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Philippe G.
120 abonnés
509 critiques
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3,0
Publiée le 19 novembre 2018
Un bon polar, porté par son excellent interprète principal. C'est Black Panther contre le vice, en gros. Très bien photographié, bien monté, c'est juste un peu longuet par moment. Le twist final est prévisible, mais rend le film parfaitement logique.
Ah ça oui, on ne pourra pas reprocher à ce film, ne ne pas avoir apporté du soin à sa photographie, c'est propre, mais pourtant le scénario est digne d'une série Bspoiler: c'est presque une histoire de vengeance, au final plus de compréhension de qui a tué sa sœur, et récupéré le fils de celle ci à la fin avec beaucoup de violence,et une psychologie effacé. Même si la mise en scène remarquable arrive à nous faire ressentir une certaine ambiance poisseuse, grâce aussi à un Chadwick Boseman,qui s'en sort remarquablement bien. Le début assez mystérieux été posé,mais mis à part ça, je dois bien dire que le classique du reste de ce film de "baston" est assez ennuyeux, bien que la fin est assez originale dans son traitement.
Plus pur exemple de ce que le cinéma indépendant peut produire de films, véritables ovnis, perles rares, avec étonnement sous ses allures de pur thriller américain du cinéma indépendant, un film en fait européen, franco britannique et belge. Chadwick Boseman, avant son exposition mondiale de Black Panther etsuper héros de l'écurie Marvel et Avengers, s'impose sans aucune contestation comme l'acteur afro américain sur qui il faudra compter désormais avec une carrière prédictible à la Denzel Washington et un candidat évident pour les premiers rôles dans les blockbusters d'action, thriller, fantastiques ou SF. Avec Message from the King on a un thriller très sombre et violent, direct et cash, au rythme incroyable, porté par ce personnage assez taiseux totalement mu par la vengeance de la mort de sa petite soeur . Dès son arrivée sur le sol américain, ce personnage mystérieux n'aura de cesse de retrouver sa petite soeur mais aussi de découvrir en même temps que nous qui elle était devenue, allant de surprise en surprise, nageant dans le sordide et le glauque et poursuivant sa vengeance implacable, inébranlable et avec une froide et violente détermination mêlée à un sentiment de culpabilité omniprésent. A ses côtés, Térésa Palmer et Natalie Martinez sont comme toujours excellentes sans oublier le grand Alfred Molina. Ce thriller sombre et violent finit sur un petit coup de théâtre qui renforce encore plus la psychologie complexe du personnage principal. Un excellent thriller.
Ce film est un petit bijou! acteurs excellents et des plans et images à couper le souffle! J’ai été clairement hypnotisé par Chadwick boseman, nom à retenir!
Un polar sombre, violent et très urbain. Voilà les principales caractéristiques mais aussi les principales qualités de ce film dans lequel un frère part en croisade, d'abord pour retrouver puis pour venger sa petite soeur. Du cinéma "simple" mais très efficace et bien foutu.
Dans la froideur d'un thriller de vengeance et dans la grisaille de Los Angeles, Message from the King s'en sort bien en termes de réalisation, efficace et sobre. Au-delà, le film avance de manière assez rapide, parfois trop et les scènes présentes sont toutes essentielles ce qui nous pousse à continuer à suivre chaque seconde du film. Entre guerre des gangs, énigme et embrouilles avec la police, le personnage principal s'avère être l'un des rares moteurs de ce film ce qui rend le film moins attractif. C'est dommage que le dernier quart d'heure, ça brouillonne beaucoup trop entre les histoires qui s'ajoutent.
Malgré un scénario assez basique, le film reste très captivant par le force de jeu de ces acteurs. Ambiance poisseuses, sombre, un autre regard de LA. Chadwick porte tout le film sur ses épaules.
Pas aussi violent que sa restriction d'âge et avertissement peuvent le laisser penser (jusqu'à -16 sur les plateformes de VOD), Message From The King vaut principalement pour l'interprétation musclée et honnête de Chadwick Boseman en homme vengeur prêt à tout pour laver le nom de sa défunte sœur. Entre trahisons et règlements de comptes, le film se veut mature et nous offre même une petite chute agréable à la fin (spoiler: Jacob King est un lieutenant de police ! Lui qui devrait faire respecter la paix... Une belle ironie ! ). Luke Evans en chef de gang (et occasionnellement tueur flegmatique) de même s'en sort bien mieux que sa performance bouffonne chez Disney (lorsqu'il n'est pas affublé d'un costume caricatural et ne doit pas surjouer constamment, il est un très convaincant acteur). La musique cependant est peu perceptible dans l'ambiance du film, dommage. Le rythme également n'est pas toujours soutenu, et l'on peut décrocher malgré la courte durée du film. Mais l'intrigue se tient, les situations deviennent plus intéressantes dans la dernière partie du film où les règlements de compte s'accélèrent et après laquelle on a droit à une petite note d'humour noir (sans mauvais jeu de mots) grâce à une chute sympathique. Dans l'ensemble le film est réussi par sa maturité (pas d'étalage de gros calibres, tous se fait à l'arme blanche ou au poing) et ses acteurs impliqués, mais le film manque d'un soupçon d'originalité et de punch. Une bonne fin à souligner.
Le début est très timide, mais au fil des minutes l histoire prend forme, l histoire est à la fois sombre, efficace et à la fois banale. C est un très bon film suspense avec un héros charismatique et qui n a aucune pitié pour ses ennemis.
Un thriller brutal et intense dans un Los Angeles poisseux aux ruelles sombres et aux motels pourris, royaume des désillusions et des âmes perdues. Un bel hommage aux polars de la fin du 20e siècle.
C'est bon ça ! Avec « Message from the King », le réalisateur Belge Francis Du Welz (dont je découvre le travail aujourd'hui) nous propose un film efficace et « tendu comme un string ». Le scénario, digne d'un film noir de la grande époque, nous fait plonger au cœur d'un terrible panier de crabes où le chantage côtoie quotidiennement les trafics en tous genres. C'est là que M. King débarque, d'on ne sais où, pour retrouver sa sœur, récemment portée disparue. Lorsqu'il la découvre finalement, dans un tiroir de la morgue locale, commence un implacable (mais jouissif) mécanisme de la vengeance qui vise à identifier et punir le meurtrier. Notre « héros » est superbement interprété par Chadwick Boseman qui démontre qu'il possède de réels talents d'acteur. Son jeu nous fait visiter toute la palette des sentiments humains avec un réalisme presque dérangeant. Du coup, on prend immédiatement fait et cause pour lui, quoiqu'il puisse entreprendre pour parvenir à ses fins. Il en résulte un thriller excitant, au suspense particulièrement efficace et doté de quelques scènes d'action tout à fait spectaculaires. Pour autant, l'histoire n'est jamais mise de côté et l'intrigue cache une vraie réflexion sur la violence, le sexe, l'impunité des milieux mafieux etc... La profondeur du message est inhabituelle et c'est un plus indéniable. J'ai adoré et je recommande !
Malgrer une jaquette horrible, le film est d'une lenteur servie par un scénario au compte goutte. Des scènes sans fioritures. Teresa Palmer et Natalie Martinez sont mignonne.
Au risque de paraphraser mes précédesseurs , Message from the King est un revenge movie dans sa pure tradition , on ne tergiverse pas , on va droit au bit .
Chadick est electrisant et l'ambiance poisseuse , un film que je range aisément aux côtés de Drive pour style neo noir !
Si Fabrice du Welz s’est retrouvé à réaliser un film de vengeance en Californie, c’est sans doute pour assouvir un fantasme de cinéphile, en tournant dans les lieux les plus emblématiques de L.A...même si, en matière� d’incarnation� de cette métropole, le petit prodige du cinéma de genre belge souffre sans doute d’un évident manque de connaissance des lieux et n’atteint même pas la moyenne. Reste que dans son créneau, “Message from the king� se montre quand même âpre, nerveux et d’une violence assez réjouissante, tout ce qu’on attend, en somme, d’un revenge-movie au scénario primaire...et en terme de compétences , Du Welz est quand même d’une toute autre trempe que les tâcherons de troisième zone à qui on confie généralement ce genre de productions. Ceci dit, s’il est doué, Du Welz n’est pas non plus Tarantino, et “Message from the king� manque de cette lecture méta qui autorise le second degré et une certaine désinvolture dans le traitement des codes du genre. On sent avec clarté qu’on a affaire ici à un travail de commande ; le résultat n’est pas aussi bancal que pour ‘Colt 45’ (même si Du Welz ne portait qu’une partie de la responsabilité du désastre, Gérard Lanvin et Joey Starr s’étant comportés comme des blaireaux venus cyniquement toucher leur cachet) mais si une petite pulsion chauvine donne envie de féliciter un cinéaste belge capable de survivre à une expérience américaine, on ne voit pas en quoi ‘Message from the king’ serait un grand film, ni même un film avec une véritable personnalité. De toute évidence, c’est quand il s’attèle à des oeuvres plus personnelles, avec un budget limité et un ancrage local, (ce qu’étaient “Calvaire� et “Alleluia�) que Fabrice Du Welz donne le meilleur de lui-même.