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    Nymphomaniac - Volume 1
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    3,3
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    339 critiques spectateurs

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    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    269 abonnés 1 640 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 janvier 2014
    La communication autour du film (affiche, extraits, rumeurs sulfureuses) est plutôt trompeuse. Nymphomaniac, dans son premier volume, n'est ni hot, ni vraiment centré sur la jouissance. Le sexe y est froid, parfois glauque, souvent triste ; quelques scènes sont très crues, mais l'ensemble est plus cérébral que sensuel. Le film est une longue conversation illustrée par flash-back, au cours de laquelle Lars von Trier laisse libre cours à des considérations philosophico-morales sur la nymphomanie et le péché, à l'expression de sa libido et de son voyeurisme, et à quelques délires plus ou moins digressifs. On a globalement l'impression d'avoir affaire à un exercice d'autosatisfaction fantasmatique et psychanalytique, ou, plus vulgairement, à l'objet d'une bonne branlette physique et intellectuelle. Bon, pourquoi pas sur le principe. Il y a bien quelques scènes qui surprennent par leur audace sexuelle, d'autres qui amusent (notamment la crise mélodramatique et surréaliste du personnage d'Uma Thurman). Mais il est difficile d'adhérer à la mise en forme générale du récit, puzzle hétéroclite, qui joue sur de grands écarts permanents entre saillies poétiques et variations malsaines ou trash, entre réflexions sérieuses et moments bouffons ou triviaux, avec pour accompagnement musical un mélange détonant de métal grondant (Rammstein) et de lyrisme classique (Bach et Cie). Lars von Trier a également mis en place un système d'analogie entre, d'une part, les pratiques de la nymphomanie, et, d'autre part, la technique de la pêche à la mouche, certains profils animaliers, quelques lois arithmétiques ou la composition des polyphonies de Bach. Tout cela est traduit à l'écran par des images d'archives que l'on croirait sorties d'un vieux fonds oublié de France 3, par des inscriptions de chiffres et autres schémas pédagogiques. Faut pas avoir peur du ridicule... On peut trouver ça au mieux déroutant, au pire grotesque, en tout cas lourdement signifiant. Et lassant sur la longueur. Voilà qui ne donne guère envie de se précipiter sur le volume 2 du film, encore moins sur sa version longue et non-censurée, qui réserve peut-être quelques scènes éloquentes sur le brame du cerf en rut dans les forêts de Moselle.
    7fabcool7
    7fabcool7

    53 abonnés 595 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 janvier 2014
    Un film dont l'histoire déroule bien malgré certaines longueurs. j'aurais bien aimé voir la version 'non' soft mais bon. la jeune actrice joue très très bien ; une vraie révélation ! Des bons dialogues, des décors très ternes, cliniques, sombres, depressifs. Lars Von Trier a envoyé du lourd, du costaud; et on se prends une sacrée claque. Il a su superbement finir ce premier chapitre en + - irais je voir le 2?
    eric S.
    eric S.

    22 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 janvier 2014
    Pour moi pas un mauvais film car le sujet , l' humour et une mise en scène fluide font que rien est ennuyeux . Par contre ce n' est pour moi en rien sulfureux et en somme assez banal .Je m' attendais à être soit un peu mal à l' aise , ou avec un questionnement sur la sexualité , les pulsions etc... Au final il me semble que cela correspond au propre questionnement du metteur en scène sur ce sujet , en bref dans la sexualité d' une femme "libérée" trois pôles distincts pour lui : l' amour , l' homme qui comprend ses attentes , la ressent et celui plus animal qui la domine . Le hic c' est que l' amour est perçu comme une vision tres restreinte , celui qui domine est très peu montré dans le film et celui qui la perçoit encore moins vu et l' ami Lars va bien entendu nous montrer que celui qui la perçoit est physiquement pas trop attrayant . Bien entendu car il y a une vision que l' homme n' est pas beau voire souvent avec un côté grotesque dans ce film . Et si l' homme est séduisant il va bien sûr basculer sans difficulté , ne penses t' il pas qu' à ça ?? Je ne suis pas sûr que des scènes censurées et plus hard auraient apporté un plus à ce film , il y manque une raison plus féminine , plus en souffrance ou en attirance . Là c' est un peu une nympho banale qui essaie de se demander bien plus tard ce qui la pousse sans que ça se ressente dans le film .
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 7 janvier 2014
    Sexe Analogie
    Lars Von Trier est de ces rares réalisateurs qui emmène son propre univers dans chacun de ses films. Immense décadence dans un glauque fascinant. A l'instar de la méthode Malick, le Danois imprime sa marque par un talent singulier dans le travail de l'image. Grande maîtrise de la photographie et justesse impeccable dans l'alternance du rythme. Des tableaux d'un grand art, parfois proche du pictural. Avec une touche de musicalité qui apporte de la dimension à ces peintures. En cela l'ouverture de Nymphomaniac est fidèle à son auteur.
    Une entrée fracassante dans un joli cadre de briques rouges où traîne la neige, fresque parfaitement brusquée par Rammstein. Le ton est proche de Melancholia, mais pour trop peu de temps. Si au lancement du projet Nymphomaniac, Lars Von Trier pensait faire un film pornographique, il n'en reste que la légèreté du récit.
    Narration très construite qui illustre par chapitres la vie sexuelle de Joe. Le récit, laisse aussi peu de finesse que dans un film X. Scénario plus inspiré heureusement dans ses dialogues que sa structure et ce qu'il raconte. La partition permet aux acteurs de conjuguer leurs talents à l'ambiance atypique de Lars Von Trier.
    Charlotte Gainsbourg joue sur la même corde que dans leur deux autres collaborations, belle meurtrie. Au risque tout de même que sa présence plus grande dans la seconde partie commence à apporter de la lassitude. Shia LaBeouf est saisissant, tout le casting de second plan est extrêmement généreux. Enfin, à nouveau un rôle intéressant pour Uma Thurman. Connie Nielsen et Christian Slater sont de parents convaincants. Stellan Skarsgård (Dr Selvig chez les Avengers et de mauvaise famille dans le Millénium de Fincher) est égal à lui même. Stacy Martin est d'une beauté troublante. Un regard très pénétrant que même Eva Green pourrait lui envier. Une telle présence que le second volume s'expose à moins d'attrait avec le vieillissement de Joe (et donc la passation avec Charlotte Gainsbourg).
    Nymphomaniac porte très justement son titre. L'érotisme reste mesuré et pas trop imposant. Tout de même cru, le film ne s'inscrit pas vraiment dans le style porno. Montage filtrant peut-être nécessaire et bienvenu. Si à l'image c'est plutôt mesuré, il s'agit bien des chroniques sexuelles d'une nymphomane. Sujet trop imposant dans son traitement et non dans sa gêne. Lars Von Trier se révèle mélancolique de son Antichrist et surtout bien moins inspiré qu'avec le superbe Melancholia. Exception faite pour la toute dernière scène qui est l'apothéose des nombreuses métaphores.
    Mise en parallèle de la collection d'amants avec l'addition des familles d'instruments dans un orchestre symphonique. Hommage philharmonique très chiadé. Pêche aux gros, musique, l'insecte nymphe nourrissent très richement le film de comparaisons. Certaines (trop) explicites d'autres plus subtiles. Parfois intéressant et par moment pataud. Mise en relation qui s'inscrit dans le travaille philosophique du sujet-titre. Pathologie pas si habilement abordée.
    Chroniques sexuelles d'une fille d'aujourd'hui et d'hier où Stacy Martin tient toute la mesure. Trop construit, le récit basé sur l'analogie et la narration est un peu bancale mais pas rasoir.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 6 janvier 2014
    Quel intérêt ce film ?
    Une fille qui a besoin de se faire baiser 10 fois par jour ?
    Et on nous joue du Bach pour que cela glisse mieux ?
    Interdit au moins de 12 ans ?
    Vraiment certains ne savent plus quoi faire pour du fric (heureusement, je suis abonné illimité) !
    Si vous avez deux heures à perdre à vous emmerder, c'est pour vous !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 6 janvier 2014
    Pas encore vu ce film, mais j'ai un problème avec la Gainsbourg, je l'aime pas. Par ex dans Antichrist je la trouve tellement moche et ossue et poilue que ça gâche tout mon plaizir, c'est con. Je suppose que Nymphomaniac ce sera la même ... Alors que j'ai trouvé Mélancholia excellent et la Gains reste sobre, presque effacée, c'est comme ça que je l'aime, invisible ...
    Thierry M
    Thierry M

    161 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 janvier 2014
    Je doit dire que lars van trier ne me passionne pas vraiment. La, trouve qu'il a fait une petite merveille, surprenant et même parfois émouvant.
    poet75
    poet75

    272 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 janvier 2014
    Chaque nouveau film de Lars Von Trier apporte son lot de surprise, si, si! Et la première des surprises, c'est qu'il lui soit possible d'aller encore plus loin dans les registres du ridicule et de la bêtise qu'il ne l'a fait jusqu'ici. Pourtant, dans ces domaines, notre Danois est d'une inventivité sans bornes! Déjà, quand il nous infligeait "Breaking the waves", il nous fourguait un scénario d'une rare stupidité: une fille qui, pour le salut de son homme, couchait avec tous les travailleurs d'une plate-forme pétrolière, il fallait l'oser! Mais la crétinerie ne fait pas peur à notre orgueilleux cinéaste, et il nous l'a prouvé, film après film, jusqu'à nous écoeurer avec le nihilisme répugnant de "Mélancholia" érigé au rang de soi-disant chef d'oeuvre du septième art! Nihilisme encore et toujours car, en somme, c'est aussi une forme de nihilisme que la nymphomanie dont il s'empare à présent.
    Mais le rusé Danois a sa petite idée en tête: tout se déroulera sous la forme d'une confession. Joe, l'héroïne nymphomane, est retrouvée gisante par un certain Seligman qui s'empresse de la recueillir et de lui faire raconter son histoire. Elle ne se fait pas trop prier, la bougresse... Mais attention, attention: j'ai employé tout à l'heure le mot qu'il ne fallait pas, le mot "confession". Car Seligman prend bien soin de préciser qu'il n'est pas un homme religieux. Et Lars Von Trier prend bien soin, quant à lui, d'évacuer vite fait la notion de péché. Alors... Alors Joe fait quand même une confession et Seligman se comporte tout du long comme celui qui donne sans compter des absolutions à tout ce qui lui est raconté.
    Cela étant posé, il n'y a plus qu'à s'en mettre plein les mirettes! Allons-y de bon coeur avec le récit de toutes les frasques de notre nymphomane! Pas d'interdit: montrons-la même en train de copuler pendant l'agonie de son père, pourquoi pas? Mais il reste tout de même, pour briser un peu la monotonie de tant de turpitudes, à imaginer quelques analogies. On imagine comment le père Lars s'est creusé le ciboulot... Eurêka, s'est-il écrié. Et de foncer tête baissée dans l'analogie la plus bête qui soit: la pêche à la mouche! La nymphomane cueille les hommes comme on pêche du poisson: c'est fort, ça! Mais le meilleur est toujours pour la fin: "voyons, s'est demandé le père Lars, quelle transgression pourrais-je imaginer?" - "Eurêka, s'est-il écrié à nouveau, prenons ce qu'il y a de plus pur et de divin sur la terre: les polyphonies de Jean-Sébastien Bach!" Quelle audace! Comparer les frasques de Joe à la musique du cantor de Leipzig! Heureusement que le ridicule ne tue pas, comme on dit. Mais Lars Von Trier est tellement fort dans ce domaine, si fort qu'on pourrait rassembler sa filmographie entière sous un seul titre, emprunté, en le détournant, à un fameux ouvrage du XIXe siècle: "Du ridicule considéré comme l'un des Beaux-Arts"!
    Lamentable, tristounet, faussement provocateur, ennuyeux à mourir, insupportable comme la musique tonitruante qui donne envie de fuir dès le début du film! Oh! la bêtise crasse et supine, comme disaient mes professeurs de collège et de lycée. A quelles autres audaces ridicules doit-on encore s'attendre? Car le pire, c'est que ce film est en deux volets! Aurai-je le courage d'en voir le deuxième volume?: that is the question! 0/10
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 janvier 2014
    Craignant le film qui a fait parler beaucoup de lui, je dois avouer que le traitement me convient. Bien que déroutant, il y a des scènes fortes en émotion, des scènes étonnantes même. Par contre on voit bien que le volume 2 sera bien plus perturbant.
    Claire D
    Claire D

    5 abonnés 122 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 janvier 2014
    Excellent! Rien de choquant sauf pour les prudes et les moralistes à 2 balles. Juste plein d'émotions différentes, dérisions, amour, haine, humour, tristesse, incompréhension, analyse, orgasme.. Tout y passe. Passionnant!
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 6 janvier 2014
    Bien mais décevant.

    Stacy Martin illumine ce film et d'ailleurs d'une manière générale, tous les acteurs sont bien. L'image est léchée, surtout cette cour dans laquelle on trouve Joe.

    Si au premier abord on peut se laisser prendre par le récit de Joe, je pense que peu arriveront à garder cet entrain longtemps. Il vient un moment ou on se fiche de ce qui nous est montré. Le film semble se complaire dans une vulgarité gratuite mais dans laquelle il ne tombe finalement pas totalement grâce au découpage en chapitre qui permet de relancer le film par ne saurais dire qui en est fautif, mais au bout de quelques narrations, il me semble qu'on devient spectateurs et qu'on ne croit plus ce qui nous est montré comme une réalité possible. "Trop de dépravation", trop d'indifférence de la part de Joe pour ce qui la concerne. Dépravations est mal choisi mais c'est difficile de trouver le bon mot, trop de complaisance, trop de démonstration tue la démonstration. De plus, la scène Mrs H. est trop outrée, elle finit par ne plus sembler bien crédible.

    Alors un bien parce que c'est bien fait, que l'on est dépaysé, que les acteurs font un beau travail. Mais j'aurais pu tout autant mettre moins encore.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 335 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 janvier 2014
    C’est fou comme Lars Van Trier devient de plus en plus prévisible avec le temps ! Et c’est ce qui rend sa démarche aussi risible et en fin de compte aussi pathétique, car on sent la volonté de provoquer, mais comment y parvenir quand tout ce qui est fait à l’écran est attendu ? Il sera question de nymphomanie ? Bah voyons ! On va encore avoir droit à des femmes totalement hystériques et incontrôlables face à des hommes totalement impuissants ? ...le tout dans des allégories sylvestre de merde ? ...et tout ça avec des scènes soit violentes soit sexuellement explicites qui arrivent en mode « random » ? Eh bien je donne la réponse en mille : oui ! On a tout ça ! Rien ne manque ! On a aussi droit aux petits plans esthétisants sur des détails du décor. On a aussi le droit à Charlotte Gainsbourg sous calmants... On a aussi le droit aux petits fantasmes pervers de l’ami Lars... Parce qu’en fin de compte, "Nymphomaniac", c’est comme "Antichrist" et c’est pas loin de "Melancholia", c’est juste l’ami Lars qui nous invite à sa thérapie et qui défoule ses frustrations à travers un petit porno – légèrement intellectualisé certes (il ne faudrait pas qu’il passe pour un plouc non plus... Bloup ! Une petite phrase de-ci de-là, une belle image et il n’y paraîtra plus !) mais qui n’en reste pas moins la simple compilation des fantasmes basiques d’un esprit finalement bien pathétique. Allez ! Une fille facile dans l’atelier ; une fille facile dans le train ; une fille facile au bureau... Non mais franchement... ça n’interpelle personne ? Allons bon... Soyons au moins honnête sur la nature du produit proposé, ce n’est qu’un simple film de mec frustré sexuellement pour autres personnes frustrées sexuellement... mais qui sont de bonne société. Pour moi ce n’est rien de plus et j’ai du mal à comprendre ceux qui prétendent le contraire...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 5 janvier 2014
    Après avoir pris connaissance que le film sera amputé des scènes les plus osées , la première approche de ce dernier est particulière. En effet on se retrouve pendant quelques minutes, devant un écran noir avec pour seul bruit, des gouttes d' eau . Puis d'un seul coup, la musique devient assourdissante et la caméra tourne autour d'une jeune femme blessée, qui se révèle être Charlotte Gainsbourg qui incarne le rôle de joe. Cette dernière est allongée sur le pavé humide d'une ruelle sombre. Secourue par Stellan Skarsgård qui joue le rôle de Seligman, elle est alors accueillie par celui-ci. Sans véritablement connaître la raison de sa présence dans cette ruelle, elle commence alors son récit sur sa vie sexuelle. Le récit dans ce volume 01 est chapitré en 05 parties distinctes qui montrent l'émancipation sexuelle de la demoiselle de son plus jeune age. Même dénué de certaines scènes, le film montre des actes sexuelles très explicites. Du sexe, des sexes, des hommes, de nombreux hommes le déroulement est ainsi marqué.La narration est comparée dans le chapitre 01 à des scènes de pèche. Il est à noter que le chapitre 04 délirium est particulièrement bien joué, et montre un Christian Slater totalement métamorphosé en malade alcoolique. Même si le tout est très orienté, on ne peut le résumé à un simple porno intellectuel.C'est une vision de la sexualité, sa vision sans doute que Lars von Trier nous livre . De là, on aime ou on déteste, on y adhère ou pas. On ne peut cependant pas resté insensible à ce volume 01. Les premières images du volume 02 vous sont présentées lors du générique de fin. A vous de juger.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 janvier 2014
    Bon je vais juste commencer par un coup de gueule après le CSA autant j'ai adoré ce film autant j'ai pas compris qu'on l'interdise seulement au moins de de 12 ans en salle. Je pense que ce film aurait dû être interdit au moins de 16 ans Car je ne pense pas qu'en-dessous de cet âge on puisse comprendre toutes les subtilités et toute la psychologie d'un tel film. Oui ce film est hard oui le sexe est omniprésent mais ce film est avant tout le reflet d'une époque; de notre époque pour être précis. A travers le personnage de Joe nous avons la représentation parfaite d'une jeunesse ne connaissant aucune limite aucune peur soumise à ses pulsions les plus primaires allant jusqu'au bout de ses désirs mais incapable de ressentir ni remords, ni compassion. Elle sait pourtant que son attitude est mauvaise mais je ressens aussi à travers ce personnage un vrai mal-être, quelqu'un qui ne sait plus comment attiser son adrénaline afin de se sentir vivant. Tout du moins ce n'est que mon ressenti. Puis nous avons le personnage de Seligman qui lui a l'air d'avoir eu une vie plutôt rangée et qui à travers la confession que lui fait Joe, va vivre par procuration quelque part tous ses fantasmes qu'il n'aurait jamais assouvis. Il se pose d'ailleurs comme un confesseur et tente de dédramatiser, de dé-diaboliser le récit de cette jeune femme meurtrie par sa culpabilité.
    Voilà j'ai hâte de voir la suite et je pense que ce film est une vrai merveille aussi bien esthétiquement parlant que par le scénario très bien ficelé.
    Mais comme je le disais au départ si les gens sont intelligents je le déconseille fortement au moins de 16 ans.
    Marvelll
    Marvelll

    87 abonnés 295 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 janvier 2014
    Nymphomaniac – Volume 1 n’est pas la claque attendue. Il n’en reste pas moins un film explorant un sujet fascinant, car rarement traité au cinéma (sauf dans des comédies pour un rôle cliché). Malgré tout, la présence de la censure et du nouveau montage visant à réduire la durée se fait parfois sentir (et ce n’est pas introduit de la meilleure des manières). Ne reste plus qu’à voir le volume 2 pour vérifier s’il s’agit d’une œuvre d’envergure ou un petit film intelligent, mais sans plus.

    La critique complète sur le blog de Marvelll.
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