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    Nymphomaniac - Volume 1
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    339 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 3 janvier 2014
    Malheureusement la version diffusé au cinéma est écourtée et censurée ....
    Ce qui donne un film faussement provoquant et peu choquant alors que clairement on espère prendre une claque en allant voir un film portant ce titre.
    Outburst
    Outburst

    123 abonnés 517 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 janvier 2014
    D’entrée de jeu on nous prévient: "Ceci est la version courte et censurée de Nymphomaniac de Lars Von Trier. Ces coupes ont été réalisées avec le consentement du réalisateur, mais il n’a pas participé à leur finalisation". Mince alors, on vient de payer pour voir un film qu’on ne nous permet pas de découvrir dans les conditions voulues par le réalisateur. On se permettra donc une réflexion assassine et méprisante envers l’industrie cinématographique actuelle, et contre la censure, avant de finalement se plonger dans le nouveau film du réalisateur Danois, -connu pour ses nombreux scandales et provocations, dont un qui lui a valut le statut de persona non grata au Festival de Cannes-, très controversé car vulgairement vendu comme un porno. Mais que les plus sceptiques se rassurent, il était plus qu’évident que le sexe ne serait pas réellement au cœur du film, et que Nymphomaniac est tout sauf un porno. Réduire le film à quelque chose d’aussi grossier, ce serait faire preuve d’ignorance envers le cinéma de Von Trier, qui est, il faut quand même le reconnaître, assez spécial, mais qui va beaucoup plus loin que ce que les bandes-annonces laissaient croire, et ce même en version censuré. Donc non, découvrir Nymphomaniac en version censuré n’est pas forcément un sacrilège, car malgré ses nombreuses coupes, qui se ressentent cependant beaucoup (coupes brusques et grossières, parfois même pendant les dialogues, à cause de plans qui manquent), le film présente déjà de sacrés allures de chef d’oeuvre, ce qui en dit long sur la version complète de Von Trier. Et au final, la seule chose qui restera frustrante après la séance, c’est que le film ait été coupé en deux. Mais là encore, on pourra trouver des arguments en la faveur de cette séparation, puisque ce premier volet est déjà sacrément dense, et riche, et que prendre un peu de recul dessus ne peut être que bénéfique pour mieux l’apprécier, et apprécier la seconde moitié, qui, d’après les extraits du générique de fin, s’annonce tout aussi folle. Car oui, ce qui rend Nymphomaniac si singulier et mémorable, c’est bien la folie de Lars Von Trier et son sens de la mise en scène hors du commun. Si le rythme du film est lent, notamment à cause du parti pris de faire raconter l’histoire par une voix off (Charlotte Gainsbourg, que l’on entend plus qu’on ne la voit), le film reste passionnant du début à la fin car il est pourvu de cette capacité à se renouveler sans cesse, et de façon originale. Ainsi, chacun des cinq premiers chapitres a sa propre ambiance, son propre parti pris de mise en scène, et son propre ton (on navigue entre drame, gags, et parfois même caricature), tout en gardant une certaine cohérence. Et puisqu’il faut bien en parler, parlons donc du côté sulfureux de l’oeuvre. Effectivement il y a du sexe, de la nudité, et c’est parfois assez trash. Néanmoins, dans cette version là, on ne se retrouve jamais devant quelque chose de gênant ou de grotesque, comme cela était le cas par exemple dans La Vie d’Adèle et sa longue scène de sexe lesbien. Le sexe ne paraît jamais gratuit, car il s’inscrit parfaitement avec le thème et le contexte du film, soit une femme qui raconte sa nymphomanie, qu’elle s’est d’ailleurs auto-diagnostiqué, et surtout parce qu’il n’est jamais utilisé à outrance. Il est d’ailleurs remarquable de voir à quel point le travail d’écriture au niveau du scénario a été soigné et réfléchi par Von Trier, qui prends le temps de développer ses personnages, et son thème qu’il illustre d’ailleurs par de très belles métaphores, ou comparaisons, qui là encore peuvent passer de la poésie au gag en fonction des chapitres. Enfin, la dernière et grande force de Nymphomaniac, c’est son casting, et la découverte surprenante de Stacy Martin, une jeune actrice, avec énormément de charme, que l’on découvre pour la première fois à l’écran, dans un rôle clairement difficile à aborder, mais pour lequel elle s’est complètement lâchée. En second, vient la performance d’Uma Thurman, dans un chapitre teinté d’un humour noir particulièrement jouissif, dans lequel elle fait une crise d’hystérie tellement exagérée, mais aussi tellement poignante, que derrière les quelques bons et francs rires que l’on laissera échapper, se cache un fort sentiment de bouleversement dû à l’empathie que le ridicule de la scène offre au personnage. Et enfin, dernière mention spéciale pour Christian Slater, que l’on voit peu, mais que l’on avait pas vu exceller de la sorte depuis le chef d’oeuvre de Tony Scott en 1993: True Romance. Alors finalement il est assez difficile de noter et de porter un jugement définitif sur cette première partie de Nymphomaniac, puisque le film n’est tout simplement pas complet, et de plus, il est présenté dans une version raccourcie et censurée. Néanmoins, il se trouve que le génie de Lars Von Trier arrive quand même à briller de plein feu malgré toutes ces entraves à son travail, et que sa mise en scène crève d’originalité et d’inspiration. Le fait que le film se renouvelle à chaque chapitre maintient l’intérêt que l’on porte à l’histoire de cette femme, qui passe par plusieurs tons sans jamais trop s’enfermer dans le drame, pour un résultat certes clairement haché, mais qui dégage de sacrés allures de chef d’oeuvre, que la seconde moitié et la version d’origine du réalisateur viendront sans doutes confirmer. On se retrouve à la fin du mois pour la suite.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 2 janvier 2014
    tout ce buzz pour ça. Moins de sexe que dans un porno soft de M6, plus de blabla pseudo intello que dans un téléfilm d'arte en n&b. L'héroïne est plus une mythomane qu'une nymphomane, la scène de vaudeville est risible et totalement surréaliste. Les deux étoiles c'est pour Charlotte et la demi pour le reste.
    tixou0
    tixou0

    701 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 janvier 2014
    Ce nouvel opus de LvT est, à indiquer d'emblée, un film à réserver à un public averti. D'abord eu égard aux nombreuses scènes flirtant avec la pornographie pure et simple (les gros plans les plus explicites étant doublés par des acteurs "hard", comme précisé par le générique) - interdire aux moins de 12 ans seulement est tout à fait étonnant (et la seconde partie, annoncée par des morceaux choisis ponctuant ce générique, promet d'être nettement un cran au-dessus...). Aussi, en raison du sujet-même, ultra scabreux, pas du tout pour un public jeune - à 12 ans, on est à peine sorti de l'enfance - qui plus est traité, outre les images crues, de façon très cérébrale.
    Ceci posé, que penser, entre adultes, de ce "Volume 1" de "Nymphomaniac" ? Joe (Charlotte Gainsbourg), la quarantaine peu avenante, est recueillie par le sexagénaire Seligman (Stellan Skarsgård), alors qu'elle gît blessée dans une arrière-cour près de chez lui. Alitée, elle se met à lui raconter son parcours de dépravée - le film s'arrêtant, alors qu'elle est encore aux alentours de la vingtaine, CG n'est à l'écran que dans les séquences séparant les épisodes évoqués par elle, en récitante de ses jeunes années, dans le huis clos d'une chambre sinistre, chez ce bon samaritain, parfait inconnu. Les actrices se succèdent pour incarner Joe, petite fille, puis ado, puis jeune adulte (avec peu de rigueur au casting, la couleur de ses yeux n'étant pas "raccord" aux trois âges...). La partie la plus importante est assurée par Stacy Martin, dont le ravissant minois n'a que peu de rapport avec le visage ingrat de CG (mais on supposera que les années de débauche expliquent cet écart - la face de Joe quadra se marquant qui plus est à vue d'oeil, en cours de récit, de marbrures diverses, à la façon du portrait de Dorian Gray, précipité dans le vice).
    Cet itinéraire d'une nymphomane, qui clame d'entrée de jeu sa vilenie, est dévoilé par touches successives, et ordonné en chapitres, très littérairement. L'originalité de LvT scénariste se conjugue avec celle de LvT cinéaste, et les récits ont chacun une tonalité et une construction propres - pour n'en évoquer que trois : si la parabole sur la "mouche" du pêcheur semble plutôt artificielle, voire laborieuse, le passage intitulé "Madame H", variante sidérante sur le cocuage, est brillantissime (Uma Thurman étincelle) et l'agonie du père (Christian Slater - très convaincant pour son "come back" sur grand écran), un concentré de drame époustouflant - en noir et blanc. Il y a cependant un "fil rouge", un "cantus firmus", où se distingue "Jerôme"/Shia LaBeouf. L'architecture du film est très fouillée, intellectuellement et esthétiquement parlant (voir, par exemple, le soin apporté à la musique, qui n'a rien de secondaire ou simplement illustratif), la mise en scène dénote la maîtrise coutumière du Danois.
    Cependant - avec la difficulté supplémentaire venant du découpage en deux périodes - j'avoue avoir été nettement moins séduite que par "Antichrist" (très sulfureux lui aussi), pour moi plus abouti, plus puissant, et d'une perfection formelle encore supérieure.
    Fabien D
    Fabien D

    178 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 janvier 2014
    2014 commence bien avec ce nouveau Lars Von Trier, divisé en deux parties, qui a pour thème le parcours de vie d'une nymphomane. On pouvait s'attendre à tout de la part du cinéaste danois or Nymphomaniac, malgré des scènes d'une rare crudité (rappelons que nous voyons la version soft), est loin d'être un banal film porno. Le réalisateur de Dancer in the dark livre un film, à son image, surprenant et décalé. L'ouverture du film est sublime (plans tarkovskiens sur une musique de Rammstein) mais l'ensemble de la narration n'est pas en dessous de ce moment de bravoure. Passant de la comédie (la jeunesse de Joe est tout de même assez amusante...) au mélodrame pure (filmée dans un sublime noir et blanc) avec la mort du père de l'héroïne, Lars Von Trier raconte l'histoire réelle (ou fantasmée) d'une nymphomane campée par l'hallucinante et inconnue Stacy Martin mais aussi par une Charlotte Gainsbour évaporée et en retrait dans le rôle de la conteuse. Metteur en scène de génie, le cinéaste offre aussi à Uma Thurman, une scène absolument géniale, aussi hallucinante qu'hallucinée, à la fois anxiogène et hilarante. Sans conteste, un excellent cru, en esperant que la suite de cette odyssée du sexe, entre contemplation mélancolique au coeur de la nature et coïts frénétiques, soit d'aussi bonne qualité. On est en droit d'y croire, Lars Von Trier peut tout réaliser, ce Nymphomaniac en est la preuve.
    andika
    andika

    106 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 avril 2015
    Grand film et ce n'est que la moitié en plus, très beau et profond, les dialogues et extrapolations sont très pertinents. Que ce soit comparer le sexe à la pêche ou à la musique, c'est d'une telle richesse.
    Stacy Martin a une présence terrible, elle est magnétique. Par contre, Charlotte Gainsbourg est encore sur le banc de touche dans ce volume 1 mais à voir les extraits du volume 2 on sent qu'on n'a encore rien vu en fait.
    Enfin très belle BO, j'ai hâte de voir la fin de cette histoire. Ce n'est absolument pas un film porno, c'est une très belle œuvre, un très beau film.
    ffred
    ffred

    1 704 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 janvier 2014
    Après le succès et l’engouement qu'avait suscité Mélancholia, c'est peu de dire que ce nouveau film de Lars Von trier était attendu. Annoncé comme le premier choc de cette année naissante, Nymphomaniac tient (pour moi) toutes ses promesses. Alors que je n'avais pas aimé la première partie de son précédent opus, rien ici ne m'a rebuté. On peut dire ou penser ce que l'on veut du metteur en scène danois, il reste tout de même...
    Tarasboulaba
    Tarasboulaba

    32 abonnés 155 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 janvier 2014
    Une sombre MERDE présentée comme un chef d'oeuvre parce qu'il a été déféqué par Lars Von Trier.
    J'ai réussi à tenir plus d'1h30 (sans savoir pourquoi), mais j'ai quitté la salle quand Charlotte Gainsbourg - aidée d'une infirmière - serpillait la merde de son père dans la chambre d'hopital ou il agonisait...Que du glauque, que de Sale, que de la tristesse...Eh bin non!!! moi je n'adhere pas
    Pierre Andre E
    Pierre Andre E

    13 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 janvier 2014
    Franchement on ne comprends rien aux personnages. Faut il les plaindre ? Ou pas ? Quel est leur but ? Je suis resté jusqu'à la fin et pourtant, rien...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 2 janvier 2014
    Aborder un sujet aussi délicat que la nymphomanie avec autant de finesse et sans vulgarité, il fallait oser et surtout SAVOIR le faire. Lars Von Trier nous prouve une nouvelle fois qu'il est bien plus qu'un simple cinéaste. Mais heureusement "Nymphomaniac" n'est pas que le récit d'une jeune fille assoiffée de sexe... il y a bien plus que ça qui se cache là dessous... C'est là toute la subtilité de "Nymphomaniac" et de Lars Von trier.
    Alice025
    Alice025

    1 671 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 janvier 2014
    Nymphomaniac, Volume 1, est un film vraiment spécial, ci ce n'est original dans le bon sens du terme. Avant toute chose, ce n'est pas parce que ce film traite de la nymphomanie que c'est par conséquent un film pornographique. Les clichés, stop.
    Le film est coupé en différents chapitres racontant la vie de Joe, interprétée par Charlotte Gainsbourg. Nous découvrons son enfance, sa jeunesse et sa vie en tant que jeune adulte. Dégoûtée par sa propre personne et son addiction au sexe, Joe raconte son histoire auprès du vieux et sage Seligman, qui l'a recueillie dans la rue. Ce n'est donc pas simplement du « cul », mais une forte et réelle addiction qui détruit cette femme autant qu'elle la couvre de plaisir.
    Il y a effectivement beaucoup de scènes sexuelles mais rien n'est « sale ». Elles sont tournées de sorte à ne pas choquer, mais plutôt à accentuer l'histoire de Joe, sa vie, ses désirs, sa dépendance.
    Les acteurs sont tous excellents, de Shia LaBeouf à Uma Thurmann, en passant par Stacy Martin... Tourner un film comme celui-ci doit être difficile.
    De plus, l'ouverture du film sur du Rammstein est simplement géniale. Cependant, ce film comporte pas mal de lenteur et on a parfois l'envie de décrocher.
    J'attends avec impatience le deuxième volume afin d'en apprendre davantage sur la vie de Joe, et sur quelle morale ce film va se finir. Car Nymphomaniac est tout de même un film étrange et difficile à cerner.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 2 janvier 2014
    Ce film m'a laissé pour le moins assez sceptique... Je me demande vraiment ce que l'auteur a voulu nous dire, nous montrer ou nous prouver à travers cette (trop) longue première partie de "Nymphomaniac"... A priori, la nymphomanie est définie comme une "amplification pathologique des besoins sexuels chez la femme". On peut sans doute la comparer à l'alcoolisme ou à l'addiction aux drogues. Mais ici, on a affaire à une jeune femme plutôt apathique et mollassonne chez qui on ne décèle aucune passion, aucune manifestation visible de ce désir inassouvi. Maintenant, peut-être n'ai-je rien compris (ce qui est de toutes façons la cas), mais cette longue succession de copulations assez "soft" entrecoupées de dialogues asthéniques, peu convaincants et sans grand relief, centrés sur la pêche ou la musique de Bach, m'ont laissé un peu pantois. Sans compter qu'il y a quelques invraisemblances dans le scénario : par exemple, la scène de "dépucelage" au début du film est à la limite du ridicule... Ou encore la "scène du train"... Heureusement, la forme est un peu meilleure que le fond : il y a des touches d'humour malgré un sujet qui, au pire, aurait porté à la gaudriole (ce qui, Dieu merci, n'est pas le cas) et le jeu des acteurs est plutôt bon. Ceci est, bien sûr, un avis partiel qui devra être conforté par le visionnage de la 2ème partie. Rendez-vous, paraît-il, fin janvier.
    pierre72
    pierre72

    137 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 janvier 2014
    Amateurs de porno, passez votre chemin , Lars Von Trier vous a bien eu, il n'y a rien pour vous dans son film. En sale gosse roublard et joueur, il vous a fait croire, grâce à internet, que son film regorgerait d'actes sexuels non simulés, interprétés par des stars. Il a joué la promo à fond, flattant les bas instincts, multipliant les annonces de censure, plaquant sur son affiche ses acteurs photographiés en plein orgasme. Arrivés dans la salle, apparaît tout de suite un carton annonçant que la version que nous verrons est en partie expurgée, censurée.... Exit donc les plans gynécologiques et autres pénétrations. Faux ? Vrai ? Est-on encore dans le jeu ? Peut être... Tout de suite après le titre du film, un écran noir, durant une bonne minute, avec juste un petit bruit en fond, comme pour se laver la tête et les yeux de cette promo infernale, comme une page blanche sur lequel le vrai film va pouvoir enfin s'écrire.
    Un homme un peu âgé, trouve dans une arrière-cour sombre une femme au visage constellé de coups. Il la ramène chez lui, appartement miteux et austère et s'occupe d'elle. Un dialogue s'instaure entre eux. Elle se dit nymphomane donc mauvaise et lui raconte vers où sa maladie l'emporte. Lui positive , ne voyant dans cette course au sexe qu'un parallèle entre son goût pour la pêche ou pour les oeuvres polyphoniques de Bach.
    Cette première partie, divisée en cinq chapitres est tout simplement ébouriffante et stimulante pour tout spectateur qui aime se faire bousculer un petit peu et pas seulement se laisser conter une histoire. C'est foisonnant, dérangeant, agaçant, passionnant, vibrant, bandant (seulement intellectuellement), vivant. On a l'impression que Lars Von Trier est dans son laboratoire et cherche encore à inventer un nouveau cinéma. Il expérimente des formes narratives, les mixe en ajoutant des références aussi diverses qu'un traité de pêche à la mouche du 17 éme ou la musique d'un groupe de métalleux allemands peu recommandables. Il théorise (quelque fois de façon fumeuse), il agace (avec des redondance aux images trop illustratives), mais surtout il passionne par cette exubérance à filmer comme personne, se moquant des bien-pensants, des donneurs de leçons, des apôtres du bon goût. Oui, il est question constamment de sexe, sous un jour pas des plus aimables, mais ce que l'on retiendra surtout de cette première partie ce sont les échanges empreints de douceurs entre Charlotte Gainsbourg et Stellan Skarsgärd (impeccables) et surtout deux chapitres absolument fascinants : la mort du père et celui intitulé "Madame H" avec une Uma Thurman sublime dans une espèce de vaudeville cruel et grinçant.
    La fin sur le blog
    Danny N.
    Danny N.

    103 abonnés 296 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 janvier 2014
    J’ai déjà vu des films de Lars Von Trier mais j’ai été voir celui-là avant tout pour Christian Slater que je suis dans toute a carrière et parcours depuis 1998.
    Depuis une dizaine d’années, ses films tous classés séries Z sortent directement en DVD ou en diffusion TV sur des chaines de la TNT…

    Comme je m'y attendais, le film sort dans 130 salles en France : à Lyon j'ai été obligé de courir à UGC Confluence,
    les autres UGC ont refusé de le prendre même UCG cité-ciné internationale qui prend d'habitude toutes les particularités
    et VO... car le film sort uniquement en VO : je je pense pas qu'il a été doublé en Français...

    Je ne pensais pas que Slater avait si peu de scènes vu qu’il joue le père de Charlotte Gainsbourg mais quelle intensité !
    spoiler: les scènes de souffrance sur son lit de mort sont stupéfiantes et apportent une véritables évolution et point fort dans son CV dont il peut être fier ! un peu une renaissance !


    Vu le destin de son personnage vers la fin de ce premier volet, je ne pense pas qu’il sera dans le seconde volet que j’irai quand même voir car c’est une expérience de cinéma rare et osée, qui sort des sentiers battus !

    J’ai apprécié aussi l’évolution de jeu et de rôle de Shia Laboeuf qui montre qu’il en a dans le bide ! et dans la culotte car on dirait bien qu’il n’est pas doublé pour les scènes d’amour où on voit son pénis en action avec son visage juste derrière…

    Charlotte n’a aucune scène de sexe elle-même puisque c’est toujours son personnage en plus jeune qui joue les scènes pornos mais dans le générique final, on a des images de ce que va être le second volet et là elle va être enfin en action !
    certaines images semblent démentielles !

    Même si la version livrée qui passe de 5h30 à deux parties de 1h 50 chacune est édulcorée, le réalisateur propose une vraie démarche de cinéma !

    9 / 10
    NewBoorn
    NewBoorn

    60 abonnés 576 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 janvier 2014
    Une telle oeuvre divisera, c'est sûr. Pour ma part, c'est une belle réussite. Lars Von Trier y mêle drame et humour de façon étonnante au premier abord, convaincante par la suite. Le récit de Joe (urg) et son échange avec Seligman (Skarsgard) se suit assez bien et ne brise en aucun cas le rythme de l'ensemble. Ce qui est presque déroutant est que c'est justement ce dernier qui doit la convaincre qu'elle est une bonne personne. A noter l'excellente performance de Stacy Martin, une vraie révélation.
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