J'avais déjà trouvé Jessica Chastain touchante dans la couleur des sentiments essayant de s'insérer en vain dans un cercle de pestes haïssables se prenant d'amitié pour millie et sa fameuse tarte et là je la découvre avec un accent polonais dans sa rôle ) sa mesure. Âme sensible s’abstenir quand les animaux se font abattre. terrible de voir un aigle succomber au tir du nazi et lorsque ma sensiblerie me pousse à fermer les yeux , je me dis qu'il s'agit d'une fiction.
Magnifique film, beau, touchant, fort. À voir sans hésitation. Il raconte d'une belle façon l'engagement d'une famille pour sauver des personnes juives du ghetto de Varsovie. Et comment leur amour des animaux va permettre de sauver de nombreux Gilles et femmes, et enfants.
Une Bio touchante dans une époque terrifiante. L'affiche ne reflète pas le fond de l'histoire, simplement l'alibi, plutôt judicieux. Acteurs impeccables, reconstitutions soignées, bien documenté par contre, le gros point de faiblesse est la linéarité de la mise en scène. Plus "raconté" que "mis" à l'écran, ce bon film aurait pu être une pépite si les longueurs, les lenteurs, la profusion de dialogues aurait laissé plus de place aux actions de bravoures et de risques effectués sur ces années. Toutefois un film à voir ! 3.5/5 !!!
Une histoire bouleversante sur un événement méconnu de la 2eme guerre mondiale à Varsovie. Très bons acteurs pour assurer une reconstitution minutieuse de ce sauvetage de 300 juifs par un couple de gardien de zoo. Dés le début le vécu avec les animaux est poignant. Un film à voir pour mesurer encore une fois la folie des hommes!
Voici un pays doublement touché, d'abord par le nazisme puis par le communisme. Varsovie, une ville qui a vu l'un des plus funestes ghettos juifs. C'est la chute de ce zoo qui a permis de révéler le destin de ce couple, de formidables héros ordinaires. Et c'est à cet épisode que le film rend hommage. Il existe nombre de films sur le sujet. "La bataille de Varsovie" couvre amplement l’extraordinaire héroïsme des résistants du ghetto, comme l'on retrouve ce merveilleux docteur Korczak, qui s'est sacrifié pour s'occuper d'un orphelinat dans le très émouvant film en noir et blanc de Andrzej Wajda. Quand aux films sur la résistance, ils sont suffisamment nombreux.Un film réussi, émouvant, où la tension bien présente ne cède en rien à la facilité du pathos.
Avec ce contexte et le lieu où se déroule l'histoire, je pensais peut-être naïvement que Niki Caro s'intéresserait au sort des animaux trop souvent oubliés lors des guerres et des grandes tragédies humaines. Ce n'est finalement pas le cas et le sort de ces derniers est rapidement réglé pour ne pas dire expédié alors que les premières minutes offrent quelques jolies scènes. La réalisatrice s'intéresse en fait à une histoire vraie celle d'un couple qui a aidé de très nombreux juifs en les cachant puis en les faisant quitter la ville de Varsovie occupée par les nazis. L'intrigue est centrée sur la vie au zoo qui sert de cache et sur les nombreux va-et-vient de Jan qui prend beaucoup de risques, mais sans que cela se ressente à l'écran. C'est un peu ce qui est dommage avec ce film qui ne rentre jamais dans les détails avec la réalisatrice qui se contente du minimum et se limite à faire un drame et non pas par exemple une sorte de thriller avec du suspens et de la tension alors qu'il y avait tout pour vu la situation et les actes du couple. On ne connaît pas les ficelles de l'organisation ni l'avancée du conflit malgré que Jan soit parmi les "résistants" tandis que l'envie de Lutz Heck de faire revivre une espèce disparue est à peine effleurée. Beaucoup d'éléments sous-développés seulement, il faut prendre le film tel qu'il est, c'est-à-dire un mélodrame qui rend hommage à des personnes héroïques et non pas un énième film de guerre qui met en avant des atrocités. En gros, cela aurait pu être bien mieux, mais c'est quand même un bon film.
«The Zookeeper’s Wife» est inspiré par la grande guerre, mais pas la première, la seconde, celle qui a pour toile de fond l’Holocauste. Le film se situe dans la lignée de «La liste de Schindler». Il ne s’agit pas, bien sûr, d’une œuvre aussi réussie. Mais ce film de Nick Caro n’en est pas moins intense et poignant. Il s’inspire de faits véridiques. C’est le ventre noué et la larme à l’œil qu’on suit pendant deux heures l’histoire héroïque de Jan Zabinski, gardien d'un zoo de Varsovie, et de sa femme Antonina, à qui quelques centaines de juifs emprisonnés dans le ghetto de Varsovie doivent la vie.