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zinjero
20 abonnés
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2,0
Publiée le 28 octobre 2014
30 après Koyaanisqatsi (1982), 20 après Baraka (1992), Ron Fricke remet le couvert avec Samsara. On pourrait ranger ces lents-métrages dans la catégorie "Beaux films" comme il existe les "Beaux livres", ceux qu'on feuillette une fois avant de les ranger à jamais. Il y a certes quelques séquences ponctuelles intéressantes mais ça n'empêche pas d'éviter le salmigondis.
Samsara-Baraka, même construction narrative. Des images fabuleuses sur le monde des humains et leur planète, même si la partie élevage animal de consommation à grande échelle était quelque peu dérangeant. Il manquait pourtant un fil d'Ariane pour rendre la chose encore plus captivante...
Vous savez le plus flippant ? Ce sont les images des villes, des ghettos, de l'industrie alimentaire et des déchetteries qui vous reste en mémoire. Les paysages et merveilles naturelles s'effacent devant la toute puissance de la civilisation humaine. Samsara est une expérience à la fois superbe, terrifiante et vaine.
Pour la beauté des images en bluray, le plaisir du voyage, cet objet muet aux couleurs éclatantes nous emmène dans 25 pays différents, accompagné par une musique omniprésente. Si l'expérience est plaisante, le grand voyageur que je suis a bien souvent reconnu des contrées que j'ai foulé mais reste quelque peu frustré de ne pas avoir eu l'exactitude de certains endroits ne serait-ce que par un sous-titre discret. L'idée de passer des paysages somptueux à cette société de consumérisme est parfois un peu simpliste, il n'en reste pas moins que SAMSARA, mot sanscrit porte bien son nom en nous emmenant sur ce précieux cycle de la vie.
Fricke nous offre là un film très réussi. Avec quelques très belles images bien-sûr, mais finalement samsara se révèle avant tout une critique acerbe sur notre société de consommation. Pas de commentaire, simplement le soutien de musiques très bien choisies. Au final, ça vole plus haut, oui beaucoup plus haut, qu'un docu comme "home", par exemple. Et n'allez pas croire qu'il s'agisse là d'une oeuvre à tendance new âge, rien à voir, puisque aucune des religions principales n'est oubliée...
Début difficile à intégrer. Sans aucune narration, en effet les 1eres minutes peuvent être longues. Mais rapidement la splendeur des images prennent place et incarnent parfaitement les rôles d'acteurs et de narrateur. Le documentaire parvient à croiser les modes de vie de chacun des pays (Birmanie, Japon, France, Éthiopie, Dubai...) et à partager des émotions, des divergences extrêmes entre les civilisations. Belle musique qui accompagne magnifiquement ce petit bijou.
La quintessence du film contemplatif de notre fourmilière,
le film se déroule sous la forme d'un mandala
chaque image peut explique l'image précédente
ceci explique le cause de la souffrance par le Samsara
"il s'agit du cycle des existences conditionnées, c'est-à-dire les états de l'existence sous l'emprise de la souffrance, de l'attachement et de l'ignorance. Ces états sont conditionnés par le karma."wikipédia
Si le Karma existe vraiment alors imaginer les tonnes de merde qui se déversent sur les âmes humaines.
Si le réalisateur pouvait filmer le Nirvana plutôt il l'aurait déjà fait.
Sublime documentaire sans paroles et pourtant lourd de sens. Dans quelle merde nous nous sommes foutus? Comment peut-on être aussi cons, aussi égoïstes et cruels, si détachés de la nature, notre mère à tous (si, si, je vous assure) ? Comme dirait le proverbe "une image vaut mille mots": cet excellent documentaire en est la parfaite illustration. Un grand bravo!
Je vais être nettement moins dithyrambique que pour Baraka : on a un enchaînement d'images certes très belles mais cette sélection hétérogène est assemblée sans aucun fil conducteur et on se demande finalement à quoi bon. Dommage. spoiler: Citations du réalisateur : "ce n'est pas à votre mental qu'on s'adresse quand vous regardez les images, c'est à votre émotion intérieure"
"On ne s'inquiète pas de savoir si ça a du sens"
-->tout s'explique
Dans un monde où les images sont de plus en plus banalisées, que cela soit de violence ou d'autres choses, Samsara remet bien à sa place la beauté de notre monde. De part des éléments magnifiques, des lieux majestueux, le réalisateur met très bien en exergue quelques facettes de notre monde. Mais il n'y a pas que ça, avec des portraits de gens communs, de lieux normaux auxquels on n'aurait pas prêté attention, le réalisateur cherche peut être à nous dire : la beauté, l'hors du commun peut être partout, il faut juste enlever le masque que l'on peut avoir sur les yeux (très flagrant pour moi dans le plan sur la maison ensablée, qui dans une film ou autre ne m'aurait rien fait, mais là : woah, hors du commun).
La mise en scène est aussi soigneusement étudiée, très bon point !
Sur le son, la bande sonore accompagne parfois très bien les images, mais sur certains plans j'ai pas forcément été très convaincu. J'aurai aussi souhaité savoir ce que l'on voit, car parfois je ne reconnais pas ou je ne connais pas et ce n'est pas indiqué !
Samsara, c'est avant tout une performance et une forme. Tournage au long cours, oeuvre de patience, pour un pur accomplissement esthétique. Le 70 mm, parfaitement exploité, trouve ici une pleine justification ; lumières et couleurs sont superbes ; certains points de vue s'avèrent stupéfiants. Et l'ensemble témoigne d'une sensibilité très graphique aux effets de multitude, aux aspects sériels à caractère géométrique. Tout cela pour appuyer l'idée d'un monde qui s'uniformise, s'industrialise ou se déshumanise. Sans voix-off, sans légende pour situer les images (ce qui est un peu frustrant...), le documentaire avance en nouant des correspondances thématiques entre les paysages (naturels ou urbains) et les cultures, entre la tradition et la modernité. Parmi les thèmes récurrents : l'homme et son corps, l'homme et la machine, le règne animal, le règne industriel, la surconsommation... Fricke propose ainsi des images orwelliennes qui font froid dans le dos, comme la ronde mécanique des vaches à la traite ou le "ramassage" des poulets... Tout cela fait sens, évidemment. Mais à trop vouloir embrasser, le beau et le laid ici ou là, les tendances disparates du monde moderne, il finit par étreindre son sujet de façon moyennement convaincante. Le réalisateur n'a pas évité l'écueil du fourre-tout. Et son parti pris de montage musical sans discours peine parfois à cacher un manque de consistance ou d'originalité dans le fond. Cela dit, la dimension visuelle du film, avec ses fulgurances insolites et son potentiel d'émerveillement, mérite à elle seule largement le coup d'oeil.
un bluray de démo parfait pour les vendeurs de la Fnac, sinon, à part des images aux grains exceptionnelles, c'est d'un ennuis abyssale ! Les images sont jetées à l'écran, sans cohérence, comme un powerpoint de vacances. Sans intérêts !
Une poésie en image, sur la beauté et les horreurs de notre planète. Tout le monde devrait voir ce film ! Un chef d'oeuvre et des images à couper le souffle! Bravo !
Succession d'images splendides sans autre fil conducteur qu'un voyage entre cultures, paysages et continents, Samsara invite à la contemplation, à la méditation, et à la reflexion, rythmé par une BO omniprésente et atmosphérique. Dénuée de toute parole, il s'agit typiquement d'une oeuvre à part qui se classe plutôt parmi les documentaires, parmi les témoignages visuels les plus photogéniques de la Terre du début des années 2000. Très bien dans son genre.