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    Portrait au crépuscule
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    3,4
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    33 critiques spectateurs

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    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    124 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 septembre 2019
    Le cinéma russe s’exorcise, on n’a pas fini de s’en rendre compte. Toujours il cherche l’envers de ses causes malheureuses, mais la profondeur du miroir ne dépend pas toujours de la taille des maux. Ici, son portrait est pris au crépuscule avec un appareil qui conserve la mémoire de son ancien propriétaire, et il va servir au au passage à préserver le souvenir d’une de ces amours sordides entretenues entre les murs insalubres d’immeubles graffités.

    Marina, personnage principal, est assistante sociale, la profession la plus ironique dans la préfiguration par Nikonova d’un Rostov-sur-le-Don fait de monstres créant d’autres monstres, de générations monotones d’alcooliques, de violeurs, de violents et de malheureux. Cette déséspérante machine infernale d’un peuple à l’agonie se purge par l’irrespect et une bureaucratie encastrée dans des impasses kafkaïennes.

    Les films, eux, demeurent, et les photographies aussi, figeant le quotidien dans une image presque normale. Pour mériter de faire sa photographie, encore faut-il que Marina mérite d’être violée. Car elle est là la véritable horreur : pour les policiers miliciens qui portent l’uniforme pour s’élever d’une mer de monstres, c’est presque une faveur et une porte d’entrée vers l’autosatisfaction de sentir qu’on est tous pareils. Mieux vaut ça que la taule, marmonnent-ils en jetant un billet cynique sur le lieu de leur crime, prix au rabais de leur conscience tranquille.

    Victime de la prostitution sans y avoir jamais pris part, Marina se transforme, comme si elle souffrait moins depuis qu’elle était empêtrée dans une réflexion sociétale presque philosophique devenue passionnante sans préavis. Finie l’assistante sociale : d’abord le reniement, puis la colère, puis la résignation. Les stades d’un état terminal de la pensée au cours duquel elle va commencer par s’assister elle-même et aimer son prochain. L’aimer même s’il a appris la haine et qu’il rejette le mot sans pouvoir s’expliquer, ni rien expliquer.

    Pourtant il y a des mots et une douce action dans les recoins du film, un filet d’affection qui se fraye un chemin dans les sources du mimétisme générationnel, difficile à comprendre car l’on conçoit mal qu’un film russe puisse ne pas traiter de destruction mutuelle. Chaque film russe, aussi déprimant soit-il, offre sa propre échappatoire à ses vicissitudes, plus ou moins facile à emprunter. Chez Nikonova, elle a la poésie d’une photo prise au moment où la lumière est la moins propice. Elle aussi a filmé des actes sanguins, sanguinolents et injustes sous le pire jour de ses concitoyens et de son pays. Pourtant elle en a fait naître une lueur.

    https://septiemeartetdemi.com/
    tixou0
    tixou0

    709 abonnés 2 002 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 février 2012
    Marina, la trentaine, vit une existence plutôt confortable, apparemment sans histoires. Mais cela n'est que façade : mal mariée à un homme d'affaires faible à tout point de vue, confrontée au quotidien avec la violence ordinaire (elle est psychologue scolaire, et les parents qui battent, voire abusent leurs enfants, se succèdent dans son bureau - impuissante, elle est de plus en plus désenchantée face à ces "monstres" - dont elle découvrira avec horreur sur le tard une variété que son empathie naturelle ne pouvait lui permettre d'imaginer), elle est en mal de repères et de sens à donner à sa vie. Le hasard va lui faire croiser à deux occasions rapprochées Andreï, un policier en tenue au comportement de bête fauve : après un prologue où elle n'est que témoin auditif d'un premier viol en réunion dont il est l'auteur, elle sera à son tour victime des mêmes exactions, la malchance (et un talon cassé) l'ayant fait s'égarer dans une banlieue sinistre où elle entame sa propre descente aux enfers. La souillure sert de déclencheur à la jeune femme : en se donnant l'occasion de retrouver son violeur, elle se vengera pense-t-elle, et de la façon attendue croyons-nous, en la voyant briser une bouteille et se glisser derrière le flic dévoyé dans l'entrée de son immeuble. La suite cependant, éminemment dérangeante, est très loin d'être prévisible !
    Ce "Portrait au crépuscule" (beau titre, à double sens, comme on le découvre vers la fin du film) est confondant de noirceur, à la fois par la fiction proposée (l'étrange romance de Marina et Andreï) et par la toile de fond du drame : la Russie d'aujourd'hui, gangrénée sans appel par la corruption et le traditionnel alcoolisme, la Russie ici périurbaine et populaire (mais la "bourgeoisie", le milieu d'origine de l'héroïne, ici en arrière-plan, n'est guère plus reluisante !), que sa caméra montre non pas avec voyeurisme, mais avec une précision glacée de documentariste.
    Acteurs inconnus chez nous (et même amateurs pour la plupart) impressionnants (surtout le couple improbable central - Olga Dykhovitchnaia/Marina étant aussi co-scénariste et co-productrice), mise en scène tendue pour atmosphère étouffante : belle première réalisation au récit fort et maîtrisé pour Anguelina Nikonova, si "russe", dans ses excès-mêmes (quand Bien et Mal réalisent ensemble une chorégraphie contre nature et fascinante). Récompensé dans déjà 6 festivals, ce film, malheureusement distribué confidentiellement, est à découvrir.
    willyzacc
    willyzacc

    79 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 février 2012
    Un film qui transpire le désespoir, tout le long. De scènes de viols en scènes de sexe.. L'actrice principale est très attachante et en même temps son personnage rend fou le spectateur, par ses choix à la limite de la folie(?). Du côté de l'image elle est trop froide, trop numérique. Un film déroutant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 avril 2012
    Décidément, seules les femmes sauraient-elles dépasser l'éternel recommencement induit par la loi de talion? Après Revenge de Susanne Bier, brillant essai théorique sur la manière à adopter pour rompre avec la règle de "l'œil pour œil", voici débarqué de Russie, présenté par deux femmes, conjointement réalisatrices, actrices et productrices ce Portrait au Crépuscule, comme un ultime cliché d'un pays au déclin. Et sans doute près à se relever plus éclatant encore.

    Dans la région de Rostov, les criminels pullulent et les pires d'entre eux sont voués à rester impunis, puisqu'il s'agit bien souvent de la police elle-même. Après My Joy, film Ukrainien sorti l'an passé, on n'en finit plus de voir un portrait au vitriol de l'ex-Union Soviétique: corruption, violence et loi du silence comme sainte trinité. Accablant. Une patrouille de flics, dont c'est visiblement l'habitude, s'en prend à Marina et lui font subir divers sévices sexuels. Meurtrie mais pas abattue, la jeune femme doit faire face à l'indifférence générale, à la défiance de la police et à l'hypocrisie de son entourage, avec qui elle décide de régler ses comptes lors d'une fête d'anniversaire qui rappellera les grands moments de Festen. L'histoire aurait pu s'arrêter là si elle ne tombait pas nez à nez avec un de ses agresseurs dans un troquet des plus rustiques. A l'évidence, ce bourreau ordinaire ne la reconnaît même pas, et la courageuse Marina se lance dans une quête éperdue: séduire ce monstre pour le comprendre, et peut être même le guérir.

    Humaniste, voire utopique, dans sa conception même de la justice, Portrait au Crépuscule est une recherche constante dans l'optique de briser l'éternel cycle de la violence. Assistance sociale au civil, Marina a l'habitude de traiter les maltraitances d'enfants, à un point même qu'elle en vient à avoir du dégoût pour ces passives victimes, vouées soit à devenir des êtres incapables de prendre leur destin en main, brisés par une enfance malheureuse, ou des monstres ordinaires reproduisant tel quel le système éducatif reçu. En entrant dans l'antre de son agresseur, Marina apprend à le connaître, et va jusqu'à lui donner l'amour qui lui faisait cruellement défaut. Si on peut railler le caractère naïf d'une telle solution, il faut absolument louer le courage intellectuel dont elle fait preuve.

    Défiant la tête haute la victimisation, ces cinéastes présentent une Russie consciente de ses défauts mais avide de s'en sortir. Sans jamais se départir d'une constante tension dans la narration, si le message peut être aussi bien entendu d'un point de vue théorique, c'est car, indéniablement, les petits plats on été mis dans les grands, et un fin gourmet ne saurait trouver à redire de cet met concocté avec patience et, mieux encore, bienveillance.
    traversay1
    traversay1

    3 645 abonnés 4 878 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mars 2012
    Deux femmes sont à l'origine de Portrait au crépuscule : Angelina Nikonova et Olga Dihovichnaya, qui ont co-écrit son scénario, la première réalisant et la deuxième jouant le rôle principal, celui de Marina.. Des regards féminins sur un monde de brutes, bestial, machiste, bref, la société russe post-communiste et néo-capitaliste. Le film n'est pas pour autant un simple tableau de moeurs, accablant et brutal, comme peuvent l'être, chacun à leur manière, Sibérie Monamour et Elena. Là où l'on s'attend à une descente aux enfers de Marina -un talon cassé et tout se détraque-, après son viol, c'est à une révolution psychologique et comportementale de la jeune femme que l'on assiste (voir la scène du dîner d'anniversaire). Le film a l'intelligence de laisser planer un mystère sur ses motivations, sa vengeance ne sera pas violente mais tendre, comme si l'amour était l'unique remède à l'indifférence et à la violence. Portrait au crépuscule est fondamentalement noir et rugueux, mais il est tempéré par quelques répliques et scènes teintées d'humour. Si le film avait été un bloc naturaliste, il aurait été insupportable et sordide. En utilisant un nuancier subtil d'émotions, Nikonova n'altère en rien la puissance de son projet, elle l'approfondit, le dilate et le rend passionnant et accessible à de multiples interprétations.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 28 février 2012
    [...] Que répondras-tu à ces hommes insanes, déchireurs de chairs vivantes, sans la pitié des faibles et des appels lointains de la femme en détresse. Que répondras-tu quand la noirceur des monstruosités humaines aura, de toute ta vie, dévorée la ligne encombrée, à jamais et jusqu'au plus profond des os. Que répondras-tu quand la bascule jouera à se tourmenter de toi et à te voir soumise aux regards spermatiques de tes assaillants, des êtres vivants ? [...]
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 février 2012
    Déjà c'est une surprise : pas de plan marketing, ni une pub, rien, très peu de salles. Juste des prix de festivals, et donc une réputation... Et c'est une bonne surprise. A cause d' un portrait de femme âpre, d'un propos viscéral, et d'une critique sociale confinant au dégoût pur et simple,le film a rebuté bon nombre de spectateurs, le jugant désespérant. Pourquoi pas? Parce que à peu de choses près les péripéties dramatiques du film ont déjà été traitées dans par le cinéma hollywoodien, et ce qui fait (toute) la différence réside dans le traitement des thèmes, leur mise en scène, dépourvu des clichés qui, par la quantité déversée sur nos toiles de ciné, nous lavent le cerveau, doucement mais sûrement. Cette Russie loin de l'occident a des airs de nous-mêmes, pays blanc, aux ramures de démocratie, et de société de consommation, le verni et les racines en moins. Une scène clef : un viol commis par des uniformes policiers remplis d'hommes naturellement naïvement véreux. Une autre scène clef : le leader de ces représentants de l'Etat qui suit la victime comme un chien parce qu'elle lui a dit je t'aime comme un chat jouant avec une souris, réveillant un coeur à demi mort sous la crasse alors qu'il est incapable de vivre. Entre les deux c'est la trajectoire d'une petite bourgeoise qui cherche à se fonder une vie, avec un sens, parce qu'il faut bien qu'on soit né pour quelque chose, et doit alors faire face à sa soumission de femme paillasson à son mari alors qu'elle a l'argent de son père dont il profite, à ses amies dont une maîtresse du mari, à son amant pas très vaillant qui peut aider professionnellement son mari un peu bobo russe qu'elle n'aime pas, son entourage dit intime qui veut profiter du statut de classe moyenne dans l'ennui du banal, son métier d'assistante sociale où elle côtoie la violence alcoolique et la pédophilie taboue sur des enfants qui remplaceront leur parents comme tourne la roue de la vie, et l'animosité générale des gens envers ce qui les sort de leur grisaille affectueuse comme l'habitude. Elle va secouer tout ça, car elle n'y est pas inférieur pour se laisser faire, et est même au-dessus de cela, amas de préjugés confortables. Et cela ne l'emmène nulle part. Pas de lendemains qui chantent un happy end, pas de cette essence espoir dans le moteur Homme. C'est la crise du pétrole. Film noir. Il pollue nos âmes douillettes comme un bon saut dans une neige froide après un sauna apaisant. J'ai trouvé ce "Portrait au crépuscule" vivifiant, malgré son long titre. C'est pas pour tout le monde sans être conceptuelle, mais juste par l'émotion. J'ai apprécié cela aussi.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 mars 2012
    Avec "Elena" sorti récemment, voilà un autre film russe qui n'a pas dû recevoir le label de l'office du tourisme local ! En tous cas, "Portrait au Crépuscule" porte bien son titre : Russie crépusculaire, environnement glauque, personnages pathétiques... une société contemporaine sans repères qui laisse la part belle aux aspects les plus abjects de l'être humain (corruption, arrivisme, dépravation...). Quand la pulsion prend le pas sur la réflexion, la bestialité sur l'humanité, deux attitudes semblent prévaloir : la violence (sociale, familiale, sexuelle...) ou l'indifférence. Ce qui est à la fois fascinant et un peu effrayant dans ce tableau glauquissime, c'est que "Portrait au Crépuscule" n'est pas l'œuvre d'un vieil ours misanthrope mais un premier film, un film de femmes, jeunes qui plus est (la réalisatrice Angelina Nikonova, qui fait déjà preuve ici de pas mal de maturité, et l'actrice/co-scénariste Olga Dikhovichnaya, exceptionnelle dans le rôle de Marina). C'est donc dans un décor poisseux, psychologiquement et physiquement (Rostov, quelle charmante petite bourgade...), que les deux auteures nous plantent un scénario subtil et extrêmement déroutant. En effet, alors qu'on pense qu'on va assister à un "rape & revenge" classique (dans son déroulement, bien sûr, pas dans son environnement), l'héroïne change brutalement d'attitude. Elle abandonne l'hypocrisie froide et calculée qui la caractérisait pour vivre selon son instinct et ses sentiments. De la même manière, l'attitude qu'elle adopte vis-à-vis d'un de ses agresseurs est là aussi loin de ce qu'on aurait pu attendre : choisit-elle la rédemption (ou, en tous cas, la possibilité de rédemption) plutôt que la vengeance ? ou alors, cette compassion affichée dans un monde dépourvu de sentiments est-elle une forme de vengeance beaucoup plus subtile ? Peinture sans concession d'une société en décomposition bénéficiant d'une réalisation d'une précision chirurgicale et d'une interprétation d'une grande puissance, "Portrait au Crépuscule" nous laisse assez mal à l'aise et plein de questions, longtemps même après l'avoir vu. Ce n'est pas là sa moindre qualité.
    Jean-françois Passé
    Jean-françois Passé

    122 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 mars 2012
    une variation sur le thème du viol , ou la victime quitte son mari pour rejoindre l'un de ses violeurs , policier , espérant le ramener à une certaine humanité empreinte d'amour ! c'est assez glauque avec toutefois des scènes assez drôles quand elle lui répète souvent : je t'aime ..... pour l'urbanité russe , à voir
    Paul F.
    Paul F.

    12 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 mars 2012
    C’est l’histoire, bien étrange, d’une jeune femme qui subit une atroce agression de la part d’un flic, qui va retrouver sa trace et se coller à lui, par amour, par vengeance ? On ne le saura jamais. Toujours est-il que ce film dérange par sa froideur et sa dureté de ton, avec en toile de fond le tableau d’une Russie plutôt en mauvais état, alcoolisme de masse, corruption, délabrement des banlieues etc. A bien y regarder, on ne sait pas trop où la réalisatrice veut nous emmener, soit que la jeune femme veuille conjurer le sort en se donnant à son agresseur, soit qu’elle utilise cette situation nouvelle pour s’échapper de son quotidien qui finalement plombe sa vie. Mystère ! Mais le film tient la route, d’abord pour le jeu de ses acteurs tout en non-dits, ensuite par son climat général sur cette Russie qu’on ne connaît pas mais qu’on imagine loin de nos valeurs morales, et enfin par cette façon de filmer qui montre bien toute la désespérance d’un peuple… résigné. 3 étoiles.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 février 2012
    j'adore se film c'est vraiment un film fantastique... vite qu'il sorte !
    alseberg
    alseberg

    3 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mars 2012
    Thème originalement traité. Quelques scènes marquant la création préméditée de la passion du flic pour la fille joliment filmées. Sombre mais poétique.
    louis-marie92
    louis-marie92

    1 abonné 15 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 avril 2012
    On ne sort pas indemne de ce film qui dépeint la noirceur d'un société russe où les rapports humains relèvent d'une sauvagerie déprimante. Et pourtant on découvre chez certains qui paraissaient monstrueux des lueurs d'humanité troublantes, surprenantes. Les acteurs sont tous époustouflants et sur le plan technique la maîtrise est vraiment impressionnante. Un film très fort et, malgré sa terrible noirceur, très beau.
    Alain K
    Alain K

    7 abonnés 1 critique Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 février 2012
    vision realiste et desespere d'une russie post sovietique et d'une humanite qui se cherche
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 26 février 2012
    Comment peut-on donner autant d'étoiles à un navet pareil.
    Je commence à croire que les commentaires des spectateurs émanent des professionnels du référencement.
    Pour qu'un film soit "bon" il doit quand même remplir un minimum de critères.
    A part l'idée de cette "possible" variante du syndrome de Stockholm je ne vois pas ce qu'on lui trouve à ce film.
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