Tout a commencé avec un rêve de Calvin Reeder. Le réalisateur a été tellement impressionné par ce qu'il a vécu pendant son sommeil qu'il s'est mis à écrire le scénario de son film dès le lendemain : "J’ai fait un rêve où j’étais dans un bois, sous la pluie et j’en riais. Alors que l’eau qui s’infiltrait à travers les trous de mes vêtements sortait par ceux de mon nez, je me suis aperçu que c’était la meilleure chose qui ne m’était jamais arrivée. Une émotion enivrante qui n’arrive que dans les rêves (...) Pour la bonne marche de The Oregonian, j’ai principalement laissé parler mon subconscient", dit-il.
Reconnu pour ses courts métrages expérimentaux, Calvin Reeder se lance dans la réalisation de son premier long métrage avec The Oregonian.
En parlant de la naissance de ce nouveau film, Calvin Reeder a expliqué que The Oregonian pourrait être une suite qui s'ajouterait à tous ses autres travaux, puisqu'il a toujours été inspiré par les mêmes idées abstraites : "Je pense que mes films ont les mêmes thèmes et préoccupations. Parfois, j’ai l’impression de réaliser toujours le même film et The Oregonian en est simplement un nouveau chapitre. J'ignore quand j’en aurai terminé", confie-t-il.
Le tournage du film a essentiellement eu lieu dans des espaces en plein air, ce qui n'a pas été facile tous les jours. Toutefois, en s'adaptant aux surprises de la météo, le réalisateur a estimé que ces difficultés avaient participé positivement au film : "Après chaque jour de tournage, nous avions toujours les plans nécessaires, et bien que la météo n’ait pas été clémente, cela n’a fait que rehausser l’histoire déjà écrite", affirme Calvin Reeder.
Après avoir été primé pour son film William Never Married, Christian Palmer se tourne pour la première fois vers la production en participant au projet The Oregonian.
En 2011, The Oregonian a remporté le Grand prix du Luff et a été présenté au Festival de Sundance ainsi qu'à L'Étrange Festival Paris.