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    Samsara
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    4,3
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    82 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 24 octobre 2012
    J'attends avec impatience ce film qui outre atlantique a bougé les consciences...
    Des images à couper le souffle
    A voir surtout en ces temps où la quête du sens est plus important que jamais
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 235 abonnés 7 516 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 avril 2013
    Après le bluffant, l’époustouflant, le somptueux, le majestueux, bref, le chef d’œuvre qu’était et qui est encore aujourd’hui Baraka (1992), Ron Fricke récidive avec un second long-métrage, toujours réalisé aux quatre coins du globe, où il a parcouru une vingtaine de pays (dont la France, le Japon, l’Éthiopie, l’Égypte, la Palestine, la Turquie, etc) sur les cinq continents pour nous restituer un impressionnant voyage sensoriel et spirituel, sublimé par des images de toutes beautés (que l’on a rarement l’occasion de voir au cinéma), et ce, grâce à l’utilisation de la pellicule 70mm.
    Samsara (2012) est une fenêtre sur le monde, sur les rites religieux et spirituels, tout comme son précédent film, ici, aucune parole, aucun acteur, aucune voix-off, seules les images et une magnifiques B.O en fond sonore viennent vous bercer durant un peu plus de 90 minutes, un voyage transcendantale qui vous marque au fer rouge à la fin de la projection, telle une persistance rétinienne, les images de Ron Fricke nous captivent et vous tiennent en haleine face à des images visuellement incroyables, mais terriblement déprimantes (le film s’intéresse de près à la société de consommation à outrance). Des images contemplatives qui nous offrent un panorama à la fois éblouissant et inquiétant de notre planète et la façon que l’on a de l’appauvrir. Un constat alarmant qui n’est hélas pas nouveau, vingt ans après son premier exploit qu’était Baraka, Ron Fricke continu de nous sidérer, de nous émouvoir et de nous émerveiller, avec son expérience sensorielle et hypnotique (à ne surtout pas rater et à faire découvrir au plus grand nombre).
    beautifulfreak
    beautifulfreak

    110 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 septembre 2012
    Avec ce Samsara là, on est proche du nirvana! Les images ne sont pas seulement fascinantes et d'une qualité technique irréprochable, elles sont également riches de sens et nous promènent à la façon d'une méditation guidée à travers la beauté et l'absurdité du monde. Le film de Ron Fricke est dans la lignée de "Koyaanisqatsi", "Powaaqatsi" et "Baraka" et son pouvoir hypnotique est puissant, c'est une expérience contemplative qui doit faire momentanément taire le mental afin d'être mieux appréhendée par les sens (avec une bande originale de toute beauté, en partie signée par Lisa Gerrard). Je précise que cette expérience cinématographique est à vivre de préférence sur grand écran dans une salle obscure, qu'on souhaitera la plus silencieuse possible.
    stebbins
    stebbins

    503 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 septembre 2012
    Cinquième volet d'une officieuse pentalogie constituée d'une part de la trilogie des Qatsi et d'autre part du resplendissant Baraka, Samsara nous plonge une nouvelle fois dans un concert d'images étourdissantes captées aux quatre coins du Monde par le génial Ron Fricke, chef opérateur prodigieux atteignant ici un niveau de sublimation encore plus impressionnant que dans son premier long métrage. Visiblement les valeurs de plans, d'angles, les distorsions visuelles et autres effets spéciaux se sont énormément multipliés depuis Baraka, Samsara s'avérant moins homogène que son prédécesseur mais par conséquent plus profond, plus fascinant. Après l'instabilité de Koyaanis, la mutation de Powaq, la philanthropie de Baraka et la guerre virtuelle de Naqoy voici donc Samsara, poème complexe poursuivant logiquement - mais sans verbe aucun - l'Oeuvre de Godfrey Reggio et de Ron Fricke. L'Homme s'est désormais approprié le Monde, l'a dévasté, colonisé ou encore transformé à son image, au point de devenir lui-même support de l'image. Image sous toutes ses formes : numéros, tatouages, ornements, publicités, maquillages, messages... Samsara n'a plus grand-chose à voir avec la nature pacifique de Baraka ( quelques autochtones sont encore de la partie mais semblent comme sombres, désabusés ). L'apocalypse évoqué par Reggio dans Naqoyqatsi a laissé place à des ruines, des monceaux d'ordures technologiques et de la consommation à outrance. Qui plus est Ron Fricke boucle la boucle entamée par Koyaanisqatsi en montrant une Nature tourmentée, effervescente au gré de nuages fuyants et de magmas agités, de chutes d'eau luxuriantes et de ciels étoilés. Film magnifique, immersif et essentiellement expérimental ( dans le sens où Ron Fricke travaille la matière de l'image par elle-même, dans une logique centripète, composant le paysage non pas dans le montage mais dans le plan lui-même ), Samsara donne à voir un Monde inquiétant mais plastiquement somptueux et parfaitement contemporain. Un chef d'oeuvre.
    Marc Moc
    Marc Moc

    144 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 septembre 2012
    Rien à rajouter sur ce qui a été dit précédemment... je suis entièrement d'accord. Bien des années après son premier opus contemplatif Baraka (avec du splendide Dead Can Dance en musique de fond, et Lisa Gerrard ici également), le réalisateur nous revient avec un film/fresque dans la même veine, sorte d'énorme cliché en mouvement du monde à cet instant T... avec tout ce que ça comporte de beau, de grandiose, de violent, de choquant de laid et de méditatif.
    C'est un peu comme si le "No comments" d'Euronews faisait de l'Art.
    Et ça fait un bien fou aux yeux mais aussi à l'âme. Comme se ressentir faisant partie d'un tout, d'une seule Humanité, d'une Terre...
    Bien sûr, quelques effets faciles, une musique parfois un peu trop appuyée, un peu trop vocale, mais dans l'ensemble, une vraie claque visuelle... en 70mm, ici projetée dans une qualité irréprochable sur tout grand écran... Wow!
    Enfin une vraie alternative aux pompeux Home et autres films de sieur Arthus, mais, heureusement, sans son laïus gonflant.

    A voir donc, mais sur (très) grand écran, et aux premiers rangs...pour une immersion totale!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 septembre 2012
    Samsara :

    Vu à l'Etrange Festival en présence de Jan Kounen qui a présenté le travail de Ron Fricke, le réalisateur de "Samsara" en préambule à la projection...
    Disons un grand merci au créateur de "Dobermann" et des courts "Vibroboy" et " Gisele Kerosene" d'avoir eu le courage d'imposer sur sa carte des films n'étaient pas de genre, dont celui qui nous intéresse. La séance où j'ai pu assister, était une quasi-première mondiale puisqu'aux dires de l'organisateur "la pellicule était encore chaude et venait tout droit de Los Angeles" et la salle était complète.
    Pour venir au film, soyez averti celui-ci est sans parole, ce qui le rend universel mais est soutenu par une très bonne B.O et photographie. Nous sommes dans du bon contemplatif, c'est- à -dire qui ne tend pas à faire bailler le spectateur. Malgré l'effet panorama, ce qui ne rend pas le film désagréable qui est même assez relaxant, il y a un fil conducteur qui souligne les points communs entre les hommes (ex : les piercings punks qui font écho aux rites africains qui consistent à se percer les oreilles/ ou encore les tempêtes de sables que l'on peut comparer à Katrina à la Nouvelle-Orléans/ L'amour d'un père pour son fils) ainsi que leurs différences avec quelques ironies grinçantes sur la société de consommation, la misère sexuelle ou encore le commerce des armes. Au final on commence avec de très beaux paysages pour s'apesantir sur la figure humaine avec quelques portraits sociaux qui nous font face, à nous spectateur (ce que certains regretteront car peut-être s'attendaient-ils à une sorte de "Home" ou de films similaires à ceux portant le nom d'une célèbre marque de shampooing). Mention spéciales pour la scène de danse dans la cour d'une prison d'un obscure pays asiatique sur fond de techno ainsi que celle de la Mecque avec sa mise en scène futuriste (le mouvement artistique italien du début XXème, on est d'accord) qui montre le flux organique des croyants digne d'une véritable fourmillière. A la fois fascinant et inquiétant...
    Peut-être le meilleur documentaire que j'ai vu sur un monde à la fois beau et laid.
    Charles G
    Charles G

    34 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 septembre 2012
    Je suis gêné de parler de ce "film", parce que pour moi, ceci n'est pas du cinéma. Il n'y a pas d'histoire racontée, pas de parti pris, pas de message. Juste un défilé de vidéos de paysages, d'hommes et de villes, avec des images toutes plus belles les unes que les autres. On est ici en présence d'un document qui est très proche d'une exposition photo, et qui en ce sens aurait bien plus sa place dans une galerie d'art que dans un cinéma, mais ceci n'est que mon avis. A voir donc pour les amateurs de photos.
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