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Un visiteur
2,5
Publiée le 12 octobre 2012
...Un résultat singulier donc, où chacun pourra trouver un motif de satisfaction, mais qui ne tient pas la comparaison, format oblige, avec n’importe quel bon film d’horreur. En espérant que la flopée de titres similaires s’apprêtant à débarquer sur nos écrans ou directement en vidéo ( The ABCs of Death, V/H/S, Paris I’ll Kill You, The Horror Pages, Grave Reality, Scary or Die, TheProfane Exhibit et The Theâtre Bizarre 2…) puisse afficher, au minimum, une qualité comparable à celle de Theatre Bizarre.
Après la dispensable mode du found footage, voici venir l’ère du film omnibus ? On se demande bien ce qui pourrait sauver une production horrifique sur le déclin et largement gangrenée par des impératifs commerciaux de plus en plus incompatibles avec les notions qualitatives les plus élémentaires…
Film à "Sketchs" Horrifique dans la lignée de "Creepshow", "Necronomicon" ou bien encore "Les Contes de la Crypte", "The Théâtre Bizarre" n'arrive malheureusement jamais à la cheville de ses dignes représentants. Les 7 histoires proposées sont globalement inégales et manquent cruellement d'épaisseur et de moyens. A noter tout de même une ambiance bien macabre inspirée des oeuvres de "Lovecraft" et du théâtre du "Grand-Guignol". Sans oublier l'apparition au générique de "Ugo Kier" et de "Tom Savini" qui participe aussi à la réalisation du segment intitulé "Wet Dreams" (Certainement le meilleur de la série). En définitif, "The Théâtre Bizarre" reste à réserver exclusivement aux "Fans" de "Sketchs" d'épouvante ésotérique "Gore" et malsain !
Comme tous les films à sketchs la qualité est inégale. Les trois premiers ne sont pas terribles, les choses commencent à s'améliorer avec "The accident" (plus une réflexion poétique sur la mort), le plus original et intéressant étant "Vision stains". On termine avec "Sweets", franchement dégueulasse et dérangeant, seul sketch qui justifie son interdiction aux moins de seize ans.
L'ambition est de renouer avec les films d'épouvante à sketchs façon 60s. La variété des métrages est bien évidemment le point faible inhérent au genre. En l'occurrence, ça démarre sur les chapeaux de roue, avec de bonnes histoires barrées, puis plus le film avance plus la qualité décline. La palme du plus mauvais étant le dernier, racoleur et stupide. Au milieu de tout cela un très bon métrage sur le deuil et son apprentissage et la façon de l'expliquer. Il tranche avec le reste, aussi bien au niveau du rythme, de la thématique, que de l'absence de terreur, mais c'est une belle réussite. Sa lenteur casse cependant l'élan du film qui continue de s'essouffler à mesure les moins bonnes réussites s’enchaînent sur la fin. Du très bon, du mauvais, mais le tout est sympa.
Trash , sanglant , gore ... Tout ce que j'aime . Ce film est la preuve que meme avec un petit un budget on peut faire des films extraordinaires . Ce film est epoustouflant
Globalement, The Theatre Bizarre évoque immanquablement des films à sketches comme "Creepshow" ou le français (trop rare) "Adrénaline". Au visionnage, on apprécie d'abord le soin apporté à l'image et à la mise en scène et l'on songe au détour d'un plan, d'une image légèrement floutée ou d'un maquillage, aussi bien au cinéma transalpin, avec Fulci en tête de gondole, mais aussi à un cinéma plus contemporain, notamment via le fil rouge THEATRE GUIGNOL de Jeremy Kasten, avec Udo Kier et la craquante Virginia Newcomb, et dont l'approche visuelle rappelle les délires métaphysiques d'Insidious. Ici s'arrête la comparaison avec ce dernier, puisqu'ils ne partagent pas le côté épouvante du film de James Wan.
Pas une once de peur au programme, donc, à part peut-être dans MOTHER OF TOADS, qui peut en revanche s'enorgueillir de la présence de la fulcienne et cultissime Catriona MacCall. Toutefois les amateurs de gore s'en prennent plein les mirettes, frôlant même parfois l'écœurement, à relever à ce titre le segment SWEETS de David Gregory au travers duquel un couple en perdition témoigne d'un rapport excessif à la bouffe, on songe alors à une sorte de relecture ultra dégueu de La Grande Bouffe...
Si l'on regrette un léger déséquilibre scénaristique, cela ne gâche en rien le plaisir de retrouver un film à sketches digne des meilleurs du genre, qui assume son esprit grand-guignolesque jusqu'au bout, et piloté notamment par notre JPP national et Fabrice Lambot. Merci à eux !
Entre l'hommage et le film à sketches, ce film est avant tout l'exercice peu répandu dans lequel se retrouve plusieurs "maîtres" d'un même genre. Ici, le mot "maître" est assez exagéré puisque Tom Savini, cinéaste qui signe la partie la plus réussie du film ("Wet Dreams") n'est pas réellement connu pour ses exploits derrière la caméra, si ce n'est le classique de "La Nuit des morts vivants". Les autres sketches ne sont en fait qu'un exercice de style paresseux, rehaussé par une scène théâtrale en fil rouge exécrable par son incohérence et ses discours superfétatoires. Le film en lui-même regorge d'idées il est vrai, mais n'égale pas les "3 extrêmes" japonais, qui regroupaient des valeurs sûres du genre, et s'avère complètement hétérogène, indigeste et sans grand intérêt et peine considérablement à susciter de la gêne, y compris chez ceux qui ont eu l'occasion de se frotter au genre. Plus objet de curiosité que réel hommage, "The Theatre Bizarre" est un petit objet hyper gonflé, trop ambitieux pour séduire, gratuit et à la structure injustifiée, et pour ne rien arranger, terriblement prétentieux.
Je voulais absolument le voir pour son affiche qui promettait un film d'horreur esthétiquement agréable. Finalement, 'The Theatre Bizarre' est un film du genre qui ose, qui n'hésite pas à faire dans l'original, et qui offre des scènes très gores et malsaines... Par contre, je n'ai eu aucun coup de cœur pour les histoires racontées, de plus les acteurs sont assez mauvais. Techniquement c'est convenable, ni bon ni mauvais... dommage car avec une meilleure équipe et un meilleur budget (pour de meilleurs décors et acteurs), ce film aurait pu être largement meilleur car le scénario était vraiment prometteur et il y avait de bonnes idées.
" Bizarre " ... Tout est dans le titre ... Ou une succession de court films, dont a mon avis le seul point commun est la folie, sans vraiment de sens ou être vraiment bons. Certes assez barré, souvent sanglant, mais pas vraiment distrayant, pas mal, sans être exceptionnel.
Il s'agit effectivement d'un film bizarre composé de sketches d'une qualité plutôt inégale. Ces différentes histoires abordent des thèmes tels que la mort et le deuil, l'adultère, la femme castratrice ou encore la luxure ( un peu façon "Society" de Brian Yuzna ). Il y a quand même un peu de cul dans ce film et c'est certainement la raison principale pour laquelle il est réservé à un public averti. J'ai un peu pensé à "Little Deaths" en le regardant, un autre film à sketches qui parle des vices humains. Dans "The Theatre Bizarre", on a aussi droit à pas mal de gore mais qui reste du niveau d'un torture porn bien médiocre. Cette démonstration de mauvais goût est en soi un hommage au cinéma de série B, mais il n'y a rien de réellement transcendant, pas vraiment de scénario sensationnel ni de créature mémorable... Tout ce que je trouve à dire c'est que c'est du cinéma un peu foutraque qui souffre malheureusement d'une mise en scène bien plate. Enfin, je ne me suis pas plus emmerdé que devant "Evil Dead 2", alors peut-être qu'un public moins blasé que moi y trouvera son compte... Mais dans l'ensemble, la réalisation reste plus proche d'une qualité de téléfilm que de cinéma.
Inspiré des films à sketchs et séries notamment "les contes de la crypte" bien plus réussis, the theatre bizarre oscille entre le médiocre et le moyen, suivant les sketchs. Le tout est filmé avec une photographie hideuse façon téléfilm, une interprétation moyenne,bien que chaque sketch ait été tourné par des réalisateurs différent. Pour résumer, une belle affiche pour une vraie déception cinématographique.
Bizarre c'est le premier mot qui nous vient après avoir vu le film. Ce dernier est une suite de sketchs sans aucun rapport mais malheureusement très inégaux : on apprécie spécialement les segment de T.Savini et de K.Hussein bien gores et au scénario implacable mais moins ceux de B.Giovinazzo et D.Buck qui sont vraiment trop soft et peu recherché. Le sketch de R.Stanley est plaisant, trippant mais manque de punch tandis que le dernier de D.Gregory met du temps à démarrer pour finir en beauté. Je m'attendais à plus de violence et d'horreur mais au final j'ai passé un bon moment dans l'une des 4 salles française à avoir passé ce film.
Pas mal dans l'ensemble, certaines histoires valent vraiment le détour tandis que d'autres sont totalement insipides, notamment "the mother of toads" où on se croirait revenu à l'époque du "continent des hommes poissons" ! La trame principale qui tient aussi lieu d'intermède à chaque histoire n' est pas mal non plus, pour le reste, beaucoup de glauque, de malsain et de gore pour un résultat parfois sympathique mais l'ensemble est bien trop inégal tant au niveau de la mise en scène que de l'interprétation. L'aspect cynique à souhait n'est pas sans rappeler "les contes de la crypte", l'humour en moins bien sûr, dommage que le manque de moyens se fasse si souvent ressentir car dans l'ensemble il y a de bonnes idées et c'est plutôt efficace, à voir une fois.