que l’absence totale de scénario rend le film extrêmement long et ennuyeux pour nous. Bien sûr la prestation de Juliette Binoche est impeccable, mais bon, le fait qu’elle soit une grande actrice ne faisait plus de doute. Alors, 1 h 35 avec pour seul horizon la prestation de cette dernière, des longs plans sur la nature, les autres patients et l’hôpital, le tout à peine assaisonné de rares dialogues, ça donne un film lent, long et peu intéressant pour un spectateur qui n’en ressortira pas plus informé sur le talent de la sculptrice. Oui, parce qu’avant d’être malade Camille Claudel est quand même une très grande sculptrice qui égale le génie de Rodin. Un film assez pauvre finalement qui ne vaut que pour sa principale actrice et son jeu tout en nuance et en force, mais qui n’arrive pas à sortir le spectateur d’un long-métrage qui le plonge dans une torpeur que seul le générique de fin parvient à dissiper. Pas vraiment intéressant.
    Hotinhere
    Hotinhere

    545 abonnés 4 943 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 avril 2014
    Un film (bcp trop) austère et éprouvant, porté par l’interprétation saisissante de justesse de Juliette Binoche.
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