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    Nymphomaniac - Volume 1
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    339 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 2 septembre 2014
    Déjà, commençons par "enlever" cette image de film "porno" qui à été donné à Nymphomaniac, il n'y a pas tant de scène de nu que ça, surtout que les gens sont prévenus (interdit au moins de 16, le synopsis et... ah oui, le titre) et en plus je me permet de dire que le "nu" à toujours était présent dans l'art que ce soit les peinture ou les sculpture et si je ne me trompe pas le cinéma est le 7éme art.Parler du film en lui même va être compliqué étant donné que je n'ai pas encore vu le volume 2, mais déjà là j'ai trouvé que c'était un bon film, on ne décroche pas une seconde de l'histoire alors qu'en réalité, si une femme m'aurait raconté son histoire comme ça je me serais probablement lassé, endormis, mais là c'est le contraire Lars von Trier nous scotch devant ce film, les image "dérange" par moment mais sans choqué, le jeu d'acteur est plutôt correct et la narration aussi, les comparaison à la musique classique et les scène accompagné de musique classique sont vraiment plaisante.Et puisque qu'on en ai à la B.O je me dois parler de cette chanson de rammstein, j'écoute pas vraiment de Metal mais là cette musique nous plonge directement dans une ambiance "violente" sans l'être trop. La fin paraît frustrant pour certain, moi j'ai juste envie de voir le volume 2 et j’espère ne pas être déçu. A voir !
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 5 janvier 2014
    La logique voudrait qu'on ne donne pas son avis puisque le film est en deux parties. Mais en l'état, c'est à dire face à une première partie qui ne m'a pas du tout convaincue, où je me suis ennuyée sur plus de la moitié du temps, où les lenteurs, les métaphores plus que que lassantes, la voix monotone voir monocorde de Charlotte Gainsbourg et la prestation moyenne de l'actrice principale - Joe (charlotte Gainsbourg jeune), il m'est difficile d'avoir envie de voir la suite. Je ne suis pas assez perchée probablement ni suffisamment intello pour comprendre les subtilités voir les références que Lars Von trier usent et abusent. La scène de l'agonie du père, bien que très réaliste, ne sert qu'on donner envie de vomir aux spectateurs. Rien n'est expliqué, les raisons de cette addiction au sexe, rien. Seule Uma Thurman mérite une étoile...quel ennui sinon !
    hubertselby
    hubertselby

    68 abonnés 436 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 janvier 2014
    Pour moi le film est un chef d'oeuvre ! C'est imprégné de Kubrick n'en déplaise aux cinéphile. L'Orange mécanique de Lars von Trier !
    Au départ on croit à un film anodin de fesse mais cette interaction avec cet homme qui la recueille n'est pas anodin.
    Ce maître de la pêche intrigue par ses métaphores, cette petite femme esquinté raconte son histoire. Son histoire qui l'a mené là, à terre dans une arrière cours.
    La découverte du plaisir puis sa perte de sens peu à peu, son accélération dans la recherche du plaisir et ses petits aléas qui évidemment ne la touche pas. Elle est déjà éteinte, privé d'empathie.
    Ca fait écho à la sexualité moderne, ça fait penser à Don Jon et à sa frénésie mais c'est une bleuette à côté de Nymphomaniac - Vol 1.
    Le montage en tryptique dans l'équilibre de son désir sur un air de Bach c'est juste sublime, fascinant, captivant !
    L'affiche ne rend pas hommage au film, on a l'impression que tout le monde s'envoie en l'air et il n'en est rien. C'est beaucoup plus que ça, c'est parfois un essai clinique sur la perte du plaisir.
    La dépendance sexuelle comme une maladie mais traité avec philosophie. Bien que la narratrice cherche à se dévaloriser en nous expliquant qu'on ne pourrait pas comprendre, on l'a comprend (enfin moi je la comprends, si vous n'y arrivez pas, je ne peux rien pour vous.)
    Et dire qu'un message nous prévient en début de film qu'il est censuré et découpé en deux morceaux pour faire plaisir à qui ? Aux producteurs, aux censeurs ?
    Vivement la sortie du film en bluray
    Je crains que le second volume soit basé sur ascension vertigineuse de la recherche du plaisir par la violence et l'humiliation mais bon, si c'est aussi bien traité que dans le volume 1, ça me va !
    Laurent C.
    Laurent C.

    256 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 janvier 2014
    Lars Van Trier est sans doute l'un des plus brillant metteur en scène du moment. Ce film n'a rien de voyeur. Il se déroule comme un conte baroque où une femme raconte son rapport à la sexualité. C'est fort, très beau poétique et brillant. Vivement la suite.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 janvier 2014
    C'est du très bon.

    Je m'attendais à un film bien plus choquant que ça mais en fait "ça passe très bien", c'est "long" et "dur" à certains moments mais ça reste "très jouissif" de voir un réalisateur tenter des trucs qui sont assez surprenants en plus d'être réussis.
    Le casting est super, tout comme la mise en scène (même s'il y a des petites erreurs de raccord) et la narration est bien travaillée. En plus d'être intelligent dans son propos, le film se veut poétique et philosophique sur bien des aspects (l'amour, la vie, la mort, etc...).

    J'ai hâte de voir la suite.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 1 janvier 2014
    Ce film était très bien filmé, belle interprétation de Shiah, et qu'est-ce que ça m'a fait plaisir de revoir ,
    voila c'est tout ce que je peux faire comme commentaire, de LVT, je garderai en mémoire Dancer et Breaking qui pour moi étaient des beaux films, le reste de son oeuvre c'est comme dans un restaurant, ben c'est le reste :)
    tixou0
    tixou0

    701 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 janvier 2014
    Ce nouvel opus de LvT est, à indiquer d'emblée, un film à réserver à un public averti. D'abord eu égard aux nombreuses scènes flirtant avec la pornographie pure et simple (les gros plans les plus explicites étant doublés par des acteurs "hard", comme précisé par le générique) - interdire aux moins de 12 ans seulement est tout à fait étonnant (et la seconde partie, annoncée par des morceaux choisis ponctuant ce générique, promet d'être nettement un cran au-dessus...). Aussi, en raison du sujet-même, ultra scabreux, pas du tout pour un public jeune - à 12 ans, on est à peine sorti de l'enfance - qui plus est traité, outre les images crues, de façon très cérébrale.
    Ceci posé, que penser, entre adultes, de ce "Volume 1" de "Nymphomaniac" ? Joe (Charlotte Gainsbourg), la quarantaine peu avenante, est recueillie par le sexagénaire Seligman (Stellan Skarsgård), alors qu'elle gît blessée dans une arrière-cour près de chez lui. Alitée, elle se met à lui raconter son parcours de dépravée - le film s'arrêtant, alors qu'elle est encore aux alentours de la vingtaine, CG n'est à l'écran que dans les séquences séparant les épisodes évoqués par elle, en récitante de ses jeunes années, dans le huis clos d'une chambre sinistre, chez ce bon samaritain, parfait inconnu. Les actrices se succèdent pour incarner Joe, petite fille, puis ado, puis jeune adulte (avec peu de rigueur au casting, la couleur de ses yeux n'étant pas "raccord" aux trois âges...). La partie la plus importante est assurée par Stacy Martin, dont le ravissant minois n'a que peu de rapport avec le visage ingrat de CG (mais on supposera que les années de débauche expliquent cet écart - la face de Joe quadra se marquant qui plus est à vue d'oeil, en cours de récit, de marbrures diverses, à la façon du portrait de Dorian Gray, précipité dans le vice).
    Cet itinéraire d'une nymphomane, qui clame d'entrée de jeu sa vilenie, est dévoilé par touches successives, et ordonné en chapitres, très littérairement. L'originalité de LvT scénariste se conjugue avec celle de LvT cinéaste, et les récits ont chacun une tonalité et une construction propres - pour n'en évoquer que trois : si la parabole sur la "mouche" du pêcheur semble plutôt artificielle, voire laborieuse, le passage intitulé "Madame H", variante sidérante sur le cocuage, est brillantissime (Uma Thurman étincelle) et l'agonie du père (Christian Slater - très convaincant pour son "come back" sur grand écran), un concentré de drame époustouflant - en noir et blanc. Il y a cependant un "fil rouge", un "cantus firmus", où se distingue "Jerôme"/Shia LaBeouf. L'architecture du film est très fouillée, intellectuellement et esthétiquement parlant (voir, par exemple, le soin apporté à la musique, qui n'a rien de secondaire ou simplement illustratif), la mise en scène dénote la maîtrise coutumière du Danois.
    Cependant - avec la difficulté supplémentaire venant du découpage en deux périodes - j'avoue avoir été nettement moins séduite que par "Antichrist" (très sulfureux lui aussi), pour moi plus abouti, plus puissant, et d'une perfection formelle encore supérieure.
    Outburst
    Outburst

    123 abonnés 517 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 janvier 2014
    D’entrée de jeu on nous prévient: "Ceci est la version courte et censurée de Nymphomaniac de Lars Von Trier. Ces coupes ont été réalisées avec le consentement du réalisateur, mais il n’a pas participé à leur finalisation". Mince alors, on vient de payer pour voir un film qu’on ne nous permet pas de découvrir dans les conditions voulues par le réalisateur. On se permettra donc une réflexion assassine et méprisante envers l’industrie cinématographique actuelle, et contre la censure, avant de finalement se plonger dans le nouveau film du réalisateur Danois, -connu pour ses nombreux scandales et provocations, dont un qui lui a valut le statut de persona non grata au Festival de Cannes-, très controversé car vulgairement vendu comme un porno. Mais que les plus sceptiques se rassurent, il était plus qu’évident que le sexe ne serait pas réellement au cœur du film, et que Nymphomaniac est tout sauf un porno. Réduire le film à quelque chose d’aussi grossier, ce serait faire preuve d’ignorance envers le cinéma de Von Trier, qui est, il faut quand même le reconnaître, assez spécial, mais qui va beaucoup plus loin que ce que les bandes-annonces laissaient croire, et ce même en version censuré. Donc non, découvrir Nymphomaniac en version censuré n’est pas forcément un sacrilège, car malgré ses nombreuses coupes, qui se ressentent cependant beaucoup (coupes brusques et grossières, parfois même pendant les dialogues, à cause de plans qui manquent), le film présente déjà de sacrés allures de chef d’oeuvre, ce qui en dit long sur la version complète de Von Trier. Et au final, la seule chose qui restera frustrante après la séance, c’est que le film ait été coupé en deux. Mais là encore, on pourra trouver des arguments en la faveur de cette séparation, puisque ce premier volet est déjà sacrément dense, et riche, et que prendre un peu de recul dessus ne peut être que bénéfique pour mieux l’apprécier, et apprécier la seconde moitié, qui, d’après les extraits du générique de fin, s’annonce tout aussi folle. Car oui, ce qui rend Nymphomaniac si singulier et mémorable, c’est bien la folie de Lars Von Trier et son sens de la mise en scène hors du commun. Si le rythme du film est lent, notamment à cause du parti pris de faire raconter l’histoire par une voix off (Charlotte Gainsbourg, que l’on entend plus qu’on ne la voit), le film reste passionnant du début à la fin car il est pourvu de cette capacité à se renouveler sans cesse, et de façon originale. Ainsi, chacun des cinq premiers chapitres a sa propre ambiance, son propre parti pris de mise en scène, et son propre ton (on navigue entre drame, gags, et parfois même caricature), tout en gardant une certaine cohérence. Et puisqu’il faut bien en parler, parlons donc du côté sulfureux de l’oeuvre. Effectivement il y a du sexe, de la nudité, et c’est parfois assez trash. Néanmoins, dans cette version là, on ne se retrouve jamais devant quelque chose de gênant ou de grotesque, comme cela était le cas par exemple dans La Vie d’Adèle et sa longue scène de sexe lesbien. Le sexe ne paraît jamais gratuit, car il s’inscrit parfaitement avec le thème et le contexte du film, soit une femme qui raconte sa nymphomanie, qu’elle s’est d’ailleurs auto-diagnostiqué, et surtout parce qu’il n’est jamais utilisé à outrance. Il est d’ailleurs remarquable de voir à quel point le travail d’écriture au niveau du scénario a été soigné et réfléchi par Von Trier, qui prends le temps de développer ses personnages, et son thème qu’il illustre d’ailleurs par de très belles métaphores, ou comparaisons, qui là encore peuvent passer de la poésie au gag en fonction des chapitres. Enfin, la dernière et grande force de Nymphomaniac, c’est son casting, et la découverte surprenante de Stacy Martin, une jeune actrice, avec énormément de charme, que l’on découvre pour la première fois à l’écran, dans un rôle clairement difficile à aborder, mais pour lequel elle s’est complètement lâchée. En second, vient la performance d’Uma Thurman, dans un chapitre teinté d’un humour noir particulièrement jouissif, dans lequel elle fait une crise d’hystérie tellement exagérée, mais aussi tellement poignante, que derrière les quelques bons et francs rires que l’on laissera échapper, se cache un fort sentiment de bouleversement dû à l’empathie que le ridicule de la scène offre au personnage. Et enfin, dernière mention spéciale pour Christian Slater, que l’on voit peu, mais que l’on avait pas vu exceller de la sorte depuis le chef d’oeuvre de Tony Scott en 1993: True Romance. Alors finalement il est assez difficile de noter et de porter un jugement définitif sur cette première partie de Nymphomaniac, puisque le film n’est tout simplement pas complet, et de plus, il est présenté dans une version raccourcie et censurée. Néanmoins, il se trouve que le génie de Lars Von Trier arrive quand même à briller de plein feu malgré toutes ces entraves à son travail, et que sa mise en scène crève d’originalité et d’inspiration. Le fait que le film se renouvelle à chaque chapitre maintient l’intérêt que l’on porte à l’histoire de cette femme, qui passe par plusieurs tons sans jamais trop s’enfermer dans le drame, pour un résultat certes clairement haché, mais qui dégage de sacrés allures de chef d’oeuvre, que la seconde moitié et la version d’origine du réalisateur viendront sans doutes confirmer. On se retrouve à la fin du mois pour la suite.
    Yetcha
    Yetcha

    881 abonnés 4 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mai 2014
    Bon, évidemment il y a des scènes plutôt crues qui se rapprochent beaucoup du cinéma pornographiques mais l'historique de cette femme est troublant. Il dépasse de loin la "banalité" de la chair. On s'attache beaucoup à cette femme et nous voulons comprendre ce qui l'a amené jusque là et découvrir son parcours très atypique. La fin de ce premier volume est une vraie surprise et ne fait que tenir en haleine le spectateur pour l'amener à désirer ardemment le second volume...
    Acidus
    Acidus

    721 abonnés 3 709 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 février 2020
    Lars von Trier aime surprendre le spectateur en tournant des films aux genres divers et variés. Avec "Nymphomaniac", le cinéaste s'attaque à un sujet subversif qui, dans ses mains, ne peut donner qu'un film lui-même subversif. Heureusement, on évite le piège du "choquer pour choquer" et ce long métrage s'appuie sur un scénario assez solide et intelligent tout en proposant des scènes de sexe explicites. La principale qualité de "Nymphomaniac" est sa réalisation. Von Trier fait montre de tout son talent pour apporter du sel à son intrigue. Cette intrigue qui a tendance à être un peu redondante, souffrant aussi de quelques longueurs.Si "Nymphomaniac" ne m'a pas plus emballé que cela, je reconnais à son réalisateur la volonté de toruner des films atypiques. Et voir des films qui sortent des sentiers battus, c'est déjà un bon point.
    ferdinand75
    ferdinand75

    551 abonnés 3 872 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 mars 2020
    Pour moi cette 1ere partie est en dessous de la 2eme. Peut être parce que je n'adhère pas au jeu de Stacy Martin, trop fade , peu impliquée , même si elle donne beaucoup de son corps, mais trop de froideur, là où Charlotte Gainsbourg arrive à trouver la juste mesure , le juste ton pour cette nymphomanie. Et pourtant Stacy Martin fera une très grosse carrière par la suite. Les meilleures parties sont justement celles ou Stacy n'est pas là, dans la petite enfance , avec la découverte de la sensualité par la petite fille.Toujours beaucoup d' humour noir et des textes ciselés. La patte de Lars est bien là , et c'est assurément un grand cinéaste.
    Arnaud R
    Arnaud R

    89 abonnés 826 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 mars 2020
    Un film dérangeant mais intéressant sur l'approche de la sexualité féminine et une vraie réflexion sur la maladie liée à l'addiction sous un angle inhabituel.
    FaRem
    FaRem

    8 662 abonnés 9 536 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 avril 2014
    Un film qui a fait beaucoup de bruit à sa sortie et finalement pour ce volume 1 il n'y a rien de choquant à moins de l’être par les scènes explicites qui très peu nombreuses par contre le volume 2 s'annonce d'un tout autre "niveau".
    Dans ce volume 1 on suit le parcours de Joe à travers la découverte du sexe en passant par la dépendance ainsi que les réactions qu'elle peut avoir à la mort d'un proche, d'un chagrin d'amour etc avec toujours comme point commun le sexe.
    Ce volume 1 est assez soft même si on est beaucoup dans la gratuité, la 1ere partie est pas mal par contre la 2e beaucoup moins trop ennuyante au final le film se laisse regarder mais sans plus.
    Santu2b
    Santu2b

    251 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mai 2016
    Ce n'est un secret pour personne ; Lars von Trier se situe actuellement dans une période créatrice morose. Les naufrages et échecs de "Antichrist" et "Melancholia" en témoignent. Sorti en 2013, "Nymphomaniac" se présente ainsi comme son ultime bouée de sauvetage. Divisé en deux volumes, le film fait le pari de mettre en scène la vie d'une nymphomane, de son enfance à cinquante ans. Alors que tout espoir semblait perdu, ce premier volet est néanmoins une franche réussite. Parvenant à éviter haut la main le piège de l'obscénité gratuite, le cinéaste signe une odyssée forte, souvent intelligente et d'une inventivité réjouissante. Trier enchaîne en effet idées et trouvailles avec aisance, semblant recouvrir sa folle inspiration passée. "Nymphomaniac" n'est peut-être pas un grand Trier mais sans conteste un Lars von Trier digne de ce nom, signant son meilleur film depuis des lustres.
    Félix F
    Félix F

    248 abonnés 2 423 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 septembre 2014
    Revendiqué comme trash, voir pornographique, Nymphomaniac n'en est rien. Alors oui les images sont crus. Mais le film est lent, poétique et passionnant, prenant et envoutant. CHarlotte Gainsbourg est excellente et la réalisation de Von Trier toujours aussi omniprésente. Ce film est un Ovni, controverser mais rondement bien mené. Un grand film pour un grand réalisateur.
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