Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Julien D
1 219 abonnés
3 461 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 30 octobre 2012
Pal Sletaune entraine Noomi Rapace et ses spectateurs dans une spirale de folie paranoïaque éprouvante. Au cœur de décors aseptisés et d’une ambiance glauque, l’angoisse se tresse autour de cette mère protectrice, de son fils et d’un vendeur d’électroménager tourmenté à travers lequel elle cherche le réconfort. Comparable à un Sueurs froides dans lequel la vie conjugale remplacerait l’enquête policière ou, à la fin, à Le locataire, la référence absolue des huis clos schizophréniques, les indices sont disséminés tout le long de l’histoire pour faire perdre aussi bien aux personnages qu’aux spectateurs le sens des réalités à tel point qu’un second visionnage peut finalement s’avérer utile. Ce film troublant et parfaitement interprété n’a pas finit de torturer l’esprit des amateurs de thrillers psychologiques classiques.
Le Norvégien Pål Sletaune (que je découvre pour ma part) a su séduire le jury du dernier Gérardmer - "Grand Prix" et "Prix de la critique" - avec ce "Babycall", qui m'a laissé une impression mitigée. Le cinéaste (également scénariste, et seul à cette tâche) utilise une trame réaliste de faits divers (sanglants, et emboîtés) pour construire un "thriller" tendance "psychologique" autour d'"Anna", fragile trentenaire en errance - longtemps la caméra n'enregistre du monde qui l'entoure que ce qu'elle voit (ou croit voir). Les réponses à l'énigme Anna sont entre la psychiatrie et le surnaturel, et de "twist" en "twist" (accélération des "révélations" dans le dernier quart d'heure), le propos perd en clarté, et donc en conviction. Au positif : l'utilisation optimisée des décors (microcosme d'un immeuble social impersonnel, d'un centre commercial et de son parking, pour l'essentiel) et de la lumière si "scandinave", sans oublier la performance convaincante de Noomi Rapace qui prête son visage singulier à cette mère en rupture, scotchée au « Babycall » (et « Baby calls », de sa propre douleur) – « Helge », le confident ( ?) est parfait lui aussi (Kristoffer Joner, vu il y a peu dans l’excellent « Les Révoltés de l’Île du Diable »).
Un bon film avec un petit air de "6ème sens" plutôt judicieux. Le petit plus est le coté déconcertant de l'intrigue qui nous emmêle allègrement et volontairement. Sans en dévoiler l'intrigue, on se fait "piéger" de bout en bout et tout s’emboîte à la perfection. Pour cela, il faut rester attentif à la moindre situation et pour une compréhension total, il faut le revoir.
Un film un peu trop brouillon, on finit par se perdre dans les fils scénaristiques, la réalisation n'est pas très bonne. Sauvé un peu par les acteurs et Noomi Rapace, toujours autant magnétique et bonne actrice. Un peu déçu.
Babycall » délivre quelques trésors de sensibilité et d’émotion, sans jamais perdre de vue son héroïne ou le drame qui la bouleverse.......photographie sombre et grise qui plonge l héroine et les spectateurs dans la mélancolie , la dépression , et la tristesses .....C’est avec une certaine frustration que l’on voit défiler le générique alors que persistent beaucoup trop de points d’interrogation. Le refus de prendre les spectateurs pour des idiots est appréciable car rare, mais ici, c’est la mesure qui fait défaut. Au point de rendre le dernier quart un poil baclé car y a pas mal d incoherence dans le film par ex : dans l école , anders a l air d éxisté au yeux des profs !!!!!!!!!!!!!!! Dommage pour un film aux qualités probantes, à la poésie lancinante et à l’interprétation de haute volée.
Selon la plupart des critiques anglo-saxons ou scandinaves, Babycall est sans nul doute le plus faible des 4 films tournés par le norvégien Pal Sletaune (seul Junk Mail est sorti dans les salles françaises) dont l'influence majeur est, depuis toujours, un certain Roman Polanski. Grand Prix du Festival du film fantastique de Gérardmer, Babycall n'a pourtant rien de bien original dans son scénario qui rappelle celui de Dark Water, entre autres. Son intrigue, filandreuse, dans laquelle le réalisateur mélange réalité et fantasmes de son héroïne, multiplie hasards et coïncidences dans une tonalité paranoïaque plus proche du thriller psychologique oppressant que de l'horreur pure. Jusqu'aux dernières minutes, l'histoire est vue à travers les yeux de cette mère traumatisée. Mais le metteur en scène, pas très subtilement, ne cesse de semer des indices pour nous mettre sur une autre voie. Sletaune est plutôt maladroit dans son exercice de manipulation narrative et, s'il parvient à créer un vrai sentiment de claustrophobie, il ne peut empêcher l'attendu twist final d'être oh combien prévisible. Cependant, Babycall bénéficie d'une carte maîtresse : son interprète principale, Noomi Rapace, époustouflante, et dont la prestation dépasse de loin celle de Millénium. A elle seule, elle réussit à nous captiver et à hisser le film bien au-dessus de sa valeur intrinsèque.
Alors c'est vrai que ça s'annonçait doublement alléchant : Grand Prix de Gérardmer 2012 Noomi... Hélas, la déception est à la hauteur !!! Ca fonctionne (presque) sur le même principe que pour Sixième Sens, mais sans que ça fonctionne. Mais My God que c'était lent, long, ennuyeux ! Il ne se passe strictement RIEN, aucune tension, ni angoisse. Noomi est une fois de plus excellente, mais elle se débat dans le néant durant tout le fim ; et le rythme est si lent, sans que l'on ressente une quelconque empathie ou intérêt pour son personnage. Mais ce n'est pas la faute à Noomi, qui joue très bien !!
Un thriller glauque qui lorgne du coté de "Sixième sens" mais qui rapidement ne tient la route...spoiler: Comment expliquer toutes les scènes ou elle accompagne son fils à l'école et ou elle discute avec des enseignants ? Décevant...
Quel étrange film. Norvégien certes ce qui change de tout autre genre. Montrer la souffrance dans la folie tout en douceur pour finir en fin de compte vers la mort. Je vous laisse juge
Ce film m'a laissé avec une sensation très étrange. Parlons du film, qui est très intriguant. Contrairement aux autres (public, spectateurs), le début ne m'a pas vraiment accroché. J'attendais l'événement "Baby Call", et c'est lorsque les bruits de ce Baby Call se sont enclenchés que c'est devenu intéressant. Jusque là, le film aurait pu être très bon, malheureusement on se perd après dans l'intrigue du film. On n'arrive plus à distinguer le vrai du faux, quand on apprend que le personnage que joue No omi Rapace à des problèmes d'hallucinations et de mémoire. Du coup, la fin m'a encore plus surpris lorsque j'ai appris que ce fils n'existait pas, et qu'il était mort depuis deux ans. Revenons à Noomi Rapace qui joue ce personnage intriguant avec excellence. C'est dommage qu'elle ai toujours des rôles assez étrange (Millénium, Passion). Pour conclure, ça reste un bon film, qui m'a tenu en haleine malgré les incompréhensions rencontrées le long du film. Le seul point négatif c'est que le dialogue n'est pas assez développé et que l'ambiance reste très froide, mais peut-être que c'est voulu. Bon film
Babycall est un film de vrai metteur en scène , le réalisateur manipule le spectateur mais pour ma part , beaucoup trop pour me tenir en haleine , en tout cas Noomi Rapace est formidable .
Babycall est un thriller psychologique qui explore les bas fonds des angoisses, où se mêlent hallucinations et perte de lucidité de Anna (alias Noomi Rapace, excellente). Angoissant, choquant et saisissant par moments ce qui suffit à notre plaisir, mais rien d'exceptionnel non plus.