Première chose on constate que le producteur n'est autre que Vincenzo Natali, réalisateur du culte "Cube" (1997) et dernièrement de "Splice" (2009), un certaine gage de qualité. Surfant sur le Found fountage Randall Cole choisit de placer le spectateur en lieu et place du voyeur psychopathe, l'écran devant notre point de vue d'espion. On suit donc le quotidien d'un couple, jusqu'au moment ou la femme disparait. On suit ensuite la détresse de l'homme et ses efforts pour comprendre où est passé sa femme. 1er bémol on se demande comment quelqu'un peut mettre autant de mini-caméra espion dans autant d'endroit et, en même temps, être toujours présent là où il faut... Si on passe sur ce problème il y aussi quelques scènes peu plausibles, sur certains évènements on appelle la police directement justement pour avoir une preuve concrète alors que lui, appelle la police sans rien de probant. Ca laisse peu de crédibilité pour y croire. Néanmoins, outre quelques longueurs, certains passages restent efficaces et le suspense prend forme petit à petit. Le twist final fait son effet même s'il est attendu. Par contre le tueur en série sous-jacent manque de fond, le pourquoi du comment enfonce le clou de l'invraisemblance.
Excellent thriller canadien qui mérite d'être connu. On est tendu jusqu'au bout, on veut connaître les raisons de cette disparition et de cette observation permanente. Quand on découvre la vérité on est pas déçu. Un très bon film qui perd une demi-étoile par quelques passages un peu mou et des plans de caméras fixes (camera cachée oblige!) parfois trop nombreux et trop longs.
388, Arletta Avenue s'affirme comme un thriller plutôt honorable. Attention toutefois de ne pas se tromper de films, car s'il épouse les formes du found footage, il ne propose ni sursaut, ni angoisse poussée à son paroxysme. Il fait au demeurant partie des rares film du genre à ne pas donner mal au crâne...
Voici un bon petit home invasion movie qui prend son temps pour présenter une histoire bien anxiogène à souhait ! C’est bien joué, l’histoire de cette descente aux enfers progressive est bien construite et l’aspect found footage du métrage lui confère une atmosphère étrange, un peu comme si on était, nous aussi, des voyeurs malsains ! Toutefois, sa fin similaire à celle de l’excellent « The Poughkeepsie tapes » qui ne donne pas trop de réponses, pourra en surprendre voire en gêner certains, mais l’ensemble constitue un thriller bien agréable !
Un petit thriller qui utilise la technique multi caméras (le personnage principal est espionné 24h/24) déjà vu dans Paranormal Activity. C'est sans grand génie mais suffisamment intéressant pour tenir en haleine jusqu'au final. Sans plus.
388 Arletta Avenue a d'original, sa prise de risque artistique : en utilisant le procédé du found footage propre au cinéma d'épouvante, il donne à son thriller une particularité étonnante mais aussi pernicieuse. James et Amy ressemblent au couple lambda, ils vivent à Toronto dans une banlieue cossue et surtout ils s'aiment. Cependant, ils sont espionnés par un harceleur rusé... Les premiers instants ne laissent pas de doute, Randall Cole choisit de filmer à la manière subjective ou dans certaines séquences il utilise des plans de caméras cachées ici ou là. Le résultat est mitigé, si la méthode renforce le caractère énigmatique du personnage qui s'adonne à cette pratique, une aura mystérieuse le rendant ainsi vraiment intéressant, il n'en est pas de même pour le reste. C'est bien l'interprétation des autres qui en pâtit : en effet, les angles de caméra (entre contre-plongées, contre-champs...) altèrent les performances visibles des acteurs. On perçoit bien par moments la paranoïa ou la tension chez Nick Stahl mais jamais en sorte que l'on soit saisit par elles. D'ailleurs, on est jamais vraiment angoissé. Un autre point positif, c'est la manière dont le spectateur se fait une idée plus précise du personnage principal à mesure que le scénario avance. Le rythme du métrage n'est pas mal du tout mais souffre d'une composition artificielle à l'image de la mise en scène. Pour finir, on peut rester perplexe en face d'incohérences évidentes. Produit par un réalisateur que j'apprécie beaucoup, Vincenzo Natali (Cube, Cypher), 388 Arletta Avenue n'est pas mauvais, il est franchement regardable et il s'oublie très vite. 2,5/5
Le film a un côté paranormal activity sauf que là le paranormal n’existe pas. Comment décimer une famille : la filmer 24h/24 et tout connaître d’elle. A voir pour son originalité
Tel dans ATM on a affaire à un tueur en série, tout ce que j'aime
L'idée de départ semblait intéressante. Un couple filmé à son insu. S'il est vrai que la tension va crescendo et nous tiens en haleine la première moitié du film, c'est par la suite que le film se perd un peu. Il m'a directement fait penser au film "Caché" d'Haneke (du moins au déut) en moins bon bien évidemment. Plusieurs choses déservent, à mon sens, le film :spoiler: comment diable les 2 caméras se sont retrouvées au travail de Deakin, Leur habitation en est truffée et la question se pose aussi (pas de voisinage ?), la police est encore une fois approchée de manière bête et administrative (alors que nous avons affaire à un tueur en série (vu le nombre de DVD à la fin du film) et donc d'autres cas doivent exister, Deakin qui s'en prends à la soeur, qui tue Bill, ... Mis bout à bout ses détails ne m'ont pas permis de véritbalement apprécier le film. Ca manque de rationnalité. Les choix du personnage principal sont "systématiquement" mauvais.
Bon pour les frissons et les sursauts on repassera !! dans le genre film sur le voyeurisme on a déjà vu mieux (Malveillance - Alone with her) mais ca se laisse regarder et le mec est bien pervers et surtout malin !! La fin est plutôt sympa et ca commence à lui faire une bonne "petite bibliothèque" !!! A voir une fois au passage...
388 Arletta Avenue commence par vous caresser à rebrousse poil, un film de voyeurisme, sur un couple banale, pour un thriller d'épouvante: rien d’alléchant. Et puis Amy disparait, et d'un thriller qui aurait pu tourner à l'horreur, on passe au psychologique avec une belle prestation de STAHL et le scénario qui laisse doucement se passer l'intrigue. Une grosse prise de risque est prise avec l'utilisation de la caméra subjective, et même si ce n'est pas toujours réaliste (spoiler: les caméras au bureau on arrive quand même à s'attacher au personnage. Mais à toute réalisation nichée, il y'a des revers, notamment celui de ne pas ressentir le suspense, on apprécie de voir le héro se démener pour retrouver sa femme, mais on regrette de ne pas pouvoir trembler spoiler: notamment quand l'on sait que le meurtrier se trouve dans la maison . La captation du son est assez ingénieuse, car si la caméra ne voit qu'en gros et grossièrement, les micros sont parfois plus utiles à la compréhension de l'histoire que les images(spoiler: les cris suite à la découverte du corps ) et c'est le seul signe distinctif du tueur, hormis quelque apparition. Une technique qui a aussi ses revers, les sons de respirations peuvent rapidement devenir gênant.
L'intrigue avait l'air pas trop mal mais film manque de réalisme. Il n'y a pas assez d'interaction entre le tueur et l'homme. J'aurai plutôt vu ce film en tant que série parce que je pense qu'un film ne suffit pas à développer l'intrigue. Sans parler de la fin ... Simplement l'impression que le réalisateur ne savait pas comment le finir et à trouver la fin la plus cliché/pitoyable possible. A éviter.