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    Camille Claudel, 1915
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    3,0
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    126 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 2 avril 2013
    Le titre déjà en dit long : en ne s’intéressant qu’à l’une des 30 années de l’internement de la sculptrice, Bruno Dumont veut filmer le vide, une vie de néant, une femme qui s’absente peu à peu d’elle-même. Pénible et très austère, son film ne vaut que par Binoche, dont le regard appelle l’abîme. Jamais touché, le spectateur reste extérieur à ce drame morne et presque mort.
    shimizu
    shimizu

    9 abonnés 228 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 avril 2013
    Grande performance de Juliette Binoche, que l'on n'avait pas vue dans un rôle aussi fort depuis des années. Par ailleurs, c'est sans doute le meilleur film, et le plus radical, de Bruno Dumont. Le scénario est quasiment inexistant. Le film est très statique, organisé pour culminer lors de la confrontation entre Camille et son frère, un bigot légèrement psycho-rigide, très bien interprété lui aussi. Face à ce frère sûr de lui, de son bon droit, qui évolue dans un monde rassurant, éclairé par la douce lumière divine, le chaos et le tourment qu'incarne Camille ressort d'autant plus violemment, sous le soleil noir de sa mélancolie. La réserve : durant les deux premiers tiers du film, Camille attend la visite de son frère, isolée dans sa maison de fous. Cette attente, on l'éprouve aussi. C'est long. Le film prend tout son intérêt avec l'arrivée de Paul Claudel. Mais la confrontation est un peu courte, surtout eu égard à la longueur de l'attente. En un mot, le film aurait pu être plus court.
    fornasetti
    fornasetti

    2 abonnés 42 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 mars 2013
    Bruno Dumont propose un film relatant 3 jours de la vie de la sculptrice au début de son internement. Je me dis, pourquoi pas... Dès le début du film je vois que Juliette B. a du mal avec Camille C. Elle traîne son ennui. Elle attend d'être délivrée. Délivrée de ce rôle qu'elle ne comprend pas vraiment. Tout est très beau dans cet asile. Même les religieuses. Mêmes les vraies "dingues" (alors que je pensais l'inverse). Et puis arrive le frère : Paul Claudel, beaucoup plus "fou" que sa soeur. En conclusion : Embarras vis à vis de ce film où visiblement tout m'échappe. Ne sais pas trop quoi en penser finalement.
    Aurais préféré que Bruno Dumont s'en tienne avec ce qu'il faisait auparavant : ne faire tourner que des "vrais" gens avec de "vrais" corps et des gueules.
    JuLieNSauReL
    JuLieNSauReL

    9 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 février 2014
    Dumont se réfère à l'esthétique de Bresson, avec l'humilité en moins. S'intéressant aux moments anti-narratifs (l'oisiveté, les temps morts, l'attente, la solitude, etc.), il filme avec complaisance tant les acteurs non-professionnels que les moments de folie de la Binoche, si bien que ses images deviennent rapidement indigestes et hermétiques.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 29 mars 2013
    J'adore l'artiste et je pensais adorer ce film. Déception totale !
    Oui Camille Claudel a terminé sa vie enfermée mais elle n'a HEUREUSEMENT pas vécu que l'internement. Le film traîne en longueur, le temps passe difficilement à la fois dans le film et dans la salle... Le présence des malades mentaux auprès de Juliette Binoche est touchante mais déconcertante et dérangeante pour le spectateur. Cela fait plus voyeurisme que film d'analyse de l'internement de Camille Claudel dans un asile. Bref grosse déception ! Un point positif ? Belle prestation de Juliette Binoche.
    Michaël L.
    Michaël L.

    11 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mars 2013
    Un film français original servie par une prestation plus que remarquable de Juliette Binoche.
    max burton
    max burton

    17 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 septembre 2013
    "Camille Caudel" est un film austère dans sa forme mais empli d'humanité dans les visages, Juliette Binoche y est extraordinaire.
    Behta A
    Behta A

    35 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 juillet 2014
    Un film bouleversant qui ôte les mots et laisse au fond de soi cette rage sourde de l'impuissance.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 18 octobre 2014
    Beaucoup d'éléments qui auraient pu donner un film magnifique, mais Dumont parait plus soucieux de faire "son" film que d'être accessible au spectateur. Des séquences plus courtes ou suggérées auraient pu faire comprendre aussi bien ou mieux l'enfer vécu par cette femme. Heureusement j'ai vu ce film en DVD !!!! j'aurais été très malheureuse d'être piégée dans ce malheur dans une salle de cinéma. D'une certaine manière une réussite : quelque chose d'insoutenable !!!...Juliette Binoche sublime.
    tom K.
    tom K.

    5 abonnés 123 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 juillet 2018
    Film magnifique portée par L'éblouissante Juliette Binoche dans son plus grand et plus beau rôle. On en sort épuré, bouleversé. Cela touche à la spiritualité, à l'âme, au coeur des gens dans ce qu'ils ont de plus intime et de plus viscéral. Un film déchirant, sur l'enfermement, les derniers retranchements avec de la bonté d'âme qui jaillit parfois comme des soleils levants. Film inoubliable pour une actrice en état de grâce.
    Henrick H.
    Henrick H.

    4 abonnés 119 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 octobre 2014
    Du Dumont dans toute sa splendeur, du talent et de l'austérité, pas de musique rien que les sons naturels et des silences assourdissants. On y suit l'internement de Camille Claudel suite à sa rupture avec Rodin, elle n'a clairement rien à faire là tant son intelligence tranche avec les troubles sévères des autres patients (qui sont réellement des patients dans la vie, ce qui est assez troublant voire dérangeant). L'interprétation de Juliette Binoche est excellente. On y sent tout l'ennui et l'attente qu'elle peut vivre (l'attente de son frère Paul). C'est très bien fait tant et si bien, que l'on s'ennuie aussi en attendant le frère tant espéré. L'arrivée de celui-ci n'engendrant que déception pour la soeur comme pour le spectateur car l'interprétation n'est pas à la hauteur de celle de Binoche et le personnage est particulièrement sinistre.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 29 novembre 2014
    Très belle interprétation de Juliette Binoche, c’est incontestable. Mais ce n’est pas pour autant que le film est très accessible. C’est lourd, pesant, assez ennuyeux même, et au final c’est décevant.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 28 mars 2013
    horriblement chiant!!!!!!!!!!!!!! quelle longueur! Et pourquoi un tel titre? Que vient faire Camille Claudel dans ce navet glacial!!!!! Elle pourrait être une femme larguée, une mère qui vient de perdre un enfant... Une chèvre qui a perdu sa famille à la guerre. Non!!!!!!!!!! J. Binoche est pourtant une bonne actrice mais il ne suffit pas d'avoir l'air de n'avoir pas dormi trois jours pour livrer une prestation inoubliable. J. Binoche n'est pas Camille Claudel. Et malheureusement par ce film, elle oblige la comparaison que nous ne voulions pas. Seule Adjani pouvait jouer ce rôle.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 mai 2013
    A Perpétuité

    "Il n'y a pas pire métier que l'art, le génie se paie". En proie à un délire de persécution, Camille Claudel, l'ancienne compagne du sculpteur Rodin est internée à Montdevergues près d'Avignon. En 1915, confinée dans un asile, elle attend la visite de son frère Paul. Dans ce long métrage poignant, presque insoutenable, Bruno Dumont nous enferme dans l'indicible souffrance de l'artiste.

    Un silence de marbre

    Dès le premier plan, une femme de dos, sans identité perce la toile. L'anonymat interpelle le spectateur. Et si c'était nous? Au- delà du regard, les larmes lèvent le voile sur une plaie invisible. La parole n'existe plus. Seuls les bruits du quotidiens, les cris et les rires stridents témoignent d'une vie organique. Au cœur d'une nature gémissante, l'être humain pousse un hurlement muet. Les journées rythmées par les repas se ressemblent et se succèdent. Dans l'attente d'une délivrance, la prière, cette unique échappatoire permet à Camille de survivre. De longs plans fixes, photographiques dressent les limites d'un cachot. L'utilisation méticuleuse d'un décor austère participe au dépouillement. Les plans rapprochés sur le triste visage de Mme Claudel nous emprisonnent. Le vide est rempli par un désarroi presque constant entrecoupé par de brefs moments d'espérance. Le réalisateur ne triche pas. A l'exception du Magnificat final, la musique est absente et les dialogues se font rares. Et encore! Doit-on considérer l'entretien de Camille avec son médecin comme un véritable échange? Rongée par la solitude de la réclusion, elle demande à sortir du pensionnat. Mais le soignant n'accède pas à sa requête et elle obtient pour seule réponse: "Nous nous revoyons la semaine prochaine Mademoiselle." L'entrevue avec son frère tourne elle aussi au monologue. Nous voudrions l'aider, protester, hurler à sa place pour convaincre Paul de la libérer.

    "Il n'y a point de génie sans un grain de folie"

    Toute la force du film repose sur la collaboration de véritables malades mentaux et des infirmières qui remplacent les acteurs professionnels. Nul besoin de sur jouer, d'ajouter des artifices, ils nous transmettent la vérité. Ces amateurs toujours justes, attachants "bluffent" le spectateur. Humble dans son "jeu", Juliette Binoche étonne par sa sincérité. Une connivence entre les patients, le personnel médical et l'actrice se met en place. Cette dernière ne s'impose pas, elle s'adapte, improvise, habite pleinement son personnage. Dans le rôle de Paul, Jean-Luc Vincent met l'accent sur la froideur et la folie mystique de l'écrivain. Contrairement à sa sœur, cet homme de la bonne société ne laisse rien transparaître de ses émotions. Une telle maîtrise devient très vite suspecte. Sa parole est policée, mécanique comme répondant à un délire systématisé dans lequel Dieu serait au centre. Nous doutons: lequel du frère ou de la sœur est le plus fou? Incomprise dans son art, Camille le sera aussi par sa famille. En réalité, elle paraît humaine, raisonnée, respectueuse d'un frère qui la méprise presque. Ses accusations sur Rodin ne semblent pas complètement infondées. Elle souffre avant tout de la solitude et finira sa vie à l'asile. Une peine de 29 ans trop sévère pour une innocente? Le dernier plan fixe, long, silencieux; est criant de désespoir. L'image se tait et achève de nous enfermer.

    Ce nouvel hommage à la sculptrice complète le Camille Claudel de Bruno Nuytten et fournit quelques clés de lecture sur la personnalité et l'oeuvre de Paul Claudel. Le traitement de la folie est moins spectaculaire mais nettement plus proche de la vérité. Pour autant, n'est-il pas regrettable d'attendre la mort d'une artiste pour lui faire preuve de reconnaissance?

    Camille Claudel 1915, Bruno Dumont, Juliette Binoche, Jean-Luc Vincent, Sortie le 13 mars 2013, 1h37, 3B Productions, DCP-35mm.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 avril 2013
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