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Pour avoir sauvé un éminent membre des Yakuzas enfermé avec lui dans les prisons nippones durant la Deuxième Guerre, un Américain déraciné et sans famille est accueilli à sa sortie de taule en 1954 par son ex-compagnon de cellule et accepte d’intégrer sa puissante famille de maffia japonaise.
Jalousies, défiances entre les membres, guerre d’egos, guerres de gangs pour le contrôle des docks, traitrises, romance interdite, certes on a déjà vu cent fois ces thèmes dans le cadre de familles de la pègre, quelle qu’elle soit. Et je constate encore que c’est souvent le talent de la mise en scène qui fait la différence. Les développement et intrigues, les enjeux et tensions, sont bien menés, dans un thriller sombre en même temps qu’un drame humain présidé par l’assimilation et le don de soi d’un Blanc dans une famille yakuza, en principe très fermée à ce genre d’anomalies.
A travers les codes des règles de vie, d’amour, de travail, de valeurs et d’honneurs relatifs de son milieu d’adoption, le multi-métamorphe Jared Leto (ce type est un extra-terrestre ma parole) incarne cette fois l’aventure d’une insolite intégration. L’intensité émotionnelle s’impose, l’essentiel se comprend plus qu’il n’est montré ou prononcé, de même que la force des scènes parvient à émaner de la relative sobriété des caméras.
Jalousies, défiances entre les membres, guerre d’egos, guerres de gangs pour le contrôle des docks, traitrises, romance interdite, certes on a déjà vu cent fois ces thèmes dans le cadre de familles de la pègre, quelle qu’elle soit. Et je constate encore que c’est souvent le talent de la mise en scène qui fait la différence. Les développement et intrigues, les enjeux et tensions, sont bien menés, dans un thriller sombre en même temps qu’un drame humain présidé par l’assimilation et le don de soi d’un Blanc dans une famille yakuza, en principe très fermée à ce genre d’anomalies.
A travers les codes des règles de vie, d’amour, de travail, de valeurs et d’honneurs relatifs de son milieu d’adoption, le multi-métamorphe Jared Leto (ce type est un extra-terrestre ma parole) incarne cette fois l’aventure d’une insolite intégration. L’intensité émotionnelle s’impose, l’essentiel se comprend plus qu’il n’est montré ou prononcé, de même que la force des scènes parvient à émaner de la relative sobriété des caméras.
Thibault F.
Petite curiosité " made in" Netflix avec The Outsider. Ou une arlésienne cinématographique de la décennie 2010. Le pitch est assez atypique : la vie d'un soldat américain après la 2nd guerre mondiale sur le sol nippon. Ce dernier étant passer de prisonnier au grade de Yakusas. Pour ce rôle, la production fait appel à Jared Leto - le dispensable joker de Suicide Squad. Dire que j'ai une assez mauvaise opinion de l'acteur à la suite de son rôle iconique serait un euphémisme. Jared Leto adopte un sous-Keanu Reeves dans The Outsider. Il est stoïque, sans état d'âme. Physiquement présent mais mentalement ailleurs ce qui rappelle étrangement la posture de John Wick... Vous ne trouvez pas ? L'intégralité du casting est 100% japonais à l'exception du petit rôle de Emile Hirsh assez bluffant. Malheureusement, son rôle est limité à quelques minutes et 2 scènes. Quel gâchis ! Du côté de la technique, c'est plus réjouissant : le Japon d'après-guerre est fidèlement illustré sous le regard de Martin Zandvliet. Dire qu'on a une explosion visuelle serait mentir mais les efforts du chef opérateur sont louables.On nous dépeint un Japon des années 50 austère et gangrené par les gangs qui tentent de contrôler le marché économique (dont le secteur portuaire semble être important). Mention également à la BO sublime (Sune Martin - un inconnu au bataillon). En bref, un film international qui reste basique et largement dispensable. On retrouve plusieurs oeuvres de meilleures qualités dans ce genre. On peut également ressentir quelques longueurs et une certaine lassitude après les 120 mn de visionnage. Pas fou.
Henrico
Rien de très innovant dans ce scénario, l'ascension d'un occidental dans le monde des Yakuza. Le thème avait déjà été repris avec Robert Mitchum, puis avec Tom Cruise dans le monde des Samouraï, puis avec Keanu Reeves, entre autres, dans le monde des Ninja, bref Martin Zandvliet évolue dans un parcours déjà bien balisé. Sauf, qu'il s'y prend bien mieux que ses autres collègues avant lui. Dans les prises de vue de ses scènes d'action, de romance, de rites d'initiation, ou durant les excellents dialogues en "famille", l'américain fait preuve, à la fois, d'une grande sobriété, et d'une grande finesse. Il est servi, il faut le dire, par une distribution japonaise hors-pair, où Jared Leto sort brillamment son épingle du jeu. Il reste que le prélude à l'incarcération de l'outsider méritait d'être élaboré, et une fin avec plus de perspective méritait d'être amorcée. Mais peut-être que c'est ce que nous réserve Martin Zandvliet pour un éventuel opus2 de ce très bon film de gangster.
Une prenante, sombre et violente intrusion dans le mystérieux monde des Yakuzas,à travers les yeux d'une figure montante dans leur système ! Jared Leto glacial et incroyable, comme toujours !
Un film sur la mafia japonaise somme toute classique mais réussi, grâce à son rythme dynamique, son immersion dans les coutumes d'un gang post seconde guerre mondiale et sa sobriété scénaristique. 0.5 pour l'interprétation intense de Jared Leto!
Côté positif, on a un film d'ambiance qui nous plonge dans l'univers stylisé et ultra-violent des yakuzas (on ne lésine pas sur les scènes d'égorgements et autre éventration), une reconstitution du Japon des années 50 crédible, une image très léchée qui rappelle un peu celle d"In the mood for love" et "Only god forgives". Côté négatif, on a un scénario plutôt paresseux qui se préoccupe peu de ses personnages. Là où les meilleurs films de gangsters s'attardent sur le background de leurs anti-héros ("Les affranchis" pour ne citer qu'un seul exemple), "The outsider" n'explique même pas pourquoi son 'héros' principal se trouve dans une prison japonaise au début du film (on a plus tard une explication que très partielle). Et ç'est très frustrant, car tous les personnages deviennent des sortes d'archétypes caricaturaux auxquels on n'arrive pas à s'attacher, on suit le film avec une relative indifférence où seule la dernière partie arrive à développer des sentiments et de l'intérêt.
Le Japon post-2nde guerre mondiale du point de vue du monde, post-Hiroshima-Nagasaki du point de vue du soleil levant : c'est la période dans laquelle le danois Martin Zandvliet nous emmène pour sa troisième réalisation, première sous les couleurs de l'ogre Netflix. Une période riche et propice à exacerber encore un peu plus la distance entre deux cultures à un instant où elles sortent d'un rapport de force dévastateur. Ajoutez à cela le monde aussi fascinant visuellement que par ses codes du crime organisé japonais et autant vous dire qu'avec Jared Leto en tête d'affiche, The outsider avait de quoi nourrir de grandes espérances chez moi.
Cet univers, je l'avais découvert en 2000, lors de ma lune de miel avec Takeshi Kitano au travers d'Aniki, Mon frère, étrier idéal pour mettre le pied dans ce monde très fermé et ritualisé où l'honneur ne semble avoir d'égal que la violence et la maltraitance des corps. Alors que le personnage incarné par Beat Takeshi émigrait à Los Angeles avec quelques uns de ces fidèles pour se confronter à la criminalité locale, le postulat de départ est ici inversé.
L'intrigue de The outsider prend position dans une prison aux abords d'Osaka où Nick Lowell côtoie les membres incarcérés des mafias locales. Un point de départ pour cet homme déraciné qui, une fois libéré, se joindra à l'une de ces "familles" pour petit à petit s'y fondre.
Derrière le regard pénétrant et assuré, le visage blafard et creusé de Jared Leto, encore une fois impeccable, on assistera donc à l'intégration progressive bien qu'un peu rapide de cet homme énigmatique. Le parti-pris de s'affranchir du passé est intéressant dans cet environnement où plus rien d'autre que l'honneur du clan ne compte. Martin Zandvliet filme des hommes sans attaches extérieures, ce qui, couplé à la superbe photographie, à la lumière et aux décors étroits, rajoute à l'immersion. Je ne regretterais que cette scène inutile où Emile Hirsch pointe le bout de son nez pour nous convaincre de quelque chose que l'on savait déjà.
Côté scénario, si les enjeux sont évidents, encore une fois, j'ai trouvé que le ton du film et l'ensemble du casting comblait amplement le manque de singularité, qu'il s'agisse de la relation entre Nick et Kiyoshi ou des autres qui naîtront autour de cette amitié.
Avoir une certaine fascination pour le sujet aide néanmoins fortement dans l'appréciation globale et certaines scènes propres à l'univers des yakuzas font mouches.
Bref, la plastique de ce film de gangsters est son meilleur atout. Si l'histoire, assez classique, ne nous surprendra pas et qu'on aurait aimer plonger encore un peu plus dans cette époque propice à l'expansion de la pègre nippone, on pourra compter sur le talentueux casting et sur des formidables gueules pour nous faire passer un bon moment. Il ne m'en fallait pas beaucoup plus pour rester hypnotisé de bout en bout. Honneur, fidélité, abnégation et violence font décidément bon ménage.
Cet univers, je l'avais découvert en 2000, lors de ma lune de miel avec Takeshi Kitano au travers d'Aniki, Mon frère, étrier idéal pour mettre le pied dans ce monde très fermé et ritualisé où l'honneur ne semble avoir d'égal que la violence et la maltraitance des corps. Alors que le personnage incarné par Beat Takeshi émigrait à Los Angeles avec quelques uns de ces fidèles pour se confronter à la criminalité locale, le postulat de départ est ici inversé.
L'intrigue de The outsider prend position dans une prison aux abords d'Osaka où Nick Lowell côtoie les membres incarcérés des mafias locales. Un point de départ pour cet homme déraciné qui, une fois libéré, se joindra à l'une de ces "familles" pour petit à petit s'y fondre.
Derrière le regard pénétrant et assuré, le visage blafard et creusé de Jared Leto, encore une fois impeccable, on assistera donc à l'intégration progressive bien qu'un peu rapide de cet homme énigmatique. Le parti-pris de s'affranchir du passé est intéressant dans cet environnement où plus rien d'autre que l'honneur du clan ne compte. Martin Zandvliet filme des hommes sans attaches extérieures, ce qui, couplé à la superbe photographie, à la lumière et aux décors étroits, rajoute à l'immersion. Je ne regretterais que cette scène inutile où Emile Hirsch pointe le bout de son nez pour nous convaincre de quelque chose que l'on savait déjà.
Côté scénario, si les enjeux sont évidents, encore une fois, j'ai trouvé que le ton du film et l'ensemble du casting comblait amplement le manque de singularité, qu'il s'agisse de la relation entre Nick et Kiyoshi ou des autres qui naîtront autour de cette amitié.
Avoir une certaine fascination pour le sujet aide néanmoins fortement dans l'appréciation globale et certaines scènes propres à l'univers des yakuzas font mouches.
Bref, la plastique de ce film de gangsters est son meilleur atout. Si l'histoire, assez classique, ne nous surprendra pas et qu'on aurait aimer plonger encore un peu plus dans cette époque propice à l'expansion de la pègre nippone, on pourra compter sur le talentueux casting et sur des formidables gueules pour nous faire passer un bon moment. Il ne m'en fallait pas beaucoup plus pour rester hypnotisé de bout en bout. Honneur, fidélité, abnégation et violence font décidément bon ménage.
Années 50 au Japon. Fait prisonnier pendant la seconde guerre mondiale, Nick sort de prison pour retrouver un yakuza à qui il a rendu service. Pour lui rendre l'ascenseur, ce yakuza fait entrer Nick dans son monde très fermé où le mutisme et l'efficacité de Nick va faire des merveilles pour son clan. Malheureusement les conflits menacent et la présence de Nick au sein du clan n'est pas forcément très appréciée... De ce pitch très accrocheur, le réalisateur du très réussi "Les oubliés" tire un film moyen, semblant passer à côté de l'immense potentiel de son sujet que l'on aurait aimé voir entre des mains plus expertes (celles de Martin Scorsese ou de Paul Schrader par exemple). Il faut dire que l'écriture est classique, nous servant des personnages que l'on a déjà vu mille fois, du vieux chef de clan irréductible au frère d'armes japonais en passant par le mutisme du personnage principal. Un personnage incarné par un Jared Leto en mode pilote automatique avec une expression au compteur et un air blafard de vampire qui font regretter que Michael Fassbender ou Tom Hardy, d'abord castés, n'aient pu s'impliquer dans le film. C'est dommage car Martin Zandvliet sait construire une ambiance et fait reposer le tout dans une atmosphère très feutrée rappelant le meilleur de certains polars. Hélas, le scénario mou et le manque de flamboyance de l'ensemble empêchent cette histoire pourtant fascinante de s'offrir à nous telle qu'elle aurait pu l'être...
Un bon film sur un sujet peu banal. Ma connaissance limitée de la société japonaise ne peut me faire dire si le scénario commet des impairs, mais le film marque un peu le pas avec quelques longueurs et ne réussit pas réellement à transmettre de franches émotions. Dommage car cela laisse un goût d'inachevé.
Le meilleur film de la décennie !!! On en redemande encore de encore...
J’ai bien aimé les initiés de Martin Zandvliet, ça m’a motivé à regarder thé outsider, j’ai bien aimé sans vraiment trop accrocher, un téléfilm dont il manquent quelques informations qui me semblent importantes pour bien suivre et apprécier ce film
The Outsider nous plonge dans une histoire de la mafia japonaise soit les Yakuza, où les familles cherchent le pouvoirs ou l'Alliance, Jared Léto , américain donne un regard de l'étranger qui suit et découvre cette culture mafieuse, et qui petit à petit va devenir un "frère" pour le reste des membres de la famille. Un scénario tres bon qui monte en tension, des plans plus que convainquant, un travail technique de la photographie sur les plans jouant sur un aspect sombre et une colorimétrie qui rentre parfaitement dans son univers. Je recommandé fortement de découvrir ce petit bijou !
Excellente surprise pour ce film de yakusas. L ambiance dans des années 50 au Japon est restituée dans une certaine noirceur ; Une immersion bien gérée. Une histoire assez classique d une montée dans un clan de la pègre locale d un américain, un Jared Leto remarquable d ailleurs dans ce rôle. Si le film commence lentement et que l on peut se poser quelques questions de crédibilité du parcours de cet américain, il n en reste pas moins que l intrigue est bien menée.
Une très belle surprise. Je le recommande chaudement et vous invite à laisser une chance a ce film qui degage véritablement quelque chose selon moi.
Le gros problème de The Outsider c'est Nick (Jared Leto) qui est un personnage si peu développé que je n'ai jamais compris ce qui le fait avancer. C'est un assassin accompli mais qu'en est-il de son âme et comment est-il à l'intérieur. Quelles sont ses valeurs et pourquoi fait-il ce qu'il fait. Nous n'en avons pas la moindre idée. La bonne nouvelle cependant c'est que ce n'est pas la faute de Jared Leto. Leto réalise en fait une splendide performance. Mais il faut être attentif comme dans les films muets tout est dans les yeux. Les autres acteurs font également du bon travail surtout si l'on considère que leurs rôles sont tout aussi bien garantis que celui de Nick. Encore une fois on n'explique jamais ce qu'il voit en eux ou ce qu'ils voient en lui. Quant à l'intrigue ne vous attendez pas à des surprises elle se déroule comme prévu vous pouvez tous comprendre après les cinq premières minutes. Un rythme est très délibéré mais assez lent pour éteindre complètement mon intérêt mais là encore il n'a jamais pris assez d'ampleur pour m'engager pleinement. The Outsider a aussi beaucoup de sang, qui a été versé de la manière la plus graphique. C'est dommage qu'il n'ait pas aussi du cœur...
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