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    Nymphomaniac - Volume 1
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    3,3
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    339 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 13 février 2014
    Film que j'attendais avec impatience ! Il m'a tellement fait réfléchir que je ne sais pas exactement quoi en penser. Il est moins cru que ce que je pensais au niveau des images, par contre au niveau du discours des personnages ce film est cru, mais cela me plait personnellement.
    Intéressant à voir pour se comprendre un peu soit même malgré tout.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 février 2014
    Pur chef d’œuvre. Le talent de Lars Von Trier souffle sur tous les navets environnants. C'est de l'art.
    guifed
    guifed

    64 abonnés 286 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 février 2014
    NYMPHOMANIAC! Rugissez le désir et crachez l'amour et les sentiments! Le cri de Rammstein résonne sans cesse en moi depuis que j'ai vu ce film, il y a quelques jours. Un cri qui vient déchirer de rage la fabuleuse scène d'introduction, où une Joe (Charlotte Gainsbourg, très peu présente finalement dans ce premier volume) ensanglantée git au milieu d'une place lugubre éclairée d'une lumière blafarde: magnifique entrée en matière qui donne le ton. Seligman (Stellan Skarsgard) la prend sous son aile, lui offre une tasse de thé et attend son histoire. Joe se lance alors dans une narrations passionnante, autant dans sa forme que dans son fond. Elle raconte sa vie, qu'elle divise en chapitres, chaque chapitre correspondant à un épisode de sa vie. Ce qui est original et lumineux à la fois, c'est qu'elle le fait à chaque fois en analogie avec un élément, anecdotique a priori, du présent (l'hameçon accroché au mur, la fourchette etc). Comparer la chasse à l'homme à une pêche à la traîne peut sembler maladroit et simpliste. Mais si on l'inscrit dans la perspective d'un abêtissement du désir, tout devient clair. Von Trier veut faire transparaître le seul aspect bestial, instinctif, quasi-mécanique du désir humain; et seule l'insistance et la répétition trouvent la note juste pour ce qui concerne le sentiment aseptisé. Alors, il nous gave de couches et de couches de références à l'inhumain de la relation sexuelle. L'effet est garanti. Outre le sublime de la narration, rareté dans le cinéma en général, plusieurs idées s'apparentent à des créations enquillées comme des perles autour de la nuque venimeuse de la nymphomane. Le chapitre sur le père, seul élément sensible du film et de la vie de Joe, dissone sur la forme par rapport aux autres épisodes: filmé en noir et blanc, il est teinté d'une nostalgie d'autant plus puissante que le reste du film, en couleur, nage dans le superflu. Le chapitre sur la polyphonie de Bach est d'une beauté et d'une ingéniosité renversante. On sent que l'auteur a voulu mettre en parallèle la bassesse du désir charnel et la noblesse de l'Art, seul véritable vecteur de sentiment, dans une fable finalement très moraliste, dont on sort abasourdi et frustré par le néant émotionnel, mais surtout aboutie et riche en expériences cinématographiques. Ne reste plus qu'à attendre la suite, qui promet d'être grandiose.
    Louis Morel
    Louis Morel

    46 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 février 2014
    Sorte de laboratoire d'expérimentations cinématographiques, ce premier volume de Nymphomaniac est à considérer comme un joyeux bordel expérimentale autant qu'une sulfureuse réflexion sur le sexe dans tout ses états.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 février 2014
    Une v�ritable claque cin�matographique!Le film ne prend toute son ampleur qu'apres la vision du volume u bas � tous les acteurs et � Stacy Martin et Charlotte Gainsbourg en particulier!
    Flore A.
    Flore A.

    34 abonnés 518 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 février 2014
    Ce premier volet est sensible, juste et bien interprété. C'est une réflexion très intéressante sur la place de la sexualité dans la société.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 4 février 2014
    Lars Von Trier, ba comme d'hab, il vous poursuit plusieurs jours... une mise en scène parfaite, le plan séquence du début génial et la musique qui vient nous percuter, une bonne entrée... La découverte, le jeu, puis l'addiction au sexe en parallèle avec la philosophie, le religion, la pêche à la mouche ou musique classique c'est le récit de la vie de Joe (Charlotte Gainsbourg) ainsi articulé par son confesseur, Stellan Skarsgard, excellent. Des scènes crues c'est sûr mais ce n'est pas ce que je retiens le plus de cette première partie qui suscite avant tout la curiosité sur l'origine de cette nymphomanie et la complexité du personnage de Joe... Je dois parler de la performance d'Uma Turman qui livre la meilleure scène du film, passer du "comique" au tragique, cette montée en puissance d'émotions est phénoménale. LVT réussi à nous embarquer dans son ovni qui bouscule, dérange mais sans jamais être vulgaire (pour le moment). La relation au père aura certainement une signification, mais les scènes d'hôpital par exemple, n'ont pas fonctionné pour moi, presque ennuyeuses, on tombe dans la pathos et bof... Difficile de juger la moitié d'une œuvre malgré tout...donc j'attends la suite...
    hpjvswzm5
    hpjvswzm5

    43 abonnés 459 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 février 2014
    Bon alors, qu'en est-il du film porno ? Devinez quoi, c'est tout sauf un porno. Vous ne vous y attendiez pas hein ? N'empêche, LVT doit beaucoup s'amuser de tout ce qui est dit sur lui. Il y a même une petite pique lancé à ses détracteurs à propos de ses propos à Cannes en 2011, on apprécie. Bon alors évidemment, on se tape un message au début disant que le film a été censuré, raccourci et divisé en deux. Autant la division en deux ne me gène nullement, d'abord parce que je comprend que ça ne doit pas être top de distribuer un film de 5 heures, mais surtout parce que c'est justifié par le film. Si on a un film divisé en chapitres, il est justifiable de vouloir le découper. Peter Jackson, si tu nous lis ! Autant le censurer, ça fait chier, il faut le dire. Du coup je sais que je reverrai la version complète. Et pourtant, le film est déjà génial tel qu'il est. Dès le début on sait que ça va être énorme, cet écran noir qui dure et dure, un silence hallucinant dans la salle, la tension qui monte simplement avec les quelques sons, c'est du grand art. Puis l'image arrive enfin, une ruelle sale, des objets comme des ventilateurs et la pluie sur les poubelles sont mixés très forts, pour un peu on se croirait presque chez Leone. Et soudain, METAL !!!! Magnifique. Ça met tellement bien dans l'ambiance. Le film fonctionne parce qu'on est suspendu aux lèvres de Joe, qui nous raconte ses ébats et ses expériences sexuelles, souvent drôles, qui pourraient être tellement glauques. Et pourtant, ce n'est pas glauque. Parce qu'il y a une fantaisie dans cette histoire, notamment par la présence des tous ces tics visuels bricolés, dessinés. On sent que quelque part l'histoire de Joe n'est pas à prendre au sérieux, même si on est pas sûr de tout ce qu'elle raconte. On le voit bien à un moment, lorsque Seligman trouve une incohérence dans son récit. C'est ça qui est intéressant, LVT laisse le doute. On a peut-être qu'une pauv' fille, persuadée qu'elle est mauvaise, et qui ne prend de plaisir en rien (la fin va bien dans ce sens). J'aime bien ce genre de films où on a un personnage inconnu, mystérieux, qui nous dévoile sa vie sexuelle, mais aussi sa vie tout court. Il n'y a pas tant de sexe que ça finalement (bon c'est la version censurée), elle nous touche aussi cette fille, la relation avec son père est belle (et tout sauf freudienne, alors que bon dans un film comme ça, je m'attendais à ce que...), ce qui nous donne un magnifique quatrième chapitre, très différent des autres. Il y a vraiment du beau dans ce film, je pense au chapitre 3, drôle, et glaçant et réaliste à la fois. Mais ce qui fait que j'adore ça, c'est que c'est fun de bout en bout. Je crois qu'il ne faut pas prendre trop le film au sérieux, quand on a un concours de baise comparé à de la pêche à la ligne ! Jouissif (dans tous les sens du terme). On aura beau dire tout ce qu'on veut sur LVT, c'est un mec super intéressant, qui renouvelle sa mise en scène à chaque chapitre et qui fait de très belles images. On ressort de là avec une seule putain d'envie : voir le volume II le plus vite possible ! (dès demain pour ma part) Et voir la version complète de LVT, qui à n'en pas douter sera encore meilleure ! Et les autres films de Lars ! C'est vraiment jouissif de voir un film pareil au vu de toute la campagne racoleuse au possible qu'il y a eu autour (encore une fois Lars doit bien se marrer).
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 4 février 2014
    Avec Nymphomaniac, Lars Von Trier laissera probablement ses détracteurs comme ses admirateurs campés sur leurs positions. Rien à voir avec Melancholia, un peu plus facile d'accès. Ici, il renoue avec sa fibre provocatrice, qui interroge avec une brutalité qui lui est propre les dessous de l'addiction sexuelle féminine. La caméra poétise par la métaphore la violence du parcours de l'héroïne ; sans doute ce mélange de crudité et de poésie dérange, et plus généralement le style du réalisateur, qui fait tout passer par les images, aussi explicites soient-elles, plus que par les dialogues. Ainsi serons-nous tentés de poser la question : en choisissant des thèmes moins provoc', serait-il capable de faire autant de bruit ?
    thucy
    thucy

    4 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 février 2014
    Ce premier opus doit beaucoup selon moi à la présence diaphane et fascinante de Stacy Martin qui es bluffante et crédible dans son rôle de fausse oie blanche perverse, qui incarne Joe jeune. Les flash back vers sa jeunesse et son enfance, racontés par Charlotte Gainsbourg (Joe à l'âge mur), nous font nous attacher (un peu malgré nous) à ce personnage marginal et déphasé par rapport aux standards de la société. Cette première partie donnait des sièges encourageants pour la suite à venir...qui pour moi s'est soldée par une grosse déception. Je posterai mon avis sur cette seconde partie, mais du coup la deuxième partie n'étant pas selon moi à la hauteur de l'attente générée par la première, on a l'impression finale que tout ça finit en queue de poisson, et qu'il s'agit d'un exercice de style un peu vain, sombrant dans une vraie fausse provocation bon marché... Conclusion : beaucoup de bruit pour pas grand chose...
    leaci
    leaci

    1 abonné 38 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 février 2014
    Ce film m'a laissée de marbre, mais possède, comme tous les films de Lars van Trier une très belle esthétique.
    ocelot
    ocelot

    24 abonnés 927 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 février 2014
    Excellent surprise que ce Nymphomaniac Volume 1. Pervers et obsédé, passez votre chemin, ce film n'est pas fait pour vous.

    Très belle réalisation, de bons acteurs, que demander de mieux !
    Miltiade
    Miltiade

    37 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 février 2014
    Lars von Trier a déclaré avoir inventé, avec ce film, un nouveau genre cinématographique : le « digressionisme ». Le procédé se révèle des plus simples : il s’agit de raconter une histoire… par le biais de digressions. Un procédé d'inspiration littéraire, qui, au cinéma, se traduit en pléonasmes. Un exemple : lorsque Joe parle des chiffres 3 et 5, ceux-ci s’inscrivent sur l’écran (comme dans un PowerPoint)… Même s'il y a un certain humour derrière la platitude du procédé, il n’en reste pas moins raté puisqu’il apparait rapidement comme plus agaçant que ludique.
    Surtout, et c’est beaucoup, beaucoup plus grave, Lars von Trier utilise certaines de ses digressions pour exprimer des propos monstrueux et obscènes. La provocation, lorsqu’elle est comme ici complètement gratuite, ne provoque rien, si ce n’est de la consternation.
    Toujours aussi dépressif et mélancolique, Lars von Trier filme cette histoire avec une froideur terrible. La lumière qui éclaire ces deux volumes est semblable aux néons des blocs opératoires. Les couleurs sont souvent ternes, l’image transpire une désolation qui contraste violemment avec l’humour voulu de certaines séquences. « Nymphomaniac » n’est pas du tout un film érotique. Ce qui intéresse LVT n’est pas l’acte sexuel puisqu’il filme ses acteurs comme des animaux dans un abattoir. Ce qui l’intéresse, c’est de montrer un individu quitter la société, se retirer du monde.
    Tout n’est pas raté pour autant. A certains moments, des instants de beauté surgissent, où LVT renoue avec la force « cosmique » de son cinéma, qui laisse penser que « Nymphomaniac » aurait pu être bien autre chose que ce délire bête et émétique. L’introduction du volume 1 pose une atmosphère qui suinte l’horreur avant une rupture inattendue, et deux chapitres sont de vraies réussites : « Mme H. », avec Uma Thurman, est une comédie très grinçante, si ironique qu’elle en devient perturbante, « La petite école d’orgue » avec son split-screen accompagné d’une polyphonie de Bach est le seul moment où le procédé des digressions fonctionne.
    Mais ça ne suffit pas à relever le niveau de ce film qui, plus que mouillé, est un pétard trempé.
     Kurosawa
    Kurosawa

    585 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 janvier 2014
    La neige, une femme à terre (Joe), et un homme qui vient lui porter secours (Seligman), et "FÜHRE MICH" de Rammstein pour une entrée en matière brillantissime. Cependant, la suite laisse un sentiment pour le moins mitigé. Les discussions philosophiques entre Joe et Seligman sont le plus souvent ennuyeuses et les nombreuses scènes de sexe sont extrêmement répétitives et peu provocatrices. En fait, ce qui fonctionne le plus dans ce volume 1, c'est l'humour de Von Trier. Tantôt 1er degré et tantôt décalé, il se révèle assez savoureux. Quant à l'aspect dramatique, il est soit complètement raté (le chapitre "Delirium") car absolument pas émouvant, soit transcendé par les regards d'acteurs exceptionnels. S. Martin, S. LaBeouf, C. Gainsbourg ou encore S. Skargard livrent en effet une grande performance et créent un mystère vraiment fascinant. Ce 1er volume se finit de façon déroutante et sur une note de désespoir. On se demande bien à quoi pourra ressembler la suite...
    Dom Domi
    Dom Domi

    42 abonnés 303 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 janvier 2014
    Le 1 m'a plu, au point d'aller voir le 2...
    Ce film est une sorte de filvre, qui se regarde en lisant les images par chapitres. Il nous parle d'amour. Il commence par une rencontre et se déroule à travers une " discussion ".
    Il faut avoir un peu " vécu " pour déposer ces mots sur cet écran. Le réalisateur, à l'évidence, a vécu. Et le talent est un plus indispensable pour donner du volume de papiers à ces images. Des petits trucs anodins mais très " parlants ", comme des images prises dans l'histoire cinématographique ou des tableaux mathématique venus brièvement expliqué une " formule ". Il y a aussi de l'humour !
    Et pour " saisir " ( lire ), ces mots, faut-il avoir un peu " vécu " ? Oui.
    Être tombé amoureux ? Oui.
    Aimer l'amour ? Oui.

    Et le 2, que va-t-il écrire ?
    Que l'amour est dangereux ?
    Que l'acte amoureux sans amour ne peut conduire à l'extase ?

    On lira...

    dom
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