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Un visiteur
3,0
Publiée le 27 décembre 2017
On se prend au fil de l'histoire, mais en restant sur ses gardes, puisque les scènes de nus et de sexe y sont pour beaucoup dans l'intérêt qu'on porte au visionnage.
A périr d'ennui! Un film glacé et glaçant qu'on a hâte de voir se terminer. On finit par somnoler, assommé par les fellations ferroviaires couronnées d'un sachet de chocolats aux inquiétantes couleurs chimiques, par les métaphores animales du bon Samaritain, mélange de curé, de psychanalyste et de commentateur de la lénifiante émission "Histoires Naturelles", par les gros plans complaisants sur les sexes de toutes formes et sur la toilette intime du père devenu fou.
L'oeuvre la plus dérangeante de Lars von Trier. Charlotte Gainsbourg et Stacy Martin incarnent Joe , une femme nymphomane. Un récit immensif, poignant, touchant et hard mais juste.
C'est bien Lars Von Trier a réussi à faire un film très positif et sain d'esprit : C'est ironique, on assiste à un film de pervers, mais qui est tellement bien. Un sens de la narration qui nous emporte dans une épopée féerique qui expérimente le sexe du corps. Une première partie qui nous lance dans le bain, et nous apporte l'enfance et l'adolescence de notre sujet d'expertise, Joe. Elle parle, elle parle à Seligman, un vieux célibataire juif, (décidément Von Trier s'intéresse aux juifs). Et il apporte des éléments au récit de Joe, qui s'apparente à un livre audio autobiographique, celui ci est accompagnés d'un excellent fil visuel. C'est vraiment ça le cinéma. Une polémique trop inutile, provoquée par Promouvoir, une association de débiles, donc ne vous fiez pas aux apparences. Bon film. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 4/5
Un premier volet original et innovant porté par les comédiennes Stacy Martin et Charlotte Gainsbourg avec des discussions fascinantes entre Charlotte Gainsbourg et Stellan Skarsgård, des plans somptueux, un casting en or, une mise en scène brillante et un scénario très bien écrit.
Un premier volet original et innovant porté par les comédiennes Stacy Martin et Charlotte Gainsbourg avec des discussions fascinantes entre Charlotte Gainsbourg et Stellan Skarsgård, des plans somptueux, un casting en or, une mise en scène brillante et un scénario très bien écrit. C’est bien.
Parfois sublime, parfois dérangeant, impossible de dire que j'adore ou que je déteste, la prestation de charlotte gainsbourg est remarquable, quoique très froide tout au long du film, j'ai préféré la version de Joe jeune interprété par Stacy Martin. Il faut avouer que ce film nous expose une vision sombre de la sexualité, qui en reste intéressante
Époustouflant... Choquant... Émouvant... Du grand Von Trier en somme, qui après Antichrist n'hésite pas à repousser les limites de qu'on est en droit de voir au cinéma... Mais sans jamais tomber dans l'outrance pour l'outrance.
Ah, Lars von Trier... Le bonhomme ne fait décidément rien comme tout le monde et s'est dit : « quitte à parler sexe, autant l'intellectualiser au maximum histoire de se donner l'air hyper-brillant même si je ne brasse que du vent pendant presque deux heures » ! Et voilà donc comment a dû naître « Nymphomaniac - Volume 1 », sorte de mélange de porno soft et d'intellectualisme mondain souvent verbeux amenant le spectateur parfois très loin dans la consternation. Premier constat : von Trier nous prend pour des idiots. Non, parce que comme pour exprimer chaque vision des personnages celui-ci l'accompagne d'une image histoire de bien montrer ce à quoi cela correspond, je ne vois pas d'autre explication. En tout cas, si vous ne savez pas à quoi ressemble un chat, n'hésitez plus, ce film est fait pour vous ! Second constat : von Trier prend encore les spectateurs pour des idiots (ou alors était-il complètement bourré), parce que proposer avec le plus grand sérieux un parallèle entre la nymphomanie et la pêche à la ligne, fallait quand même le faire. Et le pire, c'est que certains aspects ne m'ont pas déplu. spoiler: La scène du train distille notamment une atmosphère malsaine bien rendue, et la construction, alternant « confession » de l'héroïne et flashbacks n'est pas mal faite, à condition bien sûr de ne pas trop s'arrêter sur ce que contient l'un et l'autre, ce qui est évidemment embêtant. L'auteur de « Breaking the Waves » sait créer une ambiance, provoquer le malaise, mais c'est fait ici avec tellement de vanité que ça en est parfois insupportable. Pour une poignée de moments faisant leur effet spoiler: (notamment celui abordant la relation entre Joe et son père ), combien de passages ultra-pénibles et au-delà du ridicule ? Je ne suis pas contre une certaine forme de grotesque, encore faudrait-il qu'elle soit volontaire. Bref, si quelques scènes me resteront en mémoire, impossible de passer sous silence l'affliction régulièrement ressentie devant un tel sommet de prétention : voilà les plus téméraires d'entre vous prévenus.
Malgré un début qui fait franchement film d'auteur, peu à peu, l'histoire prend et est aidée par une narration excellente, des images d'une grande qualité et des dialogues corrects bien que souvent minimalistes. Même si on se passerait bien de certains plans, spoiler: du genre l'enchaînement de pénis qui est très difficile à regarder pour un homme hétéro , le film se regarde avec attention et fascination parfois, la scène avec Uma Thurman touchant au génie tellement elle met mal à l'aise, tout en fascinant.
C'était... Génial. Je ne sais même pas quoi dire tant tout était parfait pour moi. Le récit est passionnant, Charlotte Gainsbourg et surtout Stacy Martin dans cette première partie nous offre un personnage tellement intéressant, un des meilleurs anti-héros féminin que j'ai vu de ma vie. Je me suis toujours intéressé aux films qui traitaient du sexe (notamment Shame dernièrement par exemple) et celui là le fait avec beaucoup d'intelligence, nous faisant réfléchir sur la condition de la femme et sa vie sexuelle par rapport au regard de la société qui est souvent très différent que pour celle d'un homme. Lars Von Trier use de nombreux procédés pour rendre la mise en scène très riche et les interventions de Stellan Skarsgard sont toujours bien amenés et permettent d'offrir un récit bien construit. Non content de traiter de la nymphomanie, cette première partie s'intéresse aussi aux déboires amoureux de manière large, les dynamiques de couple ou encore la fin de vie. Ce film est d'un grand pessimiste, c'est une représentation parfaite de la manière de pensée de Jo qui est très particulière, on est loin des protagonistes cultivés ou bienveillants avec leur entourage, on a ici une femme qui rejette la société qui l'a toujours observé comme un paria et qui est fière de ce qu'elle ait. Cette première partie reste assez réservé sur la maladie, c'est d'ailleurs intéressant de voir que Jo n'est pas du tout traitée comme une personne perdue ou qui en souffre bien au contraire, c'est plutôt les hommes qu'elles rencontrent qui en feront souvent les frais. Si après Antichrist je commençais à être sceptique, je considère vraiment que Von Trier a beaucoup de talent après avoir vu ce film. 19/20
Excessif en tous points, Nymphomaniac ne tient en haleine jusqu'au bout (et appelle à voir le second volet) que par curiosité, - non pas par voyeurisme, la différence est importante, - tant le propos est creux derrière tous les discours historico-philisophiques dénués de fondements voués à justifier la démonstration de débauche d'une femme pathétique. La mise en scène est de grande qualité et les acteurs tous très expressifs. Ne manque qu'une histoire à raconter ou un propos à défendre.
Un film provocateur sur la sexualité et la recherche de plaisir qui ne manque pas de panache, d'humour et de scènes fortes. Avec, en outre, un casting quatre étoiles.