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Saladin Y.
2 abonnés
107 critiques
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2,5
Publiée le 17 février 2018
Le film n’ est pas mauvais et la fin me fait comprendre un peu mieux la retenu de ce frère venu aux USA pour venger sa soeur que l’ on présente tout le long comme un chef de gang en afrique du sud...en ce sens c’ est plutôt une bonne surprise finale, malheureusement le scénario étant d’ un classisisme platonicien la mise en scène et le charisme du héros doivent être exemplaire! En ce sens je me dois de penser au remake de tony scott «Man on fire» ou on atteint des sommets de cinéma...ici bien évidemment rien de tout ceci, c’ est assez fade et peu prenant, deçu donc dans la globalité qui en plus avec parcimonie nous donne quelques éléments de thriller qui n’ aboutissent jamais en définitive, ce qui aurait pu donner une ampleur supplémentaire au scénario!
Le visa américain ne donne à Jacob King, sud-africain noir, que 8 jours pour retrouver sa sœur à Los Angeles et résoudre le mystère de sa disparition, suite à un récent SOS téléphonique. Aussi perdu qu’on peut l’être dans un monde étranger, l’identification au personnage est facile, captivante, et d’autant plus angoissante, à mesure que l’on s’enfonce avec lui dans les méandres glauques et dangereuses d’une filière de mafia, d’argent, de politique et de drogue. La vulnérabilité d’un étranger en terre inconnue s’avère encore plus prometteuse quand celui-ci s’avère coutumier des combats, violence, réflexes comportementaux et sang-froid d’un ancien enfant des ghettos noirs du pays de l’ex-apartheid. Si les aspects poignants, sentimentaux et psycho-sociaux sont parfaitement réussis dans une première partie du film, annonçant un spectacle original, la seconde bascule dans un enjeu vengeur de western ou de film chinois des années 70, où action, cascades et bastons priment clairement sur la cohérence et la vraisemblance, et où le dénouement de l’intrigue déçoit relativement. Il n’en demeure pas moins un spectacle agréable rondement mené, où Chadwick Boseman nous permet de montrer des talents de comédien dépassant son rôle si médiatisé de T’Challa de chez Marvel.
Message From The King qu'on se le dise ne révolutionne en rien le genre qu'il représente et il faudra donc le regarder en sachant qu'il ne s'agit que d'un banal film d'action sous peine d'être déçu. Notre héros se verra affronter la mafia de l'est qui a pris place à Los Angeles. Derrière une ambiance très sombre, le visage de la ville qui est montré ici n'est pas là pour lui faire de la pub. Mafia, prostitution, pornographie voilà donc un beau programme de gangster ! Le problème que j'ai eu me concernant ce sont les scènes d'actions qui sont vraiment brouillonne dans leur mise en scène. La caméra suit mal les mouvements de ces personnages et on voit finalement trop peu ce qui se passe. En plus d'être rare et courte, il m'a été vraiment dérangeant qu'elle soit si mal filmée, d'autant qu'après avoir vu Atomic Blonde la concurrence sur ce point était rude. En revanche l'histoire en elle même est classique mais elle fait le boulot, et permet à Jacob King d'évoluer dans cette ambiance malsaine. J'ai aussi trouvé le délire de la chaîne de tronçonneuse assez original et bien sympathique. La dernière scène m'a surpris et j'ai trouvé que c'était une façon honorable de terminer cette œuvre. Il y a donc du bon et du moins bon, mais les scènes de baston étant ce que l'on attend le plus d'un film de cette envergure, il coûte donc cher de ne pas les réussir..
Un film noir, dur, sans concession, et qui pourtant laisse aussi une toute petite part à la romance. Un petit twist final sans grand intérêt et une intrigue principale pas assez fouillée, mais cela n'enlève rien au fait que c'est un très bon film de vengeance qui a en plus pour originalité de ne pas faire dans le concours de celui qui a le plus gros flingue, car tout se règle à coup de poing ici.
Violent et plutôt sombre. Avec pas mal d'action. prestation impeccable de l'acteur principal, on est pas là pour rigoler : Film de vengeance très réussi
Se passant dans une ambiance tantôt pourrie, tantôt lumineuse, ce « Message from the King » rappelle direct certains revenge movies des années 70 et 80 qui se mettaient entièrement au service de leur acteur principal : notamment Clint Eastwood ou Charles Bronson. En gros un film rappelant les « Dirty Harry » ou les « Death Wish ». Ici, du Welz (dont c'est le premier film que je vois me semble t-il) ne s'embarrasse pas d'une intrigue originale et préfère plutôt aller droit au but. Pas de finesse, pas de psychologie mais du brut à l'état pur. Ce qui dans l'absolu n'est pas pour nous déplaire. Et cette petite série B, s'assumant pleinement, remplit bien son contrat malgré ses quelques défauts. On pourra signaler un rythme parfois un peu lancinant, quelques ellipses foireuses et des scènes d'actions difficilement lisibles, plus encore lorsque l'image est au plus noir. Mais je pense, concernant ce dernier point, que le manque de budget est l'origine du problème. Pourtant, pas de quoi saquer le tout qui sait se faire fort plaisant grâce à son ambiance donc mais aussi à son acteur : Chadewick Boseman, imposant et peu bavard. C'est sérieux et efficace et c'est tout ce que l'on demande.
Jacob King débarque d’Afrique du Sud à la recherche de sa sœur, rapidement cette recherche prend fin pour laisser place à celle de la vérité et peut-être de la vengeance. Mélange de film noir et de film de justicier, « Message from the King », suit un homme dans un Los Angeles des paumés et des exploités où drogue, sexe et argent sont soi des besoins, soi des marchandises qui enrichissent certains et asservissent d’autres. Jacob, lui n’est mu que par la recherche de la vérité et d’une rédemption personnelle qui va le mener à affronter tous ceux qui ont un peu de pouvoir dans cette ville des anges qui ressemble plus à la ville du pécher. L’intrigue est sans hésitation prenante, notamment du fait de l’humanité avec laquelle est traité le personnage principal, qui n’est pas un superhéros et dont les embûches vont le faire plonger de plus en plus profondément dans la violence. Chadwick Boseman, qui l’incarne, impose son charisme indéniable et sa puissance de jeu et ce même quand le personnage ne dit rien. A la fois très humain et rempli de fureur son personnage traverse la vie de tous ceux qui sont mêlés de près ou de loin à la disparition de sa sœur, modifiant drastiquement la course de leur vie. Un film intense, autant dans la violence que dans l’histoire qu’il conte, et qui offre un brillant long-métrage qui sans atteindre des sommets offre un film noir loin des standards du cinéma américain et hollywoodien. A voir par curiosité.
on s'ennuie ferme à voir ce film qui en rappelle d'autres, donc du vu et revu et déjà vu l'histoire est somme toute banale, on a déjà vu cela au cinéma beaucoup de fois
Porté par la bonne prestation de Chadwick Boseman, découvert dans "Captain America, Civil war" dans son rôle de Black Panther et fort d'un casting massif comprenant notamment Alfred Molina, un film sur la vengeance qui m'a beaucoup fait penser à "L'anglais" de Steven Soderbergh plus par son thème central que par sa classe et sa peinture de Los Angeles. Un scénario extrêmement basique, un film sans prétentions qui n'apporte rien au genre mais sans non plus être ridicule. Pas mal mais guère mieux.
Un film de vengeance à l’ancienne qui devient fréquentable grâce à une direction artistique de qualité, une mise en scène brutale et efficace. L’interprétation est solide avec en premier lieu Chadwick Boseman qui fait preuve d’un grand charisme, nécessaire pour être le héros Bad Ass dans ce type de film. Le scénario en revanche reste trop classique dans la veine des autres films de vengeance et paraît même médiocre quand on voit la qualité du reste.
Voilà un film de vengeance frontal pur et simple. Comme Eastwood et Bronson en leur temps, le justicier défenseur de la veuve et l'orphelin est sans pitié envers ceux qui ont fait du mal à sa sœur. Drogue, pédophilie, torture, magouilles politiques, rien ne nous sera épargné dans ce polar urbain noir que l'on pourrait jugé simplissime voire linéaire mais quelques plans oniriques liés à l'enfance du héros viennent casser légèrement le rythme violent du métrage. Ce dernier s'avère être une bonne copie dans son genre mais aurait gagné à être un peu plus étoffé (15 mn peut-être) afin de creuser un peu la psychologie des protagonistes.