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    Portrait au crépuscule
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    3,4
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    33 critiques spectateurs

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    Jean-françois Passé
    Jean-françois Passé

    122 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 mars 2012
    une variation sur le thème du viol , ou la victime quitte son mari pour rejoindre l'un de ses violeurs , policier , espérant le ramener à une certaine humanité empreinte d'amour ! c'est assez glauque avec toutefois des scènes assez drôles quand elle lui répète souvent : je t'aime ..... pour l'urbanité russe , à voir
    alseberg
    alseberg

    3 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mars 2012
    Thème originalement traité. Quelques scènes marquant la création préméditée de la passion du flic pour la fille joliment filmées. Sombre mais poétique.
    Paul F.
    Paul F.

    12 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 mars 2012
    C’est l’histoire, bien étrange, d’une jeune femme qui subit une atroce agression de la part d’un flic, qui va retrouver sa trace et se coller à lui, par amour, par vengeance ? On ne le saura jamais. Toujours est-il que ce film dérange par sa froideur et sa dureté de ton, avec en toile de fond le tableau d’une Russie plutôt en mauvais état, alcoolisme de masse, corruption, délabrement des banlieues etc. A bien y regarder, on ne sait pas trop où la réalisatrice veut nous emmener, soit que la jeune femme veuille conjurer le sort en se donnant à son agresseur, soit qu’elle utilise cette situation nouvelle pour s’échapper de son quotidien qui finalement plombe sa vie. Mystère ! Mais le film tient la route, d’abord pour le jeu de ses acteurs tout en non-dits, ensuite par son climat général sur cette Russie qu’on ne connaît pas mais qu’on imagine loin de nos valeurs morales, et enfin par cette façon de filmer qui montre bien toute la désespérance d’un peuple… résigné. 3 étoiles.
    Thierry M
    Thierry M

    166 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 février 2012
    Film d' une extreme pauvreté, franchement on se demande ou la realisatrice veut en venir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 28 février 2012
    [...] Que répondras-tu à ces hommes insanes, déchireurs de chairs vivantes, sans la pitié des faibles et des appels lointains de la femme en détresse. Que répondras-tu quand la noirceur des monstruosités humaines aura, de toute ta vie, dévorée la ligne encombrée, à jamais et jusqu'au plus profond des os. Que répondras-tu quand la bascule jouera à se tourmenter de toi et à te voir soumise aux regards spermatiques de tes assaillants, des êtres vivants ? [...]
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    83 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 février 2012
    Si c'est une description de la décadence d'un grand pays....
    mais j'ai été incapable de la recevoir; trop c'est trop !!!

    Au début, plusieurs voitures s'arrêtent, sollicitées par Marina: trace ou soupçon d'humanité= 0; la sauvagerie est partout....

    Et puis, la vengeance de cette jeune femme déroutante est particulièrement insolite.
    On est dérouté par son comportement, presque autant que par les policiers véreux et ignobles....
    Mais y a t'il un personnage dont on comprend le comportement ?

    J'ai été intéressé mais bien dérouté...ce qui fait que je suis resté, très extérieur; dommage !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 26 février 2012
    Comment peut-on donner autant d'étoiles à un navet pareil.
    Je commence à croire que les commentaires des spectateurs émanent des professionnels du référencement.
    Pour qu'un film soit "bon" il doit quand même remplir un minimum de critères.
    A part l'idée de cette "possible" variante du syndrome de Stockholm je ne vois pas ce qu'on lui trouve à ce film.
    tixou0
    tixou0

    709 abonnés 2 003 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 février 2012
    Marina, la trentaine, vit une existence plutôt confortable, apparemment sans histoires. Mais cela n'est que façade : mal mariée à un homme d'affaires faible à tout point de vue, confrontée au quotidien avec la violence ordinaire (elle est psychologue scolaire, et les parents qui battent, voire abusent leurs enfants, se succèdent dans son bureau - impuissante, elle est de plus en plus désenchantée face à ces "monstres" - dont elle découvrira avec horreur sur le tard une variété que son empathie naturelle ne pouvait lui permettre d'imaginer), elle est en mal de repères et de sens à donner à sa vie. Le hasard va lui faire croiser à deux occasions rapprochées Andreï, un policier en tenue au comportement de bête fauve : après un prologue où elle n'est que témoin auditif d'un premier viol en réunion dont il est l'auteur, elle sera à son tour victime des mêmes exactions, la malchance (et un talon cassé) l'ayant fait s'égarer dans une banlieue sinistre où elle entame sa propre descente aux enfers. La souillure sert de déclencheur à la jeune femme : en se donnant l'occasion de retrouver son violeur, elle se vengera pense-t-elle, et de la façon attendue croyons-nous, en la voyant briser une bouteille et se glisser derrière le flic dévoyé dans l'entrée de son immeuble. La suite cependant, éminemment dérangeante, est très loin d'être prévisible !
    Ce "Portrait au crépuscule" (beau titre, à double sens, comme on le découvre vers la fin du film) est confondant de noirceur, à la fois par la fiction proposée (l'étrange romance de Marina et Andreï) et par la toile de fond du drame : la Russie d'aujourd'hui, gangrénée sans appel par la corruption et le traditionnel alcoolisme, la Russie ici périurbaine et populaire (mais la "bourgeoisie", le milieu d'origine de l'héroïne, ici en arrière-plan, n'est guère plus reluisante !), que sa caméra montre non pas avec voyeurisme, mais avec une précision glacée de documentariste.
    Acteurs inconnus chez nous (et même amateurs pour la plupart) impressionnants (surtout le couple improbable central - Olga Dykhovitchnaia/Marina étant aussi co-scénariste et co-productrice), mise en scène tendue pour atmosphère étouffante : belle première réalisation au récit fort et maîtrisé pour Anguelina Nikonova, si "russe", dans ses excès-mêmes (quand Bien et Mal réalisent ensemble une chorégraphie contre nature et fascinante). Récompensé dans déjà 6 festivals, ce film, malheureusement distribué confidentiellement, est à découvrir.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 février 2012
    Excellent film. C'est une plongée dans les profondeurs troubles des rapports entre la masculinité et la féminité. Le plus vulnérable et le moins résistant, n'est pas toujours celui qu'on pense, malgré sa force et sa violence. Et il y a quand même un arrière plan d'humanité dans une société assez dure. L'impunité d'une police mal payée est certainement un des problèmes sérieux de la Russie. Un pays qui remonte la pente de l'échec de l'URSS.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 février 2012
    Déjà c'est une surprise : pas de plan marketing, ni une pub, rien, très peu de salles. Juste des prix de festivals, et donc une réputation... Et c'est une bonne surprise. A cause d' un portrait de femme âpre, d'un propos viscéral, et d'une critique sociale confinant au dégoût pur et simple,le film a rebuté bon nombre de spectateurs, le jugant désespérant. Pourquoi pas? Parce que à peu de choses près les péripéties dramatiques du film ont déjà été traitées dans par le cinéma hollywoodien, et ce qui fait (toute) la différence réside dans le traitement des thèmes, leur mise en scène, dépourvu des clichés qui, par la quantité déversée sur nos toiles de ciné, nous lavent le cerveau, doucement mais sûrement. Cette Russie loin de l'occident a des airs de nous-mêmes, pays blanc, aux ramures de démocratie, et de société de consommation, le verni et les racines en moins. Une scène clef : un viol commis par des uniformes policiers remplis d'hommes naturellement naïvement véreux. Une autre scène clef : le leader de ces représentants de l'Etat qui suit la victime comme un chien parce qu'elle lui a dit je t'aime comme un chat jouant avec une souris, réveillant un coeur à demi mort sous la crasse alors qu'il est incapable de vivre. Entre les deux c'est la trajectoire d'une petite bourgeoise qui cherche à se fonder une vie, avec un sens, parce qu'il faut bien qu'on soit né pour quelque chose, et doit alors faire face à sa soumission de femme paillasson à son mari alors qu'elle a l'argent de son père dont il profite, à ses amies dont une maîtresse du mari, à son amant pas très vaillant qui peut aider professionnellement son mari un peu bobo russe qu'elle n'aime pas, son entourage dit intime qui veut profiter du statut de classe moyenne dans l'ennui du banal, son métier d'assistante sociale où elle côtoie la violence alcoolique et la pédophilie taboue sur des enfants qui remplaceront leur parents comme tourne la roue de la vie, et l'animosité générale des gens envers ce qui les sort de leur grisaille affectueuse comme l'habitude. Elle va secouer tout ça, car elle n'y est pas inférieur pour se laisser faire, et est même au-dessus de cela, amas de préjugés confortables. Et cela ne l'emmène nulle part. Pas de lendemains qui chantent un happy end, pas de cette essence espoir dans le moteur Homme. C'est la crise du pétrole. Film noir. Il pollue nos âmes douillettes comme un bon saut dans une neige froide après un sauna apaisant. J'ai trouvé ce "Portrait au crépuscule" vivifiant, malgré son long titre. C'est pas pour tout le monde sans être conceptuelle, mais juste par l'émotion. J'ai apprécié cela aussi.
    Alain K
    Alain K

    7 abonnés 1 critique Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 février 2012
    vision realiste et desespere d'une russie post sovietique et d'une humanite qui se cherche
    willyzacc
    willyzacc

    79 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 février 2012
    Un film qui transpire le désespoir, tout le long. De scènes de viols en scènes de sexe.. L'actrice principale est très attachante et en même temps son personnage rend fou le spectateur, par ses choix à la limite de la folie(?). Du côté de l'image elle est trop froide, trop numérique. Un film déroutant.
    stebbins
    stebbins

    507 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 février 2012
    Profondément étonnant, ce premier long métrage tourné avec des moyens dérisoires s'avère une très jolie surprise. Alors que Portrait au Crépuscule démarre un peu en catastrophe ( au détour d'une scène de viol gauche comme pas deux ) il se poursuit dans un sentiment de trouble, constamment intriguant et même captivant... L'actrice principale, tout simplement excellente, est pour beaucoup dans cette sensation de perplexité qui perdure une fois la projection achevée : on ne saura jamais ce qui motive véritablement son personnage, ce qu'elle attend de ses agresseurs et de ses proches, ce qu'il advient de son aspiration ultime. Portrait au Crépuscule montre, mais ne démontre : un environnement hostile, dégueulasse, des personnages pathétiques voire excécrables, des intérieurs décrépits et / ou enfumés, des saucisses et des petits pois badigeonnés de sauce ketchup bas de gamme, des restaurants-karaoké dépressifs... toute une galerie misérable de laquelle cette femme n'attend plus grand-chose, cherchant simplement à vivre à côté d'elle tout en suivant son chemin intérieur. Bien que le film refuse la psychologie et les interprétations réductrices ( bien au contraire ! ), cette introspection permanente est ce qui fait sa force et son grand mystère. On en sort médusé...
    vidalger
    vidalger

    326 abonnés 1 252 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 avril 2013
    Il ne manque pas grand chose à ce premier film d'une inconnue pour devenir un film culte, le symbole de la faillite des relations humaines dans un post-soviétisme déjà crépusculaire, l'annonce d'une source d'inventivité d'un nouveau cinéma se situant à une hauteur stratosphérique de ce qu'on filme en France ou en Amérique par exemple. Sur un scénario extraordinaire d'invention et dénué de toute roublardise, étonnant à chaque scène, la réalisatrice pousse l'exorcisme du mal qui ronge son pays et son peuple jusqu'aux dernières limites du soutenable. Sans voyeurisme mais aussi sans aucune mièvrerie, cette histoire de la première vie de Marina (exceptionnelle interprétation d'Olga Dihovichnaya) toute en hypocrisie et en lâcheté se transforme à la suite d'un viol sordide en une nouvelle vie dépouillée d'amour propre, de faux-calcul, une nouvelle lucidité grinçante et violente. Le policier sordide (Sergueï Borissov étonnant de sincérité dans un rôle plutôt difficile à soutenir) devient le catalyseur de cette transmutation d'un ange à qui tout a réussi (ah la scène de l'anniversaire!) en un zombie qui ne recule devant aucune bassesse pour assouvir son désir de vivre vraiment.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 février 2012
    j'adore se film c'est vraiment un film fantastique... vite qu'il sorte !
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