Deuxième volet de ma trilogie consacrée aux guimauves cinématographiques, "Une bouteille à la mer" (1999) atteint des sommets de boursouflures, trivialité, qui fort de toucher les ménagères quincagénaires pourrait très vite être déclaré film le plus triste de l'histoire du cinéma. Mouais! Partagé entre l'envie de rire et celle de dormir, et curieux de connaître l'issue (qu'on se le dise cousue de fil blanc)... Pour le coup, la mise en scène ne sauve rien, désolé! C'est gentillet mais c'est du romantico-mélodramatique archi-mauvais.
Ce mélodrame a la main lourde sur les clichés,les envolées lyriques(la BO ratée de Gabriel Yared),les chromos laids et les interprétations exagérément affectées. Kevin Costner en veuf inconsolable,Robin Wright en femme voulant croire de nouveau à l'amour,Paul Newman en père grincheux et alcoolo. Du vu et revu à toutes les sauces que cette "Bouteille à la mer"(1999). Seule la ménagère de moins de 50 ans pourra être émue par cette niaiserie littorale.
Une romance bien menée, intéressante avec son idée de bouteille à la mer, néanmoins sans grande surprise, les ficelles habituelles étant utilisées. Très regardable mais assez peu mémorable, sauf pour les fans de Kevin Costner.
Luis Mandoki est un maître de la romance et "Une Bouteille à la mer" est l'un de ses meilleurs films.Il a l'originalité de confronter deux histoires d'amours, celle que vie le spectateur à travers Gareth (Kevin Costner) et Thérésa (Robin Wright Penn) et qui a tout pour être parfaite s'il n'y avait pas l'autre idylle qui est seulement évoquée et qui touche Gareth. Et justement, cette liaison n'a pu être détruite que par la mort et elle semblait tellement forte que Thérésa semble vaincue d'avance dans sa quête pour conquérir le coeur de Gareth. Mandoki joue constamment sur le parallèle entre les deux histoires d'amours au point que le public s'identifie au personnage incarné par Kevin Costner alors que l'histoire est contée du point de vue de Thérésa.Ce tour de force permet de faire tourner en bourrique le spectateur qui de ce fait, est impatient de connaître le dénouement final, un dénouement qui reste plutôt attendu où Mandoki joue la carte de la raison.Kevin Costner, plein de simplicités et de vieilles habitudes fait à une Robin Wright Penn extraordinaire de charisme.Luis Mandoki sait raconter les histoires d'amours mais en rajoutant quelques personnages secondaires qui donnent à l'histoire un second souffle (Paul Newman, entre autre, dans l'un de ses derniers rôles), il permet à son film de prendre une toute autre ampleur et de traiter bien évidemment un amour impossible mais aussi les liens père/fils, les différences entre les gens du Sud et ceux du Nord des Etats-Unis ou encore les relations entre mari et belle-famille.Un film à l'eau de rose émouvant et tragique.
Le scénario de ce film est très bon. L'histoire est belle, bouleversante... Tout semble être fait pour que ce film devienne un chef d'oeuvre mais il y a un bémol: l'interprétation. Tout se déroule trop vite, ce qui fait que le spectateur ne croit pas à la scène qui se déroule sous ses yeux. Il n'y a que trop peu de mystère ,ce qui gache la beauté de ce film...
N'en déplaise à certaines personnes, je trouve ce film (tiré d'un roman de Nicholas Sparks que j'apprécie beaucoup) super ; même sans le "happy end" que j'aime tant. Les personnages sont attachants, le cadre magnifique et c'est une belle histoire : connaître une tel amour de nos jours...wouah... c'est du domaine du rêve, non ?!! Je conseille ce film à toutes les "nunuches" (et fières de l'être !!)qui rêvent encore à l'homme parfait !!
Tous les ingrédients imaginables sont réunis pour obtenir un romantisme exacerbé, du jamais vu ! De surcroît, c'est interminable. Même la présence de Kevin Costner qui a réalisé des films magnifiques ne saurait me convaincre d'attribuer la moindre étoile à cette piètre création.