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    Camille Claudel, 1915
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    126 critiques spectateurs

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    danna2509
    danna2509

    22 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 juillet 2013
    Pendant le visionnage, je me suis souvent demandé si Bruno Dumont était un poseur. Je me disais est-il nécessaire de faire une séquence sur Juliette Binoche prenant ses bottes, les enfilant et nouant ses lacets (très longs lacets), ou encore prendre une minute à la regarder manger, et voir des gens marcher sur des graviers comme le souligne un internaute....Tout ça pose question mais ce qui est certain c'est que cette approche m'a permis d'entrer dans une autre temporalité et si ceci était un choix de Dumont alors c'est réussi.
    Juliette Binoche est excellente, j'ai adoré ce qui se passe dans les 15 premières minutes et comment Dumont par un simple sourire de l'actrice arrive à transformer ce lieu moribond en un lieu presque amusant.
    Le film se divise en deux parties, qui permettent le développement de deux points de vue. La première est une immersion dans le centre où Camille Claudel est internée. La deuxième, plus sombre, nous montre l'artiste à travers les yeux de son frère Paul, interprété par Jean-Luc Vincent à la fois affectueux et dur. Le film prend une tournure plus métaphysique et s'interroge sur Dieu, l'Art, la transcendance et la faiblesse. Elle ramène aussi Camille Claudel parmi les hommes et révèle sa folie. Cette partie est passionnante pour la confrontation entre les deux acteurs mais j'ai préféré la première partie plus aérienne.
    C'est un film superbe, épuré, sans musique dans lequel l'immobilité de la caméra de Dumont fait parfois jaillir des plans d'une force ou d'une violence inouïes.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 26 mars 2013
    Bruno Dumont s’attaque à Camille Claudel après Bruno Nuytten dont le film avait été un grand succès. Avec Isabelle Adjani et Gérard Depardieu en têtes d’affiche, ces multiples récompenses et nominations, le métrage avait fait date. De quelle manière le cinéaste originaire du Nord allait-il s’en sortir ?
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 17 avril 2013
    C est nul !!!!!!
    Carrément nul !!!!!!!
    J ai quitté la salle au bout d une heure !!!!!!
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 12 septembre 2014
    Comme le dit si bien le critique maison de Libé, il y a effacement de la star, et effacement du personnage historique. Il aurait pu ajouter: "effacement du film".
    Car c'est du Dumont, quoi. Autrement dit toujours la même cuisine, dans un film immobile au cours duquel il ne se passe rien. Soit, Juliette Binoche qui ne parle pas, Juliette Binoche qui crie, Juliette Binoche qui pleure, au milieu des fous, donc. C'est vertigineux d'ennui, mais on nous dira que c'est le sujet du film.
    La partie avec Claudel, et c'est une gageure, est encore plus ennuyeuse, et de plus mal jouée.
    Mais c'est Dumont, et Dumont = 20/20 aux Inrocks, à Libé, etc.
    Rien que du très convenu donc!
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 623 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 septembre 2020
    Nominé pour l'Ours d'or de Berlin Camille Claudel 1915, le dernier film du réalisateur Bruno Dumont, est sans doute son œuvre la mieux réalisée et la plus accessible. Juliet Binoche livre une performance magistrale en tant que sculptrice et graphiste Camille Claudel, maîtresse d'Auguste Rodin, confinée dans un asile à Montdevergues près d'Avignon en 1914 après un effondrement émotionnel. Tiré du dossier médical de Camille et des lettres privées à son frère poète et fidèle catholique Paul Claudel (Jean-Luc Vincent) le film se déroule sur une période de trois jours dans l'asile où l'on ressent le caractère oppressif des routines de Camille éclairé seulement par les détenus qui tentent de jouer la pièce Don Juan. Bien que Dumont utilise des patients handicapés mentaux et leurs infirmières comme acteurs il n'y a aucune trace d'exploitation et ils ne servent qu'à dresser un contraste saisissant entre Camille et les personnes gravement malades. Considérée comme une grande artiste féministe mais non reconnue Camille est remplie de désespoir et de dépression à son enfermement mais attend avec impatience la visite imminente de Paul. Bien qu'une grande partie du film ait un fort impact, les séquences dans lesquelles Camille plaide avec son médecin et avec Paul pour sa libération atteignent les sommets de l'art consommé de Dumont. Malgré le fait que le médecin-chef estime qu'elle pourrait être réintégrée dans la société, sa mère et son frère égocentrique ignorent ses appels et refusent de renoncer à leur contrôle strict. Bien que la paranoïa de Camille soit évidente dans ces scènes (elle insiste pour préparer sa propre nourriture par peur d'être empoisonnée). La puissance de la performance de Mme Binoche permet à l'intelligence et à la véritable stature de Camille en tant qu'artiste de briller. Austère et impitoyable Camille Claudel 1915 peut être comparée aux films de Robert Bresson dans ses longs silences, il a sa profondeur spirituelle et son intégrité sans compromis. Le visionnement peut être une expérience déchirante et inconfortable mais on peut en dire autant de nombreuses grandes œuvres d'art...
    rogerwaters
    rogerwaters

    129 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 août 2015
    Voir un film de Bruno Dumont, c’est un peu comme aller chez le dentiste car on sait que l’on va passer un sale moment, éprouvant pour les nerfs, mais que la satisfaction sera au bout. Le cinéaste ne change pas de style en se confrontant au genre du biopic. Il se concentre sur trois jours dans la vie de Camille Claudel alors qu’elle est internée et qu’elle attend la visite de son frère Paul. Le film tient entièrement sur les épaules de Juliette Binoche, comme toujours formidable. L’actrice se consume littéralement devant nous. Même lorsqu’elle ne fait rien, elle parvient à insuffler la vie et l’intelligence de cette femme confinée par une famille bien contente de se débarrasser d’un trublion. En plongeant l’actrice au milieu de vrais malades mentaux, Dumont prend une fois le plus le risque de la complaisance, mais il parvient ainsi à souligner l’absurdité de cet enfermement. Le tout est filmé avec sobriété, sans musique, dans une économie de moyens qui rappelle forcément le cinéma de Bresson. Le résultat est rude, parfois ennuyeux, mais finalement en totale adéquation avec son sujet. Glaçant.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 31 mars 2013
    Globalement lent et éprouvant...Binoche y est, toutefois, impressionnante.
    dominique P.
    dominique P.

    794 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 mars 2013
    Remarquable !
    Juliette Binoche est excellente. Quelle performance !
    Un film vraiment poignant, angoissant, prenant.
    ferdinand
    ferdinand

    12 abonnés 452 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mars 2013
    C'est un film admirable, évidemment! Binoche est formidable de bout en bout, et son eutourage, véritables -disons- handicapés mentaux, vraies infirmières déguisées en bonnes soeurs, vrais médecins donnent au film un réalisme hallucinant. Il ne faut pas attendre de tout cela un moment de franche gaïté, ce n'est pas le genre de bruno Dumont. D'une poésie bouleversante, par moments... La question finale étant : Magnifique! -à quoi ça sert?
    Septième Sens
    Septième Sens

    77 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 juin 2013
    Une femme, filmée de dos, telle une ombre immobile ne faisant qu'un avec le décor. Voici la première image que nous avons de Camille Claudel, sculptrice et ancienne compagne de Rodin. Nous sommes en 1915, et l'artiste se trouve désormais dans un asile à Montdevergues, là où ses proches l'ont placée.

    La folie est un terme à mettre au pluriel, car elle peut prendre différentes formes. Claudel n'a pas sa place dans cette maison d'aliénés car elle ne souffre pas des mêmes maux que ces derniers. Être en compagnie de ces handicapés mentaux ne peut que faire régresser son état mental. Ce comportement, Juliette Binoche réussit parfaitement bien à le retranscrire à l'écran, dans le cadre fixe de Dumont qui l'emprisonne petit à petit. L'actrice apparaît pratiquement dans tous les plans du réalisateur, et parvient à être déchirante dans chacun de ses regards et le moindre de ses gestes.

    Camille Claudel 1915 est un film fascinant non pas parce qu'il traite d'une artiste mystérieuse (et par ailleurs déjà vue au cinéma en 1988 avec Adjani), mais parce qu'il flirte constamment avec la réalité (pensionnaires et sœurs jouant leurs propres rôles dans un décor réel). Il y a ici une réinvention du rapport au réel car la fiction s'ouvre à une dimension documentaire. Le quotidien de l'asile met mal à l'aise et le cinéaste n'hésite pas à faire de gros plans sur les pensionnaires pour pointer du doigt l'injustice de la nature.

    Alors que sa famille l'a totalement abandonnée, la sculptrice semble être habitée par la paranoïa. Ses plaintes auxquelles personne ne répond deviennent des monologues. Dommage que la visite de son frère Paul donne lieu à des thèmes religieux assez obscurs pour les néophytes. Mais néanmoins, l'ensemble n'en reste pas moins cohérent et tout à fait abouti. En bref, il faut avouer que Camille Claudel 1915 est déprimant, mais réussi.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 mars 2013
    Une histoire poignante d'une artiste maudite. Juliette Binoche crève l'écran !
    stans007
    stans007

    18 abonnés 1 246 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 mars 2021
    Image superbe mais le son l'est beaucoup moins. Paul Claudel décrit comme un vrai c.. coincé dans ses convictions religieuses.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    16 abonnés 1 691 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 février 2024
    Bruno Dumont tourne pour la première fois avec une vedette. Sans doute le sujet l'exige-t-il car Dumont filme souvent en gros plans le visage sans fard, douloureux et larmoyant de Juliette Binoche pour restituer la souffrance de Camille Claudel, enfermée dans son asile et qui ne cesse de réclamer d'en sortir.
    Le sujet est ténu, rassemblé dans les deux ou trois jours de 1915 qui précèdent une visite à sa soeur du pieux et mystique Paul Claudel, pas pour rien dans l'internement de Camille. Dumont n'évoque pas la vie ou l'art de la sculptrice. De Camille Claudel, on découvre essentiellement la paranoïa, son ressentiment à l'égard de Rodin et son exaspération d'être enfermée dans un cloître au milieu des soeurs et de malades mentales à l'évidence bien plus atteintes qu'elle.
    Difficile de savoir ce qui a pu intéresser le cinéaste à travers cette approche étriquée, si ce n'est le sentiment d'abandon, de déréliction qui semble toucher souvent ses personnages d'un film à l'autre. La scène spoiler: finale
    entre Paul et Camille est une entrevue entre un homme porté par la foi et une femme qui a tout perdu.
    Malheureusement, en dépit de l'investissement de Juliette Binoche dans ce rôle âpre (un rôle à César? même pas), on n'est pas forcément retourné, touché, par son personnage. Ce qui est la condition expresse pour apprécier le film. Seul le dernier plan, sur le visage à demi-éclairé de l'actrice nous trouble, parce qu'il est bientôt accompagné d'un commentaire en surimpression mentionnant que Camille Claudel ne spoiler: quittera pas son asile avant sa mort, 29 ans plus tard...
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 21 mars 2013
    interet reduit malgre la qualite du jeu de juliette Binoche.
    Il ne se passe rien. A voir si l'on aime la vision et les cris d'attardes profonds, l'atmosphere des vieilles institutions catholiques.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 2 avril 2013
    Le titre déjà en dit long : en ne s’intéressant qu’à l’une des 30 années de l’internement de la sculptrice, Bruno Dumont veut filmer le vide, une vie de néant, une femme qui s’absente peu à peu d’elle-même. Pénible et très austère, son film ne vaut que par Binoche, dont le regard appelle l’abîme. Jamais touché, le spectateur reste extérieur à ce drame morne et presque mort.
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