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    Nymphomaniac - Volume 1
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    339 critiques spectateurs

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    traversay1
    traversay1

    3 579 abonnés 4 864 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 janvier 2014
    Nymphomaniac : du Lars ou du cochon ? La première proposition évidemment, qui laisse une impression mitigée tant le film semble un tout qu'il était incongru de séparer en deux parties. On restera donc sur sa faim au vu du volume 1 dont l'aspect fourre-tout, ou polyphonique, pour rester positif, a tout de l'exercice intellectuel, voire abstrait, bien plus que sensuel, dont la finalité reste mystérieuse avec ses moments fascinants, provocants, tendres (oui !) et drôles (la scène avec Uma Thurman est un must). De quoi parle Nymphoniac à travers les confessions d'une "patiente" (Charlotte Gainsbourg, fade) à son "confesseur" (Stellan Skarsgard, excellent) ? De sexualité liée à différents arts ou activités : l'halieutique (tout sur la pêche à la mouche, oups), la botanique et la musique (de Bach). Pourquoi pas ? Reste que le film est foncièrement oedipien (belle interprétation de Christian Slater) et fortement marquée par la mort. La chair est triste et compulsive, l'héroïne a beau évoquer le plaisir (le sien), elle insiste surtout sur le mal fait à autrui. C'est un objet complexe que ce Nymphoniac 1, dont on espère que la deuxième partie révèlera une signification profonde plus qu'un kaléidoscope certes souvent brillant mais plus brouillon qu'abouti.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 janvier 2014
    J'ai vu hier Nymphomaniac: superbe !
    Pour mes amis collègues thérapeutes, diététiciens nutritionnistes, ce film parle des sens, de l’addiction, du péché, de la culpabilité, de la souffrance, du plaisir, de l'absence, du dégout...
    Et puis un duo narratif qui a beaucoup de similitudes avec notre profession.
    Quelque chose de la pensée hédoniste chère à Onfray:
    la Psychologie celle des rapports humains et des émotions
    L'Éthique qui se fie de la morale
    la Politique, du partage et du sens commun
    l'Érotique qui n'a rien de pornographique
    l'Esthétique qui n'est pas voyeuriste
    et j'oubliais la Bioéthique, ici pas d'acharnement thérapeutique
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 janvier 2014
    Beau, même touchant. Pour ceux qui n'ont pas encore compris l'univers et la force des films de Lars Von trier passer votre chemin.
    Laurent C.
    Laurent C.

    256 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 janvier 2014
    Lars Van Trier est sans doute l'un des plus brillant metteur en scène du moment. Ce film n'a rien de voyeur. Il se déroule comme un conte baroque où une femme raconte son rapport à la sexualité. C'est fort, très beau poétique et brillant. Vivement la suite.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 5 janvier 2014
    Film esthétique et bien écrit. Difficile néanmoins pour moi d'appréhender la critique subtile de la société promise par certains critiques professionnels. J'irai voir le second volume mais sans attente transie...
    Guiciné
    Guiciné

    162 abonnés 1 240 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 janvier 2014
    Malgré des longueurs et des scènes semblant se répéter, cette première partie de film est passionnante, par sa pensée profonde, sa beauté visuel qu'atteignent peu de réalisateurs. Les acteurs sont immenses et la réalisation sonore impressionnante en totale adéquation avec cette œuvre forte. Du très grand art!
    Axel H.
    Axel H.

    2 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 janvier 2014
    Super expérience cinéma ! Décoincé et super différent du film d'auteur classique. A voir absolument !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 5 janvier 2014
    Une catastrophe et un scandale.

    Interdit au moins de 12 ans...Vu le contenu il devrait au moins être interdit au moins de 16 et encore...On y voit tout, comme dans un porno.

    Il n'y a pas de film d'auteur qui tienne, le film est vraiment désagréable à regarder. Moche, glauque, obscène et dégoûtant...

    Après avoir vu un tel film, on se demande sincèrement où se trouve l'amour dans tout ça. Le réalisateur veut clairement nous faire comprendre que l'amour, c'est de la foutaise, ça rend bête, c'est inutile et surtout ça n'a aucun intérêt. Il transforme l'acte d'amour en une infâme atrocité, l’organe reproducteur d'une femme en un jouet que l'on utilise pour expérimenter de nouvelles choses. Il prend un bouquet de rose, le jette sur un sol humide et le piétine violemment en y prenant du plaisir.

    On voit assez de choses atroces dans la vraie vie, pourquoi utiliser le magnifique outil qu'est le cinéma pour nous montrer des choses encore plus atroces ?

    Même quand l'auteur à l'opportunité de nous montré de belles scènes, touchantes et poétiques, il se sent obligé de les transformer en délire glauque psychédélique.
    Jonathan M
    Jonathan M

    132 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 décembre 2014
    (Critique Vol.1 & 2) Il y a un truc de viscéral dans le point de vu de Lars von Trier qui transpire dans chacune de ses réalisations. Pourquoi ce film est-il génial? Parce que le nymphomane est rarement en haut de l'affiche. Parce que le nymphomane d'auteur est jouissif. Les acteurs se sentent tous très bien dans des personnages plus décadent les uns que les autres. Juste un moment de cinéma, en dépit d'un bon sens. C'est un film profondément mal élevé. *TOP 3 FILM 2014*
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 janvier 2014
    Nymphomaniac est typiquement le genre de film que j'adore. Un film d'auteur avec une vraie marque artistique comme on pouvait s'y attendre de la part de Lars Von Trier. Certains vont crier au scandale et tant mieux. Parlons de ce film car c'est grâce à ces oeuvres que les limites du cinéma sont sans cesse repoussées (Je lance au passage un gros blâme à ceux qui ont censurés le film). Je n'en attendais pas moins en voyant "Nymphomaniac". Rien que les premières minutes du film sont fabuleuses. A l'image d'un enfant qui naît, c'est le spectateur qui entend avant de voir, qui découvre les lieux et qui écoute les sons de la vie au rythme du regard. Jusqu'à ce qu'on découvre Joe; Ça y est, l'intrigue peut démarrer.
    Tout dans ce film est original et innovant, ça change des productions américaines qu'on nous jette en pâture comme si le cinéma ne se limitait qu'à cela. Les acteurs sont extraordinaires et mon dieu qu'il est bon de voir enfin la vie au cinéma. Lars von Trier est un réalisateur qui balance les tabous aux ordures et c'est tout simplement fabuleux de voir, enfin, que l'on peut pousser une fiction à la limite de la réalité. Alors que beaucoup diront de ce film qu'il est "malsain", je dis qu'il est "vrai". J'ai été embraqué et manipuler de façon magistrale tout au long du film.
    "Nymphomaniac" est pour moi un film à part entière qui est bien au delà de 90% des autres œuvres de notre temps. Dziga Vertov, Brian de Palma, Godard... Tous ont fait évoluer le 7ème art, et LvT en fait partis.
    Je n'en dirais pas plus et je vous laisse le plaisir d'allee découvrir des images fantastiques, horribles, tristes, comiques, frissonnantes... J'attend avec beaucoup d'impatience le 2ème volume.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 janvier 2014
    Tuerie immédiate pour moi, tout ce que j'affectionne dans le cinéma de LVT voire le cinéma® tout court. Audacieux, intelligent, à la fois littéraire et graphique, infiniment quoique sourdement drôle, terrible par moment, l'existence vue à travers le prisme d'un misanthrope sublime. Une sorte de dialogue philosophique illustré, toujours divertissant, portant sur le désir, l'amour et surtout le rapport à l'autre. C'est techniquement léché (lol), la technique évoluant au gré des chapitres et des récits qu'ils livrent, c'est bourré (relol) de trouvailles visuelles, comme les divers commentaires faits dans le présent qui viennent se surimprimer aux images du flashback et livrer des impressions le plus souvent pince-sans-rire. Sans rire, et pourtant on rit à pierre fendre durant les trois premiers chapitres, qui tiennent du meilleur du comique de situation, pour peu qu'on soit sensible à l'humour un rien dépressif et tordu des scandinaves, bien sûr, entre la fort pertinente analogie de la nymphomanie d'avec la pêche à la ligne, dont la métaphore est filée durant tout le premier chapitre (dans lequel Joe et sa copine font la course dans un train à celle qui se fera baiser par le plus grand nombre d'hommes), ou lors du chapitre trois, où une Uma Thurman déchaînée renoue en épouse bafouée avec le meilleur du pire du théâtre de boulevard. Le chapitre quatre viendra cependant subitement durcir (lol3) le ton, où l'éros se prendra méchamment le thanatos en pleine gueule. Le dernier chapitre tisse brillamment les motifs sexuels et musicaux, via des split-screen orgasmiques et harmoniques. Docte (saviez-vous que le nombre de prépuces coupés depuis le début de l'humanité équivaudrait à la distance d'un aller-retour sur Mars ?), classe, crasse et cul (même si on est quand même pas devant un boulard ; c'est bizarre d'ailleurs, je n'arriverais pas à dire au final s'il y a tant de scènes de sexe que ça, ou bien si elle sont vraiment osées, pourtant on voit des bites sucées, des fesses prises, des vagins introduits ou léchés et des gamines de six ans se frotter la chatte sur du carrelage mais bon), LVT livre avec Nymphomaniac un bel hymne aux forces vitales et irrépressibles qui animent l'Humanité. Que dire d'autre ? sinon que le teaser du deux lors du générique, esquissant plongée dans le sado-masochisme et gang-bang interracial, me laisse frétillant d'impatience, bien plus que la troisième partie de nt ! Et si vous aimez de base LVT, ou alors juste les films originaux, sans doute un rien pompeux mais sacrément captivants, foncez.
    arnaudddl
    arnaudddl

    3 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 janvier 2014
    Suis sorti de la salle au bout d'une heure... Rien à voir ! Métaphores prétentieuses : pêche, musique et sexe... En un mot Nul !
    Charles R
    Charles R

    51 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 janvier 2014
    Un film de Lars Von Trier arrive souvent avec un parfum de scandale. On se souvient des "Idiots", admirable microcosme d'une société juvénile où la transgression conduisait à un état voisin de la folie. On se souvient encore d'"Antichrist", où la provocation était maniée de main de maître et se confondait dans un esthétisme sans défaut. A présent c'est un film qualifié de pornographique qui nous parvient et qui, loin d'attirer les spectateurs, en rebute beaucoup. Or il faut l'avoir vu pour comprendre qu'il n'en est rien. Non, le nouvel opus de Lars Von Trier n'est absolument pas pornographique. Certes nous ne disposons que d'une version censurée et donc amputée d'une durée considérable, mais dans la version qui est diffusée dans les salles on ne trouvera guère matière à s'effaroucher. Au contraire, il y a du sublime dans cette interprétation de l'érotisme. L'histoire que raconte Joe (splendide Charlotte Gainsbourg) à celui qui l'a recueillie, un certain Seligman (étonnant Stellan Skarsgard), est celle d'une femme qui dès l'enfance a subi les angoisses d'une sexualité mal vécue. Et plutôt que de renoncer à ce qui constituait une douleur suprême, elle s'est jetée à corps perdu dans la recherche non pas du plaisir, mais d'un au-delà des sens. C'est en ce sens que l'on peut parler d'une métaphysique de la sexualité. La névrose engendrée n'est pas loin de celle qui circule à travers les oeuvres de Georges Bataille. Assurément l'oeuvre présentée ressemble à un labyrinthe et les voies empruntées sont innombrables : le rapport ambigu au père, la séduction érotique rapprochée plaisamment des techniques de la pêche à la mouche, l'amour présenté comme une hypothèse peu crédible dans les jeux du sexe, etc. Mais lorsque, à la fin du film, l'écran se divise en un triptyque où alternent des scènes de sexe, des tuyaux d'orgue, la démarche féline d'un jaguar et une automobile rouge filmée en plongée, la Beauté se fait envahissante, émouvante, troublante, "convulsive" pour emprunter le mot de Breton. D'autant que s'élève alors la musique de Bach, en l'occurrence le choral "Ich ruf zu Dir". Et à ce sujet nous n'oublierons pas de mentionner la très belle musique qui ouvre et clôt le film, signée Rammstein. Une extraordinaire puissance résulte de la confrontation de l'image - d'une beauté à faire pâlir - et du son - où la musique la plus spirituelle se trouve unie au métal le plus décapant. Il ne reste plus qu'à attendre le volume 2 qui, espérons-le, nous confortera dans l'opinion hautement positive que nous avons de ce film.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 4 janvier 2014
    Boudiou que c'est verbeux... Nymphomaniac est un film à branlettes. Mais intellectuelles, les branlettes. Lars Van Trier dont, décidément, il va falloir commencer à se demander si sa notoriété n'est pas usurpée, livre un film d'une insipidité rare. Il doit en être conscient d'ailleurs, le bougre, puisque, dans un bandeau assez hallucinant en début de film, il se déclare censuré dans son montage... tout en, dit-il, validant quand même - malgré lui, donc - la version que l'on s'apprête à voir.
    Pas de quoi nous rassurer. Et on a bien raison d'être inquiet car, pendant 1h50, on se demande où diable Van Trier veut nous conduire. Le sujet, de toute manière, était casse-gueule. L'histoire de Joe (Charlotte Gainsbourg), ramassée un beau jour en sang dans la rue par Seligman (Stellan Skarsgard), et qui lui raconte sa vie de nymphomane. Un bon début pour un film porno, assurément, mais pour du cinéma... beaucoup moins.
    Piwi47
    Piwi47

    43 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 janvier 2014
    Hier, sont sorties seulement les deux premières heures du film « Nymphomaniac », partitionné en deux « volumes » pour de pragmatiques motifs d'exploitation en salles. Peu importent ses qualités et ses défauts, « Nymphomaniac » est un film à tiroirs perturbant – mais toujours intéressant – qui vous envahit à la sortie.
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