Derniers Avis : Rock'N'Love - Page 2

Oui, vous l'aurez compris, j'ai décidé d'être classe pour cette critique et de revenir à quelque chose de plus traditionnel, de plus poétique, bref, de plus moi. Non je rigole, moi aussi ce titre me file la gerbe et encore que j'aurais pu rajouter « De Gea » tellement l'acteur principal lui ressemble...

Bon, Rock'n'Love (titre quand même plus cool que You Instead) c'est, comme beaucoup l'ont déjà dit, à la croisée des chemins entre le documentaire, le film musical et la comédie romantique. Et, comme on ne peut pas tout aimer, je n'ai aimé que deux de ces attributs là : à savoir l'aspect documentaire d'un festival qui envoie du lourd du début à la fin. On se perd dans cet univers de fous et de délires, entre crasses et instants magiques, et on vit (du moins un certain temps) à fond cette tranche de grand n'importe-quoi et d'absurdités qui se déroulent sous nos yeux.

Le film ne s'attache pas à rendre une copie d'une crédibilité absolue, puisqu'on peine à penser une telle histoire probable (non pas celle des menottes mais des échanges de cœurs aussi furtifs que des échanges de shots). Bref, avant de creuser tout ça, il m'est impératif sous peine de ne pas faire mon taf' comme il faut, de mentionner le pitch, le point de départ. Une rock-star et une rock-pas-vraiment-star se retrouve contraint de passer une nuit ensemble (plus ou moins) car attachés l'un à l'autre par des menottes que leur a glissé un illuminé (un noir bien entendu, genre oracle à l'américaine).

Bien entendu, c'est un mec et une meuf qui sont pris au piège (bah ouais, c'est tout de suite moins kiffant si on imagine deux mecs à la place (deux meufs par contre... Bref, j'y reviendrai aussi)).

Bon, autant le dire tout de suite, hormis cette idée intéressante de départ qui provoque quelques fous rires, le scénario n'est pas franchement des plus inspirés. On est dans le schéma classique Hate me/Love me séparés en deux parties bien distinctes avec un pseudo twist de fin pour créer cette troisième partie de nulle part et satisfaire les afficionados traditionnels de la comédie romantique. Et c'est peut-être ce qui me dérange le plus dans Rock'n'Love : je m'attendais à quelque chose d'original, de décalé et qui ne prendrait pas les sentiers battus et rebattus du genre. Alors, ouais, on a un truc un peu déluré, surtout dans la première partie, qui fait sourire et qui ne s'attarde pas QUE sur les deux personnages ; et ça c'est plutôt pas mal.

Je pense par exemple à Tyko qui me fait penser à un cinquième Beattle et qui envoie punchline sur punchline. Il contribue grandement à l'effet comique du film, tout comme le manager Bobby. J'suis un peu moins convaincu par les amants respectifs des deux protagonistes, mais bon, c'est le côté plus « doux » du film : il en faut pour tous les goûts.

Du coup, on traverse le festival avec un montage acide (souvent maladroit, il faut le dire), une bande-son inarrêtable qui fait plaisir (on a l'impression de parcourir les pistes d'un album) et un jeu sur les couleurs qui est plutôt sympa. Quelque chose de marrant et de joli, à voir et à écouter, qui fait du bien ; jusqu'à ce que le film perde de sa splendeur, de son rythme effréné, et devienne un peu chiant au point d'en finir avec une scène qui en exaspérera beaucoup.

Je m'attendais à mieux et finalement le tout qui semblait « fresh » au début finit par paraître un peu « fake ». Mais bon, y a pas de quoi se prendre non plus, on passe un bon p'tit moment, quitte à ne pas espérer quelque chose de trop ouf parce que sinon on est déçus. Musicalement y a du bon et du chiant, mais ça fait quand même plaisir aux oreilles ; on a le couple de lesbienne le plus hot de l'histoire avec une Kari Corbett qui est juste sexy-as-hell (ouais, je l'ai add sur Twitter) ; et on a donc tout pour prendre son pied « convenablement ». Pas d'orgasme non plus, je préviens.

Voilà, le film est divisé en deux parties, une qui rend bien, une autre beaucoup moins. 7 et 3 en gros ; ça aurait du être 5, mais comme j'suis sympa et que y a une chanson des Mystery Jets (et Kari Corbett) ça sera 6.

Nouveau film qui tend à raconter son histoire de façon réaliste, puisque tout a été filmé sur les lieux de l'intrigue durant un festival rock et qu'une bonne part des dialogues ont été improvisés. Au départ, il faut le dire, on est assez réticent à entrer dans le film. Les personnages paraissent caricaturaux et ne font que piailler dans un cadre qui un peu trop la tremblotte. Mais finalement on finit par s'attacher à l'histoire sentimentale et à vouloir y croire. Les acteurs y sont certainement pour quelque chose, surtout Natalia Tena qui, après des simagrées sentant bon la bière, s'avère être parfaite. L'énergie des petits moyens et de l'impro fonctionne à merveille pour un film qui n'a pas d'autre ambition que d'émouvoir. Un peu comme le film "Once" (2006), en plus rock'n'roll.

"Rock'N'Love" est une romance simplette sans grande originalité si ce n'est le contexte dans lequel elle a été tournée et ses acteurs, crédibles et prenant visiblement du plaisir à jouer dans ce film. Le plaisir est donc partagé par le spectateur, mais s'oublie dès la sortie de la salle.

Privilégiant malheureusement la fiction au documentaire, "Rock'n'Love" est un film qui ne va jamais au bout de son potentiel. Il reste une comédie romantique sympathique à défaut d'être flamboyante.

Trois semaines après la sortie en salles de son film apocalyptique Perfect Sens (2011), David MacKenzie est de retour avec Rock'N'Love (2011), une œuvre à l’extrême opposé de son précédent film. Avec un budget infinitésimal, le réalisateur a planté sa caméra durant quatre jours au sein du festival de rock 2010 "T in the Park" en Ecosse afin d’y filmer sa love-story sur fond de festival de musique en plein air. Réalisé il y a presque deux ans, le film bénéficie enfin d’une exploitation en salles, bien qu’il n’ait pas grand chose d’original à nous offrir (le scénario tiendrait sans difficulté sur une feuille à cigarette). 80 minutes durant lesquelles on suit les pérégrinations d’une pop-star américaine et d’une rockeuse britannique qui se retrouvent menottés l’un à l’autre. Filmé dans les conditions du direct comme si nous avions affaire à un documentaire, si la fiction en elle-même nous passionne peu, l’immersion au sein du festival parvient néanmoins à nous retenir attentif jusqu’à la fin du film. Entre caméra à l'épaule & Canon 5D, les conditions du documentaire sont réuni et nous permettent de découvrir les coulisses d’un festival hors norme, tant en terme de fréquentation qu’au niveau de sa superficie et nous restitue ainsi l’ambiance comme si nous y étions.

Excellent film, tourné en 4 jours. Très naturel, authentique. Ambiance générale incroyable dans le cadre du festival "T in the Park". Les acteurs sont vraiment très bons, et très naturels du fait de ce tournage "express". Sans parler de la bande-son.. que 'on peut se repasser en boucle.
Ne vous laissez pas berner par le titre niais (ainsi que l'affiche flashy) choisi pour la promotion en France. "You instead" mérite clairement d'être vu et écouté !

J’ai beaucoup aimé. Une romance sur fond de musique me remplit de bonheur. J’ai adoré le look dégingandé de Luke Treadaway (Adam) et celui décalé de Natalia Tena - Morello. L’alchimie entre eux est parfaite. Tous les deux nous emmènent sur leur romance comme sur un air de musique.

Deuxième film de Mackenzie en un mois (l’autre c’était « Perfect Sense » mais j’avais aussi vu « Hallam Foe » et « Toy Boy ») et j’aime sa façon singulière de lier les gens. Il y a de la poésie, un peu brutale, moderne, dans chacun de ses films et une thématique qui rapprochent et forment des couples au départ inappropriés. Bien sûr le mérite revient au scénariste mais les films de MacKenzie s’inscrivent dans une certaine logique qui me convient parfaitement, pour les romances du moins.

De la musique, de l’amour, de l’humour, que demander de plus ?

Un film sympathique, de peu de choses, mais qui nous fait passer un bon moment.

You Instead de son vrai nom est un film court, 1h20 min c'est rare maintenant avec une histoire pas inventive Adam, pop star américaine, et Morello, une jeune rockeuse britannique, doivent se produire dans le même festival rock : Alors que tout les oppose et qu’ils ne se supportent pas, ils se retrouvent menottés l’un à l’autre, et bien sur ont des concerts à assurer.

Franchement j'ai passé un agréable moment, les acteurs jouent bien, les gags sont déjà vu mais j'ai apprécié, il y a des films où ca passe d'autres non. On sait qu'au final ils finiront ensemble dés le moment ou ils sont attaché ensemble mais bon que voulez vous les films qui surprennent maintenant sont très rare.

un petite bouffée d'air et d'énergie rock , ce film anglais , ou , deux chanteurs de groupe qui n 'ont rien à voir en commun , se retrouvent menottés par un plaisantin , pendant la durée d'un festival rock ou ils doivent jouer avec leurs groupes ! la bo est très sympa , punchy , variée , les situations drôles cocasses et même romantiques ! c'est la bonne surprise d'Avril pour moi et ça donne bien la pêche ...

Comédie fine et drôle sur 2 rockers réunis malgré eux dans un festival musical.L'issue, archi prévisible n'enlève rien au rythme et au scénario, l''ambiance est parfaitement retranscrite, le film penchant entre le documentaire et l'histoire à proprement dite. Les 2 acteurs sont impeccables et même si l'on sent le film indé avec assez peu de moyens, on se prend vraiment au jeu des personnages et on a envie nous aussi de danser et sauter sur son siège. Un pur divertissement romantique et sonore....

Un scenario bien maigre qui tiendrait sur un timbre poste , mais quelques scenes cocasses m 'a aider a tenir jusqu' a la fin.

c'est pathétique un super bon et même très bon cliché des concerts de rock. il n'y a scénario ni mise en scènes. bref j'ai quitté la salle pour prendre l'air. c'est à croire que les critiques sont payées pour favoriser tel ou tel film. quoique !!!!

Le scénario tient sur un ticket de concert mais le film restitue bien l'ambiance des gros festivals (camping sauvage, boue, nuits blanches, rencontres, mecs joyeusement bourrés, gueules de bois...) et il y a une joie de vivre qui s'en dégage, une énergie contagieuse. MacKenzie aime décidément les histoires romantiques, sauf que là c'est beaucoup plus léger que "Perfect sense" (c'est même l'opposé). On passe un moment agréable et rapide (le film ne dure qu'une heure 20). Mais bon, ça aurait pu être un peu plus écrit. On frôle le documentaire par moments et on sent que c'était très improvisé. S'ils pouvaient en faire un remake qui se déroule au Hellfest avec un gros métalleux et une petite goth, je serais partant.

J'ai pu voir ce film au festival des Écrans Britanniques de Nîmes et franchement, c'est un film très sympa. Dans le même genre que "Good Morning England". L'ambiance du film est fraîche, les personnages sont drôles et attachants, la BO est hallucinante ( Je pense notamment à la chanson "You Instead" et la reprise de "Tainted Love") et même si le scénario est on ne peut plus prévisible, j'ai vraiment trouvé que You Instead se démarquait des autres comédies romantiques. Mention spéciale à Mathew Baynton et Gavin Mitchell ( respectivement Tyko et Bobby) qui m'on fait mourir de rire. Les autres acteurs sont aussi très bon, Luke Treadaway et Natalia Tena sont vraiment adorables ( la scène sous la douuuuuche :3 ) et la fin est trop mignonne ( MORELLO ! ). Bref, je conseille à tout les fans de comédie romantique déjanté de se ruer sur ce film qui est vraiment cool ! Et qui a le mérite de donner envie d'aller à un vrai festival xD