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    Intolérance
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    Buzz063
    Buzz063

    75 abonnés 919 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 juin 2012
    Un an après Naissance d'une nation, Griffith repousse encore plus loin les limites du cinématographe, et ce à tous les niveaux. En terme de spectacle et de moyens investis déjà, le film proposant un nombre de figurants record, des décors monumentaux toujours impressionnants aujourd'hui, des reconstitutions historiques de plusieurs époques et une scène de bataille gigantesque.
    En terme scénaristique et narrative également, Intolérance suivant de front quatre histoires à quatre époques différentes (Griffith se concentrant surtout sur les épisodes de 1914 et de Babylone), toutes servant un discours cohérent ayant pour but de délivrer un message précis sur la nature humaine.
    En terme de mise en scène et de montage aussi. Griffith améliore encore son usage dramaturgique des gros plans et du montage parallèle, exploitant à la perfection le gigantisme de ses décors grâce à des mouvements de caméra d'une ampleur et d'une ambition encore inédites. Le cinéaste propose aussi un montage assez vertigineux, jonglant sans difficulté entre ses différentes histoires et ses multiples personnages, accélérant peu à peu le rythme et le passage d'une époque à l'autre pour achever chacun de ses quatre récits de façon magistrale.
    Yohan Marques
    Yohan Marques

    23 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 décembre 2011
    En 1916, Griffith est dans une situation des plus paradoxales : "king of the world" d'un Hollywood primitif suite au succés international de "Naissance d'une nation" réalisé un an plus tôt, et en même temps montré du doigt pour la conception racialiste de la société américaine dont il s'est fait l'apotre dans ce même film. avec "Intolerance", le cinéaste choisit de répondre aux critiques formulées contre lui. Son film se veut universel et intemporel, décrivant 3 heures durant, les ravages de l'intolérance à travers l'histoire de l'humanité. Et son ambition n'est pas dénuée de mégalomanie : Pharaonique reconstitution d'une Babylone antique, sollicitant des milliers de figurants (aucun en CGI, est il nécessaire de le préciser ?). Hormis le côté "pété de thunes" de l'entreprise, ce qui restera de "Intolérance", c'est cette science du montage alterné théorisé par ce même griffith qui ici confine au génie, le cinéaste choisissant de presenter quatre histoires se déroulant à différentes époques et entrelaçant ces différentes intrigues jusqu'au dénouement final... Une narration complètement folle à cette époque, une audace insensée lorsqu'on a, qui plus est, choisi d'y investir la totalité de sa fortune. La sanction sera sans appel : le film, mal compris et jugé confus, sera un échec commercial cuisant... Griffith a vu s'envoler tous ses biens, certes, mais il aura au moins réussi à sauver son âme...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 juillet 2011
    Accusé de racisme, Griffith répond de la meilleure manière possible : un film sur les ravages de l'intolérance. De grande qualité et avec une très belle morale : un excellent film.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 059 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 avril 2011
    Intolerance, c'est un peu un blockbuster pété de thunes et ça se voit, décors grandioses, la reconstitution de Babylone n'a rien à envier aux films actuels (parce que là au moins ça ne pue pas les CGI), ce côté du film est absolument réussi et impressionnant, je ne m'attendais pas à ça.
    Mais commençons par le début, alors oui c'est un très vieux film, muet, en noir et blanc, oui la pellicule est dégueulasse (du moins dans ma version), mais ça n'est en aucun cas chiant, au contraire. Les 2h40 passent comme un rien et on en redemande.
    J'aurai aimé plus de scènes sur le massacre de la St Barthélémy et plus de scènes de la vie du Christ qui sont un peu oubliés face à l'époque contemporaine et Babylone (qui du coup deviennent les deux piliers principaux du film).
    L'idée de décomposé l'histoire en 4, renforce la démonstration, car oui le film a un côté démonstratif et didactique qu'on pourrait lui reprocher, mais ça part d'un sentiment de départ tellement bon, et il se dégage vraiment quelque chose, je pense au final qu'on pourrait qualifier de hippie avant l'heure, mais qui possède vraiment une force émotionnelle. D'ailleurs l'émotion est un des soucis du film, car à part sur la fin ça en manque cruellement je trouve. Dans à travers l'orage Griffith avait trouvé comment émouvoir avec la mise en scène, ici, il se sert de ces procédés surtout vers la fin où l'on voit la femme dont le mari va être pendu complètement perdue et triste en gros plan, elle n'a pas le charme de Gish, c'est bien dommage, mais ça fait son petit effet.
    Sinon la mise en scène est absolument géniale dans le segment Babylonien, voir en travelling arrière les troupes ennemies avancer vers la caméra c'est quelque chose. Je regrette vraiment de ne pas l'avoir vu en copie restauré, parce que ça doit être assez impressionnant.
    De plus le montage est brillant, sur la fin, le montage se resserrant pour créer du suspens, parallèle entre l'histoire de 1914 et la Babylonienne, c'est vraiment brillant. Faire ça en 1915, c'est quelque chose.
    En fait le principal défaut, qui fait que je suis un peu déçu vient du manque d'émotion avant le final et du manque de scène de la St Barthélémy et de Jésus.
    à noter que j'avais droit en bande son à la musique savante pour les nuls, c'était assez spécial, ça ne collait pas du tout à ce qui se passait à l'écran.
    loulou451
    loulou451

    120 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 janvier 2011
    Une merveille. Que dire de plus ? On fêtera bientôt les 100 ans de ce véritable chef-d'œuvre et on s'étonnera encore de la modernité et de l'ambition de cette œuvre unique, grandiose, pharaonique. 100 ans et un montage à couper le souffle, créant une dynamique insensée, insufflant à la réalisation un souffle et une puissance inouïe. La mise en scène ressemble étonnamment à un opéra de Verdi, étourdissante et grandiose, magnifiant chaque geste, chaque situation. Et que dire encore du scénario, des ces histoires parallèles dont les propos s'entremêlent pour ne former plus qu'un, d'une modernité insolente dont s'inspire encore aujourd'hui nombre de réalisateur dans la "vague" s'appuyant sur des histoires "kaléidoscopiques" pour marteler leur film d'un soupçon de novation. Intolérance dépasse tout cela. Et de loin. Il est un exemple, un maître-étalon qui n'est pas prêt, lui, d'être dévalué.
    Matthieu F.
    Matthieu F.

    23 abonnés 153 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 avril 2010
    Après le douteux "Naissance d'une nation" et ses préjugés racistes plus que flagrants, D.W. Griffith s'est senti obliger de réaliser le très coûteux "Intolérance" pour plaider non coupable. Le film garde un grand côté historique de part le coût, le nombre de figurants, la durée du film, etc.
    Pourtant le film semble ennuyeux à mourir, et ceux pendant trois heures entières. Sans parler du scénario qui est d'un cafouilli extraordinaire, passant de l'une à l'autre des quatre différentes histoires comprises dans le film. Tout cela pour nous dire au final "L'intolérance l'emporte sur l'amour". Le film aurait pu être construit tout autrement.
    GabbaGabbaHey
    GabbaGabbaHey

    205 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mars 2010
    L'année qui suit "Naissance D'une Nation", D.W. Griffith réalise "Intolérance", une manière pour lui de se "justifier" de son précédent film, considéré comme raciste par énormément de gens a l'époque, a cause de la manière dont il raconte une période délicate de l'histoire... Ainsi, le grand cinéaste nous livre cette œuvre, une fresque immense sur l'intolérance, et un appel a la tolérance simultané ! Une des premières superproductions de l'histoire, d'une immensité déconcertante, des décors énormes, des figurants a la pelle, des mouvements de caméra magistraux... Une œuvre capitale et immanquable. Un tres grand film.
    dragon_ryu
    dragon_ryu

    14 abonnés 487 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 septembre 2009
    Admettons, le film profite d'une réalisation étonnamment moderne, d'un travail de reconstitution sur les différentes époques méticuleux et titanesque. Il n'en reste pas moins que D.W. Griffith choisi des histoires qui se prêtent très mal au cinéma muet, qu'en plus le film est interminable, que le truchement des différentes époques et histoires n'est pas spécialement judicieux ou intéressant puisqu'il n'existe aucun lien entre elles. Pour venir au bout de ce film de 3 heures je m'y suis repris à trois fois étalées sur deux semaines, un film vraiment dur à avaler tellement il a mal vieilli.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 10 juin 2009
    Plaidoyer en faveur de la "classe populaire" dans un contexte historique composé de quatre époques différentes pour le droit à la justice et à la liberté individuelle, qui se confrontent au rempart de la morale et de la tyranie, Intolérance part d'une idée de départ assez simple, bien que réalisé durant la Première guerre Mondiale. D'un autre côté, nous pouvons voir le long métrage d'une autre façon, comme par exemple, la réponse démonstrative d'un statut raciste conféré au réalisateur David Wark Griffith pour sa réalisation précédente qui portait le nom explicite de Naissance d'une Nation. Quatre époques sont donc représentés; la première raconte l'histoire d'un gréviste qui sera condamné à la pendaison, la seconde décrit la résistance babylonienne contre le roi Cyrus, la troisième récite à sa manière un épisode renvoyant à la Passion du Christ; enfin la narration contestable d'une histoire d'amour dans le contexte de la Saint-Barthélemy. Comme le spectateur peut le voir, il semble difficile de restituer toutes ces époques précises dans un message humanitaire qui n'a pas nécessairement lieu d'être. Pour comprendre cette oeuvre emblématique du septième art, il nous faut le recule du passé, le film étant réalisé en 1916. Il sortira en France en 1919, la censure désapprouvant la projection durant le conflit. Dès lors, on lui pardonnera son propos qui, d'un oeil philosophique, est plus complexe à définir que cette représentation primaire d'une valeur universelle qui consiste à dire que dans n'importe quelle période historique de l'être humain, il y aura toujours un ou plusieurs individus qui défendront, par exemple, la liberté d'autrui. Par conséquent, le message s'explique ainsi : l'intolérance a existé, existe, existera; des hommes l'ont condamnée, la condamne, la condamnera. Cette leçon de trois heures, techniquement exceptionnelle, est pourtant longue et fastidieuse. Classique par le temps, glorifier Intolérance de chef d'oeuvre est une tout autre considération.
    ygor parizel
    ygor parizel

    239 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 février 2013
    Un film majeur qui a marqué les esprits et en le voyant on comprend pourquoi. Les images ont vieillit et il y a beaucoup à lire entre les séquences mais les quatre histoires sont pas mal malgré le fait que deux sont souvent délaissé au profit du "segment Babylone" (qui est la partie la plus impressionnante) et le "segment de l'époque de 1914". Des thèmes universelles sont abordés, c'est touffu, humain et intelligent.
    stebbins
    stebbins

    499 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 janvier 2009
    Après avoir inventé le blockbuster avec Naissance d'une Nation en 1915, David Griffith réalise Intolérance, le premier grand film à sketches de l'Histoire du Cinéma. Bien que nettement supérieur à Birth of a Nation dans sa maîtrise, Intolérance n'en demeure pas moins ennuyant et indisgeste. Comme si Griffith n'avait pas la conscience tranquille suite à l'accueil mitigé de son précédent film ( considéré comme novateur mais épouvantablement raciste ), il se justifie en travaillant sur un sujet mettant tout le monde d'accord : la lutte de l'amour contre l'intolérance. On ne s'arrêtera pas plus longtemps sur la sincérité du propos de ce film pour nous pencher sur sa forme... Il suffit d'un plan pour considérer l'incroyable modernité d'Intolérance : cette vue d'ensemble filmée en plongée de la prise de Babylone, dans laquelle les deux camps sont séparés par un rempart. A sa manière, Griffith invente le split-screen, plus de cinquante ans avant Brian De Palma ( qui ne l'a pas inventé mais qui en est l'utilisateur emblématique ). La reconstitution des quatre époques d'Intolérance ( avec ce que cela implique en termes de décors et de figuration, mais aussi en termes d'authenticité ) est admirable. Malheureusement, la place laissée aux intertitres me semble exagérée et empiète sur le visuel ( un film muet se doit de parler par l'image, et non pour l'image ). Intolérance est donc admirable mais démonstratif, lourd et long. A voir pour le spectacle de la mise en scène.
    Spiriel
    Spiriel

    37 abonnés 318 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 août 2008
    Après le raz-de-marée Birth of a nation (deuxième plus gros succès derrière Gone with the wind en tenant compte de la valeur du dollar il me semble), D.W.G. constate quelque chose qu'on lui a beaucoup reproché mais que lui ne pouvait alors pas soupçonné. Les spectateurs ont pris le propos au premier degré, entrainant un boom du kukluxklan. Il réagit avec cette fresque démentielle dénonçant explicitement l'intolérance, le plus gros budget relatif de tous les temps (le plus gros flop également ^^), et ça se voit! La démesure de Babylone laisse sans voix. Sans doute au montage, Babylone et 1914 prennent le pas sur Jésus et la St-Barthélémy. Le montage est très puissant. Il compare les différentes situations d'intolérance en même temps qu'il décrit les évolutions. Tout d'abord, Griffith dénonce l'incapacité des religions à se tolérer, que l'amour d'une montagnarde ne saura contrer. Ensuite, les puissants persuadés d'être supérieurs ne tolèrent pas le discours discordant de Jésus. Catherine de Medicis manipule les foules en agitant la peur de l'autre pour éliminer un ennemi. Enfin des femmes ambitieuses et riches mais oisives vont s'employer à ce que tout le monde essaie de leur ressembler, persuadées d'être un modèle de vertu. Les trois premiers sont historiques, mais pas le dernier bien que réaliste. Ainsi, par son montage parallèle (entrelacé via Lilian Gish surveillant le mouvement incessant d'un berceau), Griffith fait monter une tension haletante vers les conclusions tragiques des 4 histoires, dont une seule que nous ignorons, et qui porte le message de l'auteur. Pour qui s'y prépare sereinement, le film est terriblement prenant et passionnant de bout en bout, et finalement on regrette que les deux histoires intermédiaires soient négligées, plutôt que de trouver le film trop long. Un mythe fondateur, et bien plus. Personnellement, j'ai peut-être une préférence pour le drame intimiste qu'est Broken blossom, dans lequel L.Gish irradie l'écran de son immense talent.
    carbone144
    carbone144

    88 abonnés 772 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 avril 2008
    Ce film est comparable à naissance d'une nation. Seuls changemnt les thèmes. Ici encore Le film est un peu long mais plus on avance vers la fin, plus il devient crispant, voire excellent! L'histoire se passant en 1914 étant sans doute la plus importante avec babylone. Mais trois heures de noir et blanc avec de la musique classique par dessus, bonne musique mais pas toujours bien choisie (pour le DVD), ça pèse.
    Très interessant sinon. A connaitre.
    SpiderBaby
    SpiderBaby

    43 abonnés 619 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 avril 2008
    Griffith a pati d'une réputation sulfureuse qui lui a valu de ne pas connaître la même renommée que d'autres pionniers du cinéma. Pourtant il fut un des premiers à mettre en place une échelle des plans complète, et à utiliser le montage parallèle. Intolerance, son film phare (avec naissance d'une nation) est une oeuvre pharaonique, titanesque, qui embrasse 4 temporalités : l’ère biblique, le temps des guerres des religions, la chute de Babylone et l'époque qui lui est contemporraine... Soit 4 films en un en quelque sorte. Le propos y est un peu naïf, Griffith voulant se racheter une conduite, en prônant la tolérance à tout va. Et si, cette épopée compte parmi les fresques muettes les plus impressionnantes visuellement, elle n'en demeure pas moins un objet peu accessible, destiné aux cinéphiles avertis, curieux et patients.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 septembre 2010
    Autant le "Naissance d'une nation" montrait un sérieux coup de vieux, autant "Intolérance" reste et restera une date dans le cinéma mondial. Nous voyons ici un grand spectacle moderne, impressionnant, et très passionnant. Nous sommes ébahis par tant de modernité pour un film aussi vieux. Seule la partie babylonienne peut sembler aujourd'hui un peu faible.
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