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Lotorski
17 abonnés
588 critiques
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4,0
Publiée le 18 mai 2014
Fricke nous offre là un film très réussi. Avec quelques très belles images bien-sûr, mais finalement samsara se révèle avant tout une critique acerbe sur notre société de consommation. Pas de commentaire, simplement le soutien de musiques très bien choisies. Au final, ça vole plus haut, oui beaucoup plus haut, qu'un docu comme "home", par exemple. Et n'allez pas croire qu'il s'agisse là d'une oeuvre à tendance new âge, rien à voir, puisque aucune des religions principales n'est oubliée...
Après «Baraka», Ron Fricke nous embarque une nouvelle fois dans une sorte de méditation sur la vie aux quatre coins du monde. Un cycle ponctué de somptueuses images et joliment montés/découpés, qui, pour cause d’absence de tout commentaire, risque d’en ennuyer plus d’un. Outre la beauté des paysages ou des regards pénétrants, certaines séquences de «Samsara» vont assurément interloquer par un contenu pour le moins rude et perturbant. Un voyage unique qui secoue notre conscience et nos émotions.
Avec ce Samsara là, on est proche du nirvana! Les images ne sont pas seulement fascinantes et d'une qualité technique irréprochable, elles sont également riches de sens et nous promènent à la façon d'une méditation guidée à travers la beauté et l'absurdité du monde. Le film de Ron Fricke est dans la lignée de "Koyaanisqatsi", "Powaaqatsi" et "Baraka" et son pouvoir hypnotique est puissant, c'est une expérience contemplative qui doit faire momentanément taire le mental afin d'être mieux appréhendée par les sens (avec une bande originale de toute beauté, en partie signée par Lisa Gerrard). Je précise que cette expérience cinématographique est à vivre de préférence sur grand écran dans une salle obscure, qu'on souhaitera la plus silencieuse possible.
Attention OVNI du cinéma. Le documentariste nous balance des images époustouflantes, filmées pendant son tournage long de 5 ans, pour une fable philosophique parfois un peu lourde mais qui prend vraiment son sens dans la deuxième partie. La vie étant au centre même du film. Plus humaine et moins contemplative d'un monde, d'une nature, de décors fabuleux. Le coup de maître est de raconter quelque chose sans parole et sans mise en scène (il apeut être triché quelques fois). J'ai ressenti une puissance universel émaner des images photographiées par ses soins et maîtrisées parfaitement.
Superbe film/docu a voir absolument surtout au Max linder Images sublimes filmees en 70mm bande son envoûtante une réflexion décapante de notre monde ubuesque
Rien à rajouter sur ce qui a été dit précédemment... je suis entièrement d'accord. Bien des années après son premier opus contemplatif Baraka (avec du splendide Dead Can Dance en musique de fond, et Lisa Gerrard ici également), le réalisateur nous revient avec un film/fresque dans la même veine, sorte d'énorme cliché en mouvement du monde à cet instant T... avec tout ce que ça comporte de beau, de grandiose, de violent, de choquant de laid et de méditatif. C'est un peu comme si le "No comments" d'Euronews faisait de l'Art. Et ça fait un bien fou aux yeux mais aussi à l'âme. Comme se ressentir faisant partie d'un tout, d'une seule Humanité, d'une Terre... Bien sûr, quelques effets faciles, une musique parfois un peu trop appuyée, un peu trop vocale, mais dans l'ensemble, une vraie claque visuelle... en 70mm, ici projetée dans une qualité irréprochable sur tout grand écran... Wow! Enfin une vraie alternative aux pompeux Home et autres films de sieur Arthus, mais, heureusement, sans son laïus gonflant.
A voir donc, mais sur (très) grand écran, et aux premiers rangs...pour une immersion totale!
C'est un documentaire vraiment exceptionnel. On est complètement sidérés par ce qui nous est présenté : des images superbes de la nature, de l'humanité mais aussi des choses atroces qui sont très dérangeantes. Ce documentaire m'a bouleversée en bien mais aussi en mal. On se rend bien compte de la beauté de la nature mais aussi des comportements humains absurdes et nocifs. Jamais une projection cinématographique ne m'avait autant scotchée à mon siège.
La quintessence du film contemplatif de notre fourmilière,
le film se déroule sous la forme d'un mandala
chaque image peut explique l'image précédente
ceci explique le cause de la souffrance par le Samsara
"il s'agit du cycle des existences conditionnées, c'est-à-dire les états de l'existence sous l'emprise de la souffrance, de l'attachement et de l'ignorance. Ces états sont conditionnés par le karma."wikipédia
Si le Karma existe vraiment alors imaginer les tonnes de merde qui se déversent sur les âmes humaines.
Si le réalisateur pouvait filmer le Nirvana plutôt il l'aurait déjà fait.
Très beau documentaire, dommage que celui-ci n'est pas eu plus de projections dans les salles obscures. Très peu de salles le propose alors que le film est très beau. J'espère que le bouche à oreille fera l'affaire. Pour information, le film est sans narrateur. Il y a juste de nombreuses séquences vidéos démontrant différents paysages grandioses, fantastiques mais aussi écœurant ... Au final, Samsara nous montre juste la réalité et les réalisations humaines (belles et moins belles à voir)
Ron Fricke attaque fort : grâce plastique et harmonies colorées flashy des danseuses asiatiques, magnifiques fresques poudrées de moines bouddhistes décorant le sol de leurs temples, puis paysages naturels grandioses, indigènes silencieux filmés aux 4 coins de la planète préservée, il commence par nous en mettre plein la vue des merveilles du monde un peu habité par l'homme premier. Le Fricke c'est chic, comme dit l'autre. Mais pernicieusement, sans que jamais la beauté ne déclare forfait, sur une bande son qui dépote, le message se précise et s'accélère, et pas dans le sens de l'optimisme. Seule, sans aucun commentaire ni dialogue ni aucune voix off, cette bande son souligne le propos et enfonce les clous, s'il en était besoin. Les moines éveillés effacent rituellement leurs fresques éphémères sans regret, eux seuls savent peut-être pourquoi. Mais l'homme moderne inconscient détruit la beauté au moins aussi efficacement qu'il a pu la créer. Gare à nous, pauvres fourmis dérisoires qui tentons d'organiser l'esthétique du chaos ! Magnifique mais flippant...
Une expérience cinématographique qui ne pourra être vécue pleinement qu'en salle, sur grand écran, pour apprécier la beauté et la majesté des images proposées. On oscille entre différentes émotions: ébahissement, humour, dégoût,... devant la richesse de ces images venues du monde entier. Entre trésors méconnus, sociétés de surconsommation et violence: on a à faire à un tableau assez complet de l'humanité. Et cela se termine juste quand on commence à sentir l'ennui, devant ce défilement d'images qui a le bon goût de ne pas avoir imposé de voix-off, mais juste une bande-son tout à fait à propos.
J'attends avec impatience ce film qui outre atlantique a bougé les consciences... Des images à couper le souffle A voir surtout en ces temps où la quête du sens est plus important que jamais
on vit un moment hors du temps avec des instants de grâce, cette œuvre nous rappelle la grandeur de l'existence quand on la vit proche de la nature,spoiler: le passage homme en costume qui se met de l'argile sur le visage est ridicule, doit on comprendre que la vie de bureau mène à la folie? Hormis ça le documentaire est magistral, est puissant car s'abstient de commentaires et se contente de nous montrer la réalité pour nous laisser penser, on en vient même à reprendre conscience du pouvoir des mots puisqu'on entend personne parler, ce qui aide à prendre du recul sur l'existence humaine, on verrait presque une fourmilière qui s'organise méthodiquement. Un chef d'œuvre