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Zoumir
68 abonnés
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2,5
Publiée le 30 avril 2014
Noomi Rapace campe ici une mère de famille célibataire visiblement marquée par son ex-mari. Lorsqu'elle emménage dans son nouvel appartement avec son fils, c'est une personne fragile et paniquée. Mais comme l'atmosphère inquiétante le laisse rapidement deviner, les apparences sont trompeuses. L'idée de départ n'est malheureusement pas très originale et ne laisse aucuns doutes sur la tentative du réalisateur de nous surprendre. C'est d'ailleurs le problème majeur du film, on s'attend à ce type de fin. Heureusement, cette simplicité scénaristique est rattrapée par une mise en scène glacée et intrigante appuyée par la prestation de Noomi Rapace qui porte le film sur ses épaules. Au final, le dénouement ne nous surprend pas et on est un peu déçu de l'ensemble malgré quelques très bonnes idées.
C’est le type même de film où les auteurs se prennent à leur propre piège. A force d’accumuler les paradoxes, de jongler entre le réel et l’imaginaire et de brouiller les pistes, ils deviennent incapables de démêler leur écheveau. La principale faiblesse de "Babycall" est donc son final, qui n’offre qu’une solution peu convaincante aux mystères qui se sont accumulés depuis le début. A part ça, Pal Sletaune est un réalisateur compétent, sachant exploiter efficacement les espaces froids de la banlieue d’Oslo pour ménager le suspense. Noomi Rapace fait le boulot… Pas un grand film, mais on peut se laisser manipuler avec plaisir pendant une bonne heure – ce n’est déjà pas mal.
Une malédction (nordique ?) semble toucher ceux qui se prénomment Anders. On connaît depuis l'été 2011 le tristement célèbre Behring Breivik qui a massacré gratuitement des dizaines de personnes, notamment sur l'île d'Utoya. Et voilà maintenant ce petit garçon bien étrange dans ce film qui ne l'est pas moins. Ce qui n'empêche pas "Babycall" de susciter notre intérêt, même si on comprend assez vite où son auteur veut en venir. Ce parfum de mystère qu'il dégage en fait son principal atout, et malgré la facilité dans laquelle il tombe (son mode de narration étant finalement assez classique), ce thriller psychologique tient bien la route. Il convient de s'accrocher cependant, sa fin est légèrement... téléphonée.
'Babycall' est une déception à mes yeux ! Heureusement que j'adore Noomi Rapace car le scénario est assez lourd à suivre, et les dénouements finaux laisse un gout de déjà vu... Avec une meilleure mise en scène, et une meilleure équipe technique, le film aurait certainement été mieux car l'ambiance et la mise en scène laissent assez indifférentes.
Tout n'est pas mauvais dans Babycall, au contraire. Les acteurs sont par exemple très bien. Noomi Rapace (la Lisbeth du Millénium norvégien) est parfaitement convaincante en mère paranoïaque.
La mise en scène de Pal Sletaune est élégante, j'allais dire typiquement scandinave dans sa précision, son utilisation optimale de la largeur du cadre, sa photographie grise et claire. Je ne connaissais d'aillleurs pas ce réalisateur, à propos duquel je vous conseille le beau dossier que le site Cineaster.net (consacré au cinéma nordique) lui consacre.
Ambiance lourde, mystère s'épaississant progressivement : le début du film est plutôt bon.
Le seul problème du film - mais il est de taille - c'est l'aspect complètement approximatif du scénario, qui nous égare dans une myriade de fausses pistes qui deviennent progressivement contradictoires entre elles.
Le problème des manipulations de spectateur ("ce que tu vois n'est pas ce que tu crois, non, non, non"), c'est qu'elles doivent suivre une logique absolument implacable pour fonctionner (Le sixième sens, Les autres sont de bons exemples).
Ici, on comprend assez rapidement que ce qu'on voit n'est pas ce qu'on croit, mais comme les scénaristes y ajoutent fantômes, visions extra-lucides et scènes qui logiquement ne peuvent exister si on se conforme au twist final, l'égarement est complet.
C'est dommage, parce que ce film (primé à Gérardmer), méritait bien mieux que ce travail de sagouin. Vous devriez lire plus souvent http://www.christoblog.net/
Babycall est une très bonne surprise : je ne suis pas toujours fan des films qui jouent ainsi sur les peurs du spectateur, mais je dois dire que j'ai été happé de bout en bout par le jeu extraordinaire de Noomi Rapace. Le scénario, lui aussi est bien plus subtil qu'il en a l'air, et à la sortie du film on se prend à faire le chemin inverse de l'héroïne pour en reconstruire le puzzle ... Détonnant ! J'ai adoré !
Je suis sorti dubitatif du visionnage de ce thriller norvégien qui ne réussit pas à conclure une histoire par ailleurs fort intrigante. Il navigue de façon plutôt maligne entre le thriller psychologique et le thriller fantastique, prenant plaisir à égarer un spectateur qui ne sait plus ce qui est réel et ce qui relève de l’imaginaire ou de l’apparition. L’histoire très sombre parait au début très claire, une mère, avec l’aide des services sociaux, tente de refaire sa vie loin d’un mari très violent ; rapidement on commence à s’interroger sur la santé mentale de cette dernière, tout en se rendant compte que quelque chose la menace. Si l’intrigue nous tient en haleine malgré un tempo très lent, le film échoue à nous fournir une conclusion satisfaisante et quand le générique de fin apparaît on sent une certaine contrariété devant ce dénouement aussi nébuleux que l’ensemble de l’histoire. Noomi Rapace fournit une interprétation très convaincante de mère fragile et terrorisé par le monde qui l’entoure au point d’avoir une attitude surprotectrice envers son enfant. Un film à l’histoire intrigante, donc, et à l’interprétation solide, mais qui n’arrive pas à fournir une conclusion cohérente. À voir pour ces qualités en s’accommodant vaille que vaille de ces défauts.
Dommage, synopsis accrocheur et sympa pour finalement un thriller psychologique très réchauffé et sans surprises malgré la présence de Noomi Rapace que j'adore. Pas trop de choses à dire si ce n'est de la déception pour amateurs du genre.
Noomi Rapace, habituée à des films d'action, joue ici le rôle d'une jeune mère terrifiée pour la sécurité de son enfant. Thriller psychologique plus que film d'horreur, ce "Babycall" tient en haleine malgré un condensé de tous les ingrédients du genre. Noomi Rapace, après la saga Millénium, montre de réelles aptitudes à changer de registre, mais malheureusement le twist final ne surprend pas ou peu, et c'est bien dommage car cela gâche un peu l'ensemble.
Dans la première demi-heure, l'histoire tarde à soutenir l'attention, puis on pénètre progressivement dans une atmosphère assez flippante, du moins perturbante. On entre alors franchement dans la vie desséchée, surprenante, de cette femme en proie à des manifestations étranges. Ça ne fait pas peur, là n'est pas le but, mais ça met le spectateur sous tension. Rêve ou vérité? Réalité ou illusion? Le film y répond, dans une mise en scène efficace, inventive et originale. BABYCALL (Babyphone) n'est pas un simple film sur une mère soucieuse de son enfant mais une véritable plongée dans un univers mental délirant aux contours mal définis. Noomi Rapace, inattendue et convaincante, campe Anna, une femme craintive et angoissée, qui semble perdre pied et glisser dans une palpable schizophrénie. Retranchée dans l'appartement d'un HLM glacial, Anna nous expose sa réalité, accrochée à Anders, son étrange petit garçon. Que dissimule la forêt de l'inconscient? Le cinéaste Pal Sletaune sème un malaise profond avec ce film qui s'inscrit dans la lignée de NEXT DOOR, en plus sobre et plus maîtrisé, et qui lui a valu un Grand Prix à Gérardmer. On peut néanmoins regretter que le récit souffre d'une certaine lenteur et que le suspense repose sur un brouillage volontaire parfois confus. Ce thriller aurait pu dépeindre des images mentales à la Hitchcock, le sujet s'y prêtant parfaitement, or l'effacement de l'accompagnement musical et la sobriété des effets (pas de plans-choc) signent le choix d'une progressivité plus psychologique dans l'effroi projeté. Babycall parvient tout de même à fausser les pistes de belle manière.
"Babycall" est une bonne surprise et franchement, j'en étais persuadé. On sent toutes les qualités du cinéma scandinave. Noomi Rapace possède ce petit quelque chose en plus qui fait la différence tout comme dans la Trilogie "Millenium" ou elle était tout bonnement parfaite. L'atmosphère y est pesante et opressante et par moment, malgré que ce ne soit pas un film d'épouvante-horreur, on peut être surpris par certaines choses (je pense notament aux babyphones, vous comprendrez quand vous l'aurez vu). La photographie est magnifique et ça ne m'étonne même pas. Le scénario est carrément béton et ces revirements de situations offrent un charme indéniable à ce long métrage. Toutes cas hallucinations, ces personnages rongées par leurs passées ou non, ces cauchemards, ce mélange de réalité-imagination, c'est tout ce que j'aime. Dommage que par moment, il y est des petites choses en trop mais je n'en voudrai pas au réalisateur. Il manque aussi un peu de bande son, ça n'aurait pas été en trop mais en même temps, chacun son truc. Lorsque j'ai vu la note moyenne sur le site IMDB (qui est l'une des références même si j'adore Allocine), je pensais voir quelque chose de moyen et finalement, je n'ai pas été déçu. D'ailleurs, je ne suis pas surpris de voir qu'il ait obtenu le prix du meilleur film au Festival Gerarmer, qui pour moi est une référence. A voir. 13/20.
Thriller norvégien, signé par le réalisateur du déjà glauque « Next door ». Le film ne vaut pas trop pour son twist final qu’on grille assez vite, mais plutôt par l’ambiance triste et sinistre qu’il dégage, donnant, à l’instar de « Morse », une image peu chaleureuse de la norvège. Histoire de violence domestique au cœur d’une cité dortoir triste et froide, les personnages brisés y déambulent comme des fantômes incapables de se raccrocher à la réalité. Noomi Rapace en mère poule parano, est tout à fait convaincante, la mise en scène quant à elle est suffisamment habile pour qu’on se laisse prendre au jeu.
Babycall est un excellent thriller. C'est une atmosphère inquiétante et stressante que cet intrigue se tisse. Un bon film pour les amateurs d'histoires tortueueses !
Sous une grosse influence de Polanski, "Babycall" est un bon film fantastique, pourvu d'une excellente interprétation, mais qui pêche malheureusement par sa conclusion évasive et abrupte incapable d'expliquer tous les mystères savamment parsemés tout au long du film.