Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
WutheringHeights
108 abonnés
930 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 25 août 2014
Le film est sous l'influence majeure de Kafka (on pense sans cesse au Procès d'Orson Welles) et de cinéastes tels que Polanski (Le locataire) et Hitchcock (Fenêtre sur cour). ...Richard Ayoade met brillamment en scène le combat entre un homme et son double maléfique, mais aussi l'aliénation dans une société ultra normée et la solitude, dénominateur commun de (presque) tous les personnages, jusqu'au moindre petit rôle. Néanmoins, le film sait aussi être (très) drôle, (très) émouvant...LA SUITE :
Film décevant vu son casting principal. Rythme décousu, longueurs bref rien d'extraordinaire. La qualité d'image est très sombre. C'est le but au vu de l'histoire mais c'est trop. L'histoire reste intéressante toutefois.
Voilà un vrai exercice de style : un univers unique et particulier, un hommage vibrant à Polanski, une atmosphère lugubre mais stylisée, une interprétation époustouflante de J.Eisenberg mais pourtant il manque un brin de folie et de professionnalisme à cette histoire sur la connaissance de soi pour entrer au panthéon.
Sorti à peu d'intervalle avec Enemy, mais abordant un sujet similaire avec une approche différente, The Double n'en reste pas moins un film maître dans l'art de l'étrange. Garçon timide et sans aucune considération des autres, Simon mène une existence de routine, solitaire, même s'il se plaît à fantasmer sur sa belle voisine (Mia Wasikowska). L'arrivée soudaine de son double, James, sème le doute dans sa tête, mais aussi du spectateur. Qui est-il ? Est-ce réel ou fait-il parti de l'imagination de Simon ? Quelques indices dispatchés nous aident à y voir plus clair, au milieu d'une mise en scène mystique et d'une photographie sombre à souhait. Difficile d'adhérer il reste, mais de qualités tout de même le film est composé.
Un bien étrange thriller, avec un charme un peu vieillot, qui m'a fait beaucoup penser aux films de Brian De Palma des années 70/80, du genre "Pulsions" ou "Body Double". D'une part, parce que les thèmes sont un peu les mêmes : le thème du double (ben oui! c'est le titre!) et le thème du voyeurisme. Mais il n'y a pas que ça : il y a aussi les couleurs utilisées dans le film, assez ternes et verdâtres, les musiques un peu eighties aussi, et puis le décor, surtout professionnel, composé de matériel informatique assez old school. L'intrigue en elle-même, j'ai beaucoup aimé également, et la fin énigmatique m'a bien plu également. Bref, si vous voulez voir un bon film récent (2013), mais qu'on dirait tout droit sorti du début des années 80, allez-y. A noter que dans le générique de fin, j'ai vu que c'était adapté d'un roman de Fedor Dostoievski, du coup ça m'a donné une nouvelle idée de lecture...
Techniquement le film est excellent... En revanche l'esthétique m'a vraiment dérangé et je n'ai pas pu entrer dans cette histoire particulièrement complexe. J'ai eu l'impression de vivre un cauchemar de plus d'1h30, avec cette transposition dans un environnement qui ressemble aux pays du bloc communiste des années 70/80, où tout est gris, marron et terne. La prestation de Jesse Eisenberg est parfaite comme toujours, il n'en demeure pas que je suis ressorti très mal à l'aise du cinéma, comme une bonne partie du public, totalement déconcerté par ce film singulier et déprimant. Mais en cas de déprime... à éviter
Sorti en même temps que "Enemy" de Denis Villeneuve, le film de Richard Ayoade aborde lui aussi le thème du double en prenant une direction bien différente. Son film se situe dans un sorte de monde parallèle, impersonnel, qui rappelle celui de "Brazil" de Terry Gilliam - la fantaisie en moins. La quête identitaire du personnage principal n'est pas très clair car la relation entre les deux jumeaux n'est pas profondément creusée. Si la direction d'acteurs d'Ayoade est précise, il ne sait pas ce qu'il doit mettre en avant et se perd entre son univers sombre et absurde, la relation entre le personnage de Jesse Eissenberg et celui de Mia Wasikowska et celle entre les deux sosies. Beaucoup de bonnes intentions qui ne sont pas totalement payantes.
Tout est maniéré dans ce film inspiré de "Brazil" plus que de Dostoievski. Ennui d'une intrigue paresseuse et prévisible. Ennui de la mise en scène. Le double ennui.
Passé un peu inaperçu cet été, The Double est pourtant un film d’auteur plus que convenable. Reprenant les codes lynchéns et la mise en scène de Gilliam, Richard Ayoade raconte la facilité qu’on les gens à décider qui ils ignorent. Pour se faire, il a fait appel à un Jesse Eisenberg en forme pour jouer le faux schizophrène. Ce dernier traverse des couloirs au style lugubre et inquiétant à la mesure de ce qu’il vit. Mia Wasikowska apporte une étrange douceur à l’ensemble avec sa coupe au carré et ses morceaux de dessins rouges. Au travers de deux personnages identiques, The Double est un cauchemar sur l’affirmation de soi et le désir d’être un autre. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Au début, on se laisse embarquer. Quelque part entre David Lynch, "Délicatessen", et "Brazil" avec une touche de Kaurismaki, "The Double" est surtout porté par la performance exceptionnelle de Jesse Heisenberg, et la virtuosité du cinéaste et de la direction artistique. On se prend à rêver d'une très grande réussite, mais à mi-course, ça s'essouffle à force de tournoyer dans un univers en vase clos. La tyrannie du scénario reprend le dessus. Et ça ne décolle pas. La magie de la première partie se mue en une mécanique prévisible. Sur le thème du double de Dostoïevski, le réalisateur et son co-scénariste (Avi Korine, frère d'Harmony, dont on pouvait attendre plus de folie) n'ont rien de neuf ou d'intéressant à dire. La mise en scène inspirée du début devient répétitive, l'humour s'étiole, Heisenberg lui-même ne sait trop quoi faire de plus après le feu d'artifice inaugural. Dommage, on aurait cru tenir un nouvel "Eraserhead", mais trop de moyens (= trop d'exigences de rentabilité) plombent finalement un projet auquel une certaine forme de dénuement aurait peut-être conféré le supplément d'âme qui lui manque pour en faire autre chose que le brillant exercice de style d'un réalisateur manifestement destiné aux grosses machines hollywoodiennes façon "Inception" ou "Shutter Island". Pas déshonorant. Pas prometteur non plus. C'est le bien drame...
Un film vraiment étrange auquel je n ai pas accroché et ce, malgré la présence de Eisenberg que j apprécie généralement. Mais dans de film, il y a une espèce de distance avec son personnage et son histoire. Un peu brouillon par moment, j ai eu beaucoup de mal à rentrer dans ce milieu plus ou moins futuriste, sombre, glauque et inquiétant... Pourtant, il y a de bonnes choses comme justement l interprétation de Eisenberg et Wachinoska (tjrs impeccable de crédibilité!) et un scénario qui au moins sort de l ordinaire mais cela ne m aura pas suffi pour bien accrocher et m'intéresser au sort de ce jeune employé qui va comprendre d où provient son mal être, son manque de confiance grâce à l apparition de son double pour le moins arrogant! L idée était donc très intéressante sur le papier mais le résultat ne m aura donc pas convaincu faute a une mise en scène un peu trop molle selon moi, ça manque manque de conviction, de dynamisme.... Du coup, c est l ennui qui l aura emporté sur moi. Dommage.
Le Doppelgänger est à la mode. Dans Enemy de Denis Villeneuve (en salle, le 27 août prochain), Jake Gyllenhaal épie son double parfait. Mais avant ça, c’est Jesse Eisenberg qui se découvre un sosie. Dans The Double de Richard Ayoade, librement inspiré du roman de Fiodor Dostoïevski, l’acteur incarne le fonctionnaire effacé Simon James qui rencontre son jumeau maléfique, le confiant James Simon. Ce dernier lui vole sa vie, la fille qu’il désire et ses rêves de promotion.Avec The Double, le réalisateur de Submarine signe un film kafkaïen où l’atmosphère de Brazil rencontre celle d’un sombre Wes Anderson. La performance de Jesse Eisenberg qui parvient quand même à nous faire croire qu’il est réellement deux personnages différents, achève de rendre...Venez découvrir la suite de ma critique sur mon site ScreenReview !
En toute franchise, je n'ai réussi qu'à suivre les 45 mns premières minutes... avant de couper court au visionnage. En effet, malgré tous mes efforts, impossible d'accrocher à l'histoire. Il est fort probable qu'au delà de l'histoire, ce soit bien la mise en scène la principale cause de mon rejet. Bref, ce n'est certainement pas la critique la plus objective, mais le cinéma passe d'abord par les sentiments, une sensation de confort dont je n'ai pu profiter avec ce film.
Mise en scène assez extraordinaire et Jesse Eisenberg toujours aussi doué, en plus ici, c'est un coup double pour lui. Le scenarion n'est pas très séduisant, mais pose des questions très intéressantes. Le film sort largement du lot pas son originalitée et son casting. Sally Hawkins fait une mini apparition. On retrouve aussi Jamie Fox, à l'affiche cette semaine aussi, dans la reprise de l'un de ses premiers film "The Servant", il y a bien longtemps.