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    Nymphomaniac - Volume 1
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    3,3
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    339 critiques spectateurs

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    issanissa1
    issanissa1

    15 abonnés 149 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 janvier 2014
    Evidemment, LVT est un cas a part, capable du pire comme du meilleur.
    ici, c'est du très bon et le film n'est pas un porno provocateur mais une série de relations, filmées (pour la première partie) en cinq actes.
    deux personnages centraux qui échangent d'une façon métaphorique leurs pulsions (par exemple l'un son amour pour bach, l'autre ses moments sexuels avec trois personnes bien distinctes etc).
    le film, triste, beau, pas misogyne (en surface, ici, l'interprétation du spectateur est claire et VT nous fait penser à lynch, voir l' intro et le générique final sur une musique de rammstein,groupe que l'on entend dans lost highway)
    je ne peux que me réjouir du remerciement en fin de générique de LVT à tarkovski, tellement proche du cinéma de ce dernier (voir aussi melancholia)
    Blog Be French
    Blog Be French

    39 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 janvier 2014
    Lars Von Trier ne condamne jamais la nymphomanie, la banalise presque, afin que le spectateur se rende compte que cette maladie devient inconsciemment quelque chose de commun à l’heure actuelle. La mise en scène est subtile, les différents chapitres sont uniques en leur genre mais s’allient de manière cohérente. Toutefois, les scènes explicites et crues marquent quand même un trop plein sur la longueur. Il faudra vraiment faire part d’ouverture d’esprit pour aller voir cette œuvre, mais comme dans n’importe quel art, le goût est subjectif. Il est donc compréhensible qu’on puisse être retissant à aller voir ce film mais si l’on fait la démarche, il faut quand même avouer que c’est le genre d’oeuvre qui nous assène une claque et nous laisse empli de question à sa sortie…

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    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 janvier 2014
    Après sa recherche des mécanismes de la mélancolie qu'il faisait rapprocher avec l'arrivée de la planète Mélancolia, Lars Von Trier cherche à sonder les mystères la sexualité féminine à coup de métaphores et analogies douteuses (le titre renvoie à la nymphe et à la pêche à la mouche). Chaque film de LVT contient en son sein une part de génie dans la mise en scène et de la direction d'acteurs et de lourdeurs insupportables. Mais tout est question de proportion et ce qui fonctionnait dans Dancer in the dark, Breaking the waves, Europa et surtout Mélancholia son plus beau film, est ici raté dans son ensemble. Après une scène d'ouverture magistrale avec ses travellings dans un lieu mystérieux, le film s'enlise vite dans une collection énumérative d'aphorismes plus lourds les uns que les autres. Le discours philosophique au premier degré sur la dépendance sexuelle d'une belle adolescente et les allusions manipulatrices sur le problème feuj lassent vite. Nymphomaniac, volume 1, quand il n'est pas ennuyeux, insiste scolairement sur des ajouts de chiffres et une volonté manifeste de tout montrer (voir le dégueulasse avec sa collection de teubs!). Rien n'est vraiment appris et LVT semble se moquer de la sexualité des femmes, ou n'y rien comprendre. Heureusement, la performance de Stacy Martin est inouïe et la scène avec Uma Thurman, la meilleure du film, exceptionnelle. Malheureusement, si avec Melancholia LVT éblouissait, ici, en délaissant paradoxalement le dogme de la caméra portée à l'épaule, fatigue et ennuie vite (voir la laide scène dans le bureau de son ami). Mais il y aura, pour le sauver quelques belles idées et un sens réel de la mise en image.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 14 janvier 2014
    Film très particulier. On ressent bien la volonté du réalisateur de traiter le sujet avec une vision artistique de la chose. Néanmoins, cela n'en reste pas moins perturbant par moment...
    Lorry-James
    Lorry-James

    10 abonnés 218 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 janvier 2014
    D’une beauté âpre et d’une poésie folle, ce Nymphomaniac - Volume 1 s’avère être une réussite grâce à sa mise en scène inspirée ainsi qu’une écriture minutieuse et allégorique s’accordant même quelques touches d’humour. Si Charlotte Gainsboug et Stellan Skasgård sont impeccables, on soulignera surtout la performance de Stacy Martin, à la fois irrésistible et bluffante, sans oublier un Shia LaBoeuf plutôt à l’aise et une Uma Thurman s’illustrant magnifiquement dans un chapitre tragi-comique. Reste à savoir si la seconde partie se montrera aussi dense et recherchée, les images dévoilées lors du générique de fin semblent annoncées un spectacle encore plus extrême et désespéré.
    vivien-b
    vivien-b

    57 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 janvier 2014
    Bien moins trash et provocateur que sa sulfureuse campagne de promotion laissait augurer, la première partie de Nymphomaniac, projet fou de longue date d'un Lars Von Trier ayant accompli une oeuvre de 5h30 réduite à 2 films de 2 heures, révèle une sensibilité, une légèreté et même un humour plutôt surprenant et ludique vu les penchants barjos et sadiques du réalisateur d'Antichrist. Evidemment, on se doute bien que toute la noirceur du projet sera dévoilée à travers le deuxième Volume, adoubé d'une interdiction aux moins de 16 ans (ce qui fait que les gens de 12-15 ans ayant vu le premier ne pourront pas aller le voir (...)), qui semble virer dans une tournure sado-maso et auto-destructrice... Mais tout de même, les 5 premiers chapitres de l'histoire de Joe, jeune fille puis jeune femme tourmentée par son désir sexuel, sont remplis d'idées de mises en scènes et de morceaux de bravoures surprenants tels que le Chapitre 3 (pourtant sans aucune sexe de scène), qui voit une terrible scène gonflée d'humour noir où Uma Thurman démontre encore une fois son talent avec une performance impressionnante. C'est dans ces moments de brillance que Nymphomaniac dévoile son génie et sa cruauté mêlée de poésie. Si certains éléments restent toujours éprouvants et trashs (le chapitre 4, des pénétrations même pas cachées...), le film reste aussi toujours dédramatisé par le dialogue principal entre Joe et Seligman, vieil homme cultivé qui trouve celle-ci cabossée et couchée dans une ruelle. Alors que Joe lui raconte son histoire, Seligman ne porte jamais de jugement sur elle, mais au contraire la rassure, élève son histoire à des métaphores, essaye de lui faire retrouver sa foi en elle. C'est d'ailleurs précisément la suite de cette relation bienveillante qu'on peut attendre dans le Volume 2, qui s'annonce pour l'instant comme étant malheureusement particulièrement sombre... En attendant aussi la version complète pour rendre à l'oeuvre les 1h30 qu'on lui a pris, qui sans être apparemment très softs (principalement des pénétrations (intéressant... (?

    , pourraient être intéressante pour... Prolonger l'expérience. Mais malgré tout, sous sa version cinéma, Nymphomaniac n'a rien d'un porno et s'annonce comme une grande oeuvre de Lars Von Trier, dont chacun des films voit toujours cette rencontre schizophrènique entre un grand cinéaste et un grand taré. Parce qu'il n'y a qu'un grand taré qui veut réaliser un film sur le sexe de 5h30 avec Shia Laboeuf de Transformers, Uma Thurman de Kill Bill et pourquoi pas Christian Slater d'Alone In the Dark d'Uwe Boll... Un bien beau mélange qui a bien meilleur goût que ce que pourrait avaler le personnage principal dans le film... Hum hum...
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 23 février 2014
    Difficile de commencer l'année avec un film aussi particulier. J'avais laissé Lars Von Trier il y a plus de deux ans avec l'excellent "Melancholia", et disons que j'attendais beaucoup son fameux Nymphomaniac, vendu comme une perle trash.
    Enorme déception, en tout cas pour cette première partie. On dirait Bergman filmant du porno. C'est chiant, bavard, la photo est laide (si vous aimez le marron, le beige et le gris, en revanche, ce film est pour vous). Techniquement ce n'est pas une réussite. On a droit aussi à des scènes assez gore (une fellation et un cunnilingus très réels, un gros plan sur l'énorme langue de Shia Labeouf - en plus de son pénis plutôt turgescent, et un épisode scatologique avec Christian Slater)
    Il y a aussi cette scène d'anthologie avec Uma Thurman, qui n'avait pas aussi bien joué depuis Pulp Fiction.
    J'attends quand même de voir le second volet, qui me semble moins bavard et visiblement assez trash, si on se réfère aux extraits fournis dans le générique de fin.
    Alexendr Clavel
    Alexendr Clavel

    18 abonnés 116 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 janvier 2014
    Et bien vraiment, LVT ne sait plus quoi faire, en voulant être original dans ces films , il en devient presque "Has Been" car montrer du sexe pour choquer cela ne choque plus personne.
    Un film pas vraiment réussi mais pas non plus raté.

    Le film est en revanche assez comique, je pense surtout à la scène avec Uma Thurman.

    Je le conseille quand même juste pour se faire un point de vue sur l'évolution du réalisateur….
    rikku2004
    rikku2004

    15 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 janvier 2014
    Quelle intro! Après la très jolie et poétique introduction de Mélancholia, Lars Von Trier a encore mis le paquet, et ça met directement dans l'ambiance.
    Long plan noir, gouttes de pluie et vent en fond, et ça démarre avec une très jolie photo, on aperçoit une femme à terre dans une ruelle miteuse, puis musique à fond! On a là toute la contradiction de Lars Von Trier qui sait filmer la beauté comme personne et qui nous colle un son de Rammsteinn qui rappelle tout le second degré et l'humour de son cinéma. Le film est très bien construit, en chapitres indépendants, ce qui permet de ne pas lasser le spectateur. On passe de l'infinie beauté, le segment à l'hôpital, à l'hilarité avec le segment de la femme cocu (interprétée par l'excellente Uma Thurman). L'interprétation est plutôt convaincante, surtout la jeune Stacy Martin qui rend très bien le côté à la fois naïf et sulfureux du personnage. L'apothéose est atteinte dans le dernier segment, avec ce split screen très réussi montrant l'homme parfait, savant mélange de trois des amants de notre héroïne, Joe. Le montage cinéma est assez soft dans l'ensemble et j'ai hâte de voir ce qu'a filmé LVT pour son montage de 5H. Vivement la seconde partie!
    Valerie Dupin
    Valerie Dupin

    2 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 février 2014
    Les bandes annonces ainsi que les photos de promotion nous amenaient à croire qu'il s'agissait du nouveau genre porno revisité par Lars von Trier. Il n'en est rien. Bien au contraire, ce film très personnel à la manière des contes des 1001 nuits, nous narre le parcours personnel sexuel d'une enfant jusqu'à son adolescence, passant par sa majorité puis sa vie de femme/mère jusqu'à l'âge "mur". Tout laissait croire que nous serions dans le voyeurisme, le complaisant, le sensationnel ou le convenu et bien non, Lars von Trier d'une façon très réaliste va puiser dans la découverte, la singularité, l'originalité, le fantasme et face au malaise de cette femme qui n'a pas assez de recul pour comprendre la complexité de sa situation et se désigne comme nymphomane, dans les théories de notre époque pour comprendre les difficultés sexuelles d'une femme d'aujourd'hui. Et si la nymphomanie n'était qu'un concept pour freiner et contraindre socialement le désir des femmes ? Lars von Trier jusqu'à la dernière scène, nous convainc que d'être une femme aujourd'hui, c'est se battre pour faire exister son humanité dans un monde d'homme. Un très beau film rendant hommage aux femmes et aux hommes qui tentent de vivre ensemble.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 14 janvier 2014
    Nymphomaniac est par moments assez incroyable mais j’ai de la peine à vraiment m’enthousiasmer pour ce long métrage du fait de son côté trop inégal et du peu d’émotions qu’il m’a fait ressentir. Il se pourrait bien que le second volet soit plus intense. Ou pas…
    virnoni
    virnoni

    98 abonnés 578 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 janvier 2014
    Mon dieu que ce fut laid laid moche moche et long! N'en déplaise aux intello bien pensant qui me traiteront de coincée du cul (remarquez la poésie de leur écriture, tout à fait cohérente avec le film!), c'est bien un film porno ke le réal nous livre ici (désolée mais quand on voit des sexes, sperm, coits etc...c pas un film historique!!). Ms pourquoi pas ! C' est sa vision de l'amour surement, un moyen encore pour choquer, traiter de sous sujets sarcastiques, ennuyants aussi. Ca n'est qu'un pétard mouillé (ohhh le joli jeu de mots!!) qui agace au final. Mais c bien du Lars tout craché (oh un autre jeu de mot!!), on adhère ou pas. C aussi dc le risque que l'on prend en y allant. J'ai pris volontiers ce risque car j'ai aimé Antichrist, pourtant aussi cru et violent émotionnellement ms qui tenait la route au-dela des scèbnes chaudes justement, Breaking the wafes (idem) ms là, c creux et vain, le sujet n'est que le cul ok ms pourquoi en parler de façon aussi laide? L'image est moche, minimaliste au possible ms on sait aussi que c le choix du réal. Seulement, cela accentue l'effet crade et vide du sujet. Rien n'est fait pour apporter un peu de souffle, de respiration même, de lumière. Il pousse ainsi à l'extrême le formalisme. Ce choix peu anodin de rejet d'éléments beaux, vibrants, de décoration, de mouvements, finit par plomber le sujet et même le jeu des acteurs, pourtant assez exceptionnels il faut le dire. Mention à Charlotte Gainsbourg, tjs aussi elle lumineuse et même mal filmée et amochée. J'aurai juste envie d'aller voir le 2ème film pour elle, qui devrait avoir plus de scènes ds le tome 2. Quant à l'actrice qui joue Joe jeune, elle est très bien ms si antipathique que le spectateur ne peut pas adhérer à sa vie (misérable?), si terne (comme l'image). Et quelle est moche! Désolée, mais cela ne fait que rajouter au dégout qu'inspire ce film, accentué par des personnages tous aussi laids, gras, bedonnants, soufflants, mus par uniquement leurs bas instincts, comme cette nympho paumée ki cherche à prouver kel est juste une mauvaise personne pour qui l'amour est bêtifiant et inutile. C 1 certaine vision ms si basique du réal au final. Par contre, car il ya du +++ (si si!!) : les dialogues, mêmes parfois les + abscons, sont assez intéressants, voire pertinents, second degré aussi, les sortes de métaphores faites par le vieux bonhomme qui l'accueille sont pas mal parfois, shia leboeuf révèle un vrai talent (pour ca, le réal sait sy prendre). Ms ca ne suffit pour y adhérer. C dommage car c osé, c original ms trèèè manipulateur et énervant. On a aussi l'impression que les acteurs sony là pour dire : j'ai joué ds un film de Lars!!!! Définitivement nannnn, au secours!
    annastarnomberon
    annastarnomberon

    136 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 janvier 2014
    Avec ce film, c'est clair et net, Lars von trier nous prend et nous retourne. Je l'ai vu hier et j'y repense sans cesse depuis. C'est fou, je m'attendais à un « simple » objet de provoc, et je réalise que dans ce film il y a presque tout : de la brutalité, de la douceur, de la profondeur, de la légèreté, de l'amour, de la solitude... Pour quelqu'un qui pensait qu'on aurait juste droit à des péripéties sexuelles gratuites et glauques, autant dire que je suis extrêmement surprise. Déjà, ce qui fait la force du film, c'est la perfection avec laquelle LVT maîtrise l'art de la narration et du suspense. La scène d'ouverture nous montre la couleur... On commence avec des travellings d'une lenteur et d'un calme déstabilisants, pour, subitement, être tirés de cette torpeur par un morceau de métal qui nous explose aux oreilles. On passe de la tranquillité inquiétante à l'incompréhension effrayante, et ça y est, on est plongé dans un bain dont on n'a aucune envie de resortir. Ensuite, le film se déroule sous la forme d'une discussion entrecoupée de flashbacks en puzzle qui s'avère totalement captivante. Le découpage des épisodes est bien choisi, les dialogues entre les deux personnages qui en parlent ne sont pas artificiels mais apportent une dimension tantôt ludique, tantôt émouvante et tantôt poétique au récit de la vie de cette femme qui n'a fait que s'autodétruire.
    Oui, car contrairement à mes (maigres) attentes, il y a de l'introspection. Ce film, la manière dont il est monté, tout cela a un sens que je n'aurais pas osé espérer : on essaie de comprendre comme cette femme en est arrivée à se haïr autant. Il y a du descriptif : on suit son parcours, ses premières expériences sexuelles, les réussies et les ratées, on suit la construction de son rapport au sexe. Mais, en parallèle, on a aussi quelques scènes qui nous offrent des bribes d'interprétation. Rapidement (et à la différence d'un film comme Jeune et jolie par exemple, qui évoque certains thèmes semblables), ce personnage nous touche, il nous bouleverse. On n'est pas dans l'unique registre froid et contemplatif. Oh non, et parfois on est même surpris de passer par des émotions aussi transcendantes, comme lors de la scène où Joe évoque sa solitude. Pour autant, si LVT nous donne le moyen d'humaniser et d'entrer en empathie avec son personnage, ôtant donc au film une certaine gratuité apparente, il ne tombe pas non plus dans le prémâché -même si les explications qui s'amorcent semblent assez basiques-, le pathos ou le niais. Les passages introspectifs ne sont jamais en décalage avec le reste. Ils sont justes « justes ». Pour les scènes de sexe, je ne vois pas grand chose dont on pourrait se plaindre. Elles nous présentent une palette de sexualités très large et approfondie, je trouve le film sincère et crédible là-dessus (plus que La vie d'Adèle par exemple puisque j'en suis à comparer). Je reste subjuguée par la prestation de Stacy Martin, qui fait corps avec son personnage au charisme magnétique. Et que dire de Shia Laboeuf ? Je ne le connaissais pas sous cet angle mais je crois que sa carrière de grand acteur est définitivement lancée. D'ailleurs, certaines scènes sont si envoutantes que cela en devient perturbant, c'est pour ça que la fin du film est hallucinante de maîtrise : après nous avoir plongé dans une scène captivante, forte, intime et lourde de symboles, on nous coupe net. Si bien que nous aussi, spectateurs, sommes en en quasi-situation d'addiction, nous sommes entièrement remis à la fiction, et l'idée qu'il faille attendre un second volet pour voir la suite paraît horriblement frustrante voir insurmontable.
    Enfin, ce film, même s'il son propos est assez lugubre et dur, est aussi emprunt d'une grande sensibilité et d'une certaine douceur. La présence de ce vieil homme comme interlocuteur est une belle trouvaille car il apporte une bienveillance à la fois décalée et agréable au milieu de scènes qui relatent une histoire fort pessimiste. À l'inverse de certaines scènes, la narration n'est jamais sévère avec l'héroïne grâce à ce vieux qui, par ses mots et ses métaphores, ne cesse d'humaniser l'héroïne qui se pense pourtant inhumaine. Et c'est très beau ! Je ne pensais vraiment pas dire ça, mais Nymphomaniac contient à peu près tout ce que j'attends d'un film quand je vais au cinéma. Vivement la suite.
    7eme critique
    7eme critique

    534 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 février 2014
    "Nymphomaniac" relate le parcours sexuel "original" d'une femme de A à (presque) Z (pour aller jusqu'à cette dernière lettre, il faudra s'attaquer au volume 2)... Lars Von Trier exploite des scénarios originaux et parfois malsains ou provocants sur grand écran avec des approches intéressantes qui flirtent, et même plus, avec une grande philosophie. On se contentera de la version censurée diffusée au cinéma pour le moment, rendant la chose moins "pornographique" mais tout autant perverse. Le film nous entraîne facilement dans ce récit sexuel déboussolé, et attire la curiosité du spectateur à tel point que l'on se sentira obligé de voir (avec impatience) la seconde partie. Le scénario absorbe et prend forme sous une réalisation d'apparence simple, qui laissera finalement place à de belles scènes talentueuses (notamment celle d'Uma Thurman) avec un certain esprit théâtral. De l'émotion saupoudrée d'humour, des dialogues philosophiques qui creusent une profondeur scénaristique, bref du bon Lars Von Trier (qui s'affaiblira malheureusement sur son volume 2).
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 9 janvier 2014
    Un scénario ultra-calibré, une réalisation à la danoise. Von Trier propose une première partie de son film en deçà de qu'on attendait. Difficile d'avoir un avis sur l'oeuvre tant qu'on a pas vu la suite.
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