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un thriller tortueux où les pistes sont souvent brouillées et où le suspense est habilement distillé. 13/20
shindu77
Un petit film globalement réussi dans son ensemble. Noomi Rapace est une actrice qui monte et sur qui il faudra compter pour ces prochaines années. Thriller honnête à défaut d'être génial, le suspens est bien tenu.
Révélée au grand public pour ses excellentes prestations dans la saga Millénium, Noomi Rapace prouve dans "Babycall" qu’elle est vraiment une actrice ultra talentueuse. Mais ce thriller paranoïaque, qui a obtenu le Grand Prix au Festival de Gérardmer en 2012, n’est pas seulement à visionner pour la talent de son actrice principale, car le scénario promet de nombreux rebondissements et ce jusqu’à une révélation finale qui en surprendra plus d’un. La mise en scène de Pal Sletaune (réalisateur de l’excellent "Next Door") possède aussi d’évidentes qualités, car elle propose quelques séquences où la tension y est bien présentes. On est donc en présence d’un excellent thriller scandinave, même si la fin ne nous donne malheureusement pas toutes les explications que l’on voudrait avoir.
AMCHI
N'ayant pas du tout accroché au précédent film de Pal Sletaune je regarde Babycall sans savoir qu'il s'agit du même réalisateur je tombe sur un film assez étrange mais qui semble pas aller jusqu'au bout de son côté mystérieux et même malsain par moment. Reste tout de même un thriller prenant à l'histoire déroutante et intriguant et surtout une belle interprétation de Noomi Rapace.
pas mal d'incohérences, même pour un film fantastique. Noomy Rapace est très bien, c'est vrai, mais ça ne sauve pas le film. reste cette image typique des films nordiques, due au climat, ça me donne envie d'y aller ^^
Le film repose beaucoup sur Noomi Rapace et entretient à merveille la confusion. S'il n'est pas exempt de maladresses, il transmet parfaitement l'inquiétude, la paranoïa et toutes sortes de phobies, même si certains liens sont un peu téléphonés...
Un thriller psychologique plein de faux-semblants et pas très crédible, qui vaut surtout pour l'interprétation habitée de la géniale Noomi Rapace.
une évocation de la schizophrénie qui donne à ce drame, un climat troublant. mais le scénario est alambiqué, le spectateur est balloté jusqu'au final qui laisse toutefois quelques interrogations. la mise en scène aurait pu être davantage travaillée, sur la forme, en instaurant un certain suspense. N. Rapace plutôt convaincante dans ce rôle de mère aussi désespérée que désaxée.
🎬 RENGER 📼
On avait hâte de découvrir Babycall (2012) pour une seule et bonne raison, celle de retrouver Noomi Rapace dans un grand rôle (en tête d’affiche) après s’être fait révélée aux yeux du monde dans l’adaptation suédoise (2009) du best-seller Millenium. Sur le début, Pal Sletaune parvient à nous séduire avec une habille mise en scène et mise en abyme où l’on se retrouve plongé en plein cœur de la solitude d’une mère de famille qui vient de fuir son mari (violent), pour s’installer dans une barre HLM avec son fils. Constamment surveillé par la DDASS, la jeune mère trop protectrice semble cacher autre chose qu’une simple séparation. C’est bien là le problème, à force de trop vouloir en faire, le réalisateur ne parvient pas à maintenir un semblant de mystère crédible, les trop nombreuses fausses pistes ne font que nous embrouiller mais on devine rapidement le pot aux roses, si bien qu’à la fin, le twist final s’avère assez fade. C’est d’autant plus regrettable que la prestation de Noomi Rapace (en mère paranoïaque) et l’ambiance oppressante sont les grands atouts de ce drame (mollasson).
Un thriller norvégien avec la talentueuse Noomi Rapace en tête d'affiche? Bien sûr qu'on dit oui! Sauf que notre enchantement décroît assez vite,tant les promesses paranoïaques à la Polanski du point de départ ne sont pas tenues. Une mère fuit un mari violent,et emménage avec son fils dans un HLM sordide. Toujours sur le qui-vive,elle se croit suivi,espionné et sombre dans la folie,en emportant sa progéniture dans sa chute. Ambiance minimaliste,tension constante,diurne de surcroît,mystère pesant... "Babycall" distille ses éléments avec soin,en s'ancrant dans le réel,pour mieux jouer le décalage avec le monde imaginaire. Noomi Rapace sursaute et intrigue,mais elle manque de substance pour ancrer son jeu. Plus le film avançe,plus il va vers le granguignolesque,avec des incohérences en cascade. L'autre désagrément,c'est cette impression de détachement qui flotte sur le film,de telle sorte qu'on ne se sent pas intégré,et qu'au moment des révélations finales,notre attention a disparu. Vraiment dommageable.
Un thriller plutôt efficace, assez captivant et qui offre pas mal de scènes troublantes et déroutantes. Le film n'est pas parfait, composé de quelques longueurs, de moments teintés de lenteur ou de dialogues tantôt mièvres, tantôt ridicules. Cependant, le scénario est assez bien ficelé et la tourmente qui plane chez cette femme est bien montrée. Enfin, il faut remarquer la prestation impeccable de Noomi Rapace !!
Un très beau film, extrêmement touchant et troublant, Noomi Rapace est toujours aussi excellente, je trouve qu'elle sait parfaitement bien transmettre ses émotions au spectateur, on ressent sa fragilité et sa tristesse, on aimerait la prendre dans nos bras pour la soutenir. L'histoire est très belle et très bien mise en scène, jusqu'au bout le spectateur restera troublé par cette histoire très dure et mélancolique. Vraiment un beau film à voir absolument.
Vinz1
Grand prix au festival de Gérardmer de 2012, « Babycall » s’annonce, tout du moins au début, comme un thriller horrifique de bonne facture, avec la réalisation froide mais maîtrisée de Sletaune et surtout l’interprétation habitée de son actrice principale (Noomi Rapace est parfaite). Toutefois, le scénario qui essaie de se la jouer Cluedo avec ses pistes multiples, ne répond pas totalement au mystère originel et la fin devient alors le gros point faible de ce long-métrage. Elle se veut en effet trop énigmatique (alors que si on est attentif au début du film, on la sent venir de loin…) et arrive comme un cheveu sur la soupe, tout en étant saupoudrée d’effets grand-guignolesques mal venus car n’allant pas de pair avec l’ambiance du métrage. En définitive, ce film alternant des idées de mise en scène intéressantes et des pistes éculées pour certaines ou qui restent peu explorées pour les autres, est une déception à cause de sa fin, ce dont la rétine se rappellera le plus longtemps. Tant pis !
Honnête thriller psychologique qui s'inscrit dans la tradition de ceux réalisés par Polanski ("Rosemary's Baby" et "Le locataire"). La comparaison ne joue pas en sa faveurs, mais le réalisateur se démène pour créer un suspense aussi tendu que dans ces films références et il y parvient à certains moments. Mais l'histoire se corse un peu trop dans sa deuxième partie, annihilant l'angoisse par des effets de scénario pompeux. L'intrigue devient obscure et perd de sa cohérence, gâchant tout ce qui a été mis en place dans la première partie. Dommage, car Noomi Rapace est très convaincante et l'ambiance grise plutôt anxiogène.
Porté complètement par une Rapace impliquée et à fleur de peau, Babycall reste néanmoins inégal. Tentant de nous maintenir à la limite du surnaturel pour finalement nous emmener à la limite de l'esprit, le film traîne parfois en longueurs jusqu'à une scène finale qui sauve le tout et nous prend aux tripes. Rien que pour celle-là, ça vaut le coup de rester jusqu'au bout.
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