Derniers Avis : Week-end - Page 3

Week-end est sûrement l'un des plus beau film sur l'amour gay et l'amour en général que j'ai pû voir pour l'instant. C'est cru, ça parle crûment, ça peut choquer mais c'est le reflet d'une société axée sur les coups d'un soir et les plans culs. Week-end est en même temps une analyse de ce "mode de fonctionnement" mais aussi une démonstration du malaise qui peut en être est la cause, ici bien sûr axé sur l'homosexualité et ses problèmes collatéraux. Pour les détracteurs, oui le film peut être assez lent si on ne rentre pas complètement dans le film dès le départ, mais je pense que la fin peut remettre tout le monde d'accord ! Les deux acteurs sont géniaux et très touchant. La réalisation parfois aux airs amateur donne un côté très réel et très intimiste du film ce qui nous plonge vraiment au coeur de cette histoire. Et contrairement à ce que beaucoup pourrait penser, ce n'est pas forcément destiné aux personnes concernées ! Je ne suis pas gay et cela ne m'a pas empêché de trouver ce film génial et très beau. Du cinéma indé comme on aimerait en voir plus ! A voir absolument.

« Week-end » fait partie des rares films plus ou moins grand public à faire frontalement le pari de la thématique gay avec la volonté de ne rien édulcorer, notamment des relations physiques, généralement délicates auprès d’une audience que l’on veut large et toujours problématiques quant cela implique deux hommes ou deux femmes. Le film explore la rencontre amoureuse dans ce qu’elle a de plus fragile et de plus excitant : les premiers moments, ceux de la découverte de l’autre. Ici Russel vit une homosexualité discrète presque cachée et cherche la personne avec qui il pourra être heureux, à l’inverse Glenn vit son orientation avec une attitude presque militante et la volonté de ne surtout pas rentrer dans le moule aliénant de la société (comprendre le couple). Ces deux êtres, qui n’ont en commun que leur sexualité, vont se découvrir le temps d’un week-end. Sur le canevas du drame romantique le réalisateur tisse une dramatique qui explore au travers de ces deux hommes la difficulté de concilier une sexualité minoritaire, dans une société qui la considère encore comme anormale, et qui est une difficulté supplémentaire dans la relation amoureuse. Les séquences sont pleines de délicatesses et ne tombent pas dans le graveleux même lors des scènes de rapports intimes qui restent plutôt esquissées sans être pour autant cachées. Les dialogues sonnent juste et l’évolution des personnages au long de ce week-end est convaincante. Les deux acteurs, tous deux inconnus, montrent une belle alchimie à l’écran qui rend les scènes de dialogues très réalistes. La scène d’adieux sur le quai est une vraie réussite de romantisme discret qui ne sombre pas dans un sentimentalisme kitsch. Un film indépendant qui réussit à mettre en place un drame romantique sobre et convaincant et fait oublier qu’il met en scène un couple gay pour se donner une impression d’universalisme à travers la rencontre de deux êtres humains. À voir pour profiter d’un drame romantique réussi et sortir de la thématique de l’acceptation de l’homosexualité, problématique qui nourrit presque exclusivement les films sur les gays et ce au profit d’une thématique plus transversale : la rencontre amoureuse.

Simplement sublime. Très bavard mais pas ennuyeux grâce à des dialogues recherchés. Cette relation naissante entre ces deux hommes est magnifique et déchirante (notamment la fin). La larme n'est pas loin.

Super, les personnages sont très attachants, ils m'ont emporté dans leur histoire. L

J'aurais bien envie de voir ce film qui est ainsi qualifié de " génial " mais je n'arrive pas à le trouver, l'un d'entre vous pourrait me donner un lien pour pouvoir le télécharger ? Merci

Un film que l'on pourrait classifier dans les films du type docu / fiction. Sur une idée de base dés plus simple, la naissance de l'amour entre deux homosexuels ; qui à la base partait pour un plan cul. Le réalisateur positionne le spectateur comme un observateur. Comme si il voulait que le spectateur lui même, se remette plus ou moins en question... Réalisation British, cela pourra donc deja d'embler mettre quelques freins sur certains... et puis, ensuite ; voilà ; la présentation du film ou loin d'être chronologiquement du 100 à l'heure. Suit pas à pas, le court de la soirée et ce qui va en découler. Parfois peut être un peu trop lentement, je dois le reconnaitre. La mise en scène, réalisation... (même si le coté docu se fait parfois sentir ; reste tout de même réussit) et le jeu des acteurs se veut convenable. LE réalisateur aborde des thèmes actuels sur le sujet (l'exclusion, les insultes...) et le fait avec justesse (même si c'est parfois juste "survolé"). On assiste doncc, a un ensemble de chose qui nous permette de voir differemment ou plus clairement que certaines de nos idées préconçues, ce type d'histoire d'amour (ou le coté crédible pourrait être de mise; même si parfois cela n'irait pas aussi loin (je me comprend)). Bref, des moments d'émotions (qui seront pour certains accentués avec l'empathie des personnages ; même si pour moi ce ne fut pas le cas^^) ; d'autres de séquences abordant des choses un peu plus grave. Un film juste, qui se veut rarement traité au cinéma (je ne parle pas de certaine caricature). Ici, cela se veut réaliste au possible et quand même assez touchant. Mais pour ma part, il manquait quelques choses. Un je ne sais quoi. Un scénario peut être un peut être un peu trop simpliste qui parfois n'exploite pas à fond (pour moi) certains "thèmes". MAis qui globalement, dans le genre ; reste tout à fait convenable ; mais qui logiquement ne pourra pas plaire à tout le monde. Pour ma part, je ne connaissais pas. C'est maintenant le cas, et même si je ne regrette pas ; je ne le regarderais pas spécialement une deuxième fois. A vous de voir.

Film et acteurs justes du début jusqu'à la fin. Ou comment les mécanismes de défenses de deux êtres différents (ils pourraient être hétérosexuels soit dit en passant) qui se rencontrent au lit, tombent peu à peu amoureux, pour enfin créer une relation intime bouleversante.

Présenté au festival du film LGBT de Paris « Chéries-Chéris », le très joli film « Week-end » du réalisateur britannique Andrew Haigh raconte l’histoire d’une rencontre amoureuse fugace entre deux hommes. Deux garçons qui vont apprendre à se connaître et développer des sentiments l’un pour l’autre en l’espace de deux jours. Le temps d’un week-end, donc. Mais plus qu’une simple histoire d’amour homo, le film explore avec justesse et réalisme le thème de l’amour naissant.

Entre Russel et Glen, tout commence comme une banale histoire d’un soir. Après une soirée arrosée avec ses amis hétéros, Russel rejoint un bar gay et finit la nuit avec Glen, un mec qu’il pense « trop bien pour lui » mais qu’il invite tout de même dans son appartement. De cette première nuit à deux rien ne sera montré. Mais au réveil, Glen interroge Russel sur l’oreiller sur ses impressions par rapport à leur rencontre et leurs premiers ébats, dictaphone en main, comme il le fait avec tous ses amants dans le cadre d’un projet artistique.

Une introduction inattendue à leur histoire à peine débutée que les amants commentent déjà, et qui va créer une complicité quasi immédiate entre ces deux hommes qui ne connaissent rien l’un de l’autre. Alors que les deux hommes se découvrent au fur et à mesure que les heures passent et qu’ils se dévoilent progressivement, Glenn avoue tardivement à Russel qu’il quittera l’Angleterre pour les Etats-Unis à la fin du week-end. Leur amour naissant devenu de plus en plus évident se voit alors déjà condamné et le compte à rebours commence, bouleversant.

Il ne se passe pas grand chose dans cette histoire, très simple, constituée essentiellement de dialogues entre ces deux amants. Mais elle parvient à en dire beaucoup sur ce que c’est que d’être un homo aujourd’hui, grâce à des personnages archétypaux mais pas stéréotypés. Russel, homo discret plus ou moins assumé, veut croire en une véritable histoire d’amour, tandis que Glen, beaucoup plus « out » entend s’amuser et collectionner les amants après une rupture difficile.

À travers leur regard et les expériences qu’ils se racontent, ces deux amants évoquent avec sincérité et vérité ce qu’on peut ressentir en tant que gay dans la société actuelle, où les obstacles restent présents pour les couples homos. Entre visibilité accrue et intolérance toujours persistance, pas toujours facile de s’afficher dans la rue avec celui qu’on aime, de s’imaginer fonder une famille, d’être confronté à la discrimination. Autant de sujets touchés du doigt au détour d’une conversation qui apportent aussi à cette histoire d’amour une tonalité politique.

Et au-delà du thème de l’homosexualité, tout le monde pourra s’identifier à cette histoire qui parle avant tout avec tendresse et subtilité de la naissance des sentiments amoureux et d’une intimité touchante entre deux êtres. Comme le dit le réalisateur, « Week-end » a un sujet simple et universel : « comment rencontrer quelqu’un, le découvrir, peut-être faire un bout de chemin avec lui ». Les deux interprètes principaux, Tom Cullen et Chris New, sont pour beaucoup dans la réussite de ce film, impressionnants de justesse et d’émotion. Il existe entre eux une véritable alchimie qui rend leur love story extrêmement crédible, au contraire d’un autre couple homo vu récemment, celui de Béart et Dalle dans Bye-Bye Blondie. Leur performance à elle seule vaut le coup de se déplacer.

Un film poignant à ne pas rater.

Je n'accroche pas. L'ambiance est glauque. Les acteurs aussi. Deuxième fois que je commence le film et je lâche très vite.

Pour ceux qui ne sont pas amateurs de film indé vous risquez de vous ennuyer grave lol c'est une histoire simple, peut-être trop réaliste, trop intimiste, ça n'est même pas de l'ordre du documentaire. Nous sommes comme des esprits voyeurs qui observons discrètement l'amour naissant entre deux êtres. Il n'y a aucune musique, pas de travelling, ni de ralenti, pas d'esthétique pompeuse, de mise en scène alambiquée, de dramatisation, d'exacerbation des sentiments. Il y a sans doute une volonté de neutralité, de dépouillement dans la réalisation de ce film, peut-être pour renforcé l'aspect réaliste et c'est justement ce que je reproche à ce film. Il n'y a pas de spectacle, seulement un quotidien monotone tout à coup bouleversé par l'amour. Le fait qu'on sache à l'avance que cette histoire d'amour va être compromise constitue en quelque sorte l'intrigue du film. Heureusement ce qui édulcore cet excès de réalisme réside dans le fait qu'il s'agit d'une romance, dans le sens d'histoire d'amour et d'histoire romancé; je trouve que cette histoire est un peu trop romantique, car un plan cul fini rarement en histoire d'amour surtout en si peu de temps. Ce film est intéressant car il nous incite à nous questionner sur nous même et sur notre relation avec les autres. Les dialogues sont intéressants et constitue l'essentiel du film. Les acteurs sont très convainquant et arrive à nous émouvoir. Ce film plaira aux jeunes tourtereaux romantiques ou en passe de le devenir, ou aux individus un peu fleur bleu.

Film qui aborde l'amour sous l'angle de l'homosexualité, chose assez rare au cinéma, et rien que pour ça il vaut la peine d'être vu.

Le scénario est trop simple, ce qui nuit au dynamisme de l'ensemble; le film repose sur les deux acteurs, justes et touchants, et les dialogues plutôt bien écrits.
On éprouve de l'empathie pour ces deux personnages, notamment par rapport aux difficultés qu'ils traversent en tant que gay: insultes, moqueries, peur du coming-out, difficulté à s'affirmer, etc.

Malheureusement, le propos du film est finalement assez classique, c'est une -presque banale- histoire d'amour naissante, sauvée uniquement par son angle d'attaque inhabituel.

Film tres....simple dans l'histoire la mise en scene. Pas d'extravagance, de folles aventures de revelations... Juste deux hommes qui se rencontrent s'apprecient et voila d'un coté on peut s'ennuyer parce que c'est difficile de rentrer dans la vie du commun des mortels (gays) meme leur amourette n'est pas specialement passionnante. Mais les acteurs st tres bons, justes et touchants dc on regarde pr eux ...

Deux hommes se rencontres par hasard au cours d'une banale soirée. L'un vit son homosexualité discrètement, en espérant trouver l'amour un jour peut-être. L'autre va d'aventure en aventure, se persuadant que l'amour n'existe pas/plus. On va assister à la naissance d'une histoire d'amour simple, honnête et vraie. Un amour entre deux hommes, certes, mais une histoire d'amour avant tout. Le réalisateur plante l'histoire dans une banlieue anglaise pluvieuse mais chaleureuse (la famille, les amis). Le quotidien morne mais pas déprimant. Et l'émotion s'installe progressivement, presque par surprise à l'image de ce que vont vivre les deux héros. Une fois encore on est pris aux tripes. Impossible de rester insensibles aux scènes où l'un des deux s'aperçoit que quelque chose d'important, enfin, lui arrive. C'est magnifique, totalement différent des standards hollywoodiens (on pense à "Brokeback Mountain" bien sûr), d'une justesse infinie et bouleversant.

Week-End est un film que je voulais voir depuis sa sortie nationale (dans quasiment peu de salle). Grâce à La Septième Salle, j'ai pu enfin découvrir ce film au cinéma et je peux vous dire que j'ai enfin vu au cinéma une vraie histoire d'amour. Pas celle que l'on vit tous les six mois, celle qu'on se prend de plein fouet sans l'avoir demandé.

Réalisé comme un documentaire, nous rentrons dans la vie de deux jeunes gays, l'un semble être très inconfortable envers cette sexualité, l'autre n'est que lui-même en essayant de ne plus le devenir. Ces deux êtres vont essayer de se connaître, de partager des moments ensemble, jusqu'à devoir se quitter sans échappatoire.

Nous plongeons dans cette alchimie entre ces personnes lorsque la conclusion nous éclate au visage dès le milieu du film, on ne peut rien attendre de plus que cette fin qu'on appréhende autant que le personnage principal.

Réalisé comme un documentaire intimiste, Week End est à coup sûr la plus belle et réelle histoire d'amour que j'ai vu au cinéma.

Une histoire d'amour homo, racontée simplement, dans laquelle sont évoqués tous les problèmes spécifiques à cette situation, sans pour autant que la romance soit négligée. Les quelques scènes d'amour physiques, inhabituelles au cinéma, peuvent surprendre, même si on ne sent pas de volonté délibérée de choquer. Elles participent à une calme revendication de normalité, non formulée, qui enveloppe le film, rendant son message plus efficace que s'il avait été violemment militant.