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Un visiteur
0,5
Publiée le 20 décembre 2012
Une daube inqualifiable ce film. Une histoire sans queue ni tête, on suit un tueur en série, mal dans sa peau, il tue des gens qui lui disent merci. Il y a une surenchère de la violence, complètement ridicule et inutile. Et puis alors la fin, j'en parle même pas, le film ne répond pas aux questions qu'on se pose. Cela se termine de la façon la plus grotesque qui soit. Aucun intérêt.
Navrant. Et le mot est faible. De tous les éléments mis en place tout au long du film, d'aucun ne sera expliqué correctement afin de justifier la fin. Ni comment, ni pourquoi. Même si le réalisateur nous laisse le choix de comprendre par nous même, les liens exprimés ne ressortent en aucun cas. De plus le film souffre d'une longueur interminable et de dialogue peu palpitant et originaux, et je ne parle pas du jeu des acteurs qui ne vaut surtout pas le détour. En bref, 1h30 à éviter dans sa vie.
Quel ennui ! Il n'y pas grand chose à sauver de cette "Kill List" qui se veut provocateur, original et effrayant, sans jamais pourtant l'être. La grosse erreur du film tient dans son mélange de genre, complètement raté. La première heure du film est naturaliste (scènes de repas, engueulades du couple, brimades et moments d'amitiés entre les deux amis tueurs du film) et se mêle parfaitement au genre du polar moderne. Hélas, le dernier tiers du film sombre dans le n'importe quoi. Ben Wheatley invoque le genre du film d'horreur (en mode procession nocturne, complots d'hommes masqués, confrérie secrète) et évoque aussi bien "Le Dernier Exorciste" que "Shining" (par la musique, dont les effets sonores ne sont la plupart du temps pas justifiés). De plus, le film est laid, l'image relève parfois de l'amateurisme et le montage... Au bout d'un moment, il est temps de cesser de compter les faux raccords. Le tout s'articule autour d'un scénario attendu et bancal aux nombreuses vacuités (on ne nous explique rien) qui empêchent le spectateur d'adhérer aux personnages et à ce qu'ils vivent (même si les comédiens sont plutôt crédibles, même celui qui ressemble à Brice Hortefeux) et dont la ligne d'intrigue principale (qui n'offre rien d'original) ne démarre qu'au bout de quarante pénibles minutes... Un beau ratage. Source: Plog Magazine, les Critiques des Ours http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2012/07/kill-list.html
Perte de temps, scénario indigent, acteurs insipides, photographie blafarde, et du gore pour "réveiller" de temps en temps mais bien inutile... J'avais une de ces envies de quitter la salle, mais j'ai tenu bon. Hélas :(
Cousu de fil blanc... Malgré la volonté de mystère, le réalisateur ne parvient pas à mettre en place un scénario surprenant... Peu de personnages, trop peu... Chacun aura donc son rôle à jouer et, des la moitié du film, il est assez facile de comprendre que la petite amie du meilleur copain va avoir le rôle de méchante sans quoi elle n'aurait pas existé... Nous avons à la fois un train de retard sur le passé des personnages mais un d'avance sur leur futur... Et l'inverse aurait été plus intelligent... La séquence du bossu est ridicule tant on est tout de suite convaincu que ce bossu cache autre chose qu'une bosse... Bref, aucun intérêt... Par contre en VOD essayez de voir "The incident" très bon film d'horreur de série b...
la cata. il y a fort longtemps que je n'avais pas vu un film aussi mauvais depuis DERNIÈRE IMAGE. pas de scénario pas de dialogues compréhensibles des plans séquences idiots. de la violence gratuite. la salle s'est vidée au fur et à mesure de la projection. bref une M.....
Catastrophe .... moi qui aime les films recherchés et originaux ... et bah ... là c.est du tres nul , ni queux ni tête ... grosse déception ... on est tres loin d'un Drive ... c'est presque insultant de le comparer à ce dernier ...
Epreuve d’une avant-première il y a quelques semaines. Wheatley nous livre là un film (« d’horreur », ou « horrible », c’est selon) tendance « auberge espagnole » (pour les spectateurs bienveillants et les plus imaginatifs – la plupart est déjà partie !). En effet, les béances du scénario – car impossible d’y voir des « ellipses » ou autres figures de style (qu’on pourrait attribuer autant à la paresse, qu’à quelque astuce roublarde pour séduire les critiques, à défaut de pouvoir séduire le public) permettent aux spectateurs industrieux et indulgents d’y mettre ce qu’ils veulent ! Les influences du folklore celte peut-être, dans cette « quête » (le père joue au chevalier arthurien, mais à la recherche de quel « Graal » ?). Habillage d’un massacre rédempteur pour le compte de mystérieux justiciers donneurs d’ordre (qui scellent leurs engagements par un pacte du sang, comme des gamins), faisant châtier des pédophiles ( ?) : un prêtre, un archiviste, un membre du Parlement. En plus, c’est d’une laideur absolue (rien à voir avec une esthétique du laid, qui peut donner des chefs d’œuvre – la peinture en est l’exemple le plus remarquable, de Goya à Soutine ou Bacon), et cela ne fait même pas peur. Ce grand Guignol filmé à la truelle, comme pourrait le faire un amateur avec trois bouts de ficelle (vérification du budget : 800.000 dollars – on comprend mieux !) conduit à l’hilarité au mieux (l’« ultra-violence » revendiquée, à la « Orange Mécanique » par exemple, je la cherche encore) au rejet souvent (j’ai rarement vu autant de départs précipités de – jeunes – spectateurs ; j’ai pour ma part stoïquement tenu jusqu’au bout d’une très longue heure 35), à une impression persistante de « foutage de gueule » magistral en tout cas. Wheatley, « pubard » et auteur de « buzz » internet : bon garçon rondouillard, indiquant pendant les 5 minutes de « présentation » avant la projection en AP qu’il avait voulu exorciser ses peurs. Film « thérapeutique » donc, mais pauvres spectateurs pris en otages de ses délires !