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    The Double
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    Ciné2909
    Ciné2909

    69 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 novembre 2014
    Il vous faudra au grand maximum 10 minutes avant que le mot "Bizarre" arrive à votre bouche. Oui, The double est un véritable ovni déjà par son histoire extravagante mais aussi à travers cette atmosphère rétro. En fait, la réalisation de Richard Ayoade (à qui l’on dit déjà le réussi Submarine) évoque les univers fantaisistes de Terry Gilliam ou encore de Michel Gondry. Film totalement décalé et donc imprévisible, on se laisse amuser par cette confrontation entre les 2 Jesse Eisenberg même s’il faut avouer que l’histoire finit par nous échapper un peu. A réserver aux spectateurs qui cherchent à échapper aux productions formatés et se montrant avides de curiosités cinématographiques
    Zbrah
    Zbrah

    45 abonnés 365 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 octobre 2014
    Certains projets vous attirent dès les premières lignes de synopsis. Ces lignes ne vous lâchent pas jusqu’à la première bande-annonce dévoilée. Cette compilation des meilleurs moments vous fait rêver, penser, vous obsède inexorablement. Vous commencez à la connaître par cœur. Quand vous découvrez l’œuvre pour la première fois, vous avez peur d’être déçu. Sauf qu’en fait il se trouve que le film est aussi bien, voire même bien meilleur que ce à quoi vous vous attendiez. Globalement, mon parcours concernant le film « The Double » a ressemblé à ça. Sauf que le film me faisait tellement envie que je me suis entre-temps rabattue sur « Submarine », la précédente réalisation du talentueux Richard Ayoade. Il faut le dire, les années qui passent réussissent plutôt bien à l’acteur anglais reconverti. « The Double » est bien plus réussi que l’était son aîné. Drôle, mais aussi complexe et torturé par moment, le film détonne parmi tant de blockbusters stéréotypés. Le héros –ou plutôt antihéros- est dans l’incapacité d’agir comme un héros de fiction digne de ce nom. Simon est en effet le garçon aux costumes trop grands pour lui, spectateur de sa propre vie, soumis aux volontés des autres plus qu’à ses propres ambitions. L’arrivée de James dans sa vie sera source de chamboulements, et non d’une profonde remise en question. Le propos est assez ambigu dans « The Double », et Jesse Eisenberg l’interprète parfaitement. L’acteur livre un parfait double jeu. Il est Simon, mal à l’aise avec son corps, ne sachant jamais vraiment quoi faire de ses mains, et articulant avec grande peine ses mots. Il est aussi James, sûr de lui, charmeur et manipulateur. Le spectateur n’a jamais le temps de douter sur l’identité qu’il endosse, puisque tout, de son regard jusqu’à son langage corporel en passant par ses mots, est marqué. James est l’exact opposé de Simon tout en étant identique. C’est ce caractère similaire entre les deux personnages qui provoque l’ambiguïté. Qui est donc James ? Pourquoi réussit-il partout là où Simon échoue ? À un moment, Simon se confesse : "It’s like I’m permanently outside of myself". Une réplique lourde de sens, trahissant à la fois le mal être du protagoniste, tout comme l’étrange lien l’unissant au nouveau venu James. Comme je l’ai dit plus haut, Jesse Eisenberg est grandiose. Il porte le film sur ses épaules. Mais ce n’est pas pour autant que les seconds rôles sont en reste. Mia Wasikowska rayonne. Il est agréable de voir son joli sourire et son visage épanoui, à mille lieues de son rôle dans « Stoker ». Elle colle à l’ambiance décalée et est assez amusante, notamment lors de la scène où elle raconte comment son voisin faisait une fixation sur elle. Pour accompagner les deux nouveaux venus, Richard Ayoade s’entoure d’acteurs avec qui il a déjà travaillé sur « Submarine ». Noah Taylor, Paddy Constantine, Yasmin Page, Sally Hawkins et l’excellent Craig Roberts. Cinq acteurs talentueux que j’espère revoir partager des scènes dans la prochaine réalisation d’Ayoade ! En plus du jeu des acteurs, un des points communs unissant les deux œuvres est l’humour léger et omniprésent. Les dialogues sont délicieusement absurdes et provoquent le rire du fait de leur incongruité. Les mouvements sont hachés, les répliques déplacées, cela apporte au film un ton surréaliste, confirmé par les choix techniques. Les thèmes musicaux composés par Andrew Hewitt sont étonnants : des compositions oppressantes où le violon et le piano sont omniprésents et des morceaux plus abstraits comme le thème de Mr. Papadopoulos, côtoient de vieux morceaux japonais qui respirent la joie de vivre. Une chose est sûre, les compositions de Mr. Hewitt sont immersives et contribuent pleinement à l’implication du spectateur dans l’intrigue. Autre élément technique remarquable, la photographie magnifique, ce jaune étouffant qui entoure Simon lorsqu’il se trouve dans son bureau. Tout comme les musiques, les couleurs rythmant la vie du héros permettent de glisser plus aisément dans son triste univers. On ne pourra de plus que savourer le jeu des lumières, éclairant les acteurs et les décors comme au théâtre, plaçant ainsi une invisible barrière entre eux et nous. Cette froideur, cette distance placée volontairement est accentuée par les décors. Impersonnels, basiques et intemporels, ceux-ci sont dans l’incapacité de nous permettre de situer le lieu et l’époque à laquelle se situe l’intrigue. Une chose est sûre, nous vivons dans un monde qui n’a rien à voir avec celui dans lequel évolue Simon. C’est sur ce point précis que la comparaison avec le « Brazil » de Terry Gilliam est la plus justifiée.
    vic-cobb
    vic-cobb

    35 abonnés 63 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 mai 2016
    Pas tellement fan de Jesse Eisenberg (j'avais vu la bande annonce de Now You See Me et j'avais pas du tout accroché, néanmoins je l'avais plutôt trouvé sympa dans To Rome with Love), j'ai regardé la bande annonce de The Double par pure hasard et j'avais trouvé le film très intriguant, ce qui m'a donné envie ! Avec son ambiance bien à lui, et son casting neuf, j'ai décidé que je finirais par le regarder ! M'enfin bref, j'ai fini par le voir et je me suis tout simplement pris une claque : Eisenberg, impeccable, m'a bluffé en interprétant avec brio deux personnalités totalement opposées (le premier très timide, invisible aux yeux des autres et le second, sûr de lui, très sociable, qui profite du travail du premier) et Wasikowska m'a également bien surpris ! J'ai aussi adoré tout ce qui relève de la mise en scène, des dialogues et tout le travail au niveau de la bande son... Vraiment génial ! La seule chose qui m'a un peu déçu, ou plutôt laissé sur ma faim, c'est, comme on pouvait s'y attendre, la fin : Je ne lui reproche pas d'être mauvaise ou bâclée mais elle est très ambiguë ! Cela dit je pense qu'il faut revoir le film une seconde fois pour bien tout comprendre ! En tout cas The Double m'a vraiment épaté !
    Toto INF
    Toto INF

    36 abonnés 555 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 janvier 2017
    Un OVNI mêlant drame, thriller et comédie. Parfois triste, parfois déroutant, parfois drôle, le film fait un super travail pour nous raconter une histoire sur des doubles assez intrigantes.
    Le tout dans une entreprise bizarre, dans une ville bizarre. En partant de tout ça, le jeu d'acteur de Jesse Eisenberg est vraiment fort, et participe énormément à la qualité du film.
    Le scénario pour sa part est bon, compréhensible, tout en tant incompréhensible. On comprend l'histoire, mais on n'a pas spécialement de réponses à nos questions. Pour autant le film en reste très palpitant. Les plans de caméras, les couleurs, la musique sont étudiés pour coller à l'ambiance du film, et on passe un moment vraiment sympa à découvrir cette histoire franchement déroutante.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 26 août 2014
    L'ovni de la semaine. Un film dans un univers immersif et angoissant... Qui m'a un peu fait penser a Brazil.
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein

    133 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 août 2014
    Il est toujours intéressant d'observer de nouveaux univers cinématographiques aux personnages divers et variés. Richard Ayoade réalise un thriller psychologique peu intense mais à la mise en scène sobre et intrigante. Jesse Eisenberg livre une interprétation intéressante mais pas non plus géniale. Le scénario rate là où la mise en scène réussit : l'originalité. Tout au long, on se questionne sur ce final : va t-il suivre une ligne directive attendue ou nous pondre une nouvelle idée, si possible alambiquée? Malheureusement, lorsque ce choix est fait, il est trop tard, et on plonge dans la déception d'être passé près d'un vrai bijou à l'ambiance noire puissante mais à l'imagination dégonflée.
    Raphaël O
    Raphaël O

    146 abonnés 1 567 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 février 2016
    Un thriller psychologique posé sur une intrigue convenue et lente à se mettre en place mais bien ficelée, avec une mise en scène maitrisée et qui vaut surtout pour la prestation de Jessie Eisenberg, parfait dans les deux rôles, l'un à qui on donnerai volontiers des baffes et l'autre antipathique. Pas mal.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    121 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 juillet 2017
    Une oeuvre qui va au fond de son ambiance, comme si le réalisateur avait eu une super bonne idée et en prime la sagesse de la développer au maximum sans empiéter sur l'autre grande part importante du film, l'histoire. Malheureusement, la vie propre de cette atmopshère néo-noire - qui n'est pas sans rappeller les débuts de Lynch - n'est pas tout à fait linéaire. C'est heureusement une impression qui se dissout en même temps que la vivacité du souvenir du visionnage. Mais en effet, difficile d'être toujours autant absorbé dans ces machineries aux tons jaunâtres, dans cette société glauque et illogique, qui ont pourtant le mérite d'attirer l'oeil sans vantardise. Mais l'ambiance et l'histoire, ce yin et yang fondamental dont le contraste est particulièrement appuyé dans ce film, font largement l'affaire pour qu'on s'intéresse à la maîtrise par les acteurs de ces jeux sur l'injustice social, élevée au niveau d'un cauchemar. Et là où le réalisateur confirme un caractère patient, c'est dans sa manière de démouler doucement une fin qui ne fout pas tout en l'air.

    c3porikrin.wordpress.com
    AlphaWolf
    AlphaWolf

    75 abonnés 829 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 septembre 2014
    The Double partage de nombreuses similitudes avec l'excellentissime Enemy (assuréemment un des films de l'année) : postulat identique, scénario assez similaire, ambiance très singulière. Mais là où le dernier Denis Villeneuve est terriblement tendu, oppressant, et catpivant de bout en bout, ce long-métrage de David Ayoade peine à convaincre, on ne parvient jamais à rentrer dans cette histoire très, trop alambiquée qui repose plus sur une pseudo complexité qu'un réel projet abouti. Les personnages manquent de relief à l'image de l'intrigue et Jesse Eiseinberg, au jeu maniéré à outrance, prouve encore une fois, si c'était nécessaire, qu'il est un des plus mauvais acteur de sa génération. Malgré tout, The Double a au moins le mérite de sortir du lot à tous les niveaux et c'est déjà une belle performance.
    fresh-BUZZ
    fresh-BUZZ

    37 abonnés 712 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 janvier 2015
    The Double c’est l’adaptation d’un roman de Fiodor Dostoïevski et si Richard Ayoade l’adapte c’est surtout pour l’univers barré qu’il pouvait retrouvé à l’écran (voir Harmony Korine produire le film n’est donc pas une surprise). Pari réussi donc car The Double est absolument délirant, que ça soit dans l’univers ou l’ambiance, Ayoade y apporte son petit grain de folie, mais surtout son imagination débordante. On y retrouve un peu de L’Écume Des Jours de Michel Gondry (qui vient aussi de l’univers du clip tiens, tiens) dans cette manière de s’approprier l’univers du roman et si l’adaptation du roman de Boris Vian par Gondry ce perdait dans sa poésie et ses inventions, The Double lui est transposé à merveille. Le film explore la folie, le soi-même et l’autre dans un thriller paranoïaque débordant d’idée et parfois effrayant. Si l’entreprise pouvait vite virer au grotesque c’était sans compter sur un Richard Ayoade toujours inspiré qui porte son délire à un aboutissement total. La suite de cette critique dans le lien ci-dessous... *FreshBuzzCinéma*
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 6 août 2014
    The Double est la confirmation du talent de Richard Ayoade pour la réalisation, ainsi que celui de Jesse Eisenberg comme acteur.
    Robrex
    Robrex

    24 abonnés 940 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 novembre 2018
    "The Double", un film qui avait l'air super intéressant et emballant, avec en tête d'affiche le talentueux Jesse Eisenberg dans un double rôle, et le résultat est là : ce film est un monstrueux gâchis, et c'est vraiment dommage. C'est un film qui souffre de défauts énormes qui viennent tout empiéter, et ce malgré une réa nickelle. Le fond du film aurait pu être vachement intéressant, car le scénario est plutôt bon, même si je trouve qu'il y a des similitudes à "Enemy" de Denis Villeneuve qui est sorti en même temps, l'histoire est emballante. Mais le véritable problème du film, c'est qu'il n'a pas d'âme. Le film est fade, sombre, cynique, qui souffre d'un énorme problème de rythme et qui a tendance à ne plus rien raconter et à s'essouffler. Les personnages sont pas bien attachants, mais sont pas insupportables pour autant. Y'a aucun enjeu fort, où alors si mais ça dure à peine trois minutes, ça a même tendance à partir dans des clichés et on finit par se lasser de l'histoire. Car plus le film avance, d'une lenteur affligeante, et plus ça ne donne plus rien de convaincant. Y'a aussi un problème de mise en scène qui vient s'ajouter, on sait pas trop où veulent se placer les acteurs. Quant à la fin (no spoil), elle est assez émouvante, mais est rapidement expédiée. Ça exploite mal ses idées et ça développe mal son propos également. La musique aussi est complètement oubliable, mais rentre plutôt bien dans le concept. Au niveau des acteurs, Jesse Eisenberg est à peu près celui qui joue le mieux dans le film, et heureusement. Il tient bien le film sur ses épaules, et même s'il a tendance à lâcher prise, il s'en sort plutôt bien dans son double rôle et donne quand même quelque chose. Les autres acteurs sont assez fades, en particulier Wallace Shawn qui donne absolument rien d'extravagant. Mia Wasikowska joue moyennement bien. Elle essaye d'être touchante mais n'y arrive que très peu, et le reste du casting, Noah Taylor, Yasmin Paige, James Fox, Cathy Moriarty... est insipide au possible. Donc voilà, "The Double" de Richard Ayoade, je le conseille pas vraiment, car au delà d'être un film mou, sans saveur et fade, c'est surtout une grosse déception, car on sentait quand même un potentiel, et au final, ça en fait pas un bon film et surtout un film oubliable.
    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    109 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 janvier 2015
    Curieux long métrage que cette relecture d’un écrit du célèbre dramaturge russe Fiodor Dostoïevski. Mélange des genres, cinéma expérimental à mettre au profit de Richard Ayoade, metteur en scène britannique, auteur d’une passablement récente comédie, Submarine, qui ici tente le difficile pari de mettre en scène une curieuse recette. Quelque part entre le cinéma expérimental, comme dis plus haut, et les œuvres majeures du cinéma d’anticipation, ici très rétrograde, le réalisateur tente de concilier toutes ses nombreuses inspirations pour insuffler un minimum de lisibilité à son œuvre, il faut le dire, relativement confuse. Aux bonnes idées s’ajoutent dès lors un monceau de de bévues narratives, véritable défaut d’un film à pourtant fort potentiel artistique. C’est bien vers l’art, en effet, que tente de s’orienter le metteur en scène, avec nettement moins de réussite que certains de ses confrères, notamment Jonathan Glazer et son Under the Skin.

    A créditer au mérite du réalisateur, on pourra tout de même souligner que son film démontre une véritable conscience imaginaire. Parfois assimilable à l’œuvre phare de Terry Gilliam, Brazil, The Double s’inspire aussi, en sourdine, d’un certain totalitarisme à la mode soviétique. Intemporel et géographique difficile à situer, voire impossible, l’univers décrit ici nous rappelle sans trop de difficulté les dispositions du socialisme exacerbé qui aura régit des années durant le marché du travail au sein de l’empire bolchévique. Vous me direz, rien à voir. Mais tout de même. L’univers de The Double se construit sur le dos d’une bureaucratie rampante et institutionnelle qui propulse le patronat, l’autorité d’entreprise, au titre de dieu terrestre. Les personnages évoluent ici dans un monde ou la productivité de l’humain est la première des priorités. En parallèle de cet amusant postulat, le film démontre aussi une certaine inventivité lorsqu’il s’efforce à rendre cette bureaucratie rétrograde, la salle des photocopieuses l’atteste.

    Autre qualité à porter au crédit de The Double, ses comédiens. Jesse Eisenberg, brillant ici quoi qu’il fasse, notamment aux travers de sa gestuelle interchangeable, illumine la production d’une présence captivante, comme ce fût le cas chez David Fincher. Autre atout, féminin celui-là, Mia Wasikowska. La jeune comédienne semble savoir y faire pour s’accommoder à toutes sortes de rôles, toujours en ambassadrice d’une certaine forme de charme juvénile subjuguant. The Double, comme son titre l’indique, mettra en scène une certaine forme de bipolarité, inutile de se le cacher. Parfois limpide, cette situation est pourtant souvent gâchée par une mise en scène trop aléatoire, peu tranchante. Du coup, l’acteur principal s’efforce à se surpasser pour se multiplier à l’écran mais le metteur en scène ne lui fait que peu honneur, préférant s’attarder sur sa comédienne, nettement mieux servie que son confrère masculin. Mais là n’est pas question de talent.

    Drôle de film, donc, qui s’égare, qui illumine parfois de par des idées sympathiques et des décors austères mais captivants. Richard Ayoade marque quelques points tout en démontrent ses faiblesses en tant qu’artiste. Oui, l’art est sans doute un but visé par le réalisateur, d’avantage que le fait de réaliser un film en tant que tel. C’est difficile à cerner et le rythme pachydermique prétérite encore d’avantage l’appréciation d’un film dans le fond très nombriliste, voire orgueilleux. Beaucoup s’ennuieront alors que d’autres crieront au génie. Un film totalement dispensable malgré un très joli final. 09/20
    Lucas L (LeBigKalu sur SensCritique)
    Lucas L (LeBigKalu sur SensCritique)

    87 abonnés 386 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 septembre 2016
    The Double est un film fascinant et captivant, Jesse Eisenberg livre une de ses meilleures performances, et j'adore Jesse Eisenberg c'est un de mes acteurs préférés, et dans ce film il est incroyable, il est tellement ampathique comme personnage, il est extrêmement attachant alors qu'on ne sait pas grand chose sur lui et c'est fou.
    Le scénario est original et fait quand même écho à Enemy de Denis Villeneuve qui est extra aussi regardez Enemy si vous ne l'avez pas vu, et voilà c'est une grande surprise et l'ambiance me fait énormément penser à Brazil je pense que je ne suis pas le seul mais bon.
    Septième Sens
    Septième Sens

    84 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 août 2014
    Timide, maladroit, disgracieux, Simon a tous les défauts pour déplaire. Invisible à son travail, l'arrivée d'un nouveau collègue va chambouler son existence quand il s'aperçoit qu'il est son parfait sosie, physiquement du moins. Sociable, habile, charmant, James a toutes les qualités pour plaire. On comprend tout à fait les intentions de Ayoade, voulant remettre au goût du jour le roman de Dostoïevski (Crime et châtiment), mais The Double est trop exagéré et n'atteint jamais l'intelligence de l'écrivain russe. Quand le réalisateur de Submarine tente de décortiquer l'âme humaine et ses tourments les plus profonds, celui-ci nous propose bien moins d'épaisseur que l'original. La descente aux enfers progressive de son personnage semble plus fantastique qu'autre chose, et nous ne partageons que trop peu ses ressentis. Où est réellement la volonté de Simon de faire sortir son autre soi ?Des soucis de rythme incombent aussi à ce film. La rencontre entre les sosies est trop rapide alors que le début est trop lent à se mettre en place. Il n'est par ailleurs clairement pas étonnant de voir Harmony Korine (Spring Breakers) en production et son frère au scénario, tant cette œuvre bascule le plus souvent vers un côté clipesque aux accents hallucinatoires. De même, la profusion d'éléments sonores n'arrange en rien les affaires de The Double, trop bruyant. Passant peut-être trop de temps sur la forme, ces derniers ont quelque peu délaissé l'analyse identitaire, grossière (tout le monde est contre Simon) et mal aboutie. La recontextualisation narrative du récit pêche également lorsque l'on voit où vit et travaille notre héros. Une fois encore, le réalisateur a voulu trop en faire en collant une ambiance mécanique surlignée dans une société dystopique, faisant directement penser à 1984. L'ensemble, trop froid, schématique et prévisible fait penser à un Fight Club bien imparfait. Jesse Eisenberg parvient néanmoins à sauver le résultat grâce à un jeu schizophrène, situé quelque part entre The Social Network et Night Moves. Malgré tous ces reproches, il faut concéder que la tâche était ardue et des réflexions bien placées nous font poser quelques interrogations. Qui sommes-nous et quels sont les facteurs qui nous poussent à agir de la sorte ?
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