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    Gebo et l'ombre
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    28 critiques spectateurs

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    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 520 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 septembre 2020
    Au début j'étais vraiment sceptique devant Gebo et l'ombre. Une pièce et juste des dialogues il doit y avoir un bon scénario et l'histoire doit vous attirer. Non pas vraiment et vous savez quoi cela n'a pas fonctionné du tous pour moi. Michael Londsdale est excellent dans son rôle comme toujours. Si doux et calme, je l'ai vu comme le centre de l'histoire même s'ils parlaient toujours de son fils, João. Mais les dialogues sont toujours lourds et le rythme du film est trop lent. Ce n'est même pas philosophique mais c'est plutôt complique et il est difficile de comprendre de quoi il parle. Concernant la réalisation c'est terne avec des caméras statiques et des environnements beaucoup trop sombres. Il y a beaucoup de dialogues et peu d'action qui ont tendance à éloigner le public. Les réalisateurs de cinéma portugais comme Manoel Oliveira sont trop contemplatifs et à la recherche d'une sorte d'illumination. On se demande que font des grandes actrices tel que Jeanne Moreau et Claudia Cardinale dans ce film...
     Kurosawa
    Kurosawa

    581 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 octobre 2014
    "Gebo et l'ombre" soulève de grandes questions existentielles qui ne prennent jamais de profondeur, mais qui, au contraire, restent inertes au milieu d'une théâtralité étouffante, d'une interprétation inégale (Lonsdale, Cardinale et Moreau magnifiques, les autres catastrophiques) et d'un hors-champ inexistant. Alors évidemment que la lumière est magnifique et que les cadrages sont pensés, mais un formalisme aussi rigoureux n'a pas été suffisant pour me tirer d'un ennui profond. L'ambition et l'exigence ne payent donc pas toujours.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 11 juillet 2014
    On s'assied avec Manoel de Oliveira au bord de ce gouffre sombre qu'est l'âme humaine, et on observe dans ses profondeurs ce théâtre d'ombres mouvantes.
    Henrick H.
    Henrick H.

    4 abonnés 119 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 mai 2014
    Un film d'un réalisateur centenaire n'est pas chose courante. La lumière sublime du film montre toute la virtuosité de De Oliveira. On suit, en huis-clos, la vacuité de la vie d'une famille pauvre où toutes les journées se suivent et se ressemblent : Gebo fait les comptes de l'argent de son employeur, on boit le café, on parle de la météo et on va se coucher invariablement à la même heure. Jusqu'au retour du fils qui a choisi une autre voie. L'ensemble est très très théâtral, on se demande pourquoi il en a été fait un film. L'ennui latent est transmis au spectateur mais le retour du fils est caricatural et assez mal joué... quand à la fin... un brin naïve également.
    DomiMo C
    DomiMo C

    24 abonnés 144 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 janvier 2014
    Il faut savoir ce qu'on va voir avec ce film : un huit clos avec un beau travail de lumière tout en clair obscur. On est très proche d'une pièce de théâtre... il y a peu d'action mais une ambiance et un travail d'acteur tout en nuance et une intrigue avec des non-dits.

    On aime ou on aime pas mais c'est sans aucun doute une oeuvre dans le sens noble du terme.

    A voir si vous aimez les histoires comme le Père Goriot de Balzac, on est proche de son ambiance et de son histoire.
    conrad7893
    conrad7893

    298 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 janvier 2014
    huit-clos theatral avec de vieux acteurs et actrices (jeanne moreau, claudia cardianale, michael lonsdale)
    fillm assez bizarre intrigant ,atmosphère lugubre, style épuré, décor sombre, éclairage limité
    les themes du devoir, de l'abnégation, de l'amour paternel et maternel, de la misère sont évoqués
    j'ai trouvé lonsdale et moreau très en forme, CARDINALE pas très juste
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    749 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 décembre 2013
    La misère est clairement l'un des thèmes majeurs de ce long-métrage de Manoel de Olivera qui est une adaptation de la pièce de Raul Brandao. Ce huis-clos à la particularité de posséder une superbe photographie (sans doute la plus grosse qualité du film), de très beaux décors ainsi qu'une performance tout en finesse de la part du casting. La mise en scène très théâtrale de la part du réalisateur portugais est appréciable et impose même un certain respect quand on sait qu'il avait plus de 100 ans au moment du tournage. Par contre, l'histoire n'est pas forcément super aguichante, mais bon cela n'empêche pas de pouvoir apprécier un minimum ce film qui possède d'évidentes qualités.
    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 671 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 novembre 2013
    Manoel de Oliveira 104 ans !!! signe un film étrange et superbe avec Michel Lonsdale 81 ans dans le rôle principal, Claudia Cardinale 73 ans...Jeanne Moreau 84 ans...un film ? presque du théâtre dans un espace clos, décor épuré à l'extrême..rythme lent, éclairage à la bougie... comme dans une toile de Rembrand...dans le dispositif scénique ascétique de cette pièce, les trois vieux acteurs apparaissent comme ils sont, devenus fourbus et ridés...fable dure sur le devoir, la probité, l'honneur...film austère qui me ramenait à de vieux souvenirs de cinéclub notamment Jour de Colère de Carl Théodor Dreyer.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 31 mars 2013
    On peut très bien ne pas adhérer au contenu d'un film, et ce pour biens des raisons. Mais au cinéma, une chose ne trompe pas, la forme. Et Gebo et l'ombre est un petit bijou esthétique. La mise en scène est théâtrale. Chaque plan devient un véritable tableau, tant les lumières sont sublimes. La musique est également évoqué... Manoel de Oliveira traverse donc le temps, et rend hommage aux Arts qui ont bercé sa vie, prouvant ainsi à tout le monde, qu'à 103 ans, on est encore capable de faire du très grand Cinéma.
    Pour ce qui est du contenu, Gebo vieillit en compagnie de sa femme et de sa belle fille. Tous s'enferment dans une vie monotone et routinière, attendant désespérément le retour de Joao, disparu quelques années plutôt, sans raisons...
    Jibse
    Jibse

    2 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 mars 2013
    Tout se passe dans une pièce, ou presque. On va une fois ou deux dehors, mais il n'y a rien à y voir. Du coup, à l'intérieur, c'est bien peuplé et on s'y trouve bien (il ne faut pas s'impatienter). La pauvreté empêche toute distraction et on est vite captivé par la condition des personnages et par leurs rapports... grâce à des acteurs excellents.
    ffred
    ffred

    1 691 abonnés 4 014 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mars 2013
    Etonnement, voilà seulement le premier film de Manoel de Oliveira que je vois. Pourtant le centenaire portugais est prolifique et réalise environ un film par an. Le moins que l’on puisse dire est que Gebo et l’ombre est un film qui se mérite. Le propos est aride. La mise en scène aussi. Il faut quelques minutes pour rentrer dedans mais une fois habitué au huis-clos et au jeu très théâtral des acteurs, on peut se laisser aller à cette réflexion très troublante...
    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 octobre 2012
    L'intelligentsia filmistique adore Manoel de Oliveira. Honte à moi, je crois bien jusqu'ici n'avoir rien vu de ce metteur en scène. En tous cas, je ne me souviens de rien. Même quand on va beaucoup au cinéma, on loupe des trucs.... Bref, au vu de la critique de mon Télé-obs (oui, c'était vraiment présenté de façon intéressante) et pour ne pas mourir idiote, j'ai été voir Gebo et l'ombre.

    Oliveira ayant 150 ans, fait tourner des p'tits jeunes: Jeanne Moreau qui, içi, semble en avoir 120, Claudia Cardinale 85, quant à Michael Lonsdale, il n'a plus d'âge puisqu'il est déja au paradis, bien mérité au vu de son militantisme discret mais constant pour notre foi catholique.

    Tout se passe dans la salle commune, moisie et décrépite, d'une maison, au début du siècle dernier; une porte donne sur la cuisine, une autre sur les chambres, mais on n'en verra rien. Quatre personnages (700 ans à eux tous) sont réunis autour d'une table en buvant le café et bavardent (Gebo, lui, c'est à dire Lonsdale, fait ses comptes. Il est employé dans une fabrique, tous les soirs il ramène chez lui l'argent de la journée et le compte. Quant à son épouse Doroteia, c'est à dire Cardinale, elle pleure). La nuit tombe tôt ce soir. Silence. Comme il pleut. Silence. Va refaire du café. Silence. Faut il vraiment vivre comme cela? Silence. Comme il pleut. Silence. La nuit est tombée tôt. Silence. L'avez vous vu? l'avez vous vraiment vu? On croirait du Godard sous Tranxène.

    C'est que le fils de la famille, João (Ricardo Trepa) a disparu, laissant sa femme Sofia (Leonor Silveira) entre sa belle-mère, qui la déteste, et son beau-père, très affectueux, le bon Gebo, le gentil Gebo. Doroteia ne doit pas savoir que c'est un voyou, son petit João.... mais un jour il revient. Et devinez quoi? La nuit, il fauche la caisse de son papa. Ah le gredin! Méfiez vous d'Anatole, comme disait ma grand-mère. Attention, action: Sofia esquisse trois pas de course vers la porte pour retenir le fuyard.

    Le film culmine dans la sublime scène finale, espèce d'acmé du nanard: deux ou trois jours après la disparition de João, la fabrique ayant évidemment porté plainte, Gebo tend ses petites mimines vers les braves pandores venus arrêter le voleur: le voleur, c'est moi... .

    Le plus affligeant, voyez vous, c'est la façon dont tous jouent faux (oui, même le grand Lonsdale!). Parce que les dialogues idiots sont impossibles à dire? Ou parce que le metteur en scène les oblige à dire faux?

    Ce film plein de prétentions est intégralement grotesque. mais voulez vous que je vous dise qui est encore plus grotesque? Ces critiques qui l'ont encensé, de peur de se faire mal voir des collègues de l'intelligentsia filmistique...

    Ou alors, je n'ai rien compris. Ce film est en fait une pub géante, sponsorisée par la médecine esthétique, car on déplore que ces dames n'y ait pas recourru quand il était encore temps....
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 9 octobre 2012
    film très sombre tant par l'ambiance que l'histoire. On se croirait dans un livre de Dostioweski ou Tolstoi. Parfaitement joué par les acteurs
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 7 octobre 2012
    Photographie magnifique. Sinon j’ai plutôt somnolé au cours de ce film très statique tant dans les plans que dans le contenu narratif, réduit à un événement qui survient dans le dernier quart d’heure : spoiler: le vol de la caisse du pauvre père âgé et comptable par un fils délinquant qui se prend pour un rebelle.
    Tout cela est consternant de platitude, notamment dans la justification morale du mal qui amène à l’image finale d’un père spoiler: se dénonçant à la place de son fils
    .
    Sinon, les jeux de Lonsdale ou Cardinale ne sont pas extrêmement inspirés...
    Une fois de plus De Oliveira me déçoit...
    Christoblog
    Christoblog

    825 abonnés 1 672 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 octobre 2012
    Alain Resnais a 90 et ça ne se voit pas.

    Manoel de Oliviera à 103 ans, et ça se voit.



    Autant Vous n'avez encore rien vu est un film vif, plein d'intentions et d'imagination, autant Gebo et l'ombre est un film empesé, sépulcral, comme réalisé d'outre-tombe.



    L'intrigue, de style dostoievskien, est noire et peu intéressante. Elle est tirée d'une .... la suite ici : http://0z.fr/xM5Ad
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