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    The Double
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    81 critiques spectateurs

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    MC4815162342
    MC4815162342

    398 abonnés 1 489 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 janvier 2015
    The Double, film quasiment passé inaperçu réalisé par Richard Ayoade que je ne connaissais qu'en t'en d'acteur et plus précisément dans "Voisins du troisième type", le tout est tiré d'une oeuvre que je ne connais pas de Dostoievski et scénarisé par Ayoade lui même ainsi que Avi Korine, on s'embrouille avec tous ces noms, hein ?

    J'ai entendu parler de ce film il y'a un petit moment maintenant, enfin "parler" c'est un bien grand mot, vu le peu de promo autour de lui, j'ai surtout vu la bande annonce qui d'ailleurs ne m'a pas marqué plus que ça, je ne l'attendais donc pas spécialement et j'ai donc été surpris de ma surprise. Ne connaissant pas l'oeuvre dont est tiré ce film je ne pourrais pas comparer, je vais me contenter de donner mon impression sur le film uniquement, et elle est plutôt bonne.
    Dès les premières minutes j'ai été saisi par la mise en scène glauque et par cet univers rappelant un certain "Brazil", c'est si décalé et en retard sur son temps ces décors, à l'époque dans les films futuristes ils ne connaissaient même pas le téléphone portable et toutes les choses de maintenant donc les décorateurs inventaient de ces machines délirantes qui aujourd'hui nous paraissent tout droit sortie de l'imagination d'un fou, alors que maintenant les films futuristes se rapprochent plus de la réalité même si c'est toujours exagéré, et pourtant "The Double" se la joue old school, avec des décors et des inventions rappelant justement certains films de Terry Gilliam.
    Aimant beaucoup les univers de Gilliam je n'ai pu qu'apprécier ici, même si c'est bien plus glauque et bien plus sombre, c'est bien simple on ne voit jamais le jour dans ce film, la lumière vient seulement des lampes qui la plupart du temps sont jaunâtres, ce qui rajoute également une touche surréaliste.
    Ayoade... quel nom compliqué... s'en sort extrêmement bien niveau mise en scène, si ce n'est brillamment, c'en est fascinant, la réalisation elle aussi est troublante, intelligente, originale et rapide, tellement rapide que le film passe très vite, film porté par un scénario lui aussi très réussi, c'est une vision spéciale du dédoublement de personnalité.
    Simon, un jeune mal fringué et timide ne veut qu'une chose: qu'on le remarque, il bosse depuis 7 ans dans la même boite (si on puis dire ainsi) et pourtant chaque jour le gars de l'accueil lui demande s'il vient en tant que visiteur, à coté de tout ça une jeune femme qui travail dans le même établissement l'attire énormément. Jusque là rien de bien dingue, mais lorsque le double de Simon, James se pointe dans la boite et dans sa vie, tout le monde l'adule, alors qu'il est en tout point physiquement la même personne que Simon, bien que niveau comportement ce soit l'opposé, James va venir troubler encore plus la vie de ce pauvre Simon qui n'était déjà pas gâté, mais la troubler en bien ou en mal ? Là est la question !

    Un scénario prenant et bien foutu servi par un casting au top, Jesse Eisenberg prouve une fois de plus son grand talent, que ce soit dans le rôle de Simon ou de James, il est toujours très juste, la superbe Mia Wasikowska n'en est pas moins excellente et le reste du cast est efficace.
    En Bref, un film intéressant et captivant bordé par une bande son (j'allais oublier) qui détonne, entre morceaux électronique et musique que je qualifierais presque de psychédélique, le tout livré par une mise en scène remarquable, je tiens à préciser qu'il y a également une touche d'humour, je ne sais pas si c'est fait exprès mais il y a le petit coté décalé, ce n'est pas un humour qui casse la baraque mais ça reste plaisant.

    En re-bref, une très agréable surprise.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 décembre 2014
    The Double, c'est avant tout une ambiance kafkaïenne très bien rendue, et une performance phénoménale de Jesse Eisenberg qui réussi à nous faire croire en son double personnage.
    gabdias
    gabdias

    85 abonnés 1 803 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 novembre 2014
    Voilà un vrai exercice de style : un univers unique et particulier, un hommage vibrant à Polanski, une atmosphère lugubre mais stylisée, une interprétation époustouflante de J.Eisenberg mais pourtant il manque un brin de folie et de professionnalisme à cette histoire sur la connaissance de soi pour entrer au panthéon.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 10 novembre 2014
    Un film plutôt sombre , assez plat , qui met du temps à démarrer , l'intrigue laisse clairement à désirer , un jeune homme aux doubles visages , lunatique à qui la vie ne réussit pas et qui voit en son double l'homme parfait qui voudrait devenir..
    FaRem
    FaRem

    8 657 abonnés 9 533 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 novembre 2014
    Mis à part l'univers original, l'ambiance étrange et Mia Wasikowska qui comme d'habitude est fascinante il n'y a rien qui ressort de ce film la faute à une sensation de déjà vu car le thème a été exploité bon nombres de fois et ici il n'y a aucune originalité dans le traitement et seul le cadre le différencie des autres puis dans le fond c'est même débile avec les deux personnes qui se ressemblent pourtant ça ne semble choquer personne même si ça fait aussi parti de cet univers un peu loufoque mais bon le film ne m'a pas du tout convaincu.
    Ciné2909
    Ciné2909

    69 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 novembre 2014
    Il vous faudra au grand maximum 10 minutes avant que le mot "Bizarre" arrive à votre bouche. Oui, The double est un véritable ovni déjà par son histoire extravagante mais aussi à travers cette atmosphère rétro. En fait, la réalisation de Richard Ayoade (à qui l’on dit déjà le réussi Submarine) évoque les univers fantaisistes de Terry Gilliam ou encore de Michel Gondry. Film totalement décalé et donc imprévisible, on se laisse amuser par cette confrontation entre les 2 Jesse Eisenberg même s’il faut avouer que l’histoire finit par nous échapper un peu. A réserver aux spectateurs qui cherchent à échapper aux productions formatés et se montrant avides de curiosités cinématographiques
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 30 janvier 2015
    The Double réalisé par Richard Ayoade est un trip visuelle complètement hallucinatoire qui rappelle fortement Brazil de Terry Gilliam. Tout d'abord adapté du roman The Double de Dostoïevski , le film est riche , très riche ce qui en fait une oeuvre très complexe et vraiment jubilatoire, le film est déroutant au maximum , sa vocation est de déstabiliser le spectateur . Le film nous fait suivre la vie de Simon James , un comptable sans histoire et sans problèmes , jusqu'au jours ou nouvel employé fait son apparition , James Simon , il est tout ce qu'il n'est pas , a savoir vu et remarquer du monde et populaire , en venant même a prendre sa place au sein de la société . Au premier abord on peut pense a un scénar de Série B , et bien l'intelligence de la mise en scène nous prouve le contraire , tout est cadré au millimètres près et tout dans la réalisation pousse l' oppression a son paroxysme , pas que la réalisation d'ailleurs car la musique qui m'as été donner d'entendre est je pense une des oeuvre auditives les plus captivantes que j'ais jamais entendue . L'usage d' images métaphorique et aussi très présente ( peut être trop) aide aussi beaucoup le film aidez le spectateur a comprendre . Par exemple , le Double représente tout ce que vous n'êtes pas , il n'est que pûrement métaphorique et incarne les envies , les passion et aussi interdiction de Simon . Le sens imagé y est aussi très poussé , exemple : Quand Simon arrache la prothèse de l'ami de Mister P , et bien ceci est aussi métaphorique , pourquoi son bras ? ( enfin du moins ce qui s'en rapproche ) et bien car le Double lui a " volé " une partie de sa vie ici représenté par la prothèse ) . Nous pouvons aussi acclamer la prestation de Jesse Eisenberg qui y trouve un rôle ( a vrai dire même deux ) excellent sans autant laisser en reste le talent de Mia Wasikowska.
    Pourquoi tant d'éloges me direz vous ? et bien car le film a des défauts , certaines longueurs sont effectivement présente ainsi que certain moment fouillie et bâclé , cela dit rendons a César ce qui est a César , The Double reste un des films les plus marquants de sa génération qui demande de sérieuses et profondes analyses , prenez donc le temps de regardez cette oeuvre qui monte crescendo jusqu'a relâché la tension en usant d'inventivité et d'une bonne dose d'extasie
    matt240490
    matt240490

    83 abonnés 1 062 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 septembre 2014
    Sorti à peu d'intervalle avec Enemy, mais abordant un sujet similaire avec une approche différente, The Double n'en reste pas moins un film maître dans l'art de l'étrange. Garçon timide et sans aucune considération des autres, Simon mène une existence de routine, solitaire, même s'il se plaît à fantasmer sur sa belle voisine (Mia Wasikowska). L'arrivée soudaine de son double, James, sème le doute dans sa tête, mais aussi du spectateur. Qui est-il ? Est-ce réel ou fait-il parti de l'imagination de Simon ? Quelques indices dispatchés nous aident à y voir plus clair, au milieu d'une mise en scène mystique et d'une photographie sombre à souhait. Difficile d'adhérer il reste, mais de qualités tout de même le film est composé.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 9 septembre 2014
    « The Double », c’est comme son l’indique, l’histoire d’un gars qui rencontre son double. Simon James interprété par Jesse Eisenberg (qui au passage, fait du bon boulot une fois de plus) est un gars timide, voire effacé. Il est intelligent mais son manque de charisme et de confiance en font quelqu’un que personne ne remarque et il n’est clairement pas apprécié à sa juste valeur. Évidemment, il est amoureux d’une demoiselle mais il a bien du mal à lui montrer et il se contente de l’observer avec une lunette depuis sa fenêtre d’appartement. Mais un beau jour, l’entreprise dans laquelle il travaille engage un certain James Simon. Sur de lui, très bon communiquant et doté d’une bonne dose de roublardise, James a une personnalité à l’opposé de Simon mais il est son double physique exact. Sauf que ça ne semble avoir marqué personne à part Simon lui-même. Voilà pour le tableau. L’idée du double n’est en soit pas spécialement originale, c’est plus l’univers du film qu’il l’est. En effet, le cadre de « The Double » prend place dans une entreprise de traitement de données bizarroïde. On aperçoit finalement peu de lieux différents hormis l’appartement de Simon et un bar, mais toujours est-il qu’il fait constamment nuit et que l’époque à laquelle l’action se passe est indéterminée. On retrouve à la fois des éléments vaguement futuristes et d’autres vintage (les téléphones, les écrans tv, etc). Un peu à l’image de l’univers du jeux-vidéo « Bioshock » ou des films « Batman » de Tim Burton. Comme si les années 50 rencontrées un univers « cyber-punk ». L’ensemble est assez glauque et au-delà d’une histoire plutôt sympa à suivre, c’est bien cet univers très particulier qui pourra éventuellement rebuter. « The Double » est en tout cas une réalisation atypique, plutôt drôle et qui ne laissera pas insensible le spectateur, pour le meilleur ou pour le pire.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 6 septembre 2014
    Docteur Jekyll and Mister Hyde

    Simon travaille dur pour être reconnu dans son entreprise. Mais, son caractère le rend transparent aux yeux de ses supérieurs.
    Un jour, James rejoint l’équipe. Personne ne réagit. Seul Simon est profondément bouleversé : James est son sosie, mais avec un caractère inversé.

    Par un décor à mi-chemin entre « 1984 » d’Orwell et « Brazil » de Caro, nous perdons pied. Par le comportement ambivalent de Jesse Eisenberg, tantôt cerveau brillant, mais renfermé et, finalement, looser, sous les traits de Simon, tantôt communiquant éclatant et superficiel, sous ceux de James, vient semer le trouble.
    Oui, mais voilà, je ne vois pas trop qu’en retenir...
    AlphaWolf
    AlphaWolf

    75 abonnés 829 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 septembre 2014
    The Double partage de nombreuses similitudes avec l'excellentissime Enemy (assuréemment un des films de l'année) : postulat identique, scénario assez similaire, ambiance très singulière. Mais là où le dernier Denis Villeneuve est terriblement tendu, oppressant, et catpivant de bout en bout, ce long-métrage de David Ayoade peine à convaincre, on ne parvient jamais à rentrer dans cette histoire très, trop alambiquée qui repose plus sur une pseudo complexité qu'un réel projet abouti. Les personnages manquent de relief à l'image de l'intrigue et Jesse Eiseinberg, au jeu maniéré à outrance, prouve encore une fois, si c'était nécessaire, qu'il est un des plus mauvais acteur de sa génération. Malgré tout, The Double a au moins le mérite de sortir du lot à tous les niveaux et c'est déjà une belle performance.
    btravis1
    btravis1

    108 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 septembre 2014
    A la frontière entre Polanski et Gillian, l'atmosphère particulière du film et la très bonne interprétation de jesse eisenberg font de ce film une bonne surprise.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 2 septembre 2014
    Well, well, well… Voilà le type de réflexion qui reste lorsqu’on sort de ce film. La réalisation, l’univers vous plonge dans un monde irréel sans pour autant être dénué de ressemblance avec le notre. James Simon est un jeune homme plus que banal, au costume trop grand pour lui, vivant une vie des plus maussades et solitaires. Sa seule famille, une mère qui ne cesse de lui répéter à quel point il est une déception pour elle. Son travail, analyste dans une entreprise où les employés ont une moyenne d’âge de 70 ans. Sa vie, regarder la fille qu’il désire tant sans jamais réussir à lui parler. Jusqu’au jour où James Simon, son exact sosie, va débarquer dans la même entreprise et, avec le même costume trop grand, va réussir là où le premier James Simon a toujours péché.
    Voilà l’histoire. Sur le papier ça sonnait bien. A vrai dire, ce que subit le héro (celui qui a la lose) est assez terrible. Il se fait marcher dessus, alors qu’il travaille dans la même boîte depuis 7 ans, personne ne le reconnaît et il est même obligé de signer comme "visiteur" pour entrer dans le bâtiment. Quand arrive son sosie, il découvre avec stupeur que celui-ci l’éclipse totalement et que personne ne voit une once de ressemblance entre eux. L’autre est plus intelligent, plus charismatique, a plus de succès avec les filles (alors qu’ils sont exactement les mêmes!!!). Et c’est une réelle souffrance de le voir subir ça durant le film. On en vient même à de la colère, l’envie de lui crier "mais révolte-toi!!! Tu ne vois pas que si lui le fait, tu en es capable aussi?!". Lorsqu’on a vécu des choses similaires, ça ne peut faire que résonance, Je pense en particulier à la scène, que trop vécue, de la demoiselle qui vient lui parler… pour finir par lui dire que c’est son copain qui l’intéresse.
    Pour le reste, le film est on ne peut plus bizarre. Je me suis demandée si on pouvait faire pire que David Lynch, je pense qu’on s’en approche. L’univers est très sombre, rien n’est fait pour que l’on se dise "tiens, c’est à New York" ou "tiens, ça ressemble au siège social de Total". La technologie c’est pareil: sans être de manière évidente dans les années 70, on n’est pas non plus dans une modernité criante, les téléphones sont toujours à touche, mais les imprimantes font de la lumière bleue. Le bleu d’ailleurs. Dans un film majoritairement "marron", sombre, monochrome et fade, des touches de bleus dont disséminées ça et là. Allez chercher le sens…
    [...]
    Bref, les réactions dans la salle, résume assez le sentiment général: "mais c’est quoi ce film?!" "il est bizarre le film non?" ou encore "hmm…". Et quand on voit dans le générique de fin que c’est tiré d’un livre de Dostoïevski, on se dit "ah mais fallait le savoir avant ça!!" C’est un film qu’on ne peut détester mais qu’on ne peut adorer non plus. il vous laisse un sentiment perplexe. [...]
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 30 août 2014
    Techniquement le film est excellent...
    En revanche l'esthétique m'a vraiment dérangé et je n'ai pas pu entrer dans cette histoire particulièrement complexe.
    J'ai eu l'impression de vivre un cauchemar de plus d'1h30, avec cette transposition dans un environnement qui ressemble aux pays du bloc communiste des années 70/80, où tout est gris, marron et terne.
    La prestation de Jesse Eisenberg est parfaite comme toujours, il n'en demeure pas que je suis ressorti très mal à l'aise du cinéma, comme une bonne partie du public, totalement déconcerté par ce film singulier et déprimant.
    Mais en cas de déprime... à éviter
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 août 2014
    The Double m'a aspiré dans son univers : morose et vain, mais pourtant rempli de mille couleurs énigmatiques, où chaque instant transpire l'angoisse impersonnelle et la volonté tubéreuse. Les personnages sont tous dégénérés (c'est Dostoïevksi..), et tous pris dans les rouages d'une société de travail écervelé et de protocoles aussi ridicule qu'oppresifs. Le monde semble se limiter à l'aliénante routine urbaine métro-boulot-dodo, et la chronologie suffoque, si bien que je me suis senti pris dans un réseau de fusibles kafkaïens, tout encrassé dans la poussière et les vapeurs graisseuses. L'image a une personnalité esthétique forte : le noir (la nuit ou les espaces clos), les jeux avec les multiples couleurs de lumière (il y a quelques points communs avec Jeunet, surtout pour Delicatessen), le décor (une ville avec des aspects rétro-futuristes : machines, téléphones...) le cadrage et les lignes fortes des décors et des mouvements, tout est ciselé pour ensorceler l'oeil. Le choix de la bande-son est habile, en particulier celui des bruits ambiants qui rajoute sans cesse à la pesanteur des scènes : vrombissements de train, cris diffus, grondements de machines et autres sons électroniques contribuent fortement à l'ambiance du film, outre les violons. Pour ce qui est du scénario, comme je n'ai pas lu le livre, je ne sais pas ce qu'il faut imputer à Dostoïevski ou non, mais je peux au moins dire que l'on s'éloigne subtilement des oeuvres portant sur les doubles/clones/doppelgangers (Black Swan, pour ce qui est des films récents). Ici, le plus plaisant est la façon dont débute la relation entre Simon et James ... et bien que le double cherche à supplanter l'original, ils gardent une relation particulière, intime, spoiler: car tous les autres les confondent, mais ne les comparent pas, et (à part Hannah) ne semblent jamais se rendre compte de leur identité.
    Tout ça peut lancer bien des questionnements sur l'identité, la personnalité, les multiplicités, le regard des autres, etc ... Beaucoup de sujets sont effleurés, et l'on appréciera ou non que le film ne s'engage pas dans des pensées plus détaillées et laisse le spectateur faire comme bon lui semble ... On sent l'équipe du film nourrie d'influences diverses (Kafka, le symbolisme, Jeunet(?), Lynch (?), Orso Welles ...) et en grande recherche de façons de faire, ce qui peut paraître pénible à certains. Pour moi, cette recherche a été fructueuse, puisqu'en est né ce film vif et pénétrant.
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