Une histoire vraie
Note moyenne
3,9
6431 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur Une histoire vraie ?

284 critiques spectateurs

5
80 critiques
4
100 critiques
3
56 critiques
2
28 critiques
1
11 critiques
0
9 critiques
Trier par :
Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
Roberto Di Mola
Roberto Di Mola

1 critique Suivre son activité

1,0
Publiée le 7 août 2023
On se demande pourquoi produire un tel film? Ok, l'histoire est peut-être intéressante, mais 1h30 d'un vieux qui se traîne en tondeuse non
Michel1664
Michel1664

22 abonnés 755 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 7 août 2023
Quel film étonnant d’autant plus quand on voit qui est le réalisateur ! C’est souvent bien lent, ce n’est pas très rock’n roll mais il se dégage pourtant vraiment quelque chose. Des rencontres sympathiques, des bonnes vibes, des personnes bonnes et aucune qui le prends pour un vieux sénile, bref, un vrai feel good movie. Très agréable moment même si je ne le regarderais pas en boucle. Bon film.
R.Forest
R.Forest

4 abonnés 57 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 22 mai 2023
Un film inoubliable, une histoire touchante un road movie génial.
Je l'ai vu plusieurs fois et toujours la même émotion.
L'Amérique, comme on l'aime.
Et comme on en rêve.
Roub E.
Roub E.

1 052 abonnés 5 076 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 17 mai 2023
Le film le moins alambiqué de David Lynch est peut être son film le plus touchant. Je ne m’attendais pas à grand chose avec cette histoire de vieux monsieur qui traverse plusieurs états au volant d’un tracteur tondeuse pour retrouver son frère à qui il ne parle plus depuis dix ans. J’ai été cueilli par la simplicité et la sincérité de ce Road Movie bien plus profond et fouillé qu’il n’en donne l’air. L’interprétation est à l’image de la mise en scène de Lynch: d’une grande justesse qui la rend magnifique sans qu’il n’y ait aucun excès. C’est beau, dramatique, d’une simplicité désarmante alors que tout est étudié et calibré.
TUTUR29
TUTUR29

37 abonnés 1 162 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 22 avril 2023
Une histoire vraie a été une vraie frustration pour moi. Pour la simple et bonne raison qu'il y a une émotion que j'adore dans ce film : un grand père qui part en tracteur revoir son frère en mauvaise santé qu'il n'a pas vu depuis 10 ans suite à une dispute. Au cours du chemin, il découvre plein de personnes avec qui ils discutent de choses plus ou moins profondes sur la vie. Il y a un côté un peu "Into The Wild" qui en ressort et qui donne une émotion forte à ce film. Mais alors pourquoi lui mettre une note aussi basse ? Tout simplement car c'est entre coupé de longues scènes où il ne se passe rien, où on voit juste le tracteur avancé dans la campagne. Je veux bien être tolérant mais quand on a un film d'1h45 avec dans le lot seulement 35min excellentes et le reste c'est que du dialogue sans plus d'intérêt ou de la contemplation de campagne, ce n'est pas ce que j'appelle un bon film. Vraiment dommage car il y avait du potentiel et l'émotion est là, mais Une Histoire Vraie n'a pas pris sur moi.
Ewen Blake
Ewen Blake

166 abonnés 1 221 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 15 mars 2023
spoiler: C'est l'histoire d'un film qui rend sublime un vieux sur une John Deere.


- Cette critique contient des spoilers -

The Straight Story rappelle ce qu'est la vie : prendre son temps, apprécier la lenteur, l'improductivité. Un film qui te donne envie de te concentrer sur l'essentiel : la relation avec l'autre, proches et inconnus.

Pendant deux heures, il ne se passe rien ou presque et pourtant je ne me suis jamais ennuyé. Surtout, j'ai plusieurs fois été bouleversé. Par l'humanité qui se dégage de l'image, de son extraordinaire acteur, ses mouvements d'yeux fébriles qui s'agitent devant son docteur ou s'écarquillent devant l'orage (formidable plan). J'ai aimé passé du temps avec lui, l'écouter raconter des histoires et insuffler le meilleur chez les autres, échanger une ristourne contre une leçon de vie aux jumeaux mécanos.

Le seul reproche que je ferai à Lynch, outre le final peut être trop simple (mais pouvait il en être autrement) c'est l'accumulation de scènes à vocation pathos (la fille handicapée à qui on a injustement retiré la garde de ses gosses, la fugueuse enceinte, le vétéran 2sd GM, le prêtre...) mais c'est traité avec trop de sobriété, de retenu, de classe qu'il est difficile de lui reprocher.

Certains plans ont au contraire un humour tellement jouissif: lorsque Alvin se prépare à la bourrasque provoquée par un nouveau camion qui le dépasse ou lorsque la caméra remonte vers le ciel en laissant son pilote de tondeuse s'élancer vers l'horizon dans un mouvement de mise en scène classique avant de redescendre et constater... qu'il a à peine avancé.

The Straight Story est enfin un petit chef d'œuvre dans sa capacité à faire tellement avec peu. Comme lorsqu'Alvin quitte la pelouse de son hôte dans la lumière encore diffuse de l'aube. En 30sec Lynch nous fait voir, sentir presque cette atmosphère si particulière du petit matin.
stans007
stans007

26 abonnés 1 346 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 11 mars 2023
250 miles de l’Iowa au Wisconsin via le fleuve Mississipi en… tondeuse à gazon ! Une parenthèse dans l’œuvre de David Lynch, un film apaisé, sobre, avec des acteurs convaincants (Richard Farnsworth, Sissy Spacek…), de belles images, la bonne musique d’Angelo Baldamantide et des scènes très réussies (l’autostoppeuse…). Du bon travail !
Lacroixjean Lacroix
Lacroixjean Lacroix

2 abonnés 114 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 7 janvier 2023
Très beau film.
La réalité est souvent bien mieux que la fiction !!
Beaucoup de personnes différentes, de beaux paysages, des situations critiques, comiques, tragiques etc..
La vie quoi
Une histoire vraie 👍👍
Hotinhere
Hotinhere

607 abonnés 5 089 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 15 octobre 2022
L'incroyable voyage d'un homme à la recherche de son passé. Une balade nostalgique, d'une d'humanité touchante, portée par l'interprétation attachante de Richard Farnsworth pour son dernier rôle.
anonyme
Un visiteur
1,0
Publiée le 14 décembre 2021
La chienlit absolue.
J'ai cru à une blague. Attendre que le film démarre, voir le gars avancer durant des longueurs interminables à 2 sur sa tondeuse, avoir des dialogues inintéressant au possible. Pas d'histoire, pas une Filmer une vdm.
Et le film se termine sur une platitude incroyable.

Boulversifiant pour certains, le Néant pour moi.

À la fin, de colère de ce foutage de gueule, j'avais envie de tuer des petits chats.
weihnachtsmann
weihnachtsmann

1 256 abonnés 5 320 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 18 juin 2021
Un très beau film qui est aussi une histoire de vie.
L’occasion pour cet homme de tirer les conclusions de son existence. Que garde-t-il de bon et de mauvais?
C’est émouvant et sensible avec une galerie de personnages vraiment attachants.
Arthur Guezou
Arthur Guezou

172 abonnés 1 571 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 13 mai 2021
Le film est pas mal, les plans sont magnifiques et l'histoire est très belle, malheureusement le cinéma de David Lynch est un peu trop ennuyeux et un peu long. Le film n'est pas assez divertissant, comparé aux films indépendants de Ken Loach ou autres films indépendants.
Ykarpathakis157
Ykarpathakis157

5 035 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 15 avril 2021
Alvin Straight (Richard Farnsworth) est un vieil homme. Il marche avec deux cannes et il est presque aveugle. Il ne peut pas conduire une voiture et son frère vient d'avoir une attaque. Lui et son frère ne se sont pas parlé depuis plus de 10 ans et Alvin décide qu'il doit voir son frère. Alors Alvin traverse l'Iowa en direction du Wisconsin sur une tondeuse à gazon. Le film dure presque 2 heures d'ennui total. D'abord nous voyons plan après plan des champs de maïs de l'Iowa en train d'être récoltés et des gros plans de l'asphalte qui passe à toute vitesse sous la tondeuse à gazon. Par intermittence nous sommes soumis à la philosophie familiale de ce vieil homme qui parle aux gens qu'il rencontre sur son chemin. La plupart de ces discussions sont mélodramatiques et banales. Le problème n'était pas tant que le film soit ennuyeux ou qu'il n'avait pas de sens ce qu'il était. Mais qu'il s'agissait d'une bande de types d'Hollywood qui prenaient de haut les habitants de l'Amérique moyenne. Il y a de petites maisons à colombages des portes moustiquaires. Les vieux qui traînent au café de la petite ville sans raison. Y avait-il une vieille serveuse sympathique je ne m'en souviens pas. Mais il y en avait certainement une. Et pour couronner le tout il y a la Spacek qui bégaie et dont les enfants lui ont été enlevés par le grand méchant gouvernement et nous sommes censés nous sentir désolés pour elle et peut-être même pleurer parce que tout cela est si triste. Dépeindre la vie dans une petite ville américaine doit être difficile pour les citadins sophistiqués qui font des films. Même les meilleurs efforts récents peinent à faire les choses correctement. Mais Une histoire vraie ne semble même pas essayer de l'être et il n'y a donc aucune excuse...
Attigus R. Rosh
Attigus R. Rosh

216 abonnés 2 551 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 23 mars 2021
Une histoire vraie est un bon film de David Lynch (comme d'habitude).
Sans doute le film le plus terre-à-terre du réalisateur : aucune vision onirique ou personnage étrange et burlesque (ce dont je ne suis pas particulièrement fan dans les films du réalisateur). Ici, Lynch raconte l'histoire vraie d'Alvin Straight, ayant décidé de faire presque 400 kilomètres sur son micro-tracteur tondeuse à gazon, afin de voir son frère. Cette idée, assez loufoque, est bien retranscrite à l'écran. Les acteurs sont bons, à commencer par Richard Farnsworth et Sissy Spacek, qui rendent leurs personnages extrêmement attachant.
C'est un bon film.
Tom Bombadil
Tom Bombadil

8 abonnés 21 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 24 mai 2020
Quelle curiosité que ce Une Histoire Vraie.
Rencontre improbable entre les studios Disney et le très singulier David Lynch, le huitième long-métrage du cinéaste se montre bien plus "terre-à-terre" que les précédents, l’artiste abandonnant toute idée liée à son univers si particulier, qu’elle soit surréaliste, symbolique ou onirique, pour livrer une adaptation de faits réels, indubitablement ancrée dans notre monde, sans artifices.
Lynch signe ici son film le plus "banal", constat d’autant plus flagrant car il est situé entre deux pierres angulaires de son cinéma typiques de son style, Lost Highway (1997) et Mulholland Drive (2001). Mais si le film est plutôt classique et détonne dans la carrière du bonhomme, il n’en est pas moins bon et n’est pas si impersonnel que cela.

Derrière ce speech étonnant mais pourtant authentique qu’est le voyage d’un vieil homme à travers 600 kilomètres en tondeuse à gazon, Lynch délivre avec émotion un lien fraternel en même temps ébranlé et inamovible, à travers le personnage d’Alvin, qui n’a pas vu son frère depuis 10 ans depuis un imbroglio entre eux, mais qui n’hésite pourtant pas à traverser deux états du pays pour le rejoindre lorsque celui-ci fait une attaque.

Ne durant pourtant que moins de deux heures, le long-métrage est à l’image du moyen de transport utilisé par Alvin : très lent. Il y a une tripotée de films qui jouent avec le rapport au temps, qui le dilatent, le figent, le magnifient, montrent ses ravages ou la nostalgie qu’il suscite, mais dans ce lot, certains le font maladroitement, et d’autres, moins nombreux, le font bien. On pensera notamment à Richard Linklater, qui sait capter des moments fugaces mais forts d’une vie, Eastwood qui a fait de son vieillissement un thème à part entière dans ses films, ou encore Andreï Tarkovski, qui avait pour obsession de figer le temps et qui en a fait sa marque de fabrique. Lynch est également un artiste à part, qui à l’aide du montage défragmente le temps pour créer sa propre temporalité, en accord avec son univers si particulier.
Et Une Histoire Vraie joue brillamment avec la temporalité, car le voyage d’Alvin, qui dure plus de 5 semaines, est retranscrit dans un film qui semble durer aussi longtemps. Ce qui est un défaut pour certaines œuvres qui à la longue ennuient à mourir devient donc l’une des forces du film, qui, derrière sa façade de production made in Disney, se révèle être un regard pertinent et intelligent sur la vieillesse, la fatigue causée par celle-ci et ses autres aléas, d’un point de vue plus global : le temps. Le personnage d’Alvin est filmé physiquement et moralement sous tous les angles, même les moins glorieux, la caméra montrant ses rides, les difficultés qu’il rencontre du fait de son grand âge, ses souvenirs du passé, de la guerre, de sa famille. Ce film est une œuvre qui parle du temps qu’il reste, du temps perdu, du temps que l’on cherche à retrouver. Car c’est ici la quête du héros, Alvin est à la recherche d’un temps révolu où il était en bons termes avec son frère, et cherche également à s’éloigner des mauvais souvenirs où ils étaient éloignés pendant une décennie, une décennie de temps perdu.

Renforçant cette temporalité étendue, le papa de Twin Peaks joue la carte du contemplatif en misant sur des paysages vastes et grandioses et des plans très larges, qui montrent un héros bien petit par rapport à une Amérique sauvage et déserte. Lynch a toujours su bien filmer l’Amérique, que ce soit la cité des anges luxueuse de Mulholland Drive ou les petites villes reculées dignes d’une carte postale (comme dans sa série phare) et ici, il entraîne le spectateur sur les grands espaces dont il avait commencé une ébauche dans certains segments de Sailor et Lula. Et le fait qu’Alvin se déplace sur ce moyen de locomotion aussi atypique mais aussi traînant que cette tondeuse à gazon renforce ce gigantisme et ce rapport qu’a l’homme envers un monde trop grand pour lui, et le caractère humble du vieil homme contraste magnifiquement, comme s’il se savait insignifiant devant tant d’immensités naturelles.

Et ces étendues de champs à perte de vue et ces routes qui n’en finissent plus ne sont que le reflet d’une Amérique morte aujourd’hui mais toujours fantasmée, une Amérique sauvage et indomptable, avec loin des métropoles connues ses recoins non encore apprivoisés par l’homme. L’ Amérique montrée dans ce film est l’Amérique du Far West, des premiers colons. Une Amérique fantasmée mais pas que, les américains aussi on un traitement similaire. Lynch dépeint un homme humble et plutôt simple, qui rencontre sur son chemin des gens aimables qui lui rendent service, comme s’il idéalisait, à la manière d’une carte postale vivante, un pays et ses habitants.

Sous les partitions longues, lancinantes et nostalgiques d’un Angelo Badalamenti fidèle au réalisateur, les acteurs s’en sortent avec brio, dont on notera en premier lieu une dernière performance touchante et humaine d’un Richard Farnsworth qui cassera malheureusement sa pipe l’année suivante. Sissy Spacek interprète également avec équilibre la fille un peu à l’ouest du héros et même s’il n’apparaît qu’à la toute fin du film, spoiler: Harry Dean Stanton livre une image forte en tant que frère en l’espace d’une seule minute. Car une image vaut mille mots comme on dit, et sa réaction lorsqu’il jette un œil à la tondeuse de son frère en dit long, il n’a même pas besoin de parler (en tout cas il ne l’aurait pas fait, la scène aurait eu plus d’impact émotionnel je trouve), tant tout le propos du film est gravé sur ce visage ému et ridé, celui d’essayer de rattraper le temps perdu tant qu’on le peut encore.



Un film atypique d’un réalisateur atypique, mais loin d’être insignifiant dans la filmographie de Lynch, ce film étant son œuvre la plus optimiste, presque bon-enfant (Disney étant producteur, rien de choquant là dessus) et sans cynisme.
Et si c’est une prise de risque de la part d’un réalisateur plutôt conventionnel de signer une œuvre à contre-courant et sortant des normes habituelles, peut-être que la prise de risque pour un cinéaste tel que David Lynch serait de signer un film tout ce qu’il y a de plus banal et rentrer dans ce carcan hollywoodien qu’il a tendance à éviter...
Les meilleurs films de tous les temps
  • Meilleurs films
  • Meilleurs films selon la presse