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Dom Domi
40 abonnés
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4,0
Publiée le 16 août 2023
La délicatesse d’un grand talent exposée aux regards et aux esprits attentifs à l'essentiel d'une vie commune mais riche de sa normalité... Un grand cinéaste = grand film
Une catastrophe ! Véridique : j'ai regardé le film en vitesse x2 et je me suis quand même ennuyée ferme. La palme du film le plus soporifique de tous les temps, avec des phrases moralistes à 2 centimes d'euros. Quel raté pour David Lynch ! A fuir absolument.
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18 103 critiques
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0,5
Publiée le 15 avril 2021
Alvin Straight (Richard Farnsworth) est un vieil homme. Il marche avec deux cannes et il est presque aveugle. Il ne peut pas conduire une voiture et son frère vient d'avoir une attaque. Lui et son frère ne se sont pas parlé depuis plus de 10 ans et Alvin décide qu'il doit voir son frère. Alors Alvin traverse l'Iowa en direction du Wisconsin sur une tondeuse à gazon. Le film dure presque 2 heures d'ennui total. D'abord nous voyons plan après plan des champs de maïs de l'Iowa en train d'être récoltés et des gros plans de l'asphalte qui passe à toute vitesse sous la tondeuse à gazon. Par intermittence nous sommes soumis à la philosophie familiale de ce vieil homme qui parle aux gens qu'il rencontre sur son chemin. La plupart de ces discussions sont mélodramatiques et banales. Le problème n'était pas tant que le film soit ennuyeux ou qu'il n'avait pas de sens ce qu'il était. Mais qu'il s'agissait d'une bande de types d'Hollywood qui prenaient de haut les habitants de l'Amérique moyenne. Il y a de petites maisons à colombages des portes moustiquaires. Les vieux qui traînent au café de la petite ville sans raison. Y avait-il une vieille serveuse sympathique je ne m'en souviens pas. Mais il y en avait certainement une. Et pour couronner le tout il y a la Spacek qui bégaie et dont les enfants lui ont été enlevés par le grand méchant gouvernement et nous sommes censés nous sentir désolés pour elle et peut-être même pleurer parce que tout cela est si triste. Dépeindre la vie dans une petite ville américaine doit être difficile pour les citadins sophistiqués qui font des films. Même les meilleurs efforts récents peinent à faire les choses correctement. Mais Une histoire vraie ne semble même pas essayer de l'être et il n'y a donc aucune excuse...
David Lynch clôt les années 1990 à sa manière, c'est-à-dire en surprenant. Loin des méandres tortueux de "Lost Highway", le cinéaste décide de jouer la carte de l'apaisement, racontant en toute simplicité l'histoire d'un vieil homme qui a parcouru des centaines de kilomètres sur sa tondeuse à gazon pour rendre visite à son frère malade. Poussant encore plus loin l'épuration de "Elephant Man", "Une histoire vraie" s'avère d'une douceur incommensurable, dévoilant une facette résolument inédite du style Lynch. Sa fidèle équipe elle-même s'attache à embellir cette singularité, à l'image d'Angelo Badalamenti, dont les incursions country accompagnent parfaitement l'épuisant périple d'Alvin. Si l'on ne peut s'empêcher de trouver le temps long à de nombreuse reprises (même si c'était le but de Lynch), ce répit cinématographique mérite une certaine attention, tout en le classant évidemment bien en dessous de ses habituels voyages fantasmés. Il témoigne en tout cas de la formidable aptitude du cinéaste, capable d'enchaîner sans peine thèse et antithèse. Certains fans seront sans doute déroutés mais "Une histoire vraie" est a prendre comme il se doit c'est-à-dire un intermède. Le cinéaste a voulu faire plaisir à sa femme, auteure du scénario, et a remplit honorablement son contrat. Ni majeur ni mineur ; une parenthèse émouvante.
David Lynch s'était déjà montré très adroit dans le registre de l'émotion avant cette Histoire Vraie, dont le postulat aurait pu autoriser une approche plus comique dans les mains d'un autre réalisateur. Infiniment contemplative et nourrie de peu de péripéties, c'est une œuvre qui passe essentiellement dans les regards, les visages et les silences, comme un film muet, le texte n'offrant qu'une charpente de compréhension plus directe par instants. La première partie très lente, presque comme un faux départ, aboutit ensuite à des moments lumineux dans leur simplicité, sans effets de manche et bien que l'on s'attende un peu à tout.
Richard Farnsworth est extrêmement touchant dans ce road-movie où il incarne Alvin Straight, un vieux bonhomme têtu, qui a décidé d’aller voir coûte que coûte son frère malade, en couvrant la distance qui les séparent au volant… d’une tondeuse à gazon. Une histoire simple, vraie, unique. Un très grand David Lynch, accessible au plus grand nombre, que je place personnellement juste après son chef d’œuvre « Elephant Man ».
Ce road movie en tondeuse à gazon avec remorque vaut surtout par les rencontres que fait ce vieil homme. Il s'exprime sur la famille, la vieillesse et aussi sur les traumatismes de la guerre. Pour le reste, c'est parfois un peu monotone sur la route.
Un film d'aventure simple et inspiré d'un réel fait divers, d'un viel homme parcourant les routes des États-Unis à bord de sa tondeuse à gazon, où il va vivre des moments incroyables avec des gens simple, tout ça pour aller retrouver un frère victime d'une attaque et avec qui il n'a pas parlé depuis 10 ans. De vraie moments d'émotion pour ce film de David Lynch, qui surprend avec cette un scénario, lumineux, limpide. Qui ne s'entoure pas d'effet spéciaux, ni autre trucage. Juste des décors, des dialogues émouvantes et le regretté Richard Farnsworth, poignant et juste magnifique.
Bien que très différent des chefs d'oeuvres habituels du réalisateur, Une Histoire Vraie est un film touchant et magnifique. La musique de feu Angelo Badalamenti est très belle ainsi que l'excellent casting avec Richard Farnsworth en tête dont ce sera malheureusement le dernier film de façon assez ironique. Sissy Spacek ainsi que Henry Dean Stanton et le reste des acteurs servent une histoire linéaire et simple mais particulièrement humain et profond qui peut nous suivre longtemps.
De plus, la photo très réaliste et colle parfaitement au défilement des saisons.
Oui, Une histoire vraie est un film particulier, principalement dans la filmographie si étrange de Lynch, mais reste une merveilleuse expérience à découvrir.
Quel film étonnant d’autant plus quand on voit qui est le réalisateur ! C’est souvent bien lent, ce n’est pas très rock’n roll mais il se dégage pourtant vraiment quelque chose. Des rencontres sympathiques, des bonnes vibes, des personnes bonnes et aucune qui le prends pour un vieux sénile, bref, un vrai feel good movie. Très agréable moment même si je ne le regarderais pas en boucle. Bon film.
Entre deux films proches de l'expérimental, David Lynch signe là un drame beaucoup plus facile d'accès, inspiré d'une histoire vraie. Un vieil homme apprend que son frère avec qui il avait coupé tout contact est malade, et décide de lui rendre visite. Pour cela, il traversera plusieurs états en tondeuse à gazon. "The Straight Story" est un road movie certes lent, mais très émouvant. Entre quelques jolis paysages, le personnage principal se dévoile au fin des rencontres. A ce titre, le malheureux Richard Farnsworth, décédé peu après le tournage, se révèle particulièrement touchant. Une réussite.
Exit l'aspect décalé, sombre et fantastique que l'on retrouve dans la plupart de ses films, David Lynch propose ici une histoire trés humaine abordée de manière classique. Ce road Movie qui me rappelle sur bien des points "Into The Wild" par la multitudes de rencontres et péripéties faites par le personnage principal. Lynch n'a toutefois pas réussit à insuffler assez de rythmes à son long métrage ni assez d'émotions.
Un joli road-movie intimiste et contemplatif qui aurait pu être une pénible mièvrerie entre d'autres mains, mais David Lynch le réalise avec une sobriété exemplaire. On partage avec beaucoup d'émotions cette quête et ses rencontres.