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    Nymphomaniac - Volume 1
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    339 critiques spectateurs

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    Benjamin A
    Benjamin A

    713 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 mars 2014
    Le film commence par un petit mot nous annonçant que c'est une version censuré, il faudra donc attendre une sortie DVD pour voir la version entière selon son auteur (et c'est bien dommage). On assiste à un début de film tonitruant avec du Rammstein en fond sonore et on découvre Joe (Charlotte Gainsbourg) allongé dehors sur le sol qui va être recueilli par Seligman un homme plutôt âgé. Puis, une fois "réanimé" elle va lui raconter ce qui l'a amené à être une "mauvaise personne" selon ses propres termes. Divisé en 8 chapitres dont on verra les 5 premiers chapitres, assez différent les uns des autres. Et c'est particulièrement brillant, il nous livre un récit dramatique, avec quelques touches d'humours noirs souvent réussi (à l'image de la scène avec Thurman, où en plus il arrive à être dramatique en même temps). Lars Von Trier arrive à nous toucher, il explore l'âme de cette femme, complètement paumé à 50 ans au passé assez tumultueux. Les 5 parties sont toutes bien faite, et ne se ressemblent pas, certaines sont vraiment dramatique, comme le chapitre 4, où il explore encore plus les relations avec son père. C'est même parfois hallucinant comment cette femme "s'amuse" avec le sexe comme en témoigne toute la scène du train et comment ses pulsions peuvent l’emmener loin. Le personnage de Seligman est vraiment intéressant, trouvant souvent des liens entre sa culture et ce que lui raconte Joe. C'est vraiment bien écrit, c'est la principale qualité du film, on n'est jamais lassé, les dialogues sont exquis et au final Lars Von Tiers nous livre un film touchant, subtile et intelligent. Mais on est quand même en droit de regretter que ce ne soit pas la vrai version de l'auteur, et surtout cette fin nous donne vraiment envie de voir la suite, malheureusement il faudra attendra un mois. La jeune Stacy Martin est hallucinante en Joe jeune, et depuis quelques temps je commence vraiment à apprécier Shia Labeouf après un début de carrière plutôt mauvais. Le film est beaucoup moins choc que ce que la communication du film (et certains commentaires) laissait entendre, il n'y a pas de longue séquence de sexe, ce n'est jamais "sale" et c'est tant mieux, on a vraiment pu se concentre sur le personnage de Joe, déjà assez complexe comme ça ! Un très bon film, Lars Von Tiers est en forme.
    Hakim1976
    Hakim1976

    95 abonnés 352 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 mars 2014
    Alors cette première partie de ce film danois, composé d’une longue liste de grands acteurs, choque d’entrée avec ses images assez crues et même pornographiques! Difficile de croire avec les gros plans que les célébrités ont pris des doublures. Bref on sent que le réalisateur Lars Von Trier veut nous heurter avec un coté malsain bien mis en évidence! Film en demi-teinte pour moi. Je n’ai pas détesté car c’est une expérience inoubliable vécue au cinéma mais pas agréable du tout…. A retenir ceci dit la scène hilarante avec Uma Thurman qui pour le coup est exceptionnelle!
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 3 mars 2014
    D’abord je pensais voir Charlotte Gainsbourg et je n’ai vu que Stacy Martin dans ce volume 1, même s’il faut reconnaître qu’elle joue trés bien. Ensuite j’imaginais ce film bourré de scènes de sexe, parfois dérangeantes. C’est quand même interdit aux moins de 16 ans et puis le buzz s’est construit là dessus… Et bien Adèle ou l’Inconnu du Lac sont cent fois plus X, comme quoi il ne faut jamais lire de critiques avant d’aller au cinéma ;-) Surtout quand on se décide enfin -après la meute- à regarder du Lars Von Trier…

    En dehors de ces deux premiers constats un brin décevants, l’histoire de Joe est assez touchante. Le parcours de cette jeune fille, en huit chapitres successifs, est beaucoup plus dense et riche qu’il n’y parait… Parfois un peu long certes, souvent trés drôle, Nymphomaniac surprend là où on ne l’attend pas. N’est-ce pas le propre de l’artiste d’ailleurs ? Chapeau bas au danois donc.

    Uma et Shia y sont exceptionnels, la premiere en femme trompée et le second en amant. Bref j’attends impatiemment de voir le Volume 2 pour me faire un avis sur cette oeuvre trés controversée que je partagerai bien sûr. Car pour le moment nympho ou pas, perso je reste sur ma faim…
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 mars 2014
    Plus centré sur la psychologie de Joe que sur sa pathologie, cette excellente première partie de Nymphomaniac est servie de main de maître par un Lars Von Trier des grandes heures, retrouvé.
    Marc  Régis
    Marc Régis

    38 abonnés 244 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 février 2014
    C'est une sorte de conte érotique moderne. Découverte du plaisir, de la sexualité, du pouvoir du sexe... Grace aux actrices et acteurs, on atteint une dimension romanesque.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 25 février 2014
    Intriguant , l'histoire de cette jeune fille qui semble perdue.. Qui cherche son identité. Des scènes qui auraient pu être raccourcies car un peu longue mais le tout marche plutôt bien
    Ciné2909
    Ciné2909

    69 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 février 2014
    Un petit message donne le ton du film ; pour profiter véritablement de l’œuvre de Lars Von Trier tel qu’il l’a voulu, il faudra attendre une éventuelle version intégrale. Pour le moment, il faudra se contenter de Nymphomaniac Volume 1 ou les chroniques sexuelles de Joe interprétée par Charlotte Gainsbourg & surtout Stacy Martin. Avec un érotisme qui flirte souvent avec la pornographie, on découvre ainsi les différentes étapes de sa vie constituées en chapitres et faisant l’objet d’analogies plutôt amusantes. S’il s’agit bien d’un portrait destiné clairement à un public averti et qui va bien au-delà de la simple provocation, difficile de considérer objectivement ce film sans sa conclusion.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 23 février 2014
    super dérangeant mais excellent à voir tous les deux.
    Sébastien D
    Sébastien D

    107 abonnés 545 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 février 2014
    Ce premier volume qui montre la progression d'une nymphomane en puissance est assez captivant, quelques fois dégueulasse, quelques fois abusif. C'est trash (un peu, je m'attendais à bien pire), mais ca n'empêche pas le film d'être intéressant. Le chapitre avec Uma Thurman est pour moi un grand moment de cinéma, puisqu'elle est exceptionnelle, méconnaissable et terriblement drôle dans son rôle de femme trompée. Alors oui, malgré cette version censurée, on sent que le réalisateur a voulu choqué le spectateur. Mais il n'a pas délaissé une logique et une envie de raconter une vraie histoire.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 19 février 2014
    La version actuellement en salles informe tout de suite le spectateur qu'il ne s'agit pas du director's cut, même si le réalisateur a donné son accord pour la diffusion de cette version.

    Désir, voyeurisme...le film n'est pas si sulfureux ou sale qu'il n'y paraît. Au premier abord, le film peut paraître un peu ennuyeux, systématique dans son schéma narratif, mais on découvre rapidement une oeuvre brillante, un grand film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 février 2014
    Lars Von Trier est un homme de cycles. Un des cinéastes les plus innovants de son époque, capable d’entreprendre régulièrement de nouveaux challenges. D’abord une trilogie dite « européenne » (The element of crime, Epidemic et Europa) aussi esthétiquement captivante que son propos est indéchiffrable. Ensuite sa période naturiste/néoréaliste, influencée par la mouvance Dogma, pacte entre plusieurs réalisateurs scandinaves (Breaking the waves, Les idiots, Dancer in the dark). L’expérimentation est aussi à l’ordre du jour de sa trilogie dite « américaine », dont nous attendons encore le dernier volet après Dogville et Manderlay. Des films qui zappent les décors pour laisser place à l’imagination et diffusent une réflexion nouvelle sur l’esclavage. Quant à ce Nymph()maniac, clairement prévu pour être un périple de plus de quatre heures, mais scindé en deux films pour de vastes raisons commerciales, il se situe dans la continuité d’Antichrist et de Melancholia. L’héroïne est à la recherche constante d’une façon d’extérioriser ses troubles intérieurs, largement reliés à une première relation sexuelle traumatisante. L’essentiel de l’histoire se déroule en flashbacks, donnant à apprécier la spirale sans cesse ascendante de sa vie débridée. Une fois l’œil mis dans le trou de la serrure, il est impossible de faire machine arrière. Nous nous trouvons dans la même position que le vieil homme qui la recueille : entre fascination et répulsion. Si certaines scènes sont filmées de manière explicite, le sexe n’est pas pour provoquer de la réjouissance au spectateur/voyeur, il est tantôt relié à un concours glauque entre deux amies, tantôt un satisfecit d’un besoin oppressant. Dans ces deux premières heures, Joe peut sembler une femme dominatrice qui mène son monde à la baguette. En réalité elle est proche d’une victime sacrificielle, une de plus dans l’œuvre de Von Trier. La frustration demeure en elle pour cause d’un dégoût de l’espèce humaine, en opposition de l’amour de la nature que lui dispense son père lors de leurs marches en forêt. Ainsi son plus gros orgasme se déroule au milieu des plantes et elle cherchera indéfiniment à le revivre. Le film ne serait pas plus intéressant que ça si le réalisateur n’avait pris soin de le recouvrir de ses penchants littéraires. Le récit est découpé en cinq chapitres, dont les titres émergent au détour du dialogue entre Joe et son bienfaiteur et du cadre dans lequel il l’a recueilli. Ce qui donne lieu à des analogies savoureuses, comme celle entre l’apprentissage de la pêche à la ligne et la découverte du sexe. L’autocitation n’est jamais très loin, tel ce manifeste « Mea Vulva » qui rappelle fortement Dogma. Les interludes réguliers dans la narration donnent lieu à des discussions de haut niveau intellectuel entre les deux principaux personnages. L’auteur règle au passage ses comptes avec les accusations d’antisémitisme dont il a récemment fait les frais. La créativité visuelle est aussi au rendez-vous via des incrustations d’images, des avances et retours rapides comme si l’on était d’une télécommande, des théories explicitées de manière originale. Le dernier chapitre laisse entrevoir l’espoir, une Joe enfin en phase entre l’amour et la sexualité. Peine perdue, car son aventure ne connaitra décidément pas de concessions et elle devra chercher son épanouissement dans des pratiques moins traditionnelles. Phase de descente en enfer que nous réserve donc le deuxième volet.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 17 février 2014
    Lars Von Trier, expérimenté sur les sujets polémiques, s'attaque sur une explication de la nymphomanie. Pour cela, voici Joe, 50 ans. Elle est retrouvée dans une ruelle par Seligman. Il l'a receuille et lui demande ce qui lui est arrivé. Et voila que débute le récit de la vie de Joe, de son enfance où elle est déjà très intriguée par son sexe, jusqu'à son adolescence. Ce qu'arrive Lars Von Trier, c'est de réaliser une oeuvre tout en évitant de tomber dans la pornographie pure et dure. Certes, beaucoups de scènes sont présentes, seulement on prend vite Joe en compassion et on ne peut compatir qu'à son malheur. Malgré quelques longueurs inutiles dans cette première partie, le film est intéressant de part l'approche psychologique et sociale de Joe, de sa vie, de ses choix.
    Ricco92
    Ricco92

    225 abonnés 2 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 février 2014
    Bien que comportant plusieurs plans habituellement réservés aux films X (même si la version française est une version ‘’censurée’’), la première partie de Nymph()maniac est loin d’être le film pornographique auquel on pouvait s’attendre. En effet, un peu comme le Eyes wide shut de Kubrick (est-ce un hasard si von Trier réutilise la deuxième valse de la Suite pour orchestre de variété n°1 de Chostakovitch ?), Nymphomaniac est plus un film étudiant la sexualité plutôt que la montrant simplement. Il cherche à décrire la psychologie d’une nymphomane sans la juger d’un point de vue moral. Prônant la complexité plutôt que les jugements moralisateurs, le réalisateur en profite pour régler ses comptes, par l’intermédiaire d’un de ses personnages, en expliquant son opinion sur Israël de manière moins confuse que lors de la fameuse conférence de presse de Melancholia au Festival de Cannes qui lui causa tant de problèmes. D’un point de vue plus cinématographique, Lars von Trier ne cherche cependant pas le pur réalisme en nous rappelant à de multiples reprises que nous assistons à un film en utilisant des effets de mise en scène voyants (la séquence où Joe gare la voiture est filmée en plongée avec un graphique indiquant les mouvements à faire en surimpression…) : nous sommes loin du Dogme. Ce mélange entre réalisme et artificialité, le tout porté par d’excellents acteurs, nous donne un film très intéressant à regarder qui donne envie de voir la suite.
    ChauvelCinema
    ChauvelCinema

    18 abonnés 577 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 février 2014
    Premier Lars von Trier pour moi, au cinéma, sans que ce soit un choix personnel. Cette première partie est finalement moins explicite (elle a certes été "censurée") que prévue et s'avère intéressante dans la mise en scène et le jeu des acteurs (surtout ceux qu'on n'attend pas là comme Shia Labeouf). Cependant, l'austérité est pesante, les bavardages assez ennuyeux et surtout, on ne voit pas vraiment le message distillé par le cinéaste. Nouvelle provocation donc ?
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 février 2014
    J'ai vu le volume 1 en version non censurée à la Berlinale. Je me sens vraiment chanceuse d'avoir pu voir au cinéma ce film, qui tient du génie, en salle. Critique ci dessous
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