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Un visiteur
1,0
Publiée le 6 février 2014
Une caricature de flic blanc, accompagné de sa caricature de coéquipier latino, sillonnent L.A pour rendre la vie dure à des caricatures de gangsters. Tout ce beau monde est en outre compulsivement narcissique et donc adepte du caméscope (autrement appelé la caméra parkinsonienne). Le scénario tient certes sur un confetti plié en quatre mais vu qu' y'a déjà l'immersion faut pas trop en demander coco !
Excellent film qui donne un aperçu différent des flics américains toujours héroiques. les scènes d'actions paraissent réels et ne sont pas extravagantes. Je conseil, Jake est très bon dans ce rôle.
Il est rare que je m'intéresse à un film du genre. Mais je me suis tout de même penché sur End of Watch en voyant ses critiques presse et spectateurs positives. Et bien ce fut une excellente surprise ! Je ne suis d'habitude pas vraiment fan des caméras embarquées, qui ont tendance à être utilisées plus comme un style à la mode que pour une réelle démarche cinématographique. Et il se trouve que ce parti-pris est une idée lumineuse pour ce long métrage. Cela permet une immersion totale dans le quotidien des deux policiers de la LAPD que l'on suit tout au long du récit. La dangerosité de leur métier est exprimée à travers un rythme effréné, enchaînant fusillades et altercations, entrecoupées de discussions entre nos deux flics. Et voilà qu'on en vient à l'un des gros point fort du film : les personnages principaux. L'alchimie entre ces protagonistes est tellement palpable, la relation fraternelle qui est établie est parfaitement retranscrite à l'écran. C'est cela qui crée un réel sentiment d'attachement à eux. Cette complicité est parfaitement interprétée par deux acteurs de talent : Jake Gyllenhaal, mon acteur fétiche dont le talent n'est plus à démontrer, et Michael Peña qui délivre également une superbe prestation. En fait, le film dans sa généralité impressionne de par son réalisme, que ce soit des scènes de la vie privée ou des courses poursuites. Honnêtement, je n'ai pas grand chose à reprocher à ce film, mis à part une caméra qui parfois à tendance à partir un peu trop dans tous les sens. End of Watch ne plaira sûrement à tout le monde, mais David Ayer a su livrer un portrait sans concession à la gloire des agents de LAPD, sans tomber pour autant dans la campagne publicitaire. Imposant des moments de tension intenses et dégageant une réelle émotion, End of Watch incarne le buddy cop movie que l'on aimerait voir plus souvent. Un film remarquable et surprenant, différents des films d'action que l'on nous sert par dizaines chaque année.
Un film et une intrigue tout ce qu'il y a de plus authentique. Par contre, je le trouvais parfois long mais la fin est très triste et époustouflante. Je pense qu'on ne peut que mieux l'apprécier si on exerce ce métier.
Très bon film policier et d'action, original, sorte de mélange entre la série "The shield" et le film "Training day", en plus réaliste. L'idée de filmer en caméra subjective donne plus de force et d'intensité au récit et aux images, dures parfois. La tension est permanente, du début à la fin. "End of watch" ne se contente pas de montrer les flics en action, il s'attarde également sur leur quotidien et leur vie de famille, et montre les rapports de fraternité qui peuvent exister au sein de la police. La fin est à couper le souffle. Une excellente surprise.
l'ambiance et l'histoire nous embarquent dans cette aventure trépidante mais la réalisation trop saccadé, trop brouillon se révèle vite fatiguante... les scènes s'enchaînent sans trop de sens ou transition... c'est particulier et personnellement, ça m'a déplu... peut être la faute à la VF que j'ai trouvé particulièrement mauvaise !
Pas un film culte mais à voir. L'ambiance des quartiers de Los Angeles y est bien représentée et on y découvre les conditions difficiles des policiers du LAPD !
Un film nerveux et violent, tourné en partie à la façon d'un documentaire. Même si certains aspects liés à la famille peuvent parfois sembler un peu lourds, le reste se regarde avec un plaisir certain et le duo d'acteurs Gyllenhaal et Peña est particulièrement convaincant.
Un film policier original qui colle au quotidien des flics de Los Angeles patrouillant dans les quartiers chauds, théatres de la guerre entre gangs latinos et gangs afro-américains. Le récit s'appuie également sur l'amitié entre les deux policiers interprétés par Jake Gyllenhaal et Michael Pena. Une mise en scène dynamique, caméra à l'épaule, et des scènes d'actions efficaces font de ce film une curiosité à voir. Pour ce qui est de la mission de la Police dans ces quartiers de Los Angeles, on n'oubliera pas l'excellente série "The Shield".
Un excellent polar: dur, brutal, très réaliste et dynamique. A travers une histoire basique (deux flics opposés à la folie des gang) le film trouve sa place de part l originalité de son traitement. Les acteurs sont vraiment excellents, un film qui gagne à être vu.
Pour apprécier il faut vraiment dépasser la vraisemblance lié au fait que tout le monde à des caméras voire plus (parfois il n'y a pas de place pour la caméra, on se demande qui filme!) qui tue donc le concept. Ensuite, End of watch n'est pas déplaisant mais reste anecdotique.
En immersion au sein du L.A.P.D. Ce film coup-de-poing relate bien les difficultés d'être Policier dans la cité des anges. La caméra embarquée ajoute du réalisme au film. Il s'agit plus d'un film/documentaire qu'un film d'action sans pour autant être démuni de scènes d'action. spoiler: La fusillade finale relate bien l'esprit d'équipe d'une patrouille de Police.
Une tension palpable, une ambiance oppressante, d'excellents acteurs qui interprètent des personnages attachants, un parti pris de réalisation dynamique, et surtout un final offrant un message puissant et pessimiste. Que demander de plus ? End of watch est une claque qui propose une vision à la fois prenante et original du film de flics. Passionnant et réaliste, ce film est une plongée froide et sombre dans le monde des flics de LA. Brisant les codes du genre, faisant de ses personnages des êtres humains et non pas des caricatures ou des idéaux américains, ils sont attachants et intéressants à suivre aussi bien dans leur vie de famille que pendant leur patrouilles mouvementées. La réalisation est intéressante (une fois qu'on a intégré le fait que tout le monde se balade avec une caméra), elle offre une vision presque documentaire et dynamise les gunfights. Le montage est rapide mais pas "trop" (en tout cas ce n'est pas gênant pour la compréhension des scènes), cela participe à l'ambiance. En conclusion, End of watch est un excellent film, violent et prenant, qui offre des personnages attachants et un message pessimiste sur la société. Génial !
Bon déjà, faut partir du postulat de départ que dans ce film tout le monde se ballade avec des caméras. A partir de là, une fois l'idée bien intégrée, End of Watch est un électrochoque comme rarement cette année. Avec son réalisme poussé à fond, sa monté en puissance folle et son final intense et remarquable, ce presque documentaire remet en place un bon nombre d'idées et montre la police sous plusieurs angles, celui professionnel et celui personnel. Ces deux aspects sont aussi bien travaillés l'un que l'autre pour proposer un dosage parfait qui vient alimenter l’empathie grandissante pour cette galerie de personnages torturée, froid, fou et dangereux. réalisme que l'on retrouve dans les situation traitées, dans les anecdotes entendues, dans l'environnement malsain et dans l'interprétation extraordinaire de Jake Gyllenhaal et Michael Peña. Mention spéciale à Frank Grillo qui pulvérise l'écran lors d'un monologue incroyable. David Ayer est un réalisateur/scénariste qui a déjà fait ses preuves, mais qui trouve avec End of Watch son film le plus complet et le plus marquant.