Réalisé en 2011 et ayant longuement tardé à sortir chez nous, Tatanka est un drame italien adapté du roman de l’écrivain Roberto Saviano, La Beauté et l’Enfer. Démarrant comme un film de gangsters à l’italienne, Tatanka bascule peu à peu dans le film de boxe avec en toile de fond la rédemption. Une très belle surprise que l’on n’a pas vu venir...
Découvert à l'Univerciné Italien Nantes de 2012. Une adaptation de "La beauté et l'enfer" de l'écrivain Roberto Saviano qui part tel un classique d'action. Ebauche des caractères, narration et dialogues ultra-compactés, caméra nerveuse qui court à l'essentiel. L'acteur principal adolescent change sans crier gare (Lorenzo Scialla), devient adulte (Clemente Russo) : 8 ans ont passé, on le sait par des grilles mettant les deux compères face-à-face en plus affirmés, soit l'incorruptible silencieux et le magouilleur un peu trop répandu en largesses. La première partie se constitue d'un défilé d'images appuyées par la bande-son (parfois un peu trop forte) mais pas pour le plaisir de gros effets gratuits. Plus ça se déroule et cogne, mieux on perçoit les grincements du réalisateur à décrire les dérives contemporaines décuplées par la mafia sur le sol italien. Le champion daigne s'encanailler un moment auprès de masseuses, terrasse même en bon Tatanka (bison) une femelle buffle. Il faudrait qu'il perde. Ne lui reste que l'exil... Rugueux avec les dames passée l'approche (une brute épaisse !), il est si bien mis en valeur d'un professeur de boxe à l'autre avec des retours sur son grand-père aux oiseaux qu'on reste de son côté malgré quelques piétinements en Allemagne. Je crois comprendre que ce boxeur Michele à l'origine du film EST Clemente Russo himself ?... Si c'est vrai, il a de l'avenir en beaux taiseux efficaces.
Tatanka suit l'histoire d'un boxer tiraillé entre la boxe et la mafia. Derrière le bon postulat et le bon démarrage c'est un film qui tourne un peu en rond et qui malgré un bon sujet et quelques bonnes scènes ne propose pas beaucoup d'intérêt.
Les références aux standards type Gomorra ou Suburra ne sont pas possibles. Le scénario manque d ambition et d une intrigue un peu originale. On finit par s ennuyer ferme tant ce film est sans surprise, y compris dans le jeu moyen des acteurs. Parfaitement oubliable, et même très juste pour un téléfilm d une soirée ...
Une construction classique, linéaire. Un scénario classique, à l'américaine. Un voyou qui s'en sort grâce à la boxe, on ne peut pas dire que ce soit très original. Mais l'ensemble est solide et se regarde sans déplaisir.
Michele ( Clemente Russo ) jeune boxeur plein de fougue et d'ambition ce retrouve en prison pour une peine de huit ans à la suite d'un braquage qui a mal tourné. Orchestré par son meilleur ami Antimo Fierro ( Carmine Recano ) celui-ci ne purgera pas de peine et ne fera rien pour ce dénoncer. A sa sortie de prison Michele a bien changé , il est devenu plus réservé , s'est endurci et surtout il a grandi. Il retrouve ses amis , son coach Sabatino avec lequel il a parcouru et parcourra de grandes épreuves , mais aussi son meilleur ami Antimo devenu homme d'affaire et grand mafieux. Le retour à la vie normale va être difficile pour Michele , il va baigner dans des affaires illégales , travailler pour son ami. Alors qu'il est prévue qu'il perde un match il n'en fait rien , il sera poursuivit et parfois même confronté à la mort. Ce qui ne l’empêchera pas de continuer la boxe et notamment dans des "Club Fighting" illégales où les paris d'argents sont nombreux. Après s'être longuement éloigné de son coach Sabatino , il en retrouvera un autre , interprété par Rade Serbedzija ( acteur également présent dans Harry Potter & les reliques de la mort. ) Celui-ci redonnera courage et bravoure chose qu'il aura perdu au cours de sa "descente en enfer". Il lui permettra même de ce qualifier pour les jeux olympiques et de combattre auprès des plus grands. Mais son passé le rattrapera à causes des activités mafieuses. Il sera confronté tout au long du film à ses amis parfois perfides , ses conquêtes amoureuses et sa passion : la boxe , qui sera aussi bien bénéfique que nuisible. Un vrai uppercut que nous donne Giuseppe Galiardi grâce à un sujet peu exploité au cinéma et à un Clemente Russo d'une justesse épatante !
Film italien sur la vie d'un jeune sans repère qui va trouver sa voie dans la boxe. Tiraillé entre son ami d'enfance truand et son rêve de devenir boxeur de l équipe nationale olympique... une très bonne surprise. un film de société plus qu un film d'action
Un film qui se laisse regarder sans ennui mais sans grand enthousiasme non plus ! le jeu des laisse à désirer, et le c^té taciturne du " héros " ressemble plus à un regard bovin ! le plus décevant c'est la fin ! car il n'y en a pas ! chacun se fera la sienne !!!! ma note 3/5 quand même!