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Un visiteur
2,5
Publiée le 17 novembre 2012
Une plong�e dans l'univers des flics de L.A facon reportage plut�t r�ussie, avec 2 protagonistes principaux de talent ; ceux qui ne jurent que par les blockbusters passeront leur chemin ; les autres appr�cieront ce t�moignage de la violence urbaine am�ricaine.
David Ayer a toujours tenu à procurer au cinéma qu’il écrit et/ou réalise une authenticité appuyée. De son expérience personnelle en tant que Marines et son enfance dans le quartier de South Central (quartier de Los Angeles où l’action principale de End of Watch se déroule) il a su tirer une vérité première qu’il tend à retranscrire cinématographiquement ; même si le facteur fiction force à caricaturer certains traits fondamentaux. De cette démarche, End of watch en est le parfait résultat. Une immersion totale au cœur des quartiers difficiles de Los Angeles et ce n’est pas le peu de connotations réac qui effacent la force et la vérité de son récit. L’immersion formelle quant à elle, se fait par la force d’une mise en scène où l’angle choisit, chaque plan, est le reflet subjectif d’une caméra toujours justifiée dans la narration, ici celle de Brian Taylor (Jake Gyllenhall), là les caméras embarquées dans les voitures de police… De ce fonctionnement, douloureux pour le spectateur lors de certaines scènes en tout début du film (aucun plan stable, voire brouillon), naît une immersion indéniable. Si cette sensation de promiscuité est en premier lieu à mettre au crédit de la mise en scène c’est à niveau égal de l’interprétation des comédiens. Jake Gyllenhall magnétise l’écran à chacune de ses apparitions et forme avec Michael Pena un duo à inscrire dans les plus crédibles des cops movies. Le reste du casting impressionne également de vérité dans le jeu. Le film flirt donc avec le polar nihiliste qui parle d’hommes, dans une ambiance ancrée au plus proche de la réalité. Si on peut émettre un bémol sur la compilation d’« affaires » auxquelles le duo se confronte, on passe facilement outre par l’intensité de la mise en scène de D. Ayer, fidèle à ses précédentes réalisations. End of watch procure donc une intensité rare, une sorte d’adrénaline dont la forme même du film contribue à cette immersion. Une fois le procédé le film dévoile toute son intensité. http://requiemovies.over-blog.com/
Très bon film, j'ai aimer l'histoire ne tourne pas que autour du cartel et des flics, il y a de l'amour, de l'amitié, de la tristesse et de la joie, un bon mélange pour un vrai film et un faux "reportage" sous forme de réalité! A voir!
Après le film fantastique (Blairwich project, Paranormal activity, Cloverfield, Rec, Chronicle…) et la comédie teenage (Project X), c’est au tour du polar d’utiliser le found footage. La grande idée de David Ayer, c’est de doubler le dispositif de caméra embarquée tel qu’il existe vraiment dans la police américaine avec la caméra amateur d’un de ses héros, flic débutant au LAPD et filmeur compulsif. Le gars ne lâche absolument jamais sa caméra, même au plus fort d’une intervention. Il a même bricolé un système de caméra cachée pour lui et son équipier. Une fois que le spectateur a accepté ce principe, pas très plausible c’est sûr, mais qu’une intro ultra-vitaminée a réussi à lui faire gober, il devient le passager halluciné d’un sacré trip cinématographique, un boddy movie comme il n’en a jamais vu. Parti pour patrouiller dans les rues de LA avec Jake Gyllenhaal et Michael Pena (méconnaissables et tous les 2 parfaits), on se retrouve vite fait en plein rodéo au pays de l’ultraviolence. C’est comme si ces 2 types attiraient les affaires les plus sensationnelles et les plus glauques, pas une minute à eux, le mal absolu guette à tous les coins de rue !... C’est une des limites du film : On a du mal à croire à ce quotidien sans répit, à cette avalanche de coups de feu, à ce défilé incessant de tueurs grotesques et débiles. L’autre limite tient au filmage lui même. Les images sont souvent très moches, leur profusion et la nervosité du récit n’y change rien, c’est moche. Et parfois très confus. La bagarre de Zavela avec le black ou la scène de l’incendie sont un modèle d’indigence, le son fait ce qu’il peut pour sauver la mise. Le principe des caméras embarquées bien sûr ne suffit pas. Il faut à David Ayer d’autres images pour lier sa sauce, et parfois on a un peu du mal avec ces points de vues complémentaires. Points de vue de qui, justement ? A quel regard correspondent ces caméras portées et baladeuses qui viennent casser le sentiment d’immersion que nous avions jusque là - et nous rappellent à quel point tout ceci est évidemment fabriqué. Ceci dit, End of Watch reste un film impressionnant et plutôt bien foutu. Un polar sous-tension qui n’oublie jamais les bases du boddy movie : l’humour et la complicité de son tandem de héros. Dans le genre, la séquence du mariage est peut-être celle que je préfère.
Un gros gros coup de coeur pour End of Watch ! Ce film tourné en found footage, proche d'un document aire, nous montre la vie de deux policiers principalement quand ils sont sur le terrain, mais aussi concernant leurs vies personnelles. Jake Gyllenhaal et Michael Peña sont absolument extraordinaires. On ressent une grande complicité entre ces deux amis et coéquipiers. Leurs interventions sont plus ou moins différentes mais restent toutes pour la plupart choquantes (et dire que cela arrive dans la vie réelle...) A vouloir faire leur travail correctement pour faire respecter la loi, ces deux officiers vont finir par se prendre au piège des gangs... Action, humour, angoisse, découverte macabre, déconnade... bref un mélange de tout ceci qui fait ressortir le charme et l'horreur de ce film. Je dirais que End of Watch est dans le même registre que Polisse, avec une touche d'humour en plus. A voir absolument ! Toutes mes autres critiques sur cinephile-critique.over-blog.com
Le principe du film est vraiment sympa, à savoir suivre les policiers dans un genre casi documentaire pour faire comme si nous étions à leurs côtés dans leurs intervention. J'ai trouvé que le film en soit était franchement réussi, en montrant aussi bien des scènes choquantes que des scènes de où les personnages s'envoient des vannes. Ces situations sont essentiels pour que le spectateur s'imprègne bien de l'ambiance au sein de ses brigades mais aussi de l'attachement et la confiance indispensable qu'ont les flics avec leur partenaire. Le duo d'acteurs fonctionnent à merveille. Leur personnage sont très bien développés ainsi que leur psychologie et leur lien d'amitié. Même les membres du gang mexicain jouent bien car on les déteste du début à la fin du film, et ce même s'ils sont un peu caricaturaux. Le scénario est également très bien pensé avec une multitude de situations s'enchaînant et le mystère de savoir sur quoi ils vont tomber à chaque intervention (comme si on y était). Il y a cependant un petit bémol pour moi: le principe de la caméra embarquée est clairement sur ce film un point fort mais c'est aussi a double tranchant car lors des scènes d'actions on devine plus que ce que l'on voit. Alors si on accepte le principe du film, ça passe quand même plutôt bien mais il y a notamment une scène qui est totalement indigeste: Lorsque Zavala se bat avec le black dans l'appartement. On ne voit rien. C'est dommage. Si non, pour ce qui est de la fin du film, spoiler: elle me laisse un petit gout amer car j'étais un peu dégoûté de la mort de Zavala mais d'un autre côté, si le film veut rester dans le ton réaliste qu'il a, ce passage était essentiel . End of watch est vraiment une belle réussite pour un pari plutôt osé.
Apres le genre caméra à l'épaule vis à vis du style "horreur", "catastrophe" ("rec", "cloverfield","PA"...). Voila que l'on s'attaque à un film d'un plus coup de poing^^. Filmé de cette façon, mais en même temps en caméra embarquée (lors des arrestations par exemple). Comme cela se fait aux Etats Unis. LE film fait un peu docu / action. Quelques scènes un peu grosse, certes ; mais de bon acteurs et quelques pointes d'humour noir qui font plaisir. Il est vrai que la caméra à l'épaule est ici, assez ennivrante et c'est quand même bien dommage. MAis filmer un film de ce genre, on ne peut éviter cela lors des "affrontements" (cela a été également le cas pour REC, un du nom ou d'autres films...). LE scénario mais n'est pas spécialement exceptionnel, mais la façon, la mise en scène. Elle, donne tout le ton au film (et ceux, toujours malgrès ; une caméra une peu trop bougeante et donc assez fatiguante pour les yeux et pour la tête). On ressort secoué par ce que l'on vient de voir (passons le petit coté un peu nauséux, mais qui je pense passera un peu mieux à la TV ou en directors cut...), et on comprend que les flics de chez nous n'ont absolument rien avoir avec ceux de la haut (même si on le savait deja par le biais des caméras embarquées, ou des vidéos via les hélicoptères lors des courses poursuites). Bref, un film coup de poing ; qui nous en met plein la vue et dont ; il y avait longtemps que je n'avais pas vu! A voir absolument!
Dans le genre largement balisé du buddy movie, version buddy cop film, End of Watch figurera plus qu'honorablement mais sera assez vite oublié. Rien de vraiment original en effet, ni le mixage ethnique de l'équipage de flics, ni l'alternance vie privée, vie professionnelle, ni les poursuites de voitures toutes sirènes hurlantes, ni les échanges de tirs, maintenant à l'AK47 certes, ni la médaille, ni même la guerre des polices! Les méchants sont ici des blacks féroces ou des hispanos cruels, la toile de fond, les quartiers périphériques de L.A., rien de nouveau donc. La paire d'acteurs fait le job, mais le scénario pas vraiment gonflé par l'humour ou le deuxième degré, finit parfois par nous barber tant il est prévisible. Belle trouvaille, enfin, de caméra portée par l'un des deux protagonistes, pour rapprocher le spectateur de l'action.
Un immersion dans des quartiers malfamés de L.A. à travers les patrouilles de deux flics et amis. La réalisation caméra à l'épaule ainsi qu'à travers la camera intérieure des voitures de patrouilles du LAPD est la meilleure solution car ça nous met encore un peu plus dans l'ambiance. La crédibilité du film en sort grandie. Le duo Jake Gyllenhaal-Michael Peña est très bon. La ville de Los Angeles tient un rôle plus qu'important ici, qu'elle soit filmée de jour ou de nuit. J'avais apprécié "Bad Times" du même réalisateur et j'ai apprécié également ce "End Of Watch".
David Ayer est un réalisateur à suivre, il l'a démontré avec ses films précédents, étrangement celui-là, plus moderne dans sa réalisation, est un cran en-dessous
Courez voir ce film. Outre le fait qu'il rend hommage (sans le vouloir) aux flics de terrain (la patrouille), il réussi à être vif et sans complexe. Le duo marche très bien, et est très attachant. J'ai bien aimé la vision de ces presque trentenaires, fraîchement marié, bientôt pères, un peu insouciant mais très (adultes/matures) dans leurs interventions professionnels. Les répliques fusent. La fin est attendus mais on passe un super moment.
Film tourné constamment avec une caméra qui bouge censée etre une caméra temoin amateur. Un exercice de style déjà beaucoup usité, qui n'apporte plus rien. Et en plus ça fatigue les yeux du spectateur car ça bouge tout le temps !!! Bref un film de plus sur les gangs et sur le cauchemard américain...
Si "Les Experts+nom de ville" n'existaient pas, ce serait un bon film que passerait TF1, le soir, et dont on reparlerait 1 minutes ou 2 le lendemain avec les copains. Mais puisque la grande entreprise de lavage de cerveau ne nous offre même pas ça, on va au cinoche, et ça permet de s'attarder sur quelques détails. L'aspect amateur des caméras embarqués ne cherche pas à faire vrai, à nous fourrer l'odeur du bitume dans nos narines. C'est une mise en image d'une société et de gens imprégnés de télé réalité, sans pour autant que le sujet soit abordé. Nos deux cow-boys sont flics avec professionnalisme et mentalité adolescentes de jeux vidéos, sans que l'un empêche l'autre. Ils nous protègent jusqu' à un certain point... dont ils ne sont pour rien dans la délimitation brutale qui se ressert autour de nous... Gyllenhaal nous fait oublier ses autres rôles qui lui collent à la peau avec un naturel de grand acteur, les ambiances et seconds couteaux sont crédibles donc réussis, même si le filon Training Day n'est pas transcendé, restant en deçà du grand Denzel, mais cette référence n'existe que parce que David Ayer était déjà dans l'équipe, or comme il a bien bossé et ne se fout pas de notre gueule de mangeurs de pop corn bientôt sous les lampions de Noël, je conseille. Remettons à 2013 les faillites économiques et les hausses de prix, les missiles religieux et impérialistes, Saint Cinéma veille encore sur nous un peu, "serve and protect".
Un pur film de gangs à l'amerciaine, immergé "coté flics de LA", on est bien embarqué (plans de camera) dans la jungle urbaine avec ce duo de cops amusants et explosifs. Des grosses fusillades, des bonnes repliques de gangsters, ca dégage plutot bien ce end of watch